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00:00 [Musique]
00:10 Bonsoir à tous, vous faites bien de choisir RTI 2 pour vous informer
00:14 à la une de l'actualité de ce dimanche 16 juillet 2023.
00:18 Le dossier de la rédaction s'intéresse ce soir aux transports lagunaires,
00:21 un moyen de déplacement beaucoup prisé par les Abidjanais.
00:24 Vous le verrez tout à l'heure, ce secteur en plein essor n'est pas sans reproche.
00:28 Hors de chez nous au Gabon, la société civile n'est pas contente,
00:31 elle dénonce les modifications du code électoral opéré récemment
00:35 par les deux chambres du Parlement.
00:38 Voici pour le sommaire.
00:40 Bienvenue, place au dossier de la rédaction.
00:43 [Musique]
00:48 Depuis 1980, le transport lagunaire est un moyen pour des populations
00:52 de se déplacer afin d'éviter les embouteillages sur les routes.
00:56 Beaucoup sollicité par les Ivoiriens, plusieurs sociétés ont vu le jour.
01:00 Et selon les responsables des gares, plus de 90 000 personnes
01:03 sont transportées au quotidien.
01:04 En plein essor, certes, ce secteur n'est pas sans reproche
01:08 vu qu'il est miné par de nombreux problèmes.
01:10 Incursion donc dans le secteur du transport lagunaire,
01:12 un business en plein essor avec Aseta Dhiara, Zietraore et Issa Dombélé.
01:17 Il est 5 heures ce matin, lorsque nous retrouvons une assiste.
01:21 Employée à la gare lagunaire de la société des transports abidjanais Soutra,
01:25 dans la commune de Trècheville.
01:27 Si certains à 7 heures de la journée sont encore dans les bras de Morphée,
01:31 Narcisse et ses collaborateurs y sont à la tâche,
01:34 pour permettre aux populations du district d'Abidjan
01:37 de se déplacer aisément et de vaquer librement à leurs occupations.
01:42 Cela, sans craindre les embouteillages.
01:44 Mais avant, il faut s'assurer que tout est parfait pour la sécurité des passagers.
01:49 - Ma formation consiste à sécuriser les clients, le bateau.
01:55 Je me charge d'amarrer le bateau, de le laguer,
01:59 et aussi de veiller sur l'embarquement des clients.
02:03 Depuis 4 heures, nous sommes sous pied.
02:04 Après le contrôle, le bateau apparaît et prend la direction de la commune de Youpougon.
02:09 De 5 heures à 9 heures du matin, c'est l'affluence totale dans cette gare.
02:22 Aucun passager ne veut être en retard pour son rendez-vous.
02:26 - C'est très, très, très moins chère, plus abordable aussi.
02:29 En moins de 6 minutes, de 13 villes, on peut rallier Youpougon facilement.
02:33 Créée depuis 1980, cette gare reçoit plus de 20 000 clients par jour,
02:38 ce qui crée très souvent de longues files d'attente aux heures de pointe.
02:42 Et cela n'est pas du goût des clients, qui dénoncent le nombre insuffisant de bateaux.
02:47 - C'est moins chère, mais ça nous fatigue aussi,
02:50 puisqu'il n'y a pas assez de bateaux.
02:51 Un problème que compte régler les responsables de la compagnie
02:55 avant le démarrage de la Coupe d'Afrique des Nations,
02:58 la Cannes 2023, en Côte d'Ivoire.
03:01 - Pour satisfaire la clientèle, l'État a décidé également
03:04 d'acquérir 50 nouveaux bateaux-bus de dernière génération.
03:07 Pour satisfaire la clientèle, des innovations prévues les mois à venir.
03:12 - On permet à nos clients, lorsqu'ils ont pris un ticket ici,
03:15 c'est un ticket de 200 francs, le client a la possibilité d'emprunter,
03:19 après avoir fait la traversée avec le bateau,
03:22 d'emprunter un bus pour se rendre à sa destination finale.
03:24 Il y aura également un espace de vie.
03:26 C'est un écosystème complet que nous allons construire.
03:29 Cela veut dire que vous pouvez venir faire vos achats,
03:31 vous pouvez venir au restaurant ici, dans nos différentes gares.
03:38 C'est vraiment un véritable écosystème.
03:40 De 1980 à aujourd'hui, plusieurs compagnies de transports lagunaires ont vu le jour.
03:46 Une bouffée d'oxygène pour les populations.
03:48 - Actuellement, sur la route, il y a des embouteillages.
03:51 Alors que sur le bateau, il n'y a pas d'embouteillage.
03:54 Et puis c'est rapide, c'est simple.
03:56 En tout cas, je préfère le bateau, puisque les véhicules.
03:59 - C'est un raccourci plus sûr, c'est évident les embouteillages.
04:04 Surtout quand nous sommes en retard.
04:05 Sur l'eau, il n'y a pas d'embouteillage.
04:07 - Mais il m'a dit que ça le fait économiser,
04:09 parce que quand ils prennent un taxi pour venir à la gare,
04:12 ils traversent, ils gagnent en temps.
04:13 Si tu envoies un client qui a trouvé que deux taux de soins viennent d'arriver,
04:17 voilà, tu prends aussi pour être en ville encore.
04:19 Oui, ça m'arrange beaucoup.
04:21 - Nous avons des gares qui sont pourvues de parking,
04:24 où certains des clients, pour éviter de faire tout le tour d'Abidjan,
04:28 préfèrent venir utiliser nos parkings
04:31 et puis embarquer en bord de nos bateaux pour leur faire gagner du temps.
04:35 - Dans cette haute gare, située dans la commune de Kokodi,
04:39 certains clients embarquent même avec leur moto,
04:42 ce qui les permet d'économiser du carburant.
04:44 - Aller faire tout ce grand tour, avoir moto,
04:47 donc d'abord, tu vas gasper du carburant.
04:48 En plus, tu vas te payer le pont à pillage.
04:51 Donc ça fait économique, en fait.
04:52 Donc juste payer 300 francs et en quelques minutes, je suis déjà à Kumasi.
04:57 - Une fois les clients à l'intérieur, le pilote prend le contrôle du bateau.
05:01 La vigilance est de mise et rien ne doit échapper au capitaine.
05:05 - Pour nous, c'est une passion parce que j'aime le métier.
05:07 Souvent, nous sommes soumis à l'intempérie avec des pluies accompagnées d'orages.
05:13 Et ça aussi, en navigation, ça fatigue beaucoup.
05:15 - Pour répondre aux attentes des passagers,
05:17 moultes mesures sont prises.
05:19 - Nos perspectives, c'est essentiellement l'ouverture de nouvelles gares
05:24 pour davantage servir le grand habitant.
05:27 Nous avons un projet immédiat.
05:30 C'est vraiment une question de mois prochains,
05:33 l'ouverture de trois prochaines gares
05:35 pour densifier le réseau que nous avons actuellement.
05:38 - Le secteur du transport lagunaire,
05:41 beaucoup prisé par les ivoiriens.
05:43 Toutefois, les responsables disent rencontrer quelques difficultés.
05:47 - Nous rencontrons des difficultés dans notre exploitation.
05:50 Ça concerne surtout le fait que la lagune Ébrié,
05:53 que vous voyez, n'a pas été draguée avant que nous ne commencions nos activités.
05:58 Ensuite, il y a le déversement des ordux ménagères dans la lagune Ébrié.
06:04 Et puis, le troisième type de difficulté, c'est la présence des jacennes d'eau.
06:09 Ce sont des plantes aquatiques qui apparaissent sur la lagune.
06:13 - À l'instar de ces deux gares,
06:15 cette société de transports lagunaires met aussi tout en place
06:19 pour permettre aux clients de se rendre aisément
06:22 dans certaines communes du district d'Abidjan.
06:24 - Je préfère ici, au moins, je sais que sur l'eau là,
06:27 j'aurai un temps à gagner.
06:29 Voilà, donc je préfère passer ici.
06:31 Ça nous fait économiser un peu.
06:33 - En week-end, comme ça, en général, on remise des bateaux.
06:35 Le remiseur, en fait, c'est l'arrêt du bateau.
06:37 L'idée de la maintenance pour l'entier, c'est que les maintenanciers
06:40 sont à bord du bateau.
06:41 Ils ont un regard à qui ils portent tout ce qui est dispositif mécanique
06:44 pour s'assurer que tout est bon,
06:46 de manière à ce que le bateau soit opérationnel.
06:48 - La sécurité et la satisfaction des clients,
06:50 l'un des défis de cette compagnie.
06:52 - Vous avez le gilet.
06:54 Vous avez cet objet là qu'on appelle la balise,
06:56 qui, au contact de l'eau, justement, s'allume.
06:59 Là, vous avez le sifflet, qui vous permet donc naturellement de siffler
07:03 pour justement marquer que vous êtes en danger,
07:05 de manière à ce que les autres autour de vous puissent venir en aide.
07:08 Vous avez là cette ceinture que vous mettez comme ça.
07:11 Une fois c'est fait, vous mettez le gilet là comme ça, d'accord?
07:14 Et donc, vous ceinturez.
07:15 Vous ajustez, en fait, la ceinture à votre taille.
07:18 D'accord? Une fois c'est fait, il y a ça, cette petite ceinture-là
07:21 qu'il faut mettre ici.
07:23 Et vous... Voilà, c'est bon.
07:26 Le client, une fois dans cette situation-là, il est en sécurité.
07:29 - Si certains préfèrent les bateaux bus, d'autres apprécient la pinasse.
07:33 - Quand quelqu'un est malade, cette pinasse-là,
07:35 pour pouvoir faire traverser la personne,
07:36 et la donner, parce que c'est comme ça.
07:38 Le frère de mon mari, sa femme était vraiment en travail.
07:42 Elle a failli même accoucher dans le bateau.
07:44 S'il n'y avait pas de pinasse-là, ça allait être difficile.
07:46 - À l'île Bleu, il y a plusieurs villages là-bas,
07:48 il y a plusieurs personnes qui travaillent là-bas,
07:49 il y a plusieurs personnes qui travaillent ici aussi.
07:51 Si moi, je fais 6 heures ici, l'autre bateau fait 6 heures là-bas.
07:54 Si il fait 7 heures ici, lui fait 7 heures là-bas.
07:55 Donc, c'est dépassé.
07:57 Là, je viens de 6h45 à 19h45.
08:00 Un bateau peut faire 7 à 8 tours.
08:03 - Pour ces vacances scolaires,
08:04 ils sont nombreux ces jeunes qui exercent des petits métiers
08:07 dans cette gare située dans la commune de Yopougon.
08:11 Objectif, subvenir à leurs besoins et préparer la rentrée scolaire.
08:16 - Décharger les barrages.
08:17 Quand des fois ça marche, des fois ça marche pas aussi.
08:18 Quand là, on est pas pour 2 000 à la personne,
08:20 c'est un petit barrage, je pouvais en payer 1 500.
08:23 - Le transport lagunaire joue aujourd'hui un rôle prépondérant
08:26 dans le déplacement des Abidjanais.
08:29 Malgré la concurrence, les différentes sociétés
08:31 restent solidaires pour le bonheur des passagers.
08:34 - Dans le système maritime, il est obligé à un autre navire
08:39 qui voit un navire en détresse d'aller le sécourir.
08:42 C'est normal.
08:43 Donc, quand vous voyez un navire en détresse,
08:45 vous partez vers lui.
08:46 Si ce navire dit non, c'est bon, j'ai pas besoin de vous,
08:49 vous pouvez repartir.
08:50 Mais votre devoir, c'est d'y aller, aller le sécourir.
08:53 - Le transport lagunaire est une alternative
08:56 de plus en plus sollicitée par les populations
08:58 du district autonome d'Abidjan.
09:00 Selon les responsables de ces gares lagunaires,
09:03 plus de 90 000 passagers sont transportés chaque jour
09:06 à travers la lagune Ébrié.
09:08 Et avec la clientèle qui ne fait que grossir,
09:10 les acteurs du transport lagunaire ont certainement
09:13 de beaux jours dévanteux.
09:15 - A l'intérieur du pays à prison, Inadez Formations
09:19 veut mettre en place un système d'évaluation
09:21 pour la sécurité semencière et le développement
09:23 de banques de semences communautaires
09:25 dans plusieurs pays africains.
09:26 Après une formation théorique à Abidjan et Boaké,
09:29 six experts semenciers de huit pays membres de la structure
09:32 ont échangé avec des producteurs de la sous-préfecture
09:34 de Maraba-Diasa dans le nord de la Côte d'Ivoire.
09:36 Compte rendu, Soro Kourna.
09:38 - En Afrique, les systèmes semenciers paysans
09:42 couvrent les besoins à l'échelle nationale
09:44 dans la proportion du 70 à 90 %.
09:47 Cependant, ces semences sont menacées par plusieurs facteurs,
09:50 naturels, économiques et sociaux.
09:52 - Sur le catalogue national, par exemple, de mon pays,
09:54 les semences paysannes sont considérées
09:57 comme des semences de qualité, certes déclarées,
09:59 mais qui ne sont pas autorisées officiellement
10:02 à être commercialisées au même titre que les semences
10:04 vulgarisées par les grandes firmes.
10:05 - Le problème que nous rencontrons en RDC
10:09 est que les efforts fournis par ces agriculteurs-là
10:15 ne sont pas soutenus par nos dirigeants.
10:18 - Face à cette situation,
10:19 des experts en semences paysannes de l'Ou-Pays africain,
10:23 membres de l'INADES-Formation,
10:25 forment des producteurs ivoiriens de la sous-préfecture
10:27 de Marabaniassa, région de Gwéke.
10:29 Il s'agit de développer des savoirs
10:31 et savoir-faire des paysans pour s'organiser,
10:34 sélectionner de manière autonome,
10:36 produire et gérer les semences en vue de satisfaire leurs besoins.
10:39 - Nous sommes en train de dérouler une approche
10:43 du Nord d'évaluation de la sécurité semencière
10:47 pour apprécier déjà le niveau
10:50 de la disponibilité, de l'accessibilité,
10:53 de l'adaptabilité des semences,
10:58 ainsi que le sujet lié à la capacité
11:04 des producteurs à produire et à conserver leurs propres semences.
11:10 - À travers des jeux de rôle,
11:11 les producteurs sont formés sur les méthodes
11:13 et les outils d'évaluation de la sécurité semencière
11:16 et le développement des banques de semences communautaires.
11:18 - Comment avoir les semences,
11:21 comment produire les semences,
11:23 comment les stocker pour ne pas qu'elles soient dérivées,
11:27 pour qu'on puisse les utiliser à bon escient.
11:29 - Après cette formation,
11:30 les producteurs doivent mettre en place
11:32 le modèle entrepreneuriat semencier paysan.
11:35 Les formateurs sont venus de Inadez Formation,
11:37 Bupina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d'Ivoire,
11:41 Congo RDC, Rwanda, Tchad et Togo.
11:46 - Retour à Abidjan,
11:47 précisément à Kumasi où la Fédération des associations de jeunesse de la Sikouji
11:51 a organisé hier une cérémonie d'hommage aux anciens
11:54 et cadres du quartier de Sikouji II.
11:56 Une façon pour la fagesse de leur dire merci
11:58 pour toutes leurs bonnes actions en faveur des rivérains
12:01 et promouvoir la paix et la cohésion sociale entre les populations.
12:05 Le reportage de Aïcha Salogo est commenté par Anissette Konan-Blessing.
12:09 (Musique)
12:13 - Quartier Sikouji II dans la commune de Kumasi.
12:15 Les habitants de ce quartier honorent les anciens
12:18 qui ont participé à l'épanouissement des populations résidentes
12:22 et au développement du quartier.
12:23 Cette cérémonie de récompense a été organisée
12:26 par la Fédération des associations de la jeunesse de Kumasi Sikouji
12:30 afin de promouvoir la fraternité et la cohésion sociale.
12:34 - La fagesse a pour mission de faire des actions sociales.
12:37 On a toujours eu une assistance auprès des populations lorsqu'elles sont en difficulté.
12:41 Dans le quartier ici, à la Sikouji,
12:43 on ne dira pas que c'est moi qui ai mis cet enfant au monde.
12:46 Dès qu'un enfant a un problème,
12:48 tous les moments sont mobilisés pour essayer de régler ce problème.
12:51 Donc pour ça seulement, on a qu'à leur dire merci.
12:54 - Une initiative saluée et encouragée par les différents partenaires.
12:58 - L'association a un lettre motive.
13:02 Reconnaître les efforts des uns et des autres dans le quartier,
13:08 lesquels ont donné un coup de pouce et apporté le sourire.
13:13 C'est notre lettre motive. Il est le parrain à vie désormais.
13:16 Il a toujours été présent dans tout ce qu'ils ont fait.
13:18 Toutefois, s'ils auront besoin de moi, je vais les soutenir.
13:21 - Ce moment festif a enregistré des prestations musicales et humoristiques
13:24 d'artistes bien connus comme Mouni Seka,
13:28 Huxon Pado, Adamo Ndaiko et bien d'autres.
13:31 (musique)
13:41 Cette cérémonie est la première du genre et les initiateurs
13:44 entendent la pérenniser. Ceux à la plus grande joie des personnalités
13:49 à l'honneur ce jour.
13:51 - Nous sommes là depuis 1911.
13:53 Voir que des frères et soeurs voient en nous des modèles,
13:57 nous sommes honorés. C'est une fierté.
14:00 - On n'a pas demandé à être honorés.
14:02 Je pense que c'est le témoignage des uns et des autres
14:04 de ce que nous avons posé comme action,
14:06 de ce que nous sommes, qui aujourd'hui s'évalue à ce point-là
14:11 et on se le trouve là.
14:12 Je remercie aussi la Fagesse pour avoir initié ce genre d'événement-là
14:18 qui trace un peu l'histoire de la vie de la cibogie.
14:21 - Les récipiendaires ont reçu des mains de la présidente de la section,
14:24 des écharpes et des tableaux d'honneur en guise de remerciement.
14:29 - Direction Boaké, dans le centre de la Côte d'Ivoire pour parler culture.
14:33 Le centre culturel Jakaka a récemment abrité les festivités
14:39 de la deuxième édition du festival Yekangwa,
14:42 une rencontre interclasse organisée par les responsables
14:44 du lycée professionnel des métiers de la mode et du social
14:47 pour promouvoir l'entrepreneuriat culturel et la solidarité
14:51 entre les apprenants de cet établissement.
14:53 Reportage Bouba Karsila, commentaire Soro Corona.
14:56 Deuxième édition du concours Yekangwa au centre culturel Jakaka de Boaké,
15:02 un concours interclasse du lycée professionnel des métiers
15:05 de la mode et du social de Boaké.
15:07 Ce festival vise à faire la promotion de l'entrepreneuriat culturel
15:11 et renforcer la cohésion sociale et la solidarité au sein de cet établissement.
15:15 La danse moderne, le théâtre, la cuisine, l'islam et la danse traditionnelle
15:20 sont les disciplines retenues à ce concours.
15:22 - Nous avons au niveau de la direction encouragé ce concours
15:25 parce que ça rentre en ligne des comptes dans la vision du monsieur le ministre
15:28 qui veut que les activités extrascolaires participent effectivement à la formation.
15:33 - Quand quelqu'un oublie sa culture, n'a pas de culture,
15:36 c'est comme un arbre qui est sans racine.
15:40 Et ce qui nous a motivés, c'est la vision du monsieur le ministre.
15:44 Le monsieur le ministre a dit que c'est surtout par le sport, la culture
15:49 que nous pouvons réussir de grandes choses.
15:51 Une action que félicitent le directeur régional de la culture
15:54 et le représentant du parrain de la cérémonie,
15:56 Jean-Paul Kouassé, ministre gouverneur du district autonome de la vallée du Bandama.
16:00 - Depuis les danses, depuis le sketch,
16:03 et toutes les rubriques qui ont été présentées,
16:06 j'ai un pan de toute la culture de la Côte d'Ivoire.
16:10 Et je voudrais dire vraiment toutes mes félicitations,
16:13 tous mes encouragements à cet établissement pour cette belle initiative.
16:17 - Le ministre gouverneur Jean-Claude Kouassé est un homme de culture
16:21 et un homme attaché à l'éducation de ses enfants.
16:26 Bravo aux enfants et bravo surtout aux encadreurs.
16:30 - Six équipes ont participé à ce concours du danson Yekangowa
16:33 en 2023.
16:34 La classe DBT1 avec le groupe MVP est vainqueur de cette deuxième édition.
16:39 - Retrouvons Aïcha Sanogo qui nous conduit cette fois
16:43 dans la commune de Kokodi où la Fondation évangélique Victoire
16:46 a célébré aujourd'hui ses 30 ans d'existence à Angers, 8e tranche.
16:50 À cette occasion, les fidèles de cette église ont mené des actions
16:53 de grâce et d'offrandes pour remercier les guides religieux et les créateurs.
16:57 Commentaire Clément Boucaud.
16:59 - Eh oui, ce matin, c'est la joie ici au Temple Bethel
17:09 de la Fondation évangélique Victoire dans la commune de Kokodi.
17:13 Après 30 ans d'existence au service du Seigneur,
17:16 fidèles et responsables marquent une pause pour rendre grâce à Dieu
17:20 et ce, à travers des louanges et des prières.
17:23 - Aujourd'hui, nous fêtons les 30 ans de l'église, c'est la bouteilleuse
17:27 de la joie et c'est un sentiment de joie qui nous anime.
17:30 Nous sommes tous heureux et nous bénissons Dieu pour les 30 années à venir
17:34 parce que nous savons que cette œuvre merveilleuse
17:37 que Jésus-Christ nous a donnée ira de l'avant.
17:40 - C'est un grand jour pour moi, un jour de victoire,
17:43 un jour où nous remportons la victoire sur les œuvres de ténèbres
17:50 où nous manifestons notre amour à Jésus-Christ
17:53 en lui apportant nos dons en finances, en matériel et lui apporter nos vies.
18:02 - Pour les responsables de l'église, cette cérémonie est le symbole
18:06 de reconnaissance au Seigneur pour son assistance à leur côté
18:09 durant toutes ces années.
18:11 - Ce matin, nous nous réjouissons parce que Dieu nous a donné 30 ans.
18:15 En 1993, l'œuvre a commencé.
18:18 Il y a eu des prophéties qui disaient que l'œuvre allait disparaître
18:22 et aujourd'hui, nous avons 30 ans et nous célébrons Dieu
18:26 parce que nous avons vu sa gloire.
18:28 En juin dernier, l'Interpol m'a emprisonné et m'a empêché de voyager.
18:34 Mais j'ai voyagé deux jours après pour dire que quand Dieu parle,
18:38 Dieu donne une parole sur ta vie, il faut croire.
18:41 Quelles que soient les dires des hommes, cette parole s'accomplira.
18:46 - Aujourd'hui, nous voulons nous arrêter comme Israël s'est arrêté
18:49 quand Israël est rentré en terre promise pour dire merci à Dieu.
18:54 Nous nous achèverons au sud, mais nous voulons marcher
18:56 dans la sanctification, dans la pureté et être déterminés
19:01 pour le service de Dieu.
19:03 - La cérémonie a pris fait par des offrandes d'action des grâces.
19:07 - En sport, basketball, la finale de l'Afrocan 2023 de basket
19:14 qui opposait le Maroc à la Côte d'Ivoire dans un choc entre outsiders
19:18 a devenu prétendant au titre, vient de s'achever à Luanda, en Angola.
19:22 Les Ivoiriens ont donc été battus par les Marocains.
19:25 Rappelons que le Maroc et la Côte d'Ivoire ne s'étaient jamais affrontés
19:28 dans l'histoire de l'Afrocan.
19:30 Dans le reste de l'actualité au Gabon, l'Assemblée nationale et le Sénat,
19:33 en vacances parlementaires depuis le 14 juillet dernier,
19:36 ont adopté à la surprise générale et avant leur départ,
19:39 des modifications du Code électoral.
19:41 Une situation qui fait grincer les dents, surtout au sein de l'opposition.
19:44 La société civile a condamné hier cette modification
19:47 et réserve le droit de saisir la cour constitutionnelle.
19:50 Enfin, en Israël, c'est un mouvement qui prend de l'ampleur
19:54 et inquiète les responsables de l'armée.
19:56 Des réservistes objecteurs de conscience,
19:59 ils s'opposent à la réforme du système judiciaire.
20:01 « Nous avons servi tous les gouvernements, disent-ils,
20:04 mais nous ne sommes pas prêts à servir une dictature.
20:06 Point commun. Ils servent pratiquement tous dans des unités d'élite
20:10 de l'armée israélienne. »
20:12 Fin de cette édition. Merci de l'avoir suivie.
20:14 Excellente soirée dominicale sur RTI 2.
20:17 [Musique]