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Transcription
00:00 n'aurait peut-être pas dû exister dans cette forme-là ?
00:02 - Je vais dire quelque chose, pardon je le dis sur BFM,
00:04 moi je suis contre la bolorisation des arguments.
00:06 Au demain, on vient de dire à tout ou n'importe quoi
00:08 contre la France insoumise.
00:10 - C'est pas tout ou n'importe quoi, l'extrême droite n'a plus de limites.
00:12 - La critique de M. Harfi n'est pas rigoureuse
00:14 sur ce que nous sommes.
00:16 C'est une critique qu'on entend régulièrement sur cette chaîne concurrente.
00:18 Par des gens qui sont des militants d'extrême droite,
00:20 pour certains arguments. On ne peut pas dire tout ou n'importe quoi.
00:22 D'accord ? L'islamisme,
00:24 le communautarisme et tout ça,
00:26 c'est des arguments qui ne servent pas à la lutte contre l'extrême droite.
00:28 Et je fais le pari que M. Harfi sera d'accord avec moi.
00:30 Donc c'est grave.
00:32 Qu'est-ce que c'est qui fait monter l'extrême droite ?
00:34 Quand après 5 ans d'Emmanuel Macron,
00:36 entre 2017 et 2022, l'extrême droite a progressé de 3 millions de voix,
00:38 c'est quand même pas Jean-Luc Mélenchon qui en est responsable.
00:40 Donc moi, avec les gens de bonne volonté,
00:42 discutons. Comment on fait en sorte que ce pays ne bascule pas dans l'extrême droite ?
00:44 Qu'est-ce que c'est que dans ce que nous faisons qui pose problème ?
00:46 Je pense en plus qu'il y a beaucoup de choses
00:48 qui, si nous parlons, on s'apercevra
00:50 qu'elles ne sont pas exactes dans ce qui est reproposé.
00:52 Voilà ce que moi, Alexis Corbière, si je puis dire,
00:54 c'est une initiative personnelle ce que je dis.
00:56 Parce qu'on me dit que M. Harfi
00:58 est un homme de dialogue, etc.
01:00 Discutons. Je ne parle pas là maintenant.
01:02 Là on est dans l'été, mais pourquoi pas ?
01:04 C'est quoi l'extrême droite pour vous Alexis Corbière ?
01:06 Le Rassemblement National, le Reconcret ?
01:08 Parce qu'on a l'impression par moment, dans la bouche de Jean-Luc Mélenchon,
01:10 toute personne qui n'est pas d'accord avec lui est d'extrême droite.
01:12 Non, ce n'est pas vrai.
01:14 Je ne pense pas ça et M. Mélenchon sans doute non plus.
01:16 Je veux dire, l'extrême droite, c'est des partis,
01:18 c'est Mme Le Pen, c'est Éric Zemmour.
01:20 C'est une force politique, ce sont des forces politiques qui progressent.
01:22 Maintenant après, il y a un autre débat.
01:24 Et je profite là, après vous avoir laissé à 10h,
01:26 je serai avec les journalistes du JDD.
01:28 C'est qu'il y a des émetteurs, des acteurs,
01:30 des militants d'extrême droite,
01:32 qui sont dans une démarche aussi de diffusion dans le monde des médias.
01:34 Et notamment la rédaction du JDD s'oppose à la nomination
01:36 de l'ancien président de la République,
01:38 qui est le président de la République,
01:40 qui est le président de la République,
01:42 qui est le président de la République,
01:44 qui est le président de la République,
01:46 qui est le président de la République,
01:48 qui a été expulsé de son journal parce qu'il a été jugé comme trop d'extrême droite,
01:50 qui a été expulsé de son journal parce qu'il a été jugé comme trop d'extrême droite,
01:52 et qui rejoindrait la rédaction du JDD.
01:54 Les journalistes du JDD, malgré le cadre proche que je peux leur faire,
01:56 ont raison de dire que si un grand hebdomadaire
01:58 passe entre les mains d'un homme
02:00 qui est dans une croisade d'extrême droite,
02:02 je le nomme là M. Geoffroy Lejeune,
02:04 d'un homme structuré, intelligent,
02:06 mais qui est clairement dans un combat civilisationnel,
02:08 identitaire,
02:10 bon, ben là, il y a un problème.
02:12 C'est l'extrême droite qui progresse.
02:14 C'est l'extrême droite qui progresse.
02:16 Les idées qui se répandent dans le pays.
02:18 Que c'est la faute à l'immigration,
02:20 que nous sommes aujourd'hui sous la pression
02:22 d'une vague qui remettra en cause l'identité même du pays.
02:24 - Je vous remercie.

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