• il y a 2 ans
Journal du Golf analyse le 151e Open du 20 au 23 juillet. Vous saurez sur le Royal Liverpool, les favoris, les Français, le jeu dans le vent, les links, etc...

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Sport
Transcription
00:00 Salut à tous, bienvenue dans le BIFOR, le BIFOR du British Open.
00:04 Les favoris, l'histoire, le parcours, vous allez tout savoir.
00:07 C'est le BIFOR.
00:08 Et avec moi pour animer cette émission, Arnaud Thiouz de Journal du Golf.
00:26 Salut Arnaud.
00:26 Salut Guillaume.
00:27 Et Guillaume Dufy de l'équipe.
00:28 Bonjour.
00:29 Comment ça va ?
00:30 Hyper bien.
00:31 Bon alors c'est le quatrième majeur déjà, on va dire déjà, c'est le dernier majeur de l'année.
00:35 Ça passe vite.
00:36 On s'est régalé avec le Master de Yon-Ram,
00:40 l'USPGA avec la victoire de Brooks Copka et l'US Open, la victoire de Winston Clark.
00:45 Là le British Open, un British à côté près de la maison finalement.
00:49 Le seul à nos horaires en plus.
00:51 Mais c'est à part.
00:51 Donc on peut se faire du, si on a le temps, on peut se faire du 7h du matin à 21h.
00:56 Mais on va avoir le temps et on va trouver le temps Arnaud.
00:59 Évidemment qu'on va trouver le temps.
01:00 C'est un peu plus compliqué mais c'est notre majeur à nous,
01:04 c'est celui qui est le plus proche de nous et on l'adore.
01:07 Non mais ce que tu as dit, c'est que ça passe vite et effectivement ça passe hyper vite.
01:11 La saison est, je ne vais pas dire terminée, mais elle est quasi terminée.
01:15 Il y a ça et puis ensuite il y a la Raider en fin septembre, début octobre je crois.
01:20 Depuis le nouveau calendrier où avant il y avait une coupure contre le Master et l'US Open.
01:25 Et ça passe trop trop vite.
01:26 Il va falloir qu'on réfléchisse à ajouter un 5e, un 6e, un 7e majeur.
01:32 Il faudra inventer un nouveau circuit.
01:34 Oui voilà, mais voilà.
01:35 Ben lançons-le, lançons-le Arnaud.
01:38 Alors messieurs, on a eu la chance tous d'aller au British Open, de couvrir ces tournois.
01:43 On est tous d'accord pour dire que c'est un endroit qui, à chaque fois ça respire le golf,
01:47 ça transpire quelque chose de plus que sur un US Open ou même un US PGA.
01:51 Le Master c'est différent.
01:52 Voilà, mais c'est un peu...
01:54 Le Master ça part.
01:55 Voilà, c'est notre Master.
01:57 Il y a une atmosphère incomparable.
01:58 Comme il y a une atmosphère incomparable au Master, c'est fabuleux.
02:02 De toute façon, on sait que le golf a été inventé sur les Lynx en Écosse.
02:06 C'est là-bas qu'il est joué depuis des siècles.
02:08 C'est le plus vieux tournoi du monde, 1860.
02:12 Et chaque année, c'est la fête du golf européen, voire mondial.
02:19 Il se bat vraiment avec le Master pour le plus grand tournoi du monde.
02:24 Il y a gros match à chaque fois, selon qu'on est européen ou américain.
02:27 On peut dire que le Master c'est la tradition et le British c'est vraiment l'histoire,
02:30 l'histoire du jeu, l'histoire du golf.
02:31 L'histoire et tradition aussi.
02:32 Et puis comme tu l'as dit fort justement, il y a ce tournoi qui se joue sur les Lynx.
02:38 On est tous golfeurs.
02:39 Et moi, je rêverais de pouvoir jouer toutes les semaines sur des Lynx,
02:45 avec l'herbe grillée quand il fait très, très chaud, avec le vent.
02:48 On est capable de jouer un sandwich sur un par trois de 200 mètres
02:52 et le lendemain, il faut prendre le driver.
02:54 Je trouve ça hyper beau.
02:57 Et puis les Anglais ont une telle passion pour ce sport,
03:01 quelle que soit la catégorie sociale professionnelle.
03:04 Moi, je me souviens d'être allé en Angleterre pour des matchs de rugby et de foot,
03:08 d'arriver, de grimper dans un taxi, d'ouvrir le coffre et un sac de golf
03:13 dans le coffre du chauffeur de taxi.
03:17 Évidemment, ils ont...
03:19 C'est la culture.
03:20 Ça sent le sport, ça pue le golf à plein nez partout.
03:23 Il y a une vraie religion golfique en Angleterre
03:28 et c'est pour ça qu'on aime The Open.
03:30 Et en Écosse.
03:32 Je vous propose tout de suite d'écouter.
03:33 On a posé justement la question à Raphaël Jacquelin et Grégory Averet.
03:36 Pourquoi ils aiment tant le British Open ?
03:39 C'est quatre majeurs et c'est un British à part puisqu'il n'est pas aux Etats-Unis.
03:44 Les autres sont super à jouer aussi.
03:45 Il me manque juste Augusta dans mon cas.
03:48 Mais le British, encore une fois, pour un Européen, c'est ce qu'il y a de mieux.
03:51 Il y a une ambiance de dingue.
03:52 Les majeurs sont exceptionnels.
03:54 C'est vrai que le British a ce côté, peut-être, histoire
03:59 un peu plus développé que les autres, probablement par son grand âge.
04:03 C'est vrai que c'est là, ça doit être le plus vieux tournoi du monde.
04:07 Parce que le public est connaisseur.
04:10 Donc le public est vraiment présent,
04:12 parce qu'il y a entre 40 et 60 000 personnes, quoi qu'il arrive, par jour.
04:16 Et le fait qu'il soit en rotation comme ça sur des parcours assez exceptionnels,
04:19 où chacun a vraiment son histoire.
04:22 On sait cette semaine que, enfin, on sait pour le coup que ça revient à Liverpool.
04:25 C'est un British que Tiger a gagné après que son père soit décédé.
04:31 Ça a été très marqué à ce moment-là.
04:34 Et c'est vrai que d'y revenir, ça vous rappelle à chaque fois quelque chose.
04:38 C'est vraiment au niveau de l'histoire, c'est très chargé.
04:42 Et c'est un jeu complètement différent qu'on a assez peu l'habitude de jouer.
04:46 Très Links, évidemment. On joue sur des Links.
04:49 On espère qu'il y a du vent, on espère qu'il ne va pas faire beau,
04:51 parce qu'on a envie de voir un golf différent.
04:54 Très bon souvenir en 2008, j'avais terminé dans, je crois, 18 ou 19ème.
04:58 Donc j'avais fait +1 le dernier jour et j'avais remonté de 20 places.
05:02 Et ça, c'est assez rare dans un tournoi.
05:04 En général, quand on fait +1, on fait ses valises,
05:06 on ne regarde même pas le leaderboard et on rentre dépité.
05:09 Non, là, j'avais gagné 20 places.
05:10 C'est un tournoi qui avait été brutal.
05:14 Je me souviens d'un premier tour où Jean-Baptiste Gonet avait joué le matin,
05:17 il avait fait +3 et on l'a regardé rentrer dans la players' lounge.
05:21 Et pour moi, c'était un dieu. +3, je ne pensais pas que c'était possible.
05:23 C'était une tempête, c'était la pluie, la pluie à l'horizontale, le froid.
05:28 Et puis aux Brétilles, je ne fais pas de pitié,
05:30 ils mettent tous les départs au fond, les drapeaux sont dans les coins.
05:32 Mauvais temps, beau temps, peu importe, ce n'est pas leur problème.
05:35 Et ça aussi, c'est une bonne chose.
05:37 Parfois, nous, on se plaint, on chouine un peu sur 2, 3 positions de drapeau,
05:40 un peu compliqué ou un départ qui est un peu trop loin.
05:43 Mais ça, en majeur, vous n'avez pas intérêt à chouiner parce que tout le monde s'en tape.
05:48 Pour un golfeur en Europe, je dirais que c'est un objectif à avoir.
05:54 Voilà, Grégory Avray et Raphaël Jacquelin.
05:56 Et on est d'accord, la magie de ce British Open, la magie des Lynx, c'est aussi la météo.
06:00 On veut voir, on veut voir une...
06:03 Et ça s'annonce bien cette semaine.
06:04 On veut voir la tempête, on veut voir de la pluie, on veut voir du vent.
06:06 Les meilleurs joueurs du monde, maintenant, ils massacrent les parcours.
06:10 C'est de plus en plus dur de préparer un parcours contre les meilleurs joueurs du monde.
06:13 Et la meilleure façon de les combattre, c'est la météo.
06:17 Et pour ça, l'Ecosse, ça fait quelques années que malheureusement, ils s'en sont bien tirés.
06:21 Et donc, c'était un peu moins bien.
06:22 Là, cette semaine, ça s'annonce un peu plus costaud.
06:24 Donc, on devrait bien...
06:27 La météo sera variable, très variable.
06:30 Un peu de vent, un peu de pluie, ça pourrait être sympa.
06:32 Et justement, cette semaine, c'est du côté de Liverpool que se passe le British Open.
06:37 Et le Gagori Abreu dit justement, c'est ici, cette connexion avec l'histoire et de grands duels.
06:44 Évidemment, on pense notamment à Stenson et Mikkelson en 2016,
06:48 mais aussi à Nicklaus et Watson en 1977 à Turnberry.
06:52 C'est ça aussi le British Open, c'est l'histoire du golf.
06:55 Encore une fois, c'est le plus vieux tournoi, 1860.
06:58 L'année dernière, c'était le 150e.
07:00 Ils avaient retracé, j'ai pas tout fait, mais j'avais fait quasiment les 50 premières années.
07:05 Mais dès 1860, il y a des histoires de dingue.
07:09 De toute façon, en plus, à chaque fois avec la météo, il y a des retours de l'arrière,
07:12 comme nulle part ailleurs.
07:13 Enfin, quand Van de Vel, malheureusement, perd, le riz part à 10 coups, je crois, le matin.
07:18 C'est ce que dit Greg Abreu, il fait plus un et il y a une vingt place.
07:21 Il dit d'habitude, quand on fait plus un, on rentre chez soi dégoûté.
07:25 Voilà, c'est ça aussi.
07:26 C'est aussi pour ça qu'il y a des histoires monumentales.
07:28 C'est que c'est des parcours et des météos qui font que la légende s'écrit,
07:33 parce que rien n'est jamais écrit.
07:34 On sait à ce jeu, rien n'est jamais écrit, mais particulièrement là-bas, tout peut se passer.
07:38 Jean-Van de Vel s'en souvient très bien.
07:40 Moi, j'ai eu la chance d'en couvrir un, c'était à Burgdell.
07:42 Alors, je me souviens plus de l'année, peut-être 2017, quand Spitz gagne avec un dernier jour assez incroyable.
07:47 Il met près d'une demi-heure à taper son deuxième coup.
07:53 Et Kuschar, qui partage la dernière partie avec lui, est en train à poser sa serviette sur le fairway
07:58 et est en train de s'étirer ou de s'asseoir et d'attendre que Spitz et les arbitres trouvent une solution
08:02 pour qu'il puisse jouer son deuxième coup entre les fameux gros camions des marques de golf.
08:08 Donc, effectivement, il y a des choses hallucinantes à chaque fois.
08:11 Il y a l'ambiance, il y a la bière qui coule à flot.
08:15 Il y a la...
08:16 - Moins qu'aux États-Unis, en tout cas, ils se tiennent mieux.
08:17 - Ouais, ils se tiennent mieux, mais peut-être qu'ils savent mieux boire...
08:22 Non, mais ils savent mieux boire que les Américains, je pense.
08:25 - Non, franchement, l'histoire est là, on la sent.
08:28 Alors, pas peut-être autant qu'au Masters, mais quand on débarque sur ces lignes différemment,
08:35 on sent qu'il y a quelque chose à chaque fois.
08:36 - Mais parce que le Masters, ça se passe toujours au même endroit.
08:38 C'est ça aussi qui fait le...
08:39 - Mais peut-être aussi que The Open se passe toujours un peu au même endroit.
08:42 Ça tourne, on connaît déjà...
08:44 - Il y a eu des parcours qui...
08:45 - Ce sont toujours les mêmes.
08:46 Il y a quelque chose, on attend toujours avec impatience le retour à Saint-André-Rouze ou à Carnoustil.
08:51 Il y a une impatience. Je trouve que The Open offre cette impatience.
08:55 C'est assez génial.
08:56 - Et justement, cette année, c'est à Liverpool.
08:58 La dernière fois, c'était en 2014.
08:59 Mais Arnaud, t'as eu la chance d'être en 2006, justement, quand Tiger Woods avait gagné.
09:04 Et Grégory Avray le dit, juste après le décès de son père, ça devait être énorme de voir Tiger Woods.
09:10 T'as des souvenirs précis ?
09:11 - Je l'ai vu taper deux coups parce que c'était pas facile de s'approcher de Tiger Woods.
09:18 Il avait fait ça quasiment toute la semaine.
09:22 Je me souviens que c'était particulièrement jaune.
09:25 Et cette ambiance assez incroyable.
09:28 Je m'étais posé dans une tribune.
09:29 Vous pouvez vous poser dans n'importe quelle tribune.
09:31 Il n'y a que des connaisseurs.
09:33 Et vous apprenez le golf en même temps que eux.
09:35 Enfin, grâce à eux.
09:36 Parce qu'ils savent quel coup est bon, quel coup est moyen.
09:40 Ça, ça arrive nulle part ailleurs.
09:44 Ce n'est pas un endroit au monde où on connaît aussi bien le golf que sur les British Open,
09:48 que ce soit en Écosse ou en Angleterre.
09:49 - Justement, la transition est toute trouvée.
09:51 Grégory Avray va nous parler justement de ce parcours,
09:54 de ces spectateurs très connaisseurs du golf sur un British Open.
09:58 - Extrêmement connaisseurs.
09:59 Autant aux États-Unis, on peut varier avec l'US Open.
10:02 On peut jouer un coup en Californie, un coup à New York.
10:05 Et on va avoir des publics vraiment différents selon l'endroit où on va.
10:08 On peut avoir des publics un peu réservés, des publics au contraire,
10:12 qui donnent beaucoup de voix très tôt, des publics qui s'alcoolisent beaucoup
10:16 et qui commentent chaque partie, chaque joueur, qui les challenge, qui les charrie.
10:20 Ce n'est pas facile.
10:21 Le public british, ce n'est pas du tout ça.
10:22 Le public british, c'est beaucoup de respect, une énorme connaissance du golf.
10:27 Parfois, on va mettre un coup de fer 8 compliqué dans le vent à 8-9 mètres.
10:32 C'est un public qui va savoir apprécier ce genre de coups là où 4 tondres sur 5,
10:36 on nous applaudit à peine.
10:38 Pourtant, on en est assez fier.
10:39 On se dit qu'on est content et qu'on s'enlève une belle épine du pied.
10:43 Ça, dans les îles britanniques, ils ont ce sens et à juste valeur.
10:48 Très souvent, ils applaudissent des coups qui, comme ça, d'extérieur,
10:52 parfois, on pourrait avoir l'impression de ne pas le mériter.
10:56 Donc ça, c'est vraiment un public de grands connaisseurs que moi, j'apprécie énormément.
11:01 Jouer en Angleterre, c'est pour ça quelque chose d'assez riche.
11:04 Donc, on l'a dit, messieurs, ce spectateur très connaisseur,
11:09 plus connaisseur que les Américains, un peu plus bourrin, on va dire,
11:13 qui va être encore une fois, une nouvelle fois, nombreux sur ce parcours.
11:16 Et la tribune du 18, qui est plein d'heures.
11:19 Avec ce leaderboard jaune.
11:21 Vous y rentrez, mais en début de semaine, il n'y a personne.
11:24 C'est déjà une cathédrale.
11:28 Je ne suis pas un fan des églises, mais là, vous rentrez, c'est une cathédrale.
11:32 Puis la même couleur à chaque fois de cette tribune,
11:35 ça se fond parfaitement avec les décors du parcours.
11:38 Alors là, je pense que j'ai mis quelques images.
11:40 Les fairways sont assez jaunes.
11:43 Un peu plus, un petit peu, mais pas suffisamment, à mon avis, pour rendre un peu plus faire.
11:49 Un peu plus faire les fairways.
11:53 Mais voilà, je conseille aux téléspectateurs qui nous regardent,
11:57 aux nombreux, si un jour ils ont l'occasion d'y aller, sur The Open,
12:02 il faut y aller, ils vont en prendre plein les yeux pendant une semaine.
12:05 Est-ce que vous avez vu un peu le parcours de cette année, messieurs ?
12:08 Un parcours qui a changé, qui va se jouer en part 71 de cette année.
12:11 Il y a des trous qui ont été allongés, raccourcis, notamment ce trou numéro 17,
12:15 qui lui a complètement changé.
12:17 Il a changé de sens au début.
12:18 C'est une des premières fois de l'histoire.
12:19 Exactement. Il a changé un sens de trou.
12:22 C'est quand même, il faut vraiment être débride pour savoir faire ça.
12:26 Il y a peut-être Augusta aussi.
12:28 Le green se retrouve maintenant côté mer, finalement,
12:32 pour rendre, il le disait, une côté dramaturgie en plus,
12:37 sur ce retour de Hoyle Lake, pour donner un peu plus de piment.
12:42 La presse anglaise a interrogé un vieux.
12:44 Pour changer de sens aussi, mais pour donner du piment aussi.
12:46 Pour changer de sens aussi par rapport aux autres trous.
12:48 Pour avoir un trou avec le vent, contre le vent, avec le vent.
12:52 C'est ça aussi qui est génial dans un British.
12:54 Ils jouent un trou vent avec, donc ils doivent faire birdie.
12:56 Puis après, le trou d'après, ils doivent se battre pour faire le part.
12:59 Et puis de nouveau, c'est ça qui est fabuleux.
13:01 Ce n'est pas si facile de jouer vent avec.
13:03 Non, mais c'est peut-être pour vous.
13:05 C'est peut-être pour vous.
13:06 Vous me cessez d'ailleurs de le dire, Arnaud.
13:09 Oui, je suis un chiffre.
13:11 Non, je ne le dis jamais.
13:12 Je joue les proverbes.
13:13 C'est peut-être plus facile que vent contre.
13:16 La presse anglaise, qui couvre finalement The Open bien plus que nous,
13:23 que la presse française, même si nous, on y est.
13:26 Le journal du golf et l'équipe a interrogé un vieux caddie qui a dit que ça va être,
13:30 s'il y a un peu de vent, ce trou 17 va être infernal à jouer, voire impossible à jouer.
13:34 Oui, justement, c'est un trou, petit trou, seulement une centaine de mètres.
13:39 Mais oui, il peut y arriver des grosses catastrophes.
13:41 Ça peut rentrer dans la lignée de ces petits, de ce petit par trois de légende comme
13:45 celui de Pebble Beach, celui de Troun.
13:49 J'ai eu la chance de jouer cette année.
13:50 Alors, vous avez touché le grid ou pas ?
13:52 J'ai touché le grid et vous êtes bien content de le toucher, parce que je peux vous dire
13:55 que si vous n'êtes pas dessus, je ne sais pas comment vous faites.
13:57 Si c'est toucher le grid et faire trois potes après, en haut, ça sert.
14:00 J'ai fait le part, M. Dufus.
14:02 Mais est-ce que ce n'est pas finalement ça ?
14:04 Même si je n'ai pas fait birdie.
14:05 L'essence du golf, c'est finalement ces petits par trois.
14:09 C'est vrai que nous, amateurs, quand on voit des par trois qui font plus de 200 mètres,
14:12 ce n'est pas l'essence du golf.
14:13 Ce qui est sûr, en tout cas, c'est qu'un par trois de 200 mètres, tout le monde le dit,
14:16 même les pros, je ne comprends pas.
14:18 C'est à l'US Open, je crois qu'ils ont battu le record des par trois.
14:20 À 230 mètres, 230 mètres après.
14:22 On ne voit pas l'intérêt de faire un long par trois.
14:23 Honnêtement, un par trois, ça devrait faire entre 80 et 180 m, éventuellement le plus long.
14:30 Et puis, faites un petit grid bien défendu et ça suffit largement.
14:33 On ne voit pas pourquoi.
14:34 Ce n'est pas la distance qui fait un par trois.
14:36 En tout cas, ça ne devrait pas.
14:37 En tout cas, le jeu de golf, évidemment, est complètement différent sur ces parcours
14:42 de British Open, type links.
14:44 Et justement, Grégory Avray va nous donner quelques clés pour comment bien jouer ces parcours.
14:49 Il faut être très créatif.
14:51 Il faut savoir faire rouler la balle.
14:52 Il faut savoir s'appuyer sur des buts.
14:54 Il faut savoir s'appuyer sur des côtés.
14:55 Il faut savoir louper certains bunkers qui sont des tombes.
14:59 Il faut savoir prendre des côtés de green où la balle va revenir.
15:01 Il faut savoir accepter un bon bogey de temps en temps parce que lorsqu'on dévisse au départ,
15:07 on est en général dans des situations très compliquées.
15:10 On peut avoir des live flyers.
15:11 On peut avoir des live où on ne va pas avancer de plus de 10 ou 15 mètres.
15:15 Il faut être très créatif, très inventif.
15:18 Il faut vraiment adapter son jeu à la situation.
15:21 Contrairement à d'habitude où on va plutôt imposer sa manière de jouer au golf sur des
15:25 parcours à l'américaine.
15:26 On va plutôt imposer son style avec peut-être des balles hautes, peut-être des balles qui
15:30 ont plus de spin.
15:31 Là, non, il faut respecter le parcours, sinon on passe une mauvaise semaine.
15:35 Voilà, et messieurs, moi, j'aime cette phrase de Grégory Avray qui dit "il faut adapter
15:39 son jeu et non pas imposer son jeu sur ses parcours links".
15:42 Et c'est totalement ça.
15:44 De toute façon, c'est pour ça que ce jeu-là est fabuleux, et particulièrement ce link.
15:47 Vous regardez votre balle, vous regardez le coup que vous avez à jouer.
15:50 Il se vend avec, il se vend contre.
15:51 Il y a du rough, il n'y a pas de rough.
15:53 C'est plat, il y a les bunkers.
15:54 Il faut un petit peu de chance aussi au niveau des kicks.
15:57 Bien sûr, mais il faut vous adapter mentalement et techniquement.
16:00 Il faut un peu de chance, évidemment, comme sur chaque parcours, mais c'est souvent le
16:03 meilleur qui gagne.
16:04 Après, là, sur le scottish génénis qui vient de se terminer, on a vu plein de joueurs,
16:07 de très grands joueurs qui sont plutôt à droit avec un driver dans les mains, utiliser
16:12 la plupart du temps un long faire, comme j'ai vu Foller le faire, même McElroy l'a fait.
16:19 Donc voilà, il s'adapte vraiment au parcours.
16:22 Il faut être humble sur n'importe quel parcours, mais là, encore plus, j'ai l'impression.
16:25 Et intelligent.
16:26 Et encore une fois, je l'ai dit aussi dans le podcast de Swing, il faut accepter tout
16:29 ce qui vous arrive encore plus parce qu'il y a des rebonds, plus qu'ailleurs sur un link,
16:33 parce qu'on joue beaucoup plus roulé.
16:34 Et bien, de temps en temps, les rebonds vont vous faire favorable.
16:37 C'est pour ça que c'est le meilleur qui s'impose, parce que c'est le meilleur aussi mentalement.
16:40 C'est une épreuve mentalement.
16:42 Il faut accepter les boguets, il faut accepter les coups du sort.
16:45 De temps en temps, vous tapez un super coup dans le vent, il y a un mauvais kick, vous
16:49 vous retrouvez dans le bunker quasiment injouable.
16:50 Il faut accepter d'avoir perdu un coup là dessus et repartir derrière.
16:54 Il y en a des bunkers injouables.
16:57 Les bunkers de fairway, ce ne sont pas des bunkers dans lesquels on peut jouer et espérer
17:03 attaquer constamment le green.
17:06 Oui, il y a des murs bien verticaux et vous pouvez mettre deux ou trois coups à en sortir,
17:13 même quand vous êtes à un chiffre.
17:15 En tout cas, ça s'annonce passionnant.
17:18 Et c'est mine de rien, c'est ça qu'on aime, c'est voir des joueurs créer du jeu, créer
17:24 quelque chose, trouver un bout de green, même dans des situations incroyables.
17:27 C'est aussi ça la magie du British.
17:28 Et peut-être en dehors du green, comme Cameron Smith l'année dernière au 17, où il se
17:33 retrouve derrière le bunker et il sort ce coup que personne n'avait vu venir et quasiment
17:36 personne n'y avait pensé.
17:37 Il a osé et il fait deux putts de là et il y a le British.
17:41 Sur cette adaptabilité, on a tous regardé, moi personnellement, j'ai regardé la fin
17:46 du Scottish ce week-end avec un 18ème trou exceptionnel, joué à marveille par McIntyre
17:52 qui fait birdie et qui espère remporter.
17:54 Et derrière, un coup de bois d'hybride, je crois, fabuleux, qui tombe à deux mètres,
17:59 il rentre le putt.
18:00 Il pense gagner.
18:01 Et puis derrière, il y a le génie de McIntyre qui, lui, réfléchit longtemps.
18:05 C'est un type qui joue plutôt vite.
18:06 Qu'est-ce que je prends comme faire ? Il dit coup de ferdeux.
18:10 Normalement, il fait 260 yards et là, il en a fait 200 face au vent.
18:14 Face au vent, facile et c'est magique.
18:17 Et il gagne.
18:18 Il dit c'est probablement le meilleur coup de l'année et de ma carrière.
18:23 C'est fantastique.
18:24 Et ce sont des types qui ont vraiment réfléchi.
18:26 Et encore une fois, c'est dans le vent et le vent vous demande un coup de golf parfaitement
18:31 exécuté.
18:32 Vous ne pouvez pas jouer un coup moyen dans le vent.
18:33 Il faut jouer un coup parfait.
18:34 Et il vous use le vent.
18:35 Il est très fatigant, usant et il peut complètement perturber votre swing.
18:39 Messieurs, avant de parler justement des favoris et des Français, Guillaume Diogio
18:44 va justement nous donner quelques conseils pour jouer dans le vent.
18:50 Le British Open arrive à grands pas et en général, pendant ce tournoi, il y a toujours
18:54 beaucoup de vent.
18:55 Pour maîtriser sa balle dans le vent, il y a quelques éléments hyper importants pour
18:58 la garder basse, mais néanmoins qu'elle soit puissante.
19:01 Je vous explique ça immédiatement.
19:02 Deux éléments hyper importants pour réussir à faire cette balle puissante et basse.
19:06 Un élément en position statique et un élément dans le mouvement.
19:09 En position statique, super simple.
19:11 Vous allez vous positionner comme pour un coup classique.
19:14 Et la seule différence, c'est que vous allez positionner votre sternum très légèrement
19:18 devant la balle.
19:19 C'est l'élément numéro un.
19:20 Et l'élément numéro deux pendant le mouvement, ça va être d'avoir un finish beaucoup plus
19:23 court avec des mains qui vont être vraiment devant.
19:26 Vous allez essayer que vos mains soient devant la tête de club.
19:29 Ces deux éléments vont permettre à votre club d'être plus fermé en impact et donc
19:34 d'avoir une trajectoire plus basse.
19:35 Avec ces deux éléments, vous allez réussir à avoir une trajectoire super basse, beaucoup
19:49 plus longue, qui va rouler énormément et qui vous permettra, quand vous avez du vent,
19:53 de contrôler votre trajectoire comme les meilleurs joueurs du monde.
19:57 Très bientôt, à Old Age, pour le British Open.
20:12 La semaine prochaine à l'Open britannique, les joueurs vont avoir un rough extrêmement
20:19 dense autour des greens.
20:20 Et quand la balle est dans un rough dense, il faut mettre de la vitesse pour pouvoir
20:24 expulser cette balle du rough.
20:25 Mais en même temps, les greens vont être super fermes, très rapides et il ne faut
20:30 pas que la balle aille trop loin.
20:31 Donc en gros, il faut que le club aille vite, mais que la balle n'aille pas vite.
20:34 Pour ce faire, très simple.
20:36 Ce qu'il faut faire et ce que vous devez faire si vous êtes dans cette même situation,
20:40 c'est ouvrir votre face de club au départ de manière importante.
20:43 Vous tournez la face, vous mettez le manche assez bas, ça permet à la face de club d'être
20:46 très ouverte.
20:47 Et deuxième chose, pendant le swing, de chercher à garder cette face de club ouverte en vérifiant
20:52 à la fin du mouvement que cette face de club pointe vers vous, vers vous et presque vers
20:58 le ciel.
20:59 Jamais, jamais une face de club qui pointe à gauche de vous ou vers le sol.
21:03 Ça signifierait que cette face de club se referme et la balle irait beaucoup, beaucoup
21:06 trop loin.
21:07 Donc là, la balle est vraiment enfoncée, il va falloir que je mette de la vitesse.
21:10 Donc je vais mettre de la vitesse, mais je vais garder cette face de club ouverte.
21:13 Parfait.
21:16 Avec cette solution, je vous garantis que si vous êtes dans cette situation, un ref très
21:22 dense autour des greens, vous réussirez à vous en sortir sans aucune difficulté.
21:25 Est-ce que vous allez utiliser ces conseils de Guillaume Dejau d'est ce week-end, trouver
21:35 un parcours un peu hanteux et il va falloir trouver du vent.
21:39 Mais très franchement, c'est une petite parenthèse, mais je trouve que depuis quelques
21:43 semaines sur Paris, quelques mois sur Paris, quand on joue, il y a toujours, toujours,
21:47 toujours du vent et je me fais la réflexion.
21:49 Donc je vais essayer de suivre les conseils de Guillaume.
21:52 Oui, oui, le grand Guillaume.
21:54 Allez, on va parler tout de suite des favoris.
21:56 On va commencer forcément avec Rory McIlroy qui vient de gagner le Scottish.
22:01 Est-ce que c'est pas une victoire trop tôt ? Il aurait dû gagner le Scottish.
22:06 J'aurais dû lui dire.
22:09 Je pense que faire un back to back, je pense que psychologiquement et physiquement, c'est
22:13 important.
22:14 Il courait après cette victoire depuis six mois.
22:15 On sait très bien qu'il s'est embarqué dans une lutte assez incroyable contre le
22:21 Livre.
22:22 Il portait le drapeau des opposants au Livre.
22:24 Je pense qu'il a dépensé beaucoup d'énergie.
22:27 Trop d'énergie.
22:28 Trop d'énergie.
22:29 Il rate le cut d'ailleurs à Augusta.
22:33 Je pense qu'il a mis cette lutte de côté.
22:37 Il est redevenu un joueur de golf.
22:38 Il joue très bien.
22:39 On a vu son émotion à la fin du Scottish.
22:42 Il a annulé sa conférence de presse cette semaine.
22:45 Ça c'est un signe aussi.
22:46 Ça c'est un signe.
22:47 Il ne va pas être embêté.
22:48 Moi, je pense qu'il va avoir du mal.
22:50 Mais il joue admirablement bien.
22:52 Il putte admirablement bien.
22:53 Après, je ne sais pas dans quel ordre vous vouliez le faire, mais il y a Cameron Smith
22:57 qui a dit qu'il voulait garder la coupe.
22:59 Non, mais ils veulent tous la garder.
23:01 Cameron Smith qui a même gagné sur le Leaf il n'y a pas longtemps.
23:04 Et Kepen qui retrouve son passing.
23:06 4 millions de dollars.
23:07 De toute façon, c'est encore le coach de Road 5, je crois, dans un excellent papier
23:12 à venir de Romain Lefebvre sur Road 5, qui dit, et c'est ce qu'avait dit aussi notre
23:17 ami Mike Lorenzo Vera, on ne sait jamais en golf si on va bien jouer ou pas.
23:20 Donc, voilà, l'histoire, elle va s'écrire.
23:22 Et McIlroy, il peut…
23:24 Il va gagner, mais il y a quand même des gens qui se détachent.
23:26 Oui, il y a des gens qui se détachent.
23:27 Moi, je ne suis pas d'accord.
23:28 Par exemple, Scottie Schaeffler joue toujours très, très bien au golf.
23:32 Oui, d'accord, mais enfin, c'est le seul.
23:33 Il a quelques galères sur le green qui l'empêche d'oniler outrageusement le golf mondial.
23:40 Mais depuis cette année, du tee au green, c'est le meilleur.
23:44 Et sur le green, il galère un peu.
23:46 Mais c'est surtout, Arnaud le disait…
23:48 C'est de très loin.
23:49 Et Arnaud le disait avant de préparer cette émission, avant de faire cette émission,
23:51 si Cameron Smith spot bien, c'est lui qui gagne.
23:53 Il n'y a pas de deux.
23:54 Non, si, si, Scottie Schaeffler.
23:55 Oui, Scottie Schaeffler gagne.
23:56 Ah, ben, ça, c'est sûr.
23:57 Il peut bien se dire qu'il gagne.
23:58 Je ne vois pas comment…
23:59 Il est depuis, je ne sais pas, 12, 13 tournois.
24:02 Il est dans les trois premiers ou dans les cinq premiers au stroke gain tee to green.
24:07 C'est quand même hallucinant, les performances de Scottie Schaeffler du tee au green depuis le début de la saison.
24:12 C'est proprement hallucinant.
24:14 C'est du niveau de Tiger dans ses plus grandes années, quasiment.
24:17 Les favoris, malheureusement, enfin, ou heureusement, je ne sais pas, parce qu'il y a une vraie hiérarchie,
24:21 ce sont toujours les mêmes.
24:22 Même si Cobb K. n'a pas dû bosser beaucoup sur les links, quand il y a un majeur qui arrive,
24:27 là-haut, ça clignote et il devient un joueur totalement différent.
24:33 Et il sera encore là, à mon avis.
24:35 Schaeffler, Cameron Smith, Michael Roy.
24:37 De toute façon, on est sûrs que le leaderboard des dix premiers dimanches, il n'y aura pas…
24:42 Enfin, il y aura rarement, rarement des erreurs.
24:44 Harry Kieffoller, avec les gardiens en forme, c'est pas mal aussi, Harry Kieffoller.
24:46 Ça serait génial, franchement, ça serait génial.
24:48 Il finit bien placé.
24:49 Jordan Spieth, ça serait génial.
24:50 Ça serait génial aussi.
24:51 Même Thomas, voilà, les trois qui étaient…
24:53 Pas même Thomas, Jordan.
24:54 Justine Thomas, non, mais les trois qui étaient à Wimbledon, hyper bien sapés,
24:59 qui se sont promenés après en Angleterre, qui sont allés jouer comme une bande de potes.
25:02 Comme tous les trois, on pourra aller jouer, si Arnaud nous invitait un peu plus souvent, à Fontainebleau.
25:09 Je trouve ça génial.
25:10 De toute façon, ces trois-là, ils sont fabuleux.
25:12 Ils font du bien au golf.
25:13 Ils font énormément de bien au golf, d'ailleurs, comme Stéphane Curie.
25:17 Surtout, on sent que c'est pas fake entre eux.
25:20 C'est pas du tout du golf.
25:22 C'est vraiment génial.
25:24 Ils vont tellement bien avec The Open, je trouve, avec l'histoire du golf, avec les Links, avec cette histoire.
25:31 Ils étaient bien sapés à Wimbledon, c'est pour ça que…
25:33 Non, mais je trouve qu'ils vont bien.
25:35 Ils sont passionnés de leur sport et du golf et de ce jeu qui est complètement dingue.
25:39 Et de foot.
25:40 Ils ont investi.
25:42 Alors, Spieth et Thomas, parce que Fowler s'est retiré au dernier moment.
25:46 Il faut dire qu'il n'avait pas encore gagné.
25:48 Donc, je pense que financièrement, il n'a peut-être pas la surface des deux autres.
25:50 Voilà.
25:51 Justement, on va parler de Cameron Smith.
25:53 C'est une transition.
25:54 Le vainqueur de l'année précédente qui ramène la coupe à la maison, la coupe à Liverpool.
26:00 On va regarder ces quelques images de Cameron Smith qui arrivent avec la coupe en main, la clarette jug, qui compte bien garder.
26:06 On regarde.
26:07 Je pense que l'histoire de l'Open est ce qui la rend si spéciale.
26:14 C'est notre plus vieille trophée que nous compétons pour.
26:17 La dernière coupe de l'année, c'était tout un peu un bluff, pour être honnête.
26:21 Je me souviens de me sentir probablement plus relou que tout ce qui se passait sur le 18ème trou,
26:26 une fois que tout était fait.
26:27 C'est comme un rêve qui vient truquer.
26:29 J'aime toutes ces petites villes ici sur la côte.
26:34 Vous pouvez voir que l'Open signifie beaucoup à ces villes et ça donne certainement un bruit.
26:38 C'est un bon test.
26:41 C'est probablement un peu plus difficile que la Tent Andrews,
26:44 donc il faut juste le garder dans le bon sens et être vraiment créatif.
26:47 C'est quelque chose que j'aime faire.
26:49 Je ne suis pas sûr de retourner dans la clarette jug, je ne veux pas la laisser partir encore.
26:55 C'est une trophée tellement cool d'avoir tous les grands qui ont joué cette trophée.
27:00 J'espère que c'est un peu d'amélioration pour la remettre en arrière,
27:04 et de sortir et de donner tout mon tout.
27:07 Comment ça va ?
27:08 Je suis bien, merci beaucoup.
27:10 Elle est magnifique, n'est-ce pas ?
27:11 Tu as plu ?
27:12 Oui, c'était tellement amusant.
27:14 Certains des noms sont incroyables.
27:16 Oui.
27:17 C'était un vrai plaisir de te voir comme champion.
27:19 Je vais essayer de le remettre.
27:20 Oui, ce serait fantastique de te faire gagner de nouveau.
27:22 On a parlé des joueurs étrangers, maintenant on va parler de nos petits Français.
27:28 Ils sont trois cette semaine à être ici.
27:32 Romain Langas, Victor Perez et Antoine Rosner.
27:35 La dernière fois qu'un Français s'est imposé à Liverpool, c'était Arnaud Massy en 1907.
27:42 Je me suis dit que c'était moi.
27:43 Il y a bien longtemps.
27:44 Il y a très très longtemps.
27:46 La dernière fois que le tournoi s'était déroulé à Liverpool, il y avait trois Français.
27:53 Il y avait Victor Dubuisson qui avait terminé dans le top 10.
27:56 On a essayé de faire un tournoi de France.
27:58 Il y avait Victor Dubuisson qui avait terminé dans le top 10.
28:02 On espère qu'un Français réalise aussi bien que Arnaud Massy.
28:06 Je crois que c'est la fois où il fait aussi top 10 à l'USPG.
28:09 Exactement.
28:10 C'est sa fameuse année magique en 2014.
28:12 129 coups de reconnaissance à chaque fois le mercredi.
28:14 Il est arrivé assez tard le mercredi vers 16h.
28:17 D'ailleurs, le pauvre Benoît Ducolombier qui attendait depuis lundi ses accréditations
28:21 pour pouvoir aller sur le parcours.
28:23 Il est arrivé en thong et bob.
28:24 Exactement.
28:25 Il est top 10.
28:26 Mais top 10, alors moi je mettrais, pas pour la gagne,
28:31 mais je pense que l'Angasque a les moyens et le Golfe aujourd'hui pour faire quelque chose.
28:37 Mais les trois honnêtement.
28:39 Victor Pérez est sur une pente un peu plus descendante on va dire.
28:42 C'était important pour lui de passer le cut au Scottish.
28:44 Il l'a fait.
28:46 Les trois, enfin encore une fois, c'est le mieux classé Victor Pérez.
28:50 C'est celui sur qui on compte le plus.
28:52 Antoine Rosner, il n'est pas loin du top 100 mondial.
28:54 Surtout que Victor Pérez a besoin d'une bonne personne pour la Rider.
28:57 Après, encore une fois, on ne sait pas lequel des trois va bien jouer.
28:59 Pourquoi pas les trois ?
29:00 C'est vrai qu'on a l'impression que Victor Pérez joue un peu Arculon en ce moment.
29:05 Comme il y a deux ans d'ailleurs, à quelques mois de la Rider Cup.
29:08 Comme si cette idée touchait le Graal.
29:14 Après, je ne sais pas, je ne suis pas dans sa tête.
29:16 Je crois qu'Oman l'a un peu suivi.
29:20 Elle voulait le voir cette semaine en long pour discuter avec lui.
29:23 Mais comme si cette possibilité de toucher le Graal pour un joueur français,
29:28 le paralyser...
29:30 On l'avait vu très bon Alves Pidjé, il a fini 12e.
29:33 On a cru que c'était parti.
29:35 Là, il joue un petit peu mieux.
29:37 Langasque joue aussi très bien.
29:39 Rosner également.
29:40 Très bien pour un joueur français.
29:43 Ça reste encore loin du top mondial.
29:45 Mais je trouve que Langasque est très régulier.
29:49 Il a moins de trous comme il pouvait avoir avant.
29:52 On peut espérer qu'il performe ce week-end à Liverpool.
29:58 Romain Langasque, c'est une bonne dynamique.
30:01 Arnaud, ça peut être la bonne surprise.
30:03 Il est dans le top 20 européen, c'est pas mal.
30:05 Il joue bien quasiment toutes les semaines.
30:07 Quand vous jouez bien toutes les semaines à ce jeu,
30:09 c'est vrai que vous avez passé un sacré palier.
30:12 Messieurs, il y a 9 ans, sur le parcours de Liverpool,
30:16 il y avait aussi Victor Riou avec son coach Guillaume Biogeau.
30:19 Il s'était qualifié via l'Open de France.
30:21 Il avait terminé 8e de l'Open de France pour se qualifier.
30:28 On les a rencontrés et ils reviennent pour nous sur cette histoire.
30:32 Les premiers pas à Liverpool, ça se passe comment ?
30:47 Vous vous hallucinez tous les deux ?
30:49 C'est impressionnant parce que tout le protocole pour s'enregistrer,
30:52 c'est drôle.
30:53 Tu vas dans une belle pièce au Clubhouse,
30:56 t'as que des mecs en blazer,
30:58 le directeur du Royal Euranciens,
31:00 des personnes assez âgées mais super bien sapées.
31:02 T'as l'impression que tu veux faire un vote.
31:04 C'est un protocole incroyable.
31:06 C'est impressionnant.
31:08 Je me souviens que c'était cette pièce qui est sur Plongolle-Petit-Gré,
31:11 magnifique, avec une très belle baie vitrée.
31:14 Ce qui est sympa, après tu dois programmer les parties de reconnaissance.
31:19 Tu vois tous les noms incroyables, tu te mets avec qui tu veux.
31:22 Il n'y avait pas Tiger Woods.
31:24 Tu es dans un rêve ?
31:26 Non, quand même pas.
31:27 C'est un peu ce qu'on cherche en tant que sport.
31:30 Que joueur professionnel, c'est toujours de jouer des grands majeurs.
31:33 C'est les tournois qui font le plus rêver,
31:35 c'est là où il y a tous les meilleurs joueurs du monde.
31:37 Ce n'est pas non plus comme un rêve, mais tu es heureux d'être là.
31:41 Justement, cette Roco incroyable, avec un certain Phil Mickelson.
31:45 Racontez-nous un peu, faites-nous entrer dans les coulisses.
31:48 Ça devait être dingue.
31:50 C'est assez drôle parce qu'en s'enregistrant, tu programmes, tu bookes ton practice round,
31:54 ta partie de Roco.
31:55 Je m'étais mis avec Luc Donal et les deux frères Molinari.
31:58 On arrivait au départ du 1, je crois que c'était vers 14h,
32:02 et personne, on se retrouve tout seul.
32:04 On se dit que ça fait un peu chier d'être là et de ne pas profiter.
32:08 Une Roco sans un bon joueur.
32:10 Jouer seul, c'est un peu contraignant.
32:12 En plus, tu es sûr au British de jouer avec des grands joueurs.
32:16 On arrive, il n'y a personne.
32:17 Il y a Patrick Ritch, pas Strappel, qui arrive, il ne nous calcule même pas.
32:20 Il passe devant nous.
32:21 On attend, on espère trouver un joueur parce que je n'ai pas envie de faire ma Roco tout seul.
32:25 Et là, d'un coup, tu as Phil Mickelson qui arrive de nulle part, qui se présente,
32:29 qui dit "I feel, I feel, désolé, c'est excuse, je n'ai pas booké mon practice round.
32:34 Ça ne te dérange pas, on joue ensemble".
32:36 J'ai des étoiles dans les yeux, je suis comme un fou.
32:39 On se retrouve à jouer avec Phil Mickelson la Roco.
32:43 Et entre-temps, après, il y a les deux frères Molinari qui sont arrivés.
32:47 Limite, j'étais blasé.
32:48 Ils se mettent avec nous.
32:49 J'aurais préféré faire un mano-a-mano, une partie de Roco.
32:51 Un peu de stress au départ ?
33:05 Énorme, énorme.
33:06 Je n'ai jamais eu autant de stress.
33:07 C'est ça qui est drôle.
33:08 Je disais à Bibi que j'avais plus de stress là, au départ du 1,
33:10 qu'à l'Open de France en dernière partie.
33:12 Je trouvais ça tellement improbable.
33:13 J'étais comme un gamin, je trouvais ça drôle.
33:15 C'est quand même un joueur incroyable.
33:18 Pour moi, tu as Tiger Woods et après Mickelson.
33:20 Il arrive et puis je suis sûr que les gens qui vont regarder cette petite interview le savent.
33:28 C'est une arène, le départ du 1 de tous les British.
33:31 Et donc là, on est là, on entend quelqu'un marcher, il arrive.
33:33 Il y a du monde déjà ?
33:34 Un petit peu, un petit peu.
33:35 Oui, un petit peu.
33:37 Mais déjà les parties de Roco, il y a forcément Mickelson.
33:39 Et là, il arrive et ce joueur absolument incroyable et adorable.
33:44 Il va avoir victoire presque en s'excusant.
33:47 "Bonjour, je m'appelle Phil, est-ce que je peux faire la partie de Roco avec toi ?"
33:50 Tu le dis avant.
33:51 "Oui, si tu veux."
33:53 Et il a été extrêmement sympathique et surtout, ce qui était incroyable,
33:57 à l'époque, il était encore cadayé par Bones.
33:59 Et il avait ce petit carnet, il avait un petit carnet.
34:03 Tu te souviens de ça, non ?
34:04 Ça, je me rappelle.
34:05 Il avait un petit carnet mais ridiculement petit et très épais.
34:09 Il regardait toutes les 5 minutes, il regardait.
34:12 Et donc, je vais voir le cadet, en demandant au cadet, il a un petit carnet et tout.
34:15 Et donc, Bones m'explique qu'à chaque fois qu'il fait un tournoi,
34:19 principalement un tournoi majeur, quand il rentre dans l'avion,
34:22 il note tout ce qui lui paraît pertinent de noter
34:27 pour avoir ça dans ses notes la prochaine fois qu'il viendra.
34:29 Donc autour de chaque green, on voyait que c'était surtout
34:31 sa principale raison d'être là pendant cette reco, c'était autour des green.
34:36 Il regardait à chaque fois ses petites notes, il regardait les green,
34:39 est-ce que là, c'est toujours de la même manière, est-ce que ça a évolué ?
34:42 Et ça nous a vraiment montré à quel point ces joueurs-là ne sont pas là par hasard.
34:45 Ils ont une précision dans ce qu'ils font, ils ont une implication dans ce qu'ils font
34:49 qui est absolument incroyable et ça avait été très impressionnant.
34:58 Ce qui m'avait impressionné aussi, moi je voulais forcément le voir faire des lopshots
35:01 parce que c'est un peu ce qui caractérise sa force au niveau du petit jeu.
35:05 Il a passé beaucoup de temps autour des green à faire que des long putts autour des green,
35:09 il n'a pas fait un seul lopshot.
35:11 C'est pour montrer un peu que le mec est vachement dans l'efficacité
35:14 parce que c'est beaucoup de green un peu en dôme et il n'a fait que des long putts.
35:18 Il n'a pas fait un seul chip lobey.
35:20 Pourtant c'est le roi du… Ouais, parce que je voulais le voir un peu faire des lopshots forcément.
35:24 On apprend beaucoup à côté d'un joueur comme ça, on regarde tout ce qu'il fait,
35:27 on est plus spectateur que acteur finalement ?
35:30 Ouais on regarde forcément mais après j'ai mon job à faire, il faut que je fasse la roco,
35:34 en plus je ne connaissais pas le parcours mais tu regardes un peu et là il y avait beaucoup de vent
35:38 et ça m'avait impressionné comme il arrivait bien à maîtriser ses trajectoires.
35:42 Très basse.
35:44 C'est un joueur qui maîtrise très bien la balle basse, il a beaucoup de retard,
35:47 beaucoup de lag, il est très vertical.
35:49 Beaucoup de facilité à la mettre très basse en spin.
35:53 Mais après voilà j'étais concentré sur ma roco aussi forcément.
35:56 [Musique]
36:02 Allez messieurs, exercice difficile, on va essayer avant de se quitter de faire des petits pronostics.
36:07 C'est pas difficile, c'est impossible.
36:09 C'est impossible mais bon c'est rigolo.
36:11 Allez moi je mise sur une victoire de Scottie Scheffler.
36:16 [Rires]
36:18 Mais non, je prends aucun risque.
36:21 Vous voulez que je dise quoi ?
36:23 Je ne sais pas, Tom Kim.
36:24 Un amateur ?
36:26 Ouais ouais, Fowler parce que j'adore ce joueur.
36:31 Non mais vous voulez que je dise quoi ? Un amateur ? Prendre un risque ?
36:35 Un français ?
36:36 Je ne sais pas, les bookmakers, vous avez regardé les bookmakers anglais ?
36:38 Ils doivent être pas loin, ils sont sur Scheffler, ils sont sur Copka.
36:42 Les bookmakers anglais ils prennent le classement mondial.
36:44 Je vois bien un américain remporter The Open.
36:49 Je vois bien un américain gagner The Open.
36:51 Yann Ram ? Arnaud ?
36:54 Yann Ram en début de saison, on le voyait gros comme une maison.
36:57 Et puis là il a un peu plus de mal.
36:59 La malédiction de la veste verte, elle est trop dure à porter.
37:01 Trop de poids, trop de...
37:03 Mais oui !
37:04 Non, c'est pas la malédition, c'est surtout vous vous relâchez derrière.
37:06 Vous avez quand même réussi, c'est la compétition la plus importante à gagner pour un joueur.
37:10 Parce qu'il est sûr d'y retourner toute sa vie une fois qu'il l'a gagné.
37:12 Donc forcément vous vous relâchez derrière tout Yann Ram qu'il aime.
37:14 Il peut revenir, non mais moi de toute façon mon pronostic est toujours le même.
37:17 Moi c'est Jordan, c'est mon chouchou, je l'adore.
37:20 En plus, je sais pas si vous avez vu encore, c'était à quel tournoi ?
37:23 C'était où ils l'ont...
37:25 Je crois que c'est là au premier tour, au Scottish.
37:28 Y'a pas un golfeur qui vive le golf comme lui.
37:30 C'est extraordinaire.
37:32 Il extériorise quoi, il extériorise.
37:34 Il taille à la tonne.
37:36 Il l'extériorise de façon un peu plus...
37:38 De façon différente.
37:40 Mais d'ailleurs il a fait remarquer que c'était pas du tout un doigt d'honneur qu'il avait fait tailler à la tonne.
37:44 Parce que c'est pareil, après on prête qu'au riche, le pauvre...
37:47 Un geste de travers, un mot de travers...
37:49 Sur Spiv, vous avez raison.
37:51 Il est incroyable, il dégage quelque chose, carisme exceptionnel.
37:54 Et puis en plus, il est faillible.
37:57 C'est pas le balestéros des temps modernes, mais c'est un peu ça quand même.
38:00 Quand il se retrouve dans les camions au télé, c'est pas pour rien.
38:03 Il est quand même capable de lâcher des coups.
38:05 Et puis quel petit jeu, et quel charisme.
38:08 Si Jordan pouvait gagner, mais quel...
38:10 Ricky Foller, ça serait une belle histoire.
38:12 Le retour de Ricky Foller.
38:14 Moi j'aimerais bien que ce soit Ricky Foller qui gagne.
38:17 Personne, McElroy.
38:19 McElroy, j'ai peur qu'on ait gagné trop tôt.
38:22 Que le Scottish...
38:24 Alors ça serait incroyable, évidemment, que McElroy gagne.
38:26 Mais deux victoires de suite, faire Scottish-British...
38:29 Je crois que ça n'a jamais existé dans l'histoire.
38:32 C'est pas Mikkelson ? J'ai pas vu que Mikkelson l'avait fait en 2013 ?
38:35 J'ai pas vu ça ?
38:36 Possible.
38:37 C'est même vrai.
38:38 C'est pour ça que t'es le patron.
38:40 Quelle culture, c'est la vie.
38:42 Je voulais le vérifier, je l'ai pas fait.
38:44 En tout cas, c'est très rare.
38:46 Justement, messieurs, avant de se quitter, c'est tout chaud.
38:50 On remercie d'ailleurs Mercedes.
38:52 Une interview exclusive de Yohan Ram,
38:54 qui nous parle justement depuis Liverpool,
38:56 comment il va aborder ce British Open.
38:59 Messieurs, merci beaucoup.
39:00 Merci.
39:01 Bon Open.
39:02 Merci beaucoup.
39:03 Salut à tous.
39:04 Je jouais aujourd'hui 18.
39:07 Et je jouais un trophée de Brabazon ici.
39:11 Et je ne me souviens plus du mois.
39:13 C'était il y a 11, 12, 13 ans.
39:17 C'est drôle, car beaucoup de noms de ce tournoi
39:19 sur la table de commande sont des noms que vous voyez aujourd'hui.
39:22 Et j'ai aimé.
39:24 J'ai aimé depuis le début.
39:25 C'était une de mes premières expériences de golf de Lyon.
39:27 C'est un peu différent de ce que nous jouons dans l'Open.
39:31 Je pense que c'est les bancs de fer, beaucoup plus pinot.
39:35 Beaucoup de bancs de l'autre côté de la mer, beaucoup plus pinot.
39:38 Donc, il faut bien évidemment le tirer.
39:41 C'est un peu de pression.
39:44 C'est beaucoup de trous.
39:45 On est sur 14 maintenant.
39:46 Ce 14ème trou est très difficile.
39:48 Deuxième coup, 12.
39:49 Très difficile.
39:50 Deuxième coup et deuxième coup.
39:51 Donc, à un premier regard,
39:54 je suis surpris de la baisse qu'ils ont fait ici au passé.
39:57 Mais je suis vraiment content, car j'aime le golf.
40:00 C'est l'Angleterre.
40:02 C'est juste à côté du channel aussi.
40:05 Je ne regarde pas vraiment ce que le précandale dit,
40:08 car il change si vite.
40:11 J'espère que nous verrons toujours des conditions de météo,
40:16 car c'est l'Open.
40:17 Il y aura toujours du vent.
40:19 J'espère que la pluie sera légère.
40:22 Mais comme toujours, il y aura toujours une vague qui va en profiter plus que les autres.
40:27 Il ne semble pas jouer extrêmement vite ou extrêmement ferme,
40:32 juste parce que la pluie et un peu de moisture devraient rester.
40:35 Mais on ne sait jamais.
40:38 On ne sait jamais comment ça va se passer.
40:40 Mais je pense qu'il va jouer un peu comme il l'a fait en 2014.
40:43 Si vous pouvez faire quelque chose depuis le début,
40:47 c'est évidemment un grand défi.
40:50 C'est fou que Sergio et les autres joueurs qui ont eu la chance de jouer pour l'Espagne ne puissent pas le faire.
40:56 Mais ce n'est pas facile.
41:00 C'est un vrai honneur de pouvoir être en ligne de champion d'Open.
41:05 Et même à part ça, être en ligne de champion d'Open,
41:09 c'est tellement unique, tellement spécial.
41:12 Pour moi, c'est le tournoi le plus prestigieux qu'on ait en golf.
41:16 Il n'y a rien de comme ça.
41:19 Sous-titrage Société Radio-Canada
41:24 Open, open, open...
41:27 Open, open, open...
41:29 (Applaudissements)
41:31 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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