• l’année dernière
À Paris, le nombre de toxicomanes est toujours très élevé. Dans le nord est de la capitale, au niveau de la Gare du Nord et près de la salle de shoot de Lariboisière, les riverains et commerçants sont excédés. Aux abords des habitations, de nombreux individus errent dans les rues avec un comportement inadapté, des insultes et des violences. Les Parisiens demandent davantage de présence policière dans leur quartier.

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Transcription
00:00 Aux abords de la salle de shoot autorisant la consommation encadrée de craques
00:03 dans le 10e arrondissement de Paris, de nombreuses individuaires dans les rues.
00:08 Comportement inadapté, insultés, violences,
00:10 ces attitudes sont régulièrement constatées par les habitants.
00:14 Certains craqués accèdent même aux toilettes des restaurants situés à proximité
00:18 pour se droguer au-delà des quantités autorisées par les médecins.
00:22 Les commerçants sont excédés.
00:23 Par exemple, j'ai eu une cliente qui a un modèle d'intérêt intéresse,
00:27 qui mangeait tranquillement son steak frites.
00:29 Et un petit groupe qui était venu et qui a directement pioché dans son assiette et a tout mangé.
00:36 Et ils sont partis.
00:37 On a du mal souvent, soit à les faire partir,
00:40 parce que soit des clients vont trouver ça inhumain par exemple, ça arrive,
00:43 ou encore d'autres qui vont demander à ce qu'on fasse quelque chose,
00:46 mais ils vont partir puis ils vont revenir.
00:48 Ils vont partir et ils vont revenir.
00:50 C'est sans cesse dans la journée.
00:52 Même constat pour ce chauffeur de taxi qui déplore le manque d'encadrement de ses individus
00:56 et qui s'inquiète pour ses clients comme pour les touristes.
00:59 On doit donner une bonne image à Paris.
01:03 Surtout, c'est les Jeux Olympiques qui viennent.
01:05 Donc on doit faire anticiper de ça.
01:08 Cette salle de consommation est expérimentée jusqu'en 2025.
01:12 [Musique]

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