Marseille : quatre agents de la BAC mis en examen pour «violences», les policiers en colère

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Transcript
00:00 Alors que s'est-il passé début juillet à Marseille entre le 1er et le 2 juillet ?
00:04 Ce soir, notre pays vit une nouvelle nuit d'émeute à la mort de Naël
00:08 et plusieurs policiers auraient dérapé dans la cité phocéenne.
00:11 - Oui, quatre agents de la BAC sont soupçonnés d'avoir passé à tabac Eddy,
00:15 un jeune homme de 22 ans qui sortait du travail.
00:18 Le garçon aurait reçu dans un premier temps un tir de LBD, lanceur de balles de défense,
00:22 dans le crâne avant de s'écrouler par terre et d'être roué de coups dans la nuit du 1er au 2 juillet donc.
00:27 Et dans cette affaire, quatre policiers de la brigade anticriminalité marseillaise
00:31 ont été mis en examen jeudi pour violences en marge des émeutes.
00:34 Un des agents a même dormi cette nuit en prison après avoir été placé hier en détention provisoire.
00:40 Le syndicat unité SGP Police et Faux dénonce un traitement dégradant et dangereux
00:45 et appelle tous les commissariats de France au service minimum.
00:48 Un appel qui devrait être largement suivi, notamment dans le sud où ce syndicat est majoritaire.
00:53 Mais concrètement, qu'attendent les policiers ? Les détails avec Geoffrey Branger.
00:57 Eh bien ils veulent tout d'abord ne pas être traités comme des criminels.
01:00 Bruno Bartossetti, secrétaire national du syndicat unité SGP Police, chargé de la zone sud.
01:05 Vous avez aujourd'hui des criminels, des pédophiles qui sont sous contrôle judiciaire
01:10 et un policier dans l'exercice de sa profession se retrouve en détention provisoire.
01:13 Donc c'est vraiment insupportable.
01:14 Qu'est-ce qu'on attend de la détention provisoire ? Certaines garanties.
01:17 Franchement, est-ce que ce policier, s'il était resté sous contrôle judiciaire,
01:20 serait parti en Argentine, aurait mis des pressions à l'éventuelle victime ?
01:24 C'est absolument absurde.
01:25 Et puis à part ne pas enfermer des personnes qui ne représentent pas de risque pour la société,
01:29 ils souhaitent surtout la création d'une juridiction spécialisée.
01:32 On attend d'être considérés et d'être compris par certains magistrats
01:35 qui ne sont pas forcément spécialisés dans notre domaine.
01:38 Et on va au-delà, on demande qu'un policier qui exerce son métier
01:41 ne soit jamais mis en détention provisoire, même s'il y a une enquête en cours.
01:46 Pour faire entendre leurs revendications, deux options s'offrent aux forces de l'ordre.
01:49 Se mettre en arrêt maladie ou alors suivre cet appel au service minimum,
01:53 c'est-à-dire intervenir uniquement pour les urgences.
01:56 Il reste maintenant deux interrogations.
01:58 Combien de commissariats suivront le mouvement ?
02:00 Et surtout, quels autres moyens ont les policiers pour montrer leur mécontentement ?
02:04 Sur les quatre policiers soupçonnés de violence, l'un a donc été incarcéré.
02:08 Les trois autres sont sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer,
02:11 mais aussi d'entrer en contact avec la victime.

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