TF1, 20/02/1994 :
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- Début Flash Spécial (Dominique Bromberger)
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TVTranscription
00:00 [Générique]
00:04 Regardez-moi ça !
00:05 Ils viennent même me narguer devant chez moi avec leurs bruges au boxer !
00:08 Siège réglable en hauteur !
00:09 Plus de problèmes de l'envers !
00:11 Retroviseur électrique et chauffant !
00:13 Plus de torticolis !
00:15 La vieille vitesse au tableau de bord !
00:17 Plus de tendinistes !
00:19 Direction assistée !
00:21 Plus de pendurins !
00:22 Je vous parle pas des suspensions !
00:23 Non, non, non !
00:24 La seconde vertèbre !
00:25 Et cette facilité d'accès à un sucure !
00:27 Ils vont travailler mieux, eux !
00:29 Aaaaaah !
00:30 Nouveau Peugeot Boxer pour joindre l'utilitaire à l'agréable.
00:34 Il y a lui, il y a moi, et il y a les fricassés de Friskies.
00:40 De délicieuses fricassés aux viandes et aux légumes.
00:42 Friskies. Parce que c'est eux, parce que c'est nous.
00:46 Rencontrez l'homme ou la femme de votre vie sur le 3615 Un Amour,
00:50 ou par téléphone au 36 68 18 35.
00:55 36 68 18 35.
00:59 ♪
01:06 Crunch. Le chocolat qui croustille.
01:10 ♪
01:31 Nouvelle FIAP Tipo.
01:33 À partir de 58 700 francs jusqu'au 28 février.
01:37 Sans compter les 5000 francs d'aide gouvernementale si vous en bénéficiez.
01:40 Ne plaisantons pas si cet homme d'affaires important mange du hachiparmentier Bollino à midi.
01:47 Ce n'est pas seulement parce que ce n'est pas cher.
01:49 C'est peut-être aussi parce que c'est bon.
01:52 Bollino, Bollino !
01:54 Bollino, le meilleur, c'est que c'est bon.
01:56 Sur 36 17 Eurydile, consultez la Carte Nationale d'Identité des Entreprises.
02:02 36 17 Eurydile, le registre national du commerce et des sociétés.
02:07 Et vous, qu'est-ce que vous préparez pour le dîner ?
02:10 Après une marche comme ça, rien de mieux qu'une bonne soupe.
02:13 Alors moi, je prends une soupe moulinée magie aux 9 légumes.
02:17 C'est plein de vitamines.
02:19 Et les légumes sont pré-cuits à la vapeur.
02:22 Hum, j'ajoute une cuillerée de crème fraîche.
02:26 Et pour mon mari et les enfants, je suis la plus délicieuse des mamans.
02:31 Tu l'aimes, chérie ?
02:32 C'est vrai ? C'est vrai.
02:34 Magie, magie.
02:35 C'est un truc qui t'excite, ça, d'emmener ta copine en soirée au bordel ?
02:47 C'est beaucoup plus qu'un bordel, petit.
02:50 C'est un endroit où on vient pour causer pognon.
02:53 Pognon ? Mais je croyais qu'on faisait la guerre, moi. Pas du pognon.
02:56 Air America, mardi 20h50 sur TF1.
03:00 ♪ Come on baby ♪
03:02 TF1 à l'Île-à-Meur.
03:06 Tous les moments inoubliables des Jeux Olympiques avec Kodak.
03:11 Lundi, pour un Star 90 exceptionnel en direct des Jeux Olympiques de l'Île-à-Meur,
03:19 je serai accompagné par un ex-hockeyeur, Rock Voisine.
03:22 Ensemble, nous assisterons à un grand spectacle,
03:27 le programme Libre-Danse sur glace qui consacrera les Champions Olympiques.
03:31 Avec les commentaires d'une spécialiste, Isabelle Duchesne.
03:35 Mais aussi les chansons d'Alain Souchon et Laurent Woulzy,
03:39 Anaïs et Barbe Livien et les dérapages incontrôlés de la GAF.
03:43 Pour réussir l'organisation des Jeux Olympiques, IBM offre le meilleur de lui-même.
03:50 Un Star 90 Olympique, présenté par Michel Drucker et Rock Voisine,
03:55 lundi 20h50 sur TF1.
03:58 Mesdames, Messieurs, bonsoir.
04:13 L'ultimatum adressé par les pays de l'OTAN aux Serbes de Bosnie et au Bosniaque
04:17 pour retirer leurs armes lourdes de Sarajevo et de ses environs
04:21 et pour les placer sous contrôle de l'ONU expire dans 13 minutes à 1h du matin.
04:26 Pour l'instant, les Serbes n'ont pas retiré toutes leurs armes,
04:30 mais il apparaît clairement qu'il n'y aura pas de frappe aérienne dans l'immédiat.
04:34 Le président Mitterrand a jugé il y a un peu plus de 2h devant des journalistes
04:38 que cela ne se produirait pas dans le courant de la nuit.
04:40 À Washington, le président Clinton a parlé de formidables progrès
04:44 et s'est dit encouragé.
04:46 Enfin, à Sarajevo, l'ONU juge que la situation évolue de manière satisfaisante.
04:50 Récit des dernières heures dans la capitale bosniaque et ses alentours avec Isabelle Marc.
04:56 C'est à quelques heures à peine de l'expiration de l'ultimatum
05:00 que le général Rose, chef des casques bleus de Bosnie, a annoncé la couleur.
05:04 Je suis raisonnablement optimiste, dit-il, après avoir déclaré un peu plus tôt
05:09 que les frappes aériennes ne seraient pas nécessaires.
05:12 Pourtant, toutes les armes lourdes n'avaient pas été rendues ni retirées
05:16 de la quarantaine de positions serbes repérées par l'ONU,
05:19 même si le balai des tanks serbes et des chars onusiens s'est accéléré dans la soirée.
05:24 Mauvais temps, déplorent l'ONU et les Serbes, mauvaise volonté, dénoncent les Bosniaques.
05:29 Toujours est-il que cette désescalade n'a pas réellement surpris
05:32 les assiégés de Sarajevo, Serbes ou Bosniaques.
05:35 Après 22 mois de guerre et de promesses déçues, ils ne croyaient guère à une intervention.
05:39 Et ils ont préféré en ce jour crucial faire leur course
05:42 plutôt que fabriquer les masques à gaz de fortune recommandés par la télévision.
05:48 Quelques kilomètres plus loin à Palé, leur capitale,
05:50 les Serbes de Bosnie ont accueilli avec enthousiasme les 400 casques bleus russes,
05:55 ces alliés qu'ils considèrent comme leurs sauveurs.
05:57 Et ils se préparaient déjà à célébrer la fin de l'ultimatum,
06:00 la fin des menaces occidentales.
06:02 Car leur leader, Radovan Karadzic, vient encore de le répéter sur la chaîne américaine CNN,
06:07 "Malgré la neige, nous avons tout fait pour remplir les demandes de l'ONU."
06:11 Et cet après-midi, ce jeune Serbe pouvait sourire,
06:15 car cette nuit encore, les siens ont triomphé.
06:18 Le général Roski, commande la force de protection des Nations Unies en Bosnie,
06:24 s'est donc déclaré prudemment optimiste,
06:27 et il a ajouté qu'à une heure, heure de l'expiration de l'ultimatum,
06:32 il serait dans son lit.
06:34 Nous rejoignons notre envoyée spéciale à Sarajevo, Isabelle Bayancourt,
06:37 du côté de l'ONU, c'est donc clairement l'optimisme qui l'emporte, Isabelle.
06:42 Absolument, Dominique, ce soir, la forte ONU, comme vous l'avez dit, se dit tout à fait satisfaite,
06:47 même si elle n'a pas le contrôle de 100% des armes lourdes serbes,
06:51 mais pour l'ONU, c'est évident, c'est la victoire et la démonstration
06:54 de l'efficacité de toutes les mesures diplomatico-politiques
06:58 qui se sont déployées toute la semaine sur l'emploi de la force,
07:01 qui était plutôt, elle, préconisée par l'OTAN.
07:04 Je vous rappelle aussi que le mandat des Casques Bleus, ils l'ont maintes fois répété,
07:07 était essentiellement un mandat de paix,
07:10 et qu'en 48 heures sous la pression, les serbes ont obtempéré pour retirer leur artillerie.
07:15 Toutefois, il faut tout de même rester prudent,
07:17 il reste 13 minutes avant la fin de l'extirpation de l'ultimatum,
07:21 et après tout, peut-être que quelqu'un pourrait changer d'avis.
07:24 Oui, mais alors du côté bosniaque, on serait plutôt déçu,
07:28 ce matin encore, le président Izetbegovic demandait à l'OTAN
07:31 de bombarder les forces serbes, donc là, il doit y avoir déception.
07:36 Oui, le gouvernement bosniaque n'a pas du tout caché sa déception
07:39 tout au long de la soirée, à travers les multiples interventions qu'il a multipliées.
07:44 Il se sent une fois de plus trahi par l'ONU,
07:47 qui selon eux, mène le jeu avec les serbes.
07:49 Pourquoi les serbes n'ont pas commencé le retrait avant ?
07:52 Kemal Moustic, que j'ai rencontré, qui est le conseiller du président bosniaque,
07:55 n'a cessé de me marteler que l'ultimatum était pourtant clair,
07:59 que pas une arme lourde ne devait rester dans les mains des serbes.
08:02 Or, selon lui, les armes retirées au-delà des 20 km qui étaient réclamées par l'OTAN
08:07 pourraient très bien, à présent, se retourner vers les villes de Tuzla
08:10 ou d'autres enclaves musulmanes encerclées.
08:13 Et de plus, selon lui, les armes rassemblées dans les 8 sites
08:16 officialisent d'une certaine façon l'encerclement, le siège de Sarajevo
08:21 et ce ne sera pas de nature à faciliter la démilitarisation de Sarajevo.
08:26 Quant à la population bosniaque, elle n'était pas dans les rues,
08:29 c'est toujours le couvre-feu et elle, elle n'a pas fini de souffrir, Dominique.
08:33 Merci Isabelle. Alors maintenant, passons de l'autre côté à Palais,
08:37 quartier général des forces serbes de Bosnie.
08:39 L'arrivée des casques bleus russes a été saluée par une explosion de joie,
08:43 on l'a vu tout à l'heure.
08:44 Et ce soir, les serbes bosniaques ne cachent pas leur satisfaction,
08:47 même s'ils n'ont pas procédé à la fête qu'ils avaient d'abord annoncée.
08:51 Reportage de Gauthier Rybinski et Gilles Lémar.
08:56 Toute la journée, les soldats serbes ont tenu à faire comme si de rien n'était.
09:01 À ce qu'ils appellent l'arrogance des occidentaux,
09:04 ils répondent par une sorte de mépris dédaigneux.
09:08 Ce chat, nous a-t-on dit, est comme les serbes.
09:12 Il a deux yeux de couleurs différentes, l'un bleu pour faire la paix,
09:15 l'autre noir pour faire la guerre.
09:17 Ce soir, les rues de Palais sont vides,
09:23 la fête est prévue dans les montagnes, sur les sommets,
09:26 là où il est possible de narguer éventuellement les avions de l'OTAN.
09:31 S'il n'y a pas d'attaque, ça veut dire qu'on a promis ce qu'on a dit,
09:35 ce que notre président a promis, comme toujours.
09:38 Les serbes ont réussi à accomplir leur promesse.
09:42 Ça veut dire que si on a dit qu'on a ôté nos armes lourdes, on l'a fait.
09:46 À quelques minutes de l'expiration de l'ultimatum,
09:49 l'ambiance à Palais, chez les serbes de Bosnie,
09:52 est un peu à l'image de cette rue déserte.
09:54 Pas de mobilisation excessive, mais latente.
09:57 Comme si les serbes voulaient montrer qu'ils se moquaient de cet ultimatum,
10:00 comme s'ils voulaient montrer qu'ils n'avaient ni à l'accepter,
10:03 ni à le refuser.
10:05 À Aviano, sur la principale base aérienne des forces alliées en Italie,
10:10 les décollages et les atterrissages n'ont pas cessé de la nuit.
10:13 Malgré le mauvais temps, les avions de l'OTAN
10:15 continuent leur mission de reconnaissance,
10:17 mais cela se fait au rythme que l'on connaît depuis plusieurs jours.
10:20 Comme peuvent le constater nos envoyés spéciaux,
10:22 Jean-Pierre Ferré et Jean-Claude Lédin,
10:24 il n'y a aucune augmentation de l'activité aérienne.
10:28 Jean-Pierre Ferré ?
10:29 - Eh bien Dominique, au moment où nous prenons l'antenne,
10:31 ici, je dirais que la situation sur la base d'Aviano est calme.
10:34 La base mène sa vie nocturne habituelle.
10:36 Il y a des mouvements d'avions, il y a des décollages,
10:38 mais qui se succèdent à intervalles irréguliers
10:41 et plutôt espacés, plusieurs dizaines de minutes,
10:43 peut-être même plusieurs heures.
10:45 Ce sont des avions qui vont prendre leur tour de garde,
10:48 car il faut savoir que le dispositif aérien de l'OTAN
10:51 fonctionne selon un système de permanence.
10:53 Il y a en permanence, au-dessus de la Bosnie,
10:55 4, 5, peut-être 6 patrouilles de 2 avions
10:58 qui se relaient toutes les heures.
11:00 Et s'il doit y avoir une frappe aérienne,
11:02 l'état-major donnera l'ordre à un moment donné,
11:04 à un moment M.
11:05 Eh bien ce sont les avions qui, à ce moment M,
11:08 seront en vol au-dessus de la Bosnie,
11:10 qui iront frapper au sol.
11:11 Le pilote découvrira son objectif à ce moment-là.
11:14 Il n'y a pas donc de décollage
11:16 pour une mission de bombardement précise,
11:18 il n'y a pas de préparation de vol.
11:20 Encore une fois, c'est au moment donné
11:22 où l'état-major choisira ou voudra frapper au sol,
11:26 que l'avion qui se trouve en l'air à ce moment-là
11:28 interviendra.
11:29 On reviendra.