L'ancien président de GDF, Loïk Le Floch-Prigent, aborde la question de l'énergie. Pour lui: «L'avenir, c'est le nucléaire» et il faut donc investir dans le secteur.
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00:00 Donc l'avenir c'est le nucléaire ?
00:01 L'avenir c'est le nucléaire, l'hydraulique et puis autre chose.
00:04 C'est-à-dire que dans les énergies dites renouvelables,
00:07 moi je crois beaucoup à l'énergie issue de la méthanisation
00:11 de produits agricoles et des déchets avec tout ce qui est fait aujourd'hui.
00:15 On a aujourd'hui de l'ordre de 5 TWh sur 400,
00:19 c'est pas beaucoup, émanant du gaz des méthaniseurs,
00:23 mais on va pouvoir faire beaucoup mieux dans le futur.
00:25 Donc il faut continuer d'investir, d'investir, d'investir.
00:27 Et réinvestir dans le nucléaire aussi.
00:29 Et réinvestir en nucléaire le plus tôt possible.
00:31 C'est-à-dire réinvestir en nucléaire pour remettre les centrales effectivement en train,
00:36 y compris celle de Fessenheim dont on pourrait reparler parce qu'elle existe toujours.
00:41 Et puis...
00:41 Ce serait possible de rouvrir ?
00:43 Bien sûr, bien sûr.
00:45 Parait combien de temps ?
00:47 Deux, trois ans.
00:48 Parce que maintenant en décembre on a fait un lavage qu'on n'aurait pas dû faire,
00:53 mais les Américains ont eu ce phénomène,
00:56 ont été jusqu'à laver pour essayer de convaincre qu'il ne fallait plus utiliser le nucléaire,
01:01 et ils sont revenus sur une centrale qui avait été lavée,
01:05 et ils ont réussi à la faire redémarrer.
01:07 Donc il suffit de voir ce qui se passe,
01:09 or c'est des centrales issues des Brevet Westinghouse,
01:12 donc c'est les mêmes, donc on sait à peu près ce qu'il faut faire.
01:15 Donc on peut revenir certainement dessus,
01:17 mais il faut ouvrir Flamanville, le plus rapidement possible,
01:19 Flamanville 3,
01:20 et il faut doper l'ensemble de la machinerie thermodynamique des centrales nucléaires existantes,
01:29 et là c'est possible aussi avec un investissement relativement précaire,
01:35 mais important.
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