• l’année dernière

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Musique
Transcription
00:00 Bonsoir Johnny.
00:02 Johnny ! Johnny ! Johnny !
00:06 Johnny ! Johnny ! Johnny !
00:10 Merci. Johnny, tu vas chanter, tu vas continuer à chanter pour nous tout à l'heure
00:15 parce que j'entends une autre Johnny etc. ça n'est pas la seule chanson que tu vas faire.
00:18 Je pense que je n'ai pas le choix, oui.
00:20 Il n'y a pas le choix. Merci Johnny d'être venu.
00:22 A quelques jours à peine de Bercy. Bercy dont nous reparlerons longuement tout à l'heure avec des images, des répétitions.
00:28 Oui, j'ai plein de choses à vous dire sur Bercy.
00:30 Pas les grandes surprises parce que bon, c'est une petite surprise mais on va voir comment ça va se dérouler un petit peu.
00:36 D'accord, on ira de ça tout à l'heure. Mais d'abord j'aimerais qu'on fasse le point.
00:39 Parce que moi, comme toi, il y a 20 ou 30 ans qu'on lit les journaux et lorsqu'on est artiste, on est soumis à des révélations plus ou moins fracassantes.
00:47 Il y a souvent des idées reçues sur les artistes, on dit plein de choses qui sont répétées régulièrement.
00:52 J'aimerais qu'on fasse le point si tu es d'accord.
00:54 Oui, on dit beaucoup de choses qui... pas toujours la vérité d'ailleurs.
00:56 Pas toujours la vérité, des choses parfois sympathiques, des choses qui sont parfois un peu moins...
01:00 Par exemple, les gens qui écrivent des livres sur moi, bon, il y en a eu pas mal.
01:04 J'ai remarqué qu'il y a des choses vraies bien sûr, mais il y a aussi beaucoup de choses inventées.
01:09 Alors ça m'a toujours fait marrer de lire ma vie dans un livre.
01:13 C'est toujours... Tiens, je t'en offre un. C'est Flauter qui a fait la dernière des légendes. Il lit des vérités ou il lit des mensonges ?
01:18 Celui-là, il est assez exact.
01:20 Bon alors, puisque tu l'as lu, je le garde.
01:22 C'est un des rares que j'ai lus, celui-là.
01:24 Alors regarde un petit peu ce que j'ai relevé dans la presse depuis longtemps.
01:27 Alidé n'est jamais à l'heure.
01:29 C'est vrai.
01:31 C'est vrai ? T'es arrivé combien de temps en retard à la répétition cet après-midi ?
01:34 Oh, une heure et demie.
01:36 C'est rien.
01:37 Mais enfin, ça s'est bien passé quand même.
01:38 L'essentiel, c'est qu'on soit là maintenant à l'heure.
01:39 Je suis à l'heure le soir, par contre.
01:41 Oui, d'accord. Alidé a le coup de poing facile.
01:43 Ben, ça dépend. Ça dépend. Si on marche sur mes chaussures en dindin bleu, par exemple, ben...
01:48 Si je te marche sur tes chaussures en dindin bleu, tu m'en mets une.
01:51 Non.
01:52 Deux, alors.
01:53 Non, on se fait pas vraiment content.
01:55 Non, mais bon, c'est plutôt par rapport au respect.
01:58 Par rapport au respect des gens que j'aime, qui sont pas toujours de taille à se défendre.
02:03 Que ce soit la femme avec qui je suis, ou que ce soit un copain à moi, ou quelqu'un de ma famille.
02:09 Donc t'es entier. Quand on atteint...
02:11 Ouais, mais je crois qu'il faut pas...
02:13 Faut pas se laisser injurier, ou laisser les gens qu'on aime se faire injurier gratuitement.
02:17 Ils ont qu'un stère. Ils ont qu'un stère, les gens.
02:20 T'as raison.
02:21 T'es généreux. Ça c'est plutôt sympathique. T'es généreux ou pas ?
02:24 Je l'ai lu plusieurs fois.
02:25 Ben je pense, oui, mais enfin je crois que c'est pas toujours mal de le dire.
02:27 Alidée a des dettes.
02:29 Oh là là, oui.
02:31 Oui, surtout avec les impôts.
02:33 Est-ce que tu es le seul ? Non.
02:35 Je pense pas, non, c'est ce qui me rassure un peu, d'ailleurs.
02:38 Alidée est enfin résignée parce qu'on écrit mal son nom.
02:40 On écrit jamais Alidée comme il faut.
02:42 Il y a deux Y, mesdames et messieurs, à l'idée. Il y en a un au début, un à la fin.
02:45 Il y a deux Y, des Y au début. Normalement, les gens sont séparés, mais ils crient toujours Alidée,
02:49 avec un I, avec un I.
02:51 Bon, maintenant tu vas dire...
02:52 Mais tu sais comment ça s'est passé ?
02:53 Non.
02:54 Normalement, c'était avec un I.
02:55 Ah.
02:56 Et à l'époque, ma première maison de disques, qui était les disques Vogue,
02:59 ont fait une faute d'orthographe sur mon premier disque.
03:01 Ils ont mis un Y au lieu du I.
03:03 Et ça a...
03:04 Donc finalement, comme c'était mon premier disque, j'ai gardé le Y.
03:07 Mais normalement, c'était avec un I, à l'origine.
03:09 Alidée, on en a marre qu'on dise "Aqueux".
03:12 Je pense que je peux dire autre chose que "Aqueux".
03:14 C'est certain.
03:15 Donc tu n'en as pas marre.
03:16 Si, tu en as un peu marre, quand même.
03:17 Non, ça me fait marrer à un bout de temps,
03:19 mais je crois que les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures.
03:21 En effet.
03:22 Alidée déteste les gâteaux en forme de guitare.
03:24 Oh oui, alors.
03:25 Et maintenant, c'est maintenant.
03:26 Remarque, je n'en ai plus en forme de guitare.
03:27 Maintenant, les gâteaux anniversaires, c'est en forme de moto.
03:30 Mais ça, je commence à en avoir un peu marre, aussi.
03:32 Donc indigestion, mesdames et messieurs, de gâteaux en forme de guitare et en forme de moto.
03:35 La prochaine fois, j'aimerais...
03:36 Si je peux donner une idée au pâtissier qui fera mon prochain gâteau. En forme de quoi ? En forme de coeur. Ce serait joli. C'est plus facile. A l'idée bois. Ça m'arrive. Comme tout le monde ou plus que tout le monde ? Non, comme tout le monde. J'ai mes périodes où je sors pas mal et je bois comme les gens qui sortent la nuit. Mais pas plus. A l'idée ne sais pas dire non. Et ça lui crée des problèmes énormes parfois.
04:00 Oui ou non ? Non, oui. J'ai du mal à dire non parce que j'aime bien faire plaisir seulement aux gens. En général c'est toujours pendant 3-4 mois. Je dis oui, oui, dans 3-4 mois d'accord.
04:19 Et puis à fur et à mesure que le temps se rapproche et il me reste deux jours, je me dis pourquoi j'ai dit oui, on a un chien. J'ai pas du tout envie de faire ce truc.
04:28 Donc dis non, c'est plus facile. A l'idée n'a pas peur de vieillir ? Non, je crois qu'on vieillit pas dans la vie, on grandit.
04:34 Oui. Ah. Tu n'as pas peur de devenir un vieux rockeur ? Je ne serai jamais un vieux rockeur. Un grand rockeur donc si on grandit. A l'idée t'es un bon papa ?
04:43 Je pense que je suis... Oui, je pense que je suis un bon père pour mes enfants. A l'idée aime la moussaka vulgaire ? Ah oui.
04:51 Qu'est-ce qu'il y a comme différence entre la moussaka grecque et la moussaka vulgaire ? La moussaka vulgaire c'est fait avec des pommes de terre et la moussaka normale, enfin elle est faite avec des aubergines.
05:02 Dernière question, merci Raymond Lueyre. Enfin faut me donner une recette si vous voulez. D'accord, oui. Elle vient de la mère de Sylvie Hortan donc m'a éduqué à la moussaka.
05:10 A l'idée cassent ces bagnoles ? Ça m'arrive. Oui ? Oui, oui. A quel rythme ? Parce que je voulais savoir, ça m'intéresse.
05:17 Bah c'est-à-dire que j'ai plus beaucoup d'accidents ces derniers temps donc... Pourquoi t'as plus de voitures ? Non, non c'est vrai, bon j'en ai cassé pas mal mais enfin il faut dire aussi que les gens qui conduisaient mes voitures en ont cassé pas mal aussi.
05:29 Mais évidemment à chaque fois que c'était eux qui cassaient une voiture qui rentrait dans un arbre avec, on disait toujours "Ton idée a eu un accident". Mais c'est vrai que j'en ai cassé quelques-unes quand même.
05:36 J'aimerais qu'on applaudisse Johnny, il a répondu à tout. C'est vrai qu'on a tout dit. Johnny, on va être plus sérieux. Plus sérieux et en quelques mots. Cet été a été terrible.
05:54 Moi j'ai passé l'été le plus épouvantable de ma vie, oui. Qu'est-ce qu'on peut dire sur Michel Dergé ? Qu'est-ce que toi, l'ami, l'homme avec lequel tu travaillais, qu'est-ce que tu peux dire maintenant sur Michel Dergé ?
06:06 Ce que je peux dire c'est que depuis 2 ans, enfin depuis 2-3 ans, j'ai perdu pas mal d'amis. J'ai perdu Coluche qui était mon ami intime. J'ai perdu Mort Schumann, cette année d'ailleurs, en début d'année, qui m'a donné un choc terrible.
06:19 Parce qu'en plus j'étais en train d'enregistrer sa chanson dans un an, un jour. Et j'étais en train de mixer la chanson à New York quand j'ai appris son décès. Et si tu veux pour moi ça a été terrible.
06:31 Il a jamais entendu sa chanson finie mixée par moi. Et puis bon, il y a eu Michel qui était mon ami intime cet été. C'est affolant parce que c'est venu tellement soudainement.
06:44 J'ai dîné avec lui 3-4 jours plus tôt et il était en pleine forme. Je ne comprends pas vraiment ce qui s'est passé là.
06:50 On va lui rendre hommage ?
06:51 En tout cas, ce que je peux dire c'est que c'est un autre ami, un grand artiste, un autre ami que je regrette vraiment beaucoup et qui me manquera énormément.
06:59 Regardez quelques-unes des chansons de Michel dont certaines chantées par Johnny Hallyday.
07:03 *Musique*
07:22 *Musique*
07:52 *Musique*
07:56 *Musique*
08:26 *Musique*
08:43 Une chanson de Michel Bergé parmi tant d'autres, parmi Johnny beaucoup d'autres succès. Et une chanson de Michel qu'on a beaucoup entendu cet été aussi.
09:01 Que tu as dû entendre aussi, qui est chantée par Cyndi Lauper.
09:05 Oui, Le monde est stone.
09:06 Le monde est stone.
09:07 Oui, c'est super.
09:07 Quelques mesures, c'est aussi signé Michel Bergé, Cyndi Lauper, Le monde, The world is stone.
09:13 *Musique*
09:41 Voilà.
09:42 *Applaudissements*
09:44 Merci Michel.
09:45 *Applaudissements*
09:46 Merci Michel Bergé.
09:47 *Applaudissements*
09:50 Johnny à tout à l'heure.
09:51 A tout à l'heure nous parlerons de merci. Je rappelle qu'Adeline était notre envoyée spéciale hier pour la pétition.
09:55 On verra ça. Et puis Johnny va chanter en direct avec une autre personne et le grand orchestre de Sacré Soirée.
10:00 Nous verrons ça également.
10:02 Je vous ai prévenu en début d'émission, vous avez vous la possibilité d'interroger Johnny, d'interroger le mari de Marilyn Monroe, Jean-Claude Brialy ou d'autres.
10:10 Pour ce faire, n'hésitez pas à vous appeler SVP et le numéro de téléphone est le suivant, le 49 99 11 11.
10:16 Notez bien, ou 16 1 49 99 11 11 si vous n'êtes pas à Paris.
10:20 Et comme toute peine mérite salaire, pour 20 d'entre vous, il y aura de superbes cadeaux, la collection complète des films de Marilyn Monroe.
10:28 Regardez, c'est...
10:30 En laser ou en...
10:31 En vidéocassette, Fox, regarde.
10:33 En laser c'est dur.
10:34 Ah bon, on s'en occupera.
10:34 La collection... 17 films, 17... ça suffit maintenant, hein. 17 films.
10:38 Ah ça coûte un peu plus cher, mais tant pis pour TF1.
10:41 17 films de Marilyn Monroe, 49 99 11 11, venez avec moi, si bien entendu, ben voilà.
10:48 Ben allez-y, où je vous précède.
10:49 Je vous demande d'applaudir une personne qui est là, qui est notre grande gagnante du 1er juillet.
10:53 [Musique]
11:01 Florent Pallier, du Moa.
11:04 [Applaudissements]
11:09 Johnny Halilé, à Bercy.
11:12 [Applaudissements]
11:18 Et ça recommence.
11:20 [Applaudissements]
11:22 Johnny, alors...
11:24 [Applaudissements]
11:26 Tu es venu là pour chanter, mais tu es venu là pour parler.
11:28 Et je te ferai parler sous la menace et sous la force s'il le faut.
11:32 Raconte-moi Bercy.
11:33 - Hein ? - À quoi "hein" ? Raconte-moi Bercy.
11:36 - À que ? - À que ?
11:38 [Rires]
11:39 Qu'est-ce qui va se passer à Bercy ? Parce que chaque fois que tu montes sur scène, c'est un événement.
11:43 Il est vrai qu'il serait bon que tu soulèves un petit coin du voile pour qu'on sache un peu ce qui nous attend.
11:47 - Oh, je vais faire plein de choses à Bercy. - Par exemple.
11:50 [Rires]
11:52 Bon, déjà, mon entrée sur scène, ça va être quelque chose d'inhabituel, parce que tu sais...
11:56 Parce que j'essaie toujours de trouver à chaque fois que je fais un nouveau spectacle.
12:00 Bon, mais c'est vrai que c'est jamais facile de trouver des choses un petit peu qui sortent de l'aînénère et différentes de la dernière fois.
12:09 C'est toujours une entrée un petit peu spectaculaire et une sortie spectaculaire.
12:14 - Entre les deux, c'est pas mal aussi. - Un jour, j'avais rencontré Maurice Chevalier.
12:19 Et j'avais demandé des conseils. J'étais très jeune, j'avais 14 ans à l'époque.
12:23 Et je lui ai demandé des conseils. Il m'a dit "Petit, écoute, tu chantes, hein.
12:27 Mais il faut toujours que tu soignes ton entrée sur scène et ta sortie au milieu, et ben tu chantes."
12:34 - Voilà. Donc qu'est-ce qu'on peut savoir sur l'entrée ?
12:37 - Ben, l'entrée, je peux pas vraiment dire ce que ce sera, parce que ce sera plus une surprise.
12:41 Mais... Oh, merde.
12:43 - Vas-y, casse-toi de nos trucs. Non, mais ça va pas, non ?
12:45 Tu sais combien ça coûte, un bout de machin comme ça ? Et Louvain, il casse le décor.
12:49 C'est un décor tout neuf de Sac à Sorrel. Arrête de toucher ça.
12:52 Vas-y, continue, je te surveille.
12:54 - Bon, donc, ce sera quelque chose que j'ai vu aux Etats-Unis.
12:57 C'est un peu magique. C'est un petit peu un tour de magie.
13:02 Donc j'en dirai pas plus.
13:05 - Je te remercie d'être revenu là pour dire strictement rien.
13:08 - La sortie sera quelque chose d'assez incroyable.
13:11 - Mais tu m'en diras pas plus.
13:12 - Mais donc, vous le verrez quand vous reviendrez à Versailles.
13:15 - Donc, conclusion, c'est à partir de...
13:16 - Et puis quant au reste... Non, mais je vais quand même dire quelque chose.
13:18 - Dis-moi.
13:18 - Il y a donc... Les Lumières sont faites par Jacques Reverlis,
13:21 avec qui je travaille depuis plus de 15 ans maintenant.
13:24 Et il y a énormément d'effets techniques, d'effets de lumière.
13:32 Il y a des scènes qui montent avec certains miliciens dessus,
13:35 des scènes qui descendent.
13:36 Enfin, ça va être assez...
13:38 Je crois que ce sera vraisemblablement un des meilleurs Versi que j'aurais fait.
13:44 En tout cas, je préfère celui-ci que celui que j'ai fait la dernière fois.
13:47 - Est-ce que tu vas chanter tout ça ?
13:48 - Non, tout ça, non.
13:50 - Est-ce que vous connaissez autant d'artistes qui ont chanté 10 kilos, en gros, quoi ?
13:55 - Ça fait 10 kilos ?
13:56 - Je ne sais pas, mais ça fait lourd.
13:57 Non, ça ne fait pas 10 kilos.
13:58 - Non, mais ça... Oui, tout ça, je vais le faire,
14:01 mais pas cette fois-ci à Versilles.
14:03 Ça, je le garde pour le Pâques des Prats l'année prochaine.
14:06 - D'accord, on en parlera plus tard.
14:07 On peut regarder la répétition ?
14:09 Qu'est-ce qui se passe, là ?
14:10 - Le téléphone sonne.
14:11 - Ah, le téléphone sonne. Oui, d'accord, bien sûr.
14:13 Je voulais qu'on voit un peu un bout de la répétition.
14:15 Ou alors, Françoise, comme vous voulez.
14:16 Françoise, si vous voulez parler, parlez.
14:17 - Je veux bien vous parler, Jean-Pierre,
14:19 parce qu'il y a justement une question sur le Pâques des Princes.
14:21 Est-ce que Johnny fera le Pâques des Princes pour ses 50 ans ?
14:24 - Ah.
14:25 - Normalement, au mois de juin l'année prochaine, j'aurai 50 ans, oui.
14:29 - Et donc, tu feras le Pâques des Princes au mois de juin l'année prochaine.
14:31 - Oui.
14:32 - Donc, voilà.
14:32 - Voilà. Alors, c'est M. Benoît Soro qui habite à Corbeil et qui doit être enceinte dans un an.
14:38 - C'est justement au cours de ce spectacle que je ferai donc
14:42 une grande majeure partie des chansons que j'ai chantées depuis les années 60 jusqu'à maintenant,
14:47 en choisissant, bon, les chansons qui ont le plus plu au public.
14:51 Et puis voilà, quoi.
14:53 - Bien. Alors, la répétition, hier soir, on est allé filmer.
14:57 On peut regarder quelques extraits de cette répétition,
15:00 vous dire que Johnny prend au sérieux sa rentrée parisienne sur scène.
15:05 Combien de personnes seront avec toi cette fois-ci ?
15:07 - Avant tout, avec les techniciens.
15:09 - Oui.
15:09 - Oh, 200.
15:11 - 200. Combien de jours ? Est-ce que tu as fait un petit peu des comptes ?
15:14 On va parler quelques chiffres.
15:15 - Écoute, pour l'instant, on fait trois semaines.
15:17 Il est question qu'on fasse quelques jours de plus parce que, bon,
15:22 comme maintenant, ça commence à être plus ou moins complet, on va essayer d'en faire...
15:27 - Est-ce que tu es toujours inquiet avant d'entrer sur scène ?
15:30 - Je suis mort de trac.
15:31 - C'est vrai ?
15:32 - Oui.
15:32 - Tant d'années après tant de spectacles, tant d'années après tant de...
15:36 - Oui, mais le trac, ça se comprend pas. C'est comme ça.
15:38 - Bien, d'accord. Nous sommes... On regarde, alors, la répétition.
15:45 - Écoutons.
15:46 - Et je n'ai pas arrêté, là
15:49 - Et dans ton route, je l'ai suivi
15:53 - Il a fallu que je te trouve, là
15:56 - Il faut que je mange cette emmêlée de goût
16:02 - Et comme ça, je suis resté à chaque instant comme ma pauvre vie
16:10 - Et comme ça, je suis resté à chaque instant comme ma pauvre vie
16:17 - Un homme, un homme sans oublier
16:24 - Alors, Julie, généralement...
16:44 - Attendez, attendez, attendez. Généralement, lorsqu'on répète un spectacle, c'est important...
16:52 - J'ai pris juste une séquence, là, de "Je vais le craver dans ma vie, juste où je me gourde paroles". C'est bien ? Merci, merci beaucoup.
16:57 - Attendez, généralement, lorsqu'on répète un spectacle, c'est important...
17:09 - J'ai pris juste une séquence, là, de "Je vais le craver dans ma vie, juste où je me gourde paroles". C'est bien ? Merci, merci beaucoup.
17:14 - C'est notre envoyé spécial qui a choisi
17:18 - En effet, j'en reviens à ce que je t'ai dit
17:20 - Bon, j'ai un travail à fuir, quoi
17:22 - Lorsqu'on répète, on n'aime pas être ennuyé, les interviewers, etc.
17:26 - Mais, Sacré Soirée a envoyé une envoyée spéciale de choc qui s'appelle Adeline. Tu as reçu notre envoyée spéciale volontiers en répétition ?
17:34 - Ben oui, bien sûr
17:36 - On peut écouter l'interview qu'Adeline a réalisé de toi pour nous ?
17:39 - Ben si ça vous fait plaisir, oui
17:41 - C'est comme tu veux
17:42 - Oui, d'accord
17:43 - Il est encore temps de dire non
17:44 - D'accord
17:45 - Chers consoeurs, c'est à toi
17:47 - Bonsoir
17:52 - Bonsoir
17:57 - Bonsoir
17:58 - J'ai demandé à Adeline de faire cette interview de moi, puisqu'il fallait faire une interview
18:04 - Parce que je pense que c'est la personne qui me connait le mieux
18:06 - Et donc, elle va vous poser ces petites questions perfides, vous savez, comme seule elle sait le faire
18:12 - Bon, alors, ramonte-toi
18:14 - Alors, à quelques jours de Bercy, comment tu te sens ?
18:17 - Très mal
18:19 - Bon, alors, on annule tout
18:21 - Bon, alors, tu vas nous parler, tu vas nous dire un petit peu, quelles sont les surprises que tu nous prépares, quand même ?
18:28 - Ben, si je te dis, si je te dis les surprises que je vais faire, ce ne sont plus des surprises
18:33 - Et en dehors du rock, qu'est-ce que tu écoutes comme genre de musique ?
18:36 - J'écoute Beethoven
18:41 - La preuve, c'est que, bon, je vais finir mon spectacle par une chanson qui s'appelle "Poème sur la septième"
18:48 - Dont les paroles auront été écrites par Philippe Lavrault
18:51 - Et qui est sur la musique de la septième symphonie de Beethoven
18:56 - Mais j'écoute aussi beaucoup de chanteurs français
18:59 - Qui ne sont pas obligatoirement des chanteurs de rock
19:02 - J'écoute toujours Jacques Brel, Georges Brassens, j'adore Francis Cabrel
19:08 - Et quelle est la personne que tu as vue sur scène qui t'a le plus ému, t'en as vu pas mal en plus, pendant toute ta carrière ?
19:14 - Sans hésitation, ce sera Jacques Brel
19:17 - Jacques Brel, je pense que c'est le seul artiste sur scène qui m'ait fait pleurer
19:23 - Et puis bon, évidemment, il y a aussi Jimi Hendrix, que j'ai découvert à Londres d'ailleurs
19:29 - C'est moi qui lui ai fait faire sa première tournée
19:31 - Et puis c'est avec lui que nous avons fait en studio le fameux "AIDSO"
19:37 - Que j'ai repris dans mon spectacle d'ailleurs
19:39 - Et quel est l'homme qui te sert un petit peu de modèle, pour lequel tu as tant d'admiration, qui a une influence sur toi ?
19:48 - Bon, ça pourrait être un mélange de Brando et de De Gaulle
19:55 - Oui, ça peut être pas mal
19:57 - Et si tu devais partir sur une île déserte, qu'est-ce que tu emporterais ?
20:00 - Ah, toi ?
20:04 - Et si tu pouvais pas m'emporter moi, qu'est-ce que tu prendrais ?
20:07 - Je resterais
20:09 - Bon, alors une autre question, quel est l'endroit où tu te sens le mieux ?
20:14 - Sur scène
20:16 - Sur scène ?
20:18 - Parce que c'est là où je me...
20:20 - Moi je suis quelqu'un d'assez timide dans la vie, je suis quelqu'un d'assez...
20:26 Enfin, je suis pas toujours à l'aise partout, mais je crois que le seul endroit où vraiment je suis moi, où je me laisse aller, où je me sens bien, c'est sur scène
20:36 - Et à part ça, est-ce que t'aimes les interviews ?
20:38 - D'abord, ça dépend avec qui ? En général, non, j'aime pas les interviews
20:44 - Ça dépend avec qui ?
20:46 - Avec toi, par exemple, avec toi c'est...
20:50 - Y a du piment dans tout ça
20:53 - Bon, bah quelle chance !
20:55 - Merci, merci Adeline
21:01 Françoise ?
21:03 - Y a plein plein plein de coups de fil pour Johnny, qu'on aime beaucoup, qu'on ira voir à Bercy, à qui on fait de bonnes chances, etc
21:11 Et puis là justement, à propos d'Adeline, eh bien monsieur Thierry Moniot de France Sous Rescu dit "Vous êtes séparés d'Adeline et pourtant depuis on ne vous a jamais autant vu avec elle"
21:20 Alors pourquoi ?
21:22 - Ah tiens, ça c'est pas faux
21:24 - Ah bah dis, elle était là pour répondre
21:26 - Oui, bon
21:28 - Bah je suppose que c'est parce qu'on s'aime, toujours, et puis qu'on arrive vraisemblablement pas à vivre l'un sans l'autre
21:38 - Mais donc la séparation c'est...
21:40 - Donc, je veux dire, le mariage ça veut rien dire, le mariage c'est un bout de papier, je veux dire on a pas besoin d'être mariés pour s'aimer et puis pour vivre avec quelqu'un
21:48 - Françoise ?
21:50 - Alors là, d'autres questions mais qui n'ont plus rien à voir avec Adeline, mais toujours beaucoup de questions pour Johnny
21:56 Comment Johnny explique-t-il la continuité de sa réussite, cette si belle réussite ?
22:00 - Bah il y a pas de... On peut pas vraiment expliquer, je crois qu'il faudrait poser la question au public
22:10 Je veux dire, quelque chose que moi je pense, c'est que je crois que le public m'aime bien, quelque part, et que moi j'ai un énorme respect pour eux, et j'aime bien les gens, et j'aime bien mon public
22:20 Et ils me rendent bien, et je crois que ça fait... Il faut avoir un peu de chaleur pour travailler ce métier, je veux dire, moi j'ai pas mon habitude de venir devant un micro et de chanter les chansons que j'ai décidé de chanter
22:30 Et puis de saluer mon allée, j'essaie de me donner jusqu'au bout, j'essaie de faire mon métier chaleureusement, je n'essaie pas de préserver mes forces, je le fais à fond quoi
22:42 - Et tu vas voir que le public... Et là, c'est une petite surprise
22:48 Ce soir, le public va te prouver qu'il adore Johnny. Dan Bollander de l'équipe de Sacré Soirée est allé au marché, il est allé au marché avec une caméra, avec un peu de musique
23:00 Il a demandé au fil des rencontres à quelques personnes, tiens, je ne dis rien, regardez, ça pose son pesant de cacahuètes, si vous m'autorisez l'expression
23:13 - Toute la musique qui j'aime... - Elle vient de l'art, elle vient du blues
23:20 - Les mots ne sont jamais les mêmes pour exprimer ce qu'elle nous donne
23:29 Jimmy, mes chouins, Jimmy, mes pères
23:36 Et tout ça, ça devient le blues
23:41 Je le chante autant que je l'aime
23:45 Et je le chanterai toujours
23:49 Il y a longtemps sur nos guitares
23:54 Jimmy, aide-moi à lui donner le jour
23:59 Vous chantez les rêves et les espoirs
24:04 Vous chantez Dieu, vous deviens l'amour
24:07 La musique vivra tant que vivra le blues
24:14 Le blues, ça veut dire que je t'aime
24:18 Et voilà !
24:20 Grande reconnaissance de notoriété et d'amour du public
24:28 Vous pouvez continuer à nous appeler 49 99 11 11 ou 36 15 avec votre Minitel, code TF1, 36 15, code TF1
24:38 - Il connait bien les paroles en tout cas - Il connait super bien les paroles
24:40 Johnny, Florent vient de chanter, ce qui nous ferait plaisir, l'orchestre est là
24:45 Ce qui nous ferait plaisir, donne-moi deux de tes chansons préférées
24:53 On a tous quelque chose en nous de Tennessee de Michel Berger
24:57 Et puis quand même une chanson que j'ai écrite avec Michel Mallory, toute la musique que j'aime

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