The First Slam Dunk, conclusion en long métrage de la saga Slam Dunk, méritait bien une vidéo. Le film de Takehiko Inoue est en salles depuis le 26 juillet 2023.
Vidéo initialement prévue pour Tiktok et Instagram. Suivez nous là bas aussi :
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Court métrageTranscription
00:00 On a vu The First Slam Dunk qui, comme son nom l'indique, n'est pas du tout le préquel du manga ou de la série animée
00:08 mais bien le dernier chapitre de l'histoire initiée par Takehiko Inoue dans les années 90.
00:15 Slam Dunk, ça vous parle sans doute peut-être, c'est 31 mangas, une centaine d'épisodes et quelques moyens métrages disponibles désormais sur la plateforme ADN.
00:23 Et c'est un petit peu le Olivetum du basket avec une équipe de cinq jeunes lycéens qui vont gravir les échelons.
00:31 Le film s'intéresse donc à la fin de leur histoire, c'est-à-dire à la finale du championnat inter-lycée.
00:38 Et pendant deux heures, on va suivre ce match avec tout un tas de qualités puisque, comme vous l'aurez compris, The First Slam Dunk, c'est vraiment très très réussi.
00:49 Et si jamais vous en avez entendu parler ailleurs sur les réseaux sociaux, c'est tout à fait normal, la hype est méritée.
00:55 La première raison, c'est visuellement, Takehiko Inoue revient à la réalisation pour conclure sa série.
01:01 Il livre un film vraiment très beau, un mélange de CGI et en cel-shading avec des textures appliquées dessus.
01:09 Ça fait un petit peu penser au dernier Dragon Ball Super, mais aussi à ce que Disney essaie de faire sur Wish
01:15 en essayant d'appliquer des textures à l'ancienne sur des effets tout à fait modernes.
01:21 Ça donne un mélange qui est très réussi, vraiment un petit peu désaturé, où il essaie de lorgner vers le noir et blanc
01:28 avec des coups de crayon qui restent visibles sur les contours des personnages.
01:32 Graphiquement, c'est top. Musicalement, c'est génial aussi.
01:36 La B.O. pop-rock japonaise du film matche très très bien avec ce que le réalisateur veut raconter.
01:44 Moi, j'ai surtout été intéressé par le rythme. Le rythme parce qu'en deux heures, il raconte 20 à 25 minutes d'action.
01:51 On pourrait se dire que c'est très long, très étiré et que ça va ressembler à un épisode de Captain Tsubasa.
01:57 Mais pas du tout. Il y a un génie dans l'écriture et dans la construction du récit, dans les péripéties,
02:02 qui fait que ça fait vraiment un truc très dense, très très rythmé.
02:08 C'est ça qui est très paradoxal. En fait, on a cette durée vraiment très longue de deux heures.
02:12 On se dit que ça va être étiré à souhait et pas du tout. C'est très très dense.
02:17 Le récit est rythmé par des flashbacks puisque parmi les cinq joueurs de l'équipe,
02:22 ici le film s'intéresse au plus jeune d'entre eux, Ryota Miyaki, qui a vécu un drame dans son enfance.
02:28 Et on va suivre à travers tout un tas de flashbacks, comment il en est arrivé là et comment il s'est retrouvé au sein de cette équipe de basket.
02:34 Moi, je n'ai pas vu la série d'origine. J'imagine que c'était le dernier personnage qui n'avait pas été correctement développé.
02:41 Tous les autres héros sont là. Ils reprennent du service pour ce dernier match.
02:45 Vraiment d'un dynamisme fou. Si vous êtes passionné par le basket, même si vous n'êtes pas passionné par le basket,
02:52 vous allez vous laisser prendre par le jeu des passes, les techniques mises en place, la performance des joueurs.
02:59 Il y a vraiment une tension jusqu'à la dernière seconde où il s'offre même le luxe de twister un petit peu le truc.
03:05 On ne sait pas du tout qui va gagner jusqu'à l'ultime seconde du match.
03:09 Et voilà vraiment, c'est une très belle réussite.
03:12 Moi, je suis très enthousiaste. Ça m'a un peu donné envie de me plonger dans les 101 épisodes,
03:17 même si graphiquement, les années 90 passaient par là. Foncez-y !
03:22 [SILENCE]