Ciryl Gane : « Je ne pense qu'à la ceinture » - MMA - UFC

  • l’année dernière
Battu en deux petites minutes par Jon Jones lors de son deuxième combat pour le titre poids lourds, Ciryl Gane est de retour dans la cage samedi 2 septembre lors de la deuxième édition de l'UFC Paris. Il affronte le Moldave Sergey Spivak, un colosse d'1m91 et 116 kg, qui vise une ascension rapide vers les sommets de la catégorie. Avant d'enflammer l'Accor Arena, « Bon Gamin » revient sur les critiques qu'il a reçues après sa défaite face à Jon Jones et fait le point sur ses objectifs de ceinture.

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Transcript
00:00 Extrêmement facile.
00:12 Après une claque comme celle-ci, t'as juste envie de t'infliger énormément de boulot.
00:22 Tu ne te vois pas partir en vacances par exemple après un résultat comme celui-ci.
00:26 On est retourné tout de suite à la salle et on a mis de côté un peu le MMA, la boxe,
00:31 etc.
00:32 Et on s'est focus beaucoup sur le sol et la lutte.
00:36 Et on a fait ça pendant pas mal de semaines.
00:40 Et ensuite, on a pris des vacances.
00:42 Tu te dis, bon, vous savez quoi, je vais, ok, je tourne le dos, je m'en vais, je vais
00:51 faire autre chose.
00:52 Je vais aller faire du foot, je vais retourner au foot.
00:54 Et le dernier rendez-vous avec les autres combattants, moi j'arrête.
00:58 Tu sais, tu te dis, mais pourquoi ? Tu mérites pas, tu as fait de mal à personne.
01:05 Et puis tu ne comprends pas le déchaînement.
01:07 Que ce soit des fans, mais aussi des gens qui surfent sur les trucs.
01:11 Des gens un peu connus sur les réseaux, soit humoristes ou je ne sais pas trop quoi, qui
01:17 s'amusent à surfer sur les trucs.
01:18 Ce qui fait que je vois toujours ma tête quand je défile, quand je ouvre Instagram.
01:22 Donc, en un moment donné, je me dis, écoute, moi aussi, je vais faire une pause avec les
01:26 réseaux.
01:27 Ça va me faire du bien pour ma santé mentale.
01:28 Ce que je pense de lui, c'est que c'est un excellent combattant complet.
01:36 Ça fait partie de ces combattants qui sont complets.
01:39 Je dirais qu'il est sous-estimé.
01:42 Il est sous-estimé parce qu'il n'a pas forcément beaucoup de hype, qu'il n'est pas forcément
01:47 quelqu'un de, pour X raisons, beau à voir ou bien spectaculaire, je dirais.
01:54 Du coup, on le sous-estime.
01:55 Mais c'est quelqu'un de très efficace.
01:57 Ça fait de lui un combattant d'un jour.
02:01 Donc, forcément, on le prend très au sérieux.
02:03 Je ne réfléchis pas vraiment comme ça.
02:09 De toute manière, on me dit, devant moi, c'est qui ? C'est John Jones.
02:13 Il n'y a que John Jones.
02:14 De toute manière, je n'aurais personne devant moi.
02:16 Ce sera toujours quelqu'un qui sera derrière moi.
02:18 Donc non, je ne réfléchis pas du tout à ça.
02:21 J'ai un adversaire.
02:22 Il est dangereux et je vais m'entraîner pour.
02:26 Non, non, non, non.
02:29 Au contraire, ça forge.
02:32 La défaite, ça forge.
02:33 J'avais connu la défaite avec Francis.
02:36 Ça m'avait donné une petite leçon quand même.
02:38 Mais là, celle-ci, elle m'a vraiment appris beaucoup de choses.
02:41 Et donc, ça renforce un homme.
02:44 Tous les mauvais moments, les moments durs un peu de la vie te renforcent.
02:51 Si tu le prends de la bonne manière, sinon ça fait l'effet inverse.
02:55 Mais pour le coup, moi, je le prends de la bonne manière.
02:56 Je ne veux pas dire que je suis content, mais je ne suis pas forcément mécontent de ce
03:00 qui m'est arrivé en tant qu'experience humaine.
03:02 Donc non, non, non.
03:04 Aujourd'hui, je suis en paix avec ça.
03:06 J'ai compris justement, victoire, défaite, malheureusement, de toute manière, ça fait
03:10 partie du sportif.
03:11 On n'est pas des machines.
03:13 Même parce que j'ai habitué les gens à avoir que des victoires et avoir une ascension
03:18 et être, je ne sais pas, avoir un truc un peu de surdoué.
03:22 Quand tu es au top, tu es au top.
03:24 Malheureusement, tu peux perdre.
03:25 Et c'est comme ça.
03:26 Je n'ai que ça en tête.
03:32 Je n'ai absolument que ça en tête.
03:34 Ma mission première, avant même de me dire, il y a l'argent.
03:37 L'argent, de toute manière, il est là.
03:39 Je ne l'y pense même pas.
03:40 Je pense qu'une seule chose, c'est la ceinture.
03:42 Malheureusement, j'ai échoué une seconde fois en mars dernier.
03:46 C'était un peu le même schéma.
03:48 J'avais échoué avec Francis.
03:50 Step back, Paris.
03:51 Rebondi sur la ceinture avec John Jones.
03:54 Malheureusement, je refais un step back.
03:56 Six victoires en septembre, j'aimerais bien resauter sur la ceinture, bien évidemment.
04:02 [Musique]

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