Une semaine après le coup d’Etat militaire au Niger, un premier avion français transportant 262 personnes évacuées du pays a atterri à l’aéroport de Paris-Roissy Charles de Gaulle dans la nuit de mardi 1er à mercredi 2 août.
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00:00 On n'est pas sûr que ça puisse, que ça aura pu dégénérer, mais c'est toujours bien d'être rentré.
00:05 On verra dans les jours et semaines prochaines comment ça va évoluer là-bas.
00:26 À Niamey, il n'y a pas de tensions particulières en ville, il n'y a pas de stress particulier.
00:31 La population va à ses occupations, donc il n'y a pas de menaces particulières.
00:40 L'angoisse parce que les aéroports et les frontières sont fermés.
00:44 Sans ça, on n'allait pas être angoissé.
00:47 On est là, c'est le plus important, on peut rejoindre nos familles.
00:55 On estime à quelques centaines de Français, ceux qui souhaitent répartir,
00:58 et qui ont exprimé clairement cette intention, quelques centaines d'Européens aussi,
01:02 puisque vous savez que la tradition entre pays européens, c'est d'être solidaires.
01:07 Et si d'autres pays européens, ce qui est possible, mettent également des moyens aériens à disposition,
01:12 on prendra en se répartissant les choses les uns et les autres, ceux qui souhaitent répartir.
01:17 Les risques existent, la situation n'est pas stabilisée, même si elle est en ce moment un peu plus calme.
01:22 Il y a eu des incidents graves, violents, organisés, préparés, contre notre ambassade dimanche.
01:28 Nous ne voulons pas prendre de risques pour la sécurité des Français, c'est normal.
01:31 Et comme toujours, nous avons pris les précautions d'usage.
01:35 Puis, le Président de la République a décidé cette nuit de procéder à cette opération.
01:39 (Bruits de la navette)
01:52 (...)