Retour sur une épreuve pour tous les niveaux, même novices, sur des parcours construits et adaptés à tous les supports que vous naviguiez en dériveur, quillard, catamaran ou planche à voile. Avec cette année un focus particulier sur la pratique féminine, que se soit du coté des sportifs comme du coté de l'organisation !
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00:00 Nous voici sur le site de Martigues pour cette 27ème Open de France.
00:09 Une soixantaine de bateaux, 80 coureurs, une trentaine de bénévoles.
00:19 Un site fort sympathique avec leurs nouveaux bâtiments, leurs nouveaux locaux.
00:23 Cette semaine a vraiment été dans l'esprit de l'Open de France avec des courses et un
00:29 plandeau très compliqué comme c'est l'être le plandeau de Martigues avec du vent, du
00:34 Mistral et de la pétole mais par contre avec un accueil et une convivialité fort agréable
00:40 tout au long de cette semaine et des soirées.
00:41 Sur cette épreuve, ça a été l'occasion aussi de mettre en valeur nos jeunes arbitres
00:50 féminines qui étaient là pour nous accompagner et se former.
00:54 Je fais de la compétition en atraquin, je fais toutes les régates sélectives au championnat
01:00 de France et en général au championnat de France mais cette année je n'ai pas pu faire
01:04 les championnats du coup ce que je fais c'est jeune arbitre pour découvrir l'envers du
01:07 décor.
01:08 En gros le rôle de jeune arbitre, on va suivre un arbitre et on va faire à peu près toutes
01:14 les tâches qu'il nous dit de faire, c'est en prévision de la formation pour arbitre
01:18 et du coup par exemple là, si on se retrouve sur le comité, on va faire par exemple secrétaire
01:24 du comité, noter les temps de départ, les abandons si jamais il y en a ou faire la visée
01:29 par exemple juste les bateaux qui sont au dessus de la ligne avant le départ.
01:34 Le fait de participer à la régate, de se dire que les gens comptent un peu sur nous
01:40 pour pouvoir naviguer, si on fait mal les arrivées ils vont avoir un mauvais classement
01:43 donc c'est vraiment ça, se sentir utile à la régate, c'est ça qui me plaît.
01:49 Elles sont très dévouées, elles sont très attentives et elles ont des choses à apprendre
01:55 mais franchement c'est un bel espoir pour l'avenir.
01:58 En fait je ne fais pas de régate, du coup déjà ça me permet d'être dans le milieu
02:03 de la voile, parce qu'à part naviguer en loisir c'est bon c'est tout ce que je fais
02:06 et on est quand même sur l'eau toute la journée donc c'est pas mal je trouve.
02:10 Moi personnellement ça m'intéresserait de devenir comité de course plus tard parce
02:14 que là j'ai 15 ans on peut le passer seulement à 18 mais pour l'instant c'est plutôt
02:18 du bénévolat.
02:19 Un point nouveau pour les équipages c'est la possibilité tous les matins d'assister
02:26 à un débriefing technique.
02:28 Mon rôle sur les épreuves de voile en général et l'Open de France en particulier c'est
02:44 d'inscrire les compétiteurs, de les classer et surtout de leur donner des résultats à
02:51 la fin de l'épreuve.
02:52 Je fais ça depuis 1991 où pour la première fois j'ai classé des catamarans sur une très
02:57 grosse épreuve.
02:58 Les équipages 100% féminins qui commencent à venir en force, surtout sur l'équihard
03:08 cette semaine avec deux bateaux totalement 100% féminins.
03:11 C'est la première fois où on reprend sur une régate et on peut se confronter à d'autres
03:25 supports.
03:26 Premier objectif la cohésion et ensuite fin d'année de voile donc ça serait plutôt
03:31 février sur un support d'équipage à 4 pareil ça serait décrocher le titre féminin
03:38 en SB20 et au milieu de tout ça on va faire aussi un petit peu de match race.
03:47 J'aime particulièrement cette épreuve c'est parce que c'est convivial, plaisir à partager,
03:57 l'ambiance fun, intense, pédagogique, échange d'expérience, ouvert à tous, de tester des
04:03 choses nouvelles, congéalité.
04:04 Rendez-vous en 2024 pour le 28e Open de France, le rendez-vous se fera à Biscarosse.
04:15 Allez on s'y retrouve !
04:16 [Musique]
04:23 [Générique de fin]