• il y a 2 ans
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00:00 On connaît nos objectifs communs, c'est la Cannes qu'on puisse la remporter.
00:03 Si on la perd, ce ne sera pas bon.
00:05 Ce ne sera pas la Côte d'Ivoire qui perdra, ce ne sera pas Domoro,
00:08 ce ne sera pas, mais ce sera toute la Côte d'Ivoire qui perd.
00:10 Je suis Cyril Domoro, je suis dans l'inside sur l'infodrome.
00:13 La situation du football ivoirien est toujours là.
00:20 Elle est bel et bien sur place, elle fonctionne.
00:23 Et on est en train de mettre en place des projets pour la saison à venir.
00:29 On a continué à travailler pendant et après la suspension.
00:35 On a posé des actes qui sont visibles au niveau de l'instauration du SMIG,
00:44 au niveau du football ivoirien.
00:46 En ce moment, nous sommes en train de travailler sur tout ce qui a trait
00:51 au contrat standard qu'on doit proposer à la Ligue
00:56 et qui aura un échange avec le président de club pour qu'on puisse instaurer
01:01 un contrat standard au football ivoirien.
01:07 Notre souhait, c'est que la fille ait un relais à l'intérieur,
01:18 qu'il puisse régler à l'intérieur les problèmes que connaîtront nos adhérents.
01:26 Cette police, c'est une complémentaire qui réagit en adéquation
01:37 avec l'assurance qui est proposée par la Fédération.
01:40 Cette police, l'assurance va prendre effet une fois que le championnat 2023-2024
01:47 prendra effet.
01:54 Pour moi, c'est un événement.
01:56 C'est lors du match contre le Soudan.
02:05 Je n'ai pas été aligné ce jour-là et c'est moi qui ai donné le brassard à Didier.
02:08 Le brassard ne m'a pas été retiré.
02:11 J'ai donné le brassard à Didier et ça a continué.
02:14 Quand je jouais, c'était le capitaine.
02:15 Quand je ne jouais pas, c'était Didier qui était le capitaine.
02:17 Donc de ce côté, il n'y a pas de problème.
02:23 Celle qui m'a frappé, c'est quand j'ai signé à l'Inter de Milan.
02:27 J'arrive avec Laurent Blanc et on nous met dans la même chambre.
02:31 Laurent Blanc et moi.
02:32 On s'installe et quand je ouvre la porte, je vois Roberto Baggio passer.
02:37 C'est une icône, c'est un ballon d'or.
02:39 Je ferme la porte, je l'ouvre et je vois que c'est Zamorano qui passe.
02:45 Je dis à Laurent, "Il y a Zamorano qui est passé, il y a Baggio."
02:50 Il dit, "On a signé avec eux et on va jouer avec eux."
02:54 Pour moi, c'était l'aboutissement d'un travail acharné.
02:59 L'aboutissement d'une carrière.
03:02 L'une des anecdotes en sélection, c'est quand on va jouer au Soudan.
03:09 Personne ne croit en nous.
03:12 Personne n'imaginerait qu'on se qualifierait.
03:15 Et puis, on fait une réunion.
03:17 Et à cette réunion, on s'est dit tout.
03:20 Les personnages, les présidents, Cilio Diallo qui sort cette phrase.
03:22 Si on ne négocie pas bien le match et que le Cameroun fait mauvais résultat, on se
03:30 mettrait la balle dans la tête.
03:31 Si on va faire un faux pas au Soudan et que le Cameroun est accroché par l'Egypte,
03:38 on se fout une balle dans la tête.
03:41 C'est un discours fort.
03:42 L'équipe a su retenir ce message.
03:48 Les garçons ont déroulé comme il fallait.
03:51 Et puis, par la partie du lendemain, on s'est qualifiés.
03:54 Pour moi, c'était quelque chose de fort.
03:55 Non, non, non.
04:10 C'est tard.
04:11 J'aime bien être de bonne compagnie.
04:15 J'aime bien rire.
04:16 Après les matchs, souvent, on s'en sortait beaucoup avec Didier, avec Ahmed, avec certains
04:23 joueurs.
04:24 Non, c'est parce que je suis une personne...
04:26 Je suis réservé.
04:27 C'est ma nature qui est comme ça.
04:29 Sinon, je suis un bon vieux.
04:30 Le trajet de l'hôtel au stade, généralement, on mettait 10 minutes.
04:40 Et ce jour-là, c'était normal.
04:42 On devait s'y attendre.
04:43 On jouait contre l'Egypte.
04:47 Et donc, l'Egypte a essayé de nous influencer par des gestes, par le fait d'empêcher que
04:54 le bus avance et d'empêcher qu'on soit à l'heure.
04:57 Mais l'équipe a été concentrée jusqu'à la fin.
05:00 Malheureusement, on perd le tir au but.
05:03 Ça montrait l'intelligence de groupe qu'on avait, la force de groupe, le caractère
05:08 qu'on avait.
05:09 Malheureusement, le tir au but, on choisit.
05:11 L'éducation de football a choisi que ce soit l'Egypte.
05:14 Je pense que c'est la génération qu'on a.
05:20 Elle est composée de joueurs de qualité, de très haut niveau.
05:24 Maintenant, si demain ils remportent la Coupe d'Afrique, on serait heureux.
05:30 Je pense qu'avec le travail que le coach est en train de faire, et puis nous autour,
05:35 je pense que les Iberoiens seront surpris de ce qui sortira.
05:39 Je suis coordinateur avec Calou Bonaventure.
05:49 Et Aruna Denaneh, qui est le manager sportif, m'aide avec le conseil du président.
05:54 Je suis le président auprès du club national.
05:56 Le coordinateur, il est un peu à l'écart, mais il regarde.
05:59 Et quand il y a des informations à relayer, je relais auprès du coach et auprès du président.
06:04 Et entre nous, on se parle pour donner le meilleur au groupe.
06:10 L'équipe se prépare sérieusement.
06:18 C'est vrai qu'il y a eu un quack en Zambie.
06:22 Je ne vais pas défendre, mais c'est les matchs des éliminatoires,
06:30 qui sont toujours, juste après les championnats, qui causent toujours des problèmes.
06:36 C'est vrai que nos joueurs ont été libérés plus tôt.
06:41 Il y a certains qui étaient en vacances, qui sont revenus de vacances pour la sélection.
06:46 C'est vrai que les Zambiens sont allés directement en regroupement.
06:51 Pour ceux qui étaient en Europe, et ceux qui étaient dans leur pays,
06:54 ils se sont regroupés pendant près de dix jours.
06:58 Il faut se dire la vérité.
07:01 Les anges étaient différents.
07:03 Nous, en se sachant déjà qualifiés, le coach a fait tourner.
07:07 J'appelle la population à être derrière son équipe nationale.
07:16 Parce que ces garçons-là, j'entends beaucoup de choses qu'ils se disent.
07:19 On parle de Binationaux, on parle de beaucoup de choses.
07:23 Ils viennent défendre la couleur orange, blanc, vert.
07:26 Je ne pense pas qu'ils viennent juste défendre la couleur orange, blanc, vert pour faire plaisir aux gens.
07:30 Ils viennent parce qu'ils ont envie de défendre la Côte d'Ivoire.
07:32 Tous, qu'on fasse bloc autour de l'équipe nationale, qu'on soutienne cette équipe.
07:37 Qu'on soutienne aussi les dirigeants qui sont à la fédération.
07:39 Parce que c'est la fédération qui permet qu'il y ait l'équipe.
07:43 L'objectif commun, c'est la Cannes, qu'on puisse la remporter.
07:47 Si on la perd, ce ne sera pas bon.
07:49 Ce ne sera pas la Côte d'Ivoire qui perdra.
07:51 Ce ne sera pas Domoro, mais ce ne sera toute la Côte d'Ivoire qui perdra.
07:54 [Musique]

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