Julien Granel, la nouvelle pop-star influencée par Mika ou encore Freddie Mercury

20Minutes

l’année dernière

Présent sur la scène des Solidays, Julien Granel nous raconte ses inspirations, ses collaborations et ses anecdotes dans ce nouvel épisode de Hits Tips

#JulienGranel #HitsTips #Musique

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Transcript

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00:00 Et du coup, me retrouver là, c'était vraiment le hasard de la vie,

00:02 mais ça retentissait avec ça.

00:04 Et puis, j'ai pu faire mes petits concerts avec des loups poutins à paillettes.

00:08 Salut, c'est Julien Granel pour 20 minutes et on est dans "It Tips".

00:11 "Laisse passer la tempête, on est plus fort que ça.

00:15 Que rien nous arrête, on est plus fort que ça.

00:19 Laisse passer la tempête, on est plus fort que ça.

00:23 Plus fort."

00:24 "Plus fort", c'est un morceau qui encourage un peu les gens

00:28 à croire en eux, à réaliser leurs rêves.

00:31 C'est vraiment un peu un hymne, un hymne qui est très solaire et très fédérateur.

00:38 C'est un morceau qui a été écrit vraiment en dernière minute sur l'album.

00:42 C'était vraiment la semaine avant de rendre l'album.

00:44 J'étais en studio avec Oli de Big Flow Oli et on a écouté

00:49 des versions quasi terminées de l'album.

00:51 Et il m'a dit, il manque peut-être un petit bonbon

00:55 qui résumerait tout le message de l'album.

00:57 Et on l'a fait en une heure.

00:58 Je n'aurais jamais imaginé à ce moment-là que ça devienne ce que c'est devenu.

01:03 Et que là, d'un coup, il y ait des gens qui se mettent à le chanter en festival.

01:06 C'est assez magique.

01:07 Dans le clip, il y a complètement des références à tout ce qui m'a élevé,

01:11 c'est-à-dire musicalement, c'est-à-dire la pop, Don John, Bowie,

01:16 mais aussi d'artistes comme Prince, plus funk, plus disco.

01:21 J'ai aussi été bercé par les Daft Punk, l'album Discovery.

01:24 Donc pour moi, tout avait un lien.

01:26 Il y a une espèce de groove commun.

01:28 Et finalement, j'avais besoin que ce clip,

01:31 il montre un peu ce mélange de tout ça.

01:34 Et c'était un peu comme un retour à ma chambre d'adolescent rêvé,

01:38 parce qu'on l'a recréé version un peu démesurée.

01:41 Et le clip, c'est juste moi qui danse dans ma chambre

01:44 et qui me prend pour Freddie Mercury.

01:55 Mirage a reçu un jour une demande assez insolite de la part de Louboutin,

02:01 la marque de chaussures.

02:02 Et on m'a demandé si ça m'intéressait

02:04 de faire une campagne mondiale avec eux,

02:06 mais avec vraiment une liberté totale,

02:09 c'est-à-dire que je devais juste composer un morceau

02:12 et on allait le retranscrire dans un univers un peu futuriste en 3D.

02:17 Et donc, c'était hyper excitant.

02:20 Moi, j'étais hyper touché que Christian Louboutin

02:22 soit intéressé par mon univers, ma musique.

02:24 Donc, j'ai fait le morceau,

02:25 j'ai fait un espèce de morceau en trois parties

02:27 et on a fait toute une étape de création.

02:29 Et le clip a été enregistré sur des écrans,

02:32 on appelle ça en réalité augmentée.

02:34 Donc, tout ce qu'on voit à l'image a été filmé en direct.

02:37 Il n'y a pas de fond vert,

02:38 c'est vraiment des écrans qui sont derrière moi.

02:40 Et du coup, c'était un peu une idée de performance comme ça.

02:44 Et ça m'a plu.

02:45 C'était hyper créatif, hyper excitant.

02:48 Je n'avais pas envie de faire juste une campagne de pub.

02:51 Donc, c'était vraiment ça le défi.

02:54 Et moi, c'était un petit twist marrant dans ma vie

02:59 parce que quand j'étais plus jeune, j'allais voir les concerts de Mika.

03:02 Il était toujours chaussé avec des Louboutins sur mesure à paillettes.

03:05 Et du coup, me retrouver là, c'était vraiment le hasard de la vie,

03:08 mais ça retentissait avec ça.

03:10 Et puis, j'ai pu faire mes petits concerts avec des Louboutins à paillettes.

03:14 Donc, c'était un check à moi-même de 14 ans.

03:17 Je te jure que tout est sincère

03:23 Je suis juste un garçon sensible

03:27 C'était un travail.

03:30 À la base, j'étais très timide, donc j'avais une espèce de pudeur avec ma musique.

03:34 Les concerts, c'est un moment où je donnais tout et c'était une délivrance pour moi.

03:37 C'était genre une explosion de joie.

03:40 Et je crois que c'est tous ces concerts

03:42 qui m'ont donné envie de retrouver ce truc où je me livre à 100%,

03:46 aussi dans des versions studio.

03:48 Et c'était un défi aussi pour moi de faire un morceau en piano voix,

03:50 ce que j'avais jamais fait.

03:51 Ça partait de ce point à dire à la base,

03:54 je fais jamais de son triste parce qu'on m'adore.

03:55 Moi, j'ai envie de donner de la joie aux gens.

03:57 Et je me suis rendu compte avec l'accueil

03:59 qu'a fait le public à ce morceau que finalement, c'est un morceau très nostalgique,

04:03 mais qui donnait aussi beaucoup de joie et de souvenirs à tout le public.

04:06 Sincère, c'est vraiment toutes les phrases font

04:08 appel à des moments très précis de ma vie, ce qui est très personnel.

04:11 Mais au final,

04:12 chacun projette un peu les scènes qu'il veut dedans de sa propre vie.

04:16 En fait, c'est un peu comme si c'était un porte-clés, ce morceau.

04:19 Et il vient ouvrir des niveaux supérieurs de compréhension des titres.

04:23 Donc, c'était une belle chose de terminer en douceur et de terminer avec ce morceau.

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