RTG DU 08 AOUT 2023 |www.rtgguinee.info|

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Transcription
00:00 ...
00:15 -Merci de votre fidélité à la télévision nationale.
00:19 Au sommaire de cette édition d'information,
00:21 le président du Conseil national de la transition
00:24 vole au secours des victimes d'inondations
00:27 dans la préfecture de Koya.
00:29 Elles ont reçu des dons de la part du Dr Dansa Kourma,
00:32 qui, par ce geste, exprime toute sa compassion
00:35 aux différentes victimes.
00:36 Campagne agricole 2023.
00:38 Le gouvernement, à travers le ministère de l'Agriculture,
00:41 renforce la chaîne de production.
00:43 Les paysans sont approvisionnés en entrant
00:46 pour faciliter leur obtention.
00:48 ...
00:51 Dans ce journal, il sera aussi question
00:53 du récollement des oeuvres d'art.
00:55 Le musée national de Sandervalia a lancé l'opération
00:59 "La vie de la vie",
01:00 où notre reporter Ousmane Ba était sur place.
01:02 ...
01:07 -Bonsoir à tous et merci de nous rejoindre sur la RTG.
01:11 À la une de l'actualité ce soir,
01:13 inondation à Koya.
01:14 On en reparle dans cette édition.
01:16 Cet incident malheureux a coûté la vie à un citoyen.
01:19 En plus de ce cas de mort,
01:21 plusieurs dégâts matériels ont été enregistrés.
01:24 De nombreuses familles se retrouvent sans abri.
01:27 Suivez le constat de nos reporters,
01:29 Anabila Emoussa Kamara et Fodemamou Dessouma.
01:32 -Sur le front des inondations à Koya,
01:36 les dégâts matériels sont énormes.
01:38 Dans les ménages,
01:39 il y a de nombreux citoyens qui sont gravement touchés.
01:42 Les maisons et leurs contenus
01:44 ont été raclés et remportés par les autorentielles.
01:47 Dans les bafons,
01:48 les champs sont envahis par la poube et les débris.
01:51 Les ateliers et les garages installés le long des rivières
01:55 n'ont pas échappé aux effets des inondations.
01:57 -Tous nos objets sont détruits.
02:01 Quand vous rentrez dans les maisons,
02:04 eux que vous regardez dans les chambres,
02:06 vous saurez qu'on a tout perdu.
02:09 -Ici, nous sommes impactés gravement.
02:12 On avait beaucoup de piments,
02:14 on avait des duxes, de patates,
02:17 mais les eaux ont tout emporté.
02:20 -Dans la famille du jeune homme
02:22 qui a trouvé la mort lors du sauvetage,
02:25 d'un enfant noyé, c'est le même constat.
02:28 -Mon fils, Aboubakar Kourouma,
02:31 moi, je n'étais pas là.
02:33 J'étais en voyage.
02:35 Ils m'ont appelé Aboubakar Kourouma.
02:38 C'est lui qui a l'habitude de m'appeler.
02:42 -Aboubakar Kourouma,
02:47 moi, je peux dire qu'il était utile pour beaucoup de personnes,
02:52 mais hélas, que son âme repose en paix.
02:55 -Alors, il y a moi.
02:58 -Après cet incident malheureux,
03:00 de nombreuses familles restent pour l'instant
03:02 confrontées à des difficultés majeures.
03:05 -Nous vivons très difficilement, vous-même, vous le constatez.
03:08 Depuis cet événement,
03:11 personne n'a bougé.
03:13 On n'a aucun moyen.
03:15 Nous avons des difficultés de nourriture,
03:18 des difficultés de déplacement,
03:21 des difficultés même de se coucher à l'intérieur.
03:24 On n'a pas où se coucher.
03:25 -Avec la météo qui est devenue plus clémente,
03:28 des responsables communaux et préfecturaux de Koya
03:31 sillonnent les foyers sinistrés.
03:33 Objectif, procéder à la sensibilisation
03:36 et au recensement des victimes.
03:37 -Pour le moment,
03:40 le maire de la commune m'a envoyé
03:44 des missionnaires pour venir recenser
03:47 tous les sinistrés là,
03:49 de les faire recenser
03:52 pour que tout le monde sache
03:54 que vraiment, nos quartiers m'avaient recensé.
03:57 La situation, maintenant, qui reste,
03:58 c'est à partir de la commune de la préfecture.
04:01 -En attendant, le nettoyage continue,
04:04 ça et là, et certaines familles
04:06 continuent à passer la nuit chez les voisins.
04:09 -Suite à ces inondations,
04:13 le président du Conseil national de la transition
04:16 a dépêché une délégation sur les lieux.
04:19 Les familles sinistrées ont été assistées
04:21 de façon financière et matérielle.
04:23 Les émissaires ont exprimé toute la compassion
04:26 du président du CNT,
04:27 qui est également un citoyen
04:29 de la commune urbaine de Koya, Abdelay Diallo.
04:33 -Quelques heures après l'inondation
04:35 de la ville de Koya,
04:37 la chaîne de solidarité en faveur des sinistrés s'agrandit.
04:41 En tant que citoyen de cette localité,
04:44 le président du Conseil national de la transition
04:47 a fait parler son coeur en apportant
04:49 une assistance financière et matérielle
04:52 à ces différents ménages touchés
04:54 par le débordement des pluies torrentielles.
04:57 -Nous sommes venus représenter le président du CNT,
05:00 qui est très attristé par le drame
05:04 qui est survenu ici, ce week-end, entre le 5 et le 6.
05:08 Nous sommes venus pour leur apporter un peu de confort,
05:12 le temps pour eux de pouvoir retrouver leur quotidien.
05:17 Nous sommes très, très confiants et très rassurés
05:23 que les autorités de la transition feront tout ce qu'il faut
05:27 pour pouvoir aider et accompagner cette population aujourd'hui
05:31 qui est sinistrée,
05:33 pour qu'ils puissent retrouver le sourire
05:37 et recommencer une vie.
05:40 -Le bilan est lourd,
05:41 mais les autorités communales de Koya multiplient les efforts
05:45 pour dresser les statistiques exactes des sinistrées
05:48 en vue de faciliter la redistribution équitable
05:52 des différents gestes.
05:54 -Nous sommes très fiers, très contents de lui.
05:56 Je sais qu'on n'est pas surpris, pas du tout surpris.
06:01 Nous le remercions très sincèrement,
06:04 et que Dieu le protège,
06:05 et que Dieu l'aide à accomplir sa mission,
06:08 qui est une noble mission.
06:10 Il y a des équipes sur le terrain,
06:11 avec les techniciens, les services spécialisés,
06:16 les services chargés du catastrophe,
06:19 qui sont en train de faire les recensements
06:21 dans les familles, dans les ménages,
06:23 et par la suite, les informations partiront.
06:27 -Sur les différents sites,
06:28 l'administration constate les dégâts et console les victimes.
06:33 L'inondation avait ravagé plusieurs concessions
06:35 et a fait un mort.
06:37 A la maison mortuaire du jeune Aboubakar Kourouma,
06:40 c'est encore la tristesse.
06:42 -J'ai perdu mon fils,
06:46 mais ce que je vois en termes de solidarité
06:48 me consomme davantage.
06:50 Il était vraiment mon espoir,
06:52 mais la volonté de Dieu est irréversible.
06:54 Je remercie toutes les bonnes volontés
06:56 pour leur compassion, mais aussi pour leur soutien.
06:59 -Sur Mardi, les autorités administratives
07:03 et communales de Koya
07:04 entendent organiser des obsèques dignes du nom
07:07 pour rendre hommage aux mérités d'Aboubakar Kourouma,
07:11 qui a perdu sa vie en sauvant celle des autres.
07:14 -Un vaste processus d'approvisionnement
07:19 en intrants agricoles est lancé.
07:21 C'est pour permettre aux paysans de les avoir à moindre coût
07:24 pour la réussite de la campagne agricole.
07:27 Une importante quantité d'engrais et autres produits agricoles
07:31 ont été réceptionnés par les autorités
07:33 et les organisations paysannes de la région.
07:36 -On va mettre de l'ail aux pailles,
07:38 on va mettre de la mine d'hier.
07:40 -Pour accroître la productivité agricole
07:42 en République de Guinée,
07:43 le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage
07:46 s'est engagé à fournir aux paysans des intrants agricoles
07:49 et accompagnements techniques nécessaires
07:51 afin d'améliorer les rendements.
07:53 Quelques semaines après la réception
07:55 de plusieurs milliers de litres d'herbicides sélectifs
07:57 en Zérécouré, la Guinée forestière bénéficie à nouveau
08:00 d'autres appuis du gouvernement.
08:02 Il s'agit d'une importante quantité d'engrais
08:05 et produits agricoles destinés aux six préfectures de la région.
08:08 -Ce projet permet vraiment d'acquérir
08:10 une quantité importante d'intrants,
08:12 notamment les sémences de riz de maïs,
08:15 d'engrais, de NPK, d'huile et d'autres types d'engrais,
08:17 pour permettre vraiment aux paysans
08:19 de pouvoir vraiment augmenter considérablement leur rendement.
08:22 -Les lits qui viennent d'être livrés,
08:24 c'est indispensable pour l'agriculture,
08:27 surtout l'agriculture vivrière.
08:29 Et cette qualité de lits qui vient d'être livrée
08:33 provient du projet d'urgence alimentaire.
08:38 -Porte d'entrée de la région Musrati de Zérécouré,
08:41 c'est à Guéquédou que ce tapis en intrants
08:43 a été réceptionné par les autorités
08:46 et les représentants des organisations paysannes
08:49 de la Guinée forestière.
08:50 -En nom des braves populations, nous nous engageons
08:53 que la confiance qui nous a été placée par le chef de l'Etat,
08:56 en mettant ces quantités-là à notre disposition,
08:59 ces quantités ne peuvent être utilisées
09:02 que ce pour quoi elles ont été données.
09:05 Elles ne vont pas se retrouver sur le marché parallèle
09:07 pour être trafiquées à d'autres personnes.
09:10 -Je suis tellement émue de joie
09:13 parce que nous avons eu des intrants en grande quantité.
09:16 Donc, ça va nous permettre de bien travailler.
09:19 Et le retard qu'on devait assumer,
09:22 nous allons rattraper ça. Vraiment, nous sommes d'un grand joie.
09:25 Nous remercions le colonel Mamadi Doumbouya
09:27 du fait qu'il pense à nous
09:30 et nous envoie de telles quantités d'agressions.
09:33 -Si le pays est classé 10e producteur de riz en Afrique de l'Ouest
09:36 après le Nigeria par la Banque mondiale
09:38 à l'issue de la dernière campagne agricole,
09:41 la Guinée voudrait améliorer ses performances.
09:44 D'où cet engagement sans faille de l'Etat
09:46 à renforcer la chaîne de production à tous les niveaux.
09:50 -Justement, avec près de 2 millions de tonnes de riz étuvées
09:54 lors de la campagne agricole 2022-2023,
09:58 la Guinée est classée comme 2e pays producteur de riz
10:00 dans la sous-région ouest-africaine après le Nigeria.
10:04 Une bonne nouvelle dont on parle encore ce soir.
10:06 Ce classement est réalisé par le département américain
10:09 de l'agriculture.
10:10 Une prouesse du monde rural guinéen
10:12 que le ministère de l'Agriculture et de l'Élevage
10:15 compte entretenir pour réduire au fur et à mesure
10:19 les importations de riz.
10:20 Là-dessus, suivez cet extrait de Mamoudou Nagna Limbari,
10:25 ministre de l'Agriculture.
10:26 Il est au micro de nos reporters.
10:28 Faux de caméra et six secours.
10:31 -C'est pas parce que nous sommes grands producteurs
10:33 que notre production suffit.
10:35 Nous produisons beaucoup, mais ce que nous produisons
10:38 ne suffit pas pour nourrir tous les Guinéens
10:40 parce que nous continuons à importer 35 %
10:42 de notre consommation environ.
10:44 Cela veut dire que nous produisons 65 % localement.
10:47 Dans beaucoup d'autres pays, c'est seulement 40 %
10:50 qu'ils produisent localement.
10:51 Ils importent encore 60 % de leur production.
10:54 Nous sommes très contents de cette avancée.
10:56 Nous continuons à nous battre pour qu'on soit autosuffisant
10:59 en riz, pour qu'on puisse produire la quantité
11:01 dont on a besoin pour consommer.
11:03 Il va toujours y avoir des petites importations.
11:05 Le Nigéra, qui est le plus grand producteur,
11:08 importe encore plus de riz que la Guinée.
11:10 Il faut aussi rappeler que les autres pays,
11:12 Côte d'Ivoire, Sénégal, importent énormément de riz,
11:15 largement plus que la Guinée.
11:17 A Nîmes, c'est à la chance de voir le riz local sur le marché.
11:20 Dans beaucoup de pays, c'est difficile de trouver
11:22 un riz local sur le marché, parce que l'essentiel,
11:25 c'est de l'importer. Nous étions très contents
11:27 de passer ce message-là et d'inviter les Guinéens
11:30 à croire aux bonnes nouvelles sur leur pays,
11:32 de ne pas croire uniquement aux mauvaises nouvelles
11:34 quand on dit des bonnes choses sur leur pays.
11:37 Ce qu'ils font, c'est communiquer beaucoup plus
11:39 quand les bonnes choses arrivent à leur pays.
11:42 Mais chez nous, souvent, nous nions les choses
11:44 quand les bonnes nouvelles arrivent à notre pays.
11:46 On a été 3e, 4e en production derrière le Mali.
11:49 Maintenant, nous sommes un peu bien positionnés.
11:51 Ce n'est pas le moment de critiquer les choses.
11:54 C'est la première fois qu'on voit comment ces chiffres
11:56 ont été collectés, parce que c'est une méthode américaine.
12:00 On n'a pas suivi, on a juste vu ces chiffres,
12:02 comme tout le monde, parce que c'est leur travail.
12:05 Et l'autre chose, tous les efforts qu'on fait
12:07 dans le cadre de la campagne agricole,
12:09 on a espoir que cette année-là,
12:11 ça va beaucoup plus aller pour notre pays.
12:13 On va renforcer cette position-là
12:15 et on va renforcer notre position dans d'autres spéculations,
12:19 notamment le maïs et l'ignam.
12:20 -A la délégation de la coordination
12:23 du transit routier InterEta de la CEDAO
12:26 et d'un séjour en Guinée,
12:27 l'échange avec les responsables concernés
12:30 par la mise en place du corridor routier
12:32 dans l'espace CEDAO.
12:34 L'objectif est de fluidifier la libre circulation des personnes
12:38 et des marchandises entre les pays membres de l'institution.
12:42 Plus de précisions dans ce reportage
12:44 d'Ibrahima Suri-Blakituri.
12:46 -Pour une harmonisation du commerce régional,
12:49 les Etats membres de l'Union ont mis en place
12:51 une organisation coordination des conditions nationales
12:54 de transit routier InterEta.
12:56 Pour implanter ce projet en Guinée,
12:58 une délégation sous-régionale se réjouit dans le pays
13:01 pour rencontrer les membres de la Chambre de commerce.
13:03 Ceci dans le but de rendre dynamique,
13:06 mais aussi harmoniser le point de vue
13:08 de ce tout-outil de contrôle du commerce.
13:10 -Cette mission se déroule en trois phases.
13:14 D'abord, c'est la rencontre des autorités.
13:17 A ce niveau, c'est la sensibilisation,
13:19 parce qu'il faut reconnaître que la Chambre,
13:22 une fois qu'elle est sur le chéquier régional et sous-régional,
13:27 doit faire du lobbying
13:28 pour régler les problèmes de ses adhérents.
13:33 Avec la volonté du chef de l'Etat, du Premier ministre
13:38 et madame la ministre du Commerce,
13:40 d'aider cette Chambre à régler ses problèmes.
13:43 -La délégation est conduite
13:44 chez la ministre du Commerce, le lendriceurier des PME.
13:47 Ici, les débats sont axés sur le développement du commerce guinéen
13:51 et son repositionnement dans la sous-région.
13:53 La mission a aussi rencontré les ministres du Budget
13:56 et celui des Transports.
13:57 Dans ces départements, les échanges ont porté
14:00 sur le développement durable
14:01 et la qualification de la sécurité du transport des marchandises.
14:05 -La vision du président est de s'assurer
14:08 que la Guinée se repositionne dans le chéquier mondial.
14:11 Nous avons réussi à mettre en place une fêtière.
14:14 Une équipe dynamique a repris la gouvernance de cette fêtière.
14:18 Et grâce à ce dynamisme-là,
14:21 des contacts ont été noués
14:24 au niveau sous-régional et international,
14:27 d'avoir des experts des institutions partenaires
14:31 de la CEDEAO qui viennent en Guinée
14:34 pour les assister et les renforcer sur certains plans,
14:38 dont notamment cette question de la garantie
14:42 pour assurer le transit et la fluidité du commerce
14:45 entre les pays de la sous-région.
14:47 -Nous sommes tout à fait disposés,
14:48 au niveau du département des Transports,
14:51 à les accompagner dans la réussite des objectifs
14:54 qui sont liés au transit routier inter-Etat.
14:58 Nous avons beaucoup de défis à rélever.
15:01 Nous allons ensemble travailler, mais dans la mienne,
15:03 pour que nos corridors et les différents pays concernés
15:06 puissent avoir une certaine fluidité
15:09 dans le transit de fret ou de marchandises,
15:12 en tout cas, qui circulent entre nos différents Etats.
15:16 -Les pays signataires de cette conversion sous-régionale
15:19 bénéficient de la libre circulation des biens et des marchandises
15:22 avec une garantie sécuritaire
15:24 assurée par les pays frontaliers de la CEDEAO.
15:27 -Je me félicite donc de la qualité des audiences
15:30 que nous avons eues
15:32 et également de la qualité du continu des échanges.
15:35 Nous avons pu rencontrer des acteurs,
15:38 en tout cas, publics et privés,
15:40 surtout des membres du gouvernement
15:42 qui ont été très sensibles à cette démarche
15:45 et qui sont tout à fait disponibles
15:46 à accompagner la Chambre de commerce et d'industrie
15:48 de la Trizana-la-Guinée
15:50 dans tout ce qu'elle entreprendra dans le cadre de sa réforme
15:53 pour être donc aux diapositions
15:56 des exigences de compétitivité des entreprises guinéennes.
15:59 -Ce projet de mise en place des corridors dans l'espace CEDEAO
16:03 est une idée salvatrice
16:05 qui va améliorer les conditions de transport
16:07 des activités commerciales des pays membres
16:09 de la coordination des questions nationales
16:11 du transport routier inter-Etat de la CEDEAO.
16:15 -Ouverture à Conakry des 23e Journées scientifiques annuelles.
16:20 Durant ces journées, les échanges vont porter
16:22 sur les défis et les nouvelles opportunités pour l'Afrique.
16:25 La rencontre mobilise des huit pays membres de l'organisation.
16:29 Les verrements s'articulent autour du thème
16:31 "Chimie et développement minier,
16:33 "défi et opportunité pour l'Afrique".
16:36 Le point avec Mounir Barj.
16:37 -La promotion de l'intégration sous-régionale,
16:41 la coopération et la promotion des grades académiques
16:45 au sein de l'organisation
16:46 puis la Société africaine de chimie.
16:49 C'est le programme des Journées scientifiques annuelles
16:52 qui se tient à Conakry avec la participation de Minankadra.
16:56 -Ces journées nous permettent de faire le point de chance
17:00 dans nos différentes universités,
17:03 de faire le point de l'accord de la chimie
17:05 en tant que discipline transversale importante de la science
17:09 pour permettre le développement endogène viral
17:12 de nos différents pays, de laquelle constitue la soie chimique.
17:16 -Les 23e Journées scientifiques
17:20 de la Société ouest-africaine de chimie
17:23 sont tombées à point nez dans notre souci
17:28 de dynamiser les actions de promotion des enseignants,
17:32 chercheurs et chercheuses,
17:33 et l'amélioration constante du processus de valorisation
17:38 et de vulgarisation de la recherche
17:41 encourage les activités scientifiques de cette nature.
17:46 -Malgré les crises constatées dans certains pays de la sous-région,
17:49 les membres de la Société africaine de chimie
17:53 ont réussi à organiser cette session.
17:55 Elle devra fédérer les chimistes de l'Afrique,
17:58 favoriser la croissance économique
18:00 et la protection de l'environnement.
18:02 -Sous le leadership de son Excellence,
18:05 colonel Mamadi Doumbouya,
18:07 président de la République, chef de l'Etat,
18:09 nous sommes résolus à soutenir la recherche scientifique
18:13 et à encourager la collaboration
18:16 entre les différentes institutions et pays de la sous-région.
18:20 La chimie est une discipline qui transcende les frontières
18:25 et qui peut jouer un rôle essentiel
18:28 dans la réalisation de notre vision commune
18:30 pour l'Afrique de l'Ouest.
18:32 Ensemble, nous pouvons repousser les limites de la science chimique
18:37 et contribuer activement
18:39 au développement durable de notre région.
18:42 -Depuis l'avènement de la transition,
18:45 la Guinée fait son combat
18:46 dans les organisations régionales et internationales.
18:50 Après le CAMESA, le réseau africain francophone,
18:53 des agences nationales d'assurance qualité,
18:56 la Guinée abrite en ce moment
18:58 les 23e journées scientifiques annuelles
19:01 de la Société ouest-africaine de la chimie
19:04 sous le thème "La chimie et développement minier,
19:07 défis et opportunités pour l'Afrique".
19:10 -Des anciens étudiants de l'Institut polytechnique de Conakry
19:16 font des innovations techniques et technologiques
19:18 à travers des dispositifs électriques
19:21 pour aider la communauté.
19:22 Par leur savoir-faire, ils conçoivent des feux de signalisation,
19:26 des interrupteurs et autres réalisations non des moindres
19:29 qui permettent d'économiser l'énergie,
19:32 par exemple, Mounir Barich Marouane Kamar.
19:35 -Par leur génie créateur et l'amour de l'innovation,
19:39 ils conçoivent des enseignes lumineuses
19:41 pour les pharmacies, les feux de signalisation
19:44 dans les différents carrefours
19:46 ou encore les photos interrupteurs pour économiser l'électricité.
19:50 Leur objectif ?
19:51 Servir la communauté et contribuer au développement du pays.
19:55 -Nous avons commencé par les engins lumineux.
19:57 Les engins lumineux, c'est-à-dire les plaques que vous voyez
20:01 au niveau de la pharmacie, au niveau de la rentrée,
20:05 des engins lumineux, là où c'est que la pharmacie,
20:08 de tel ou tel.
20:09 Photo interrupteur, c'est-à-dire en présence de la lumière
20:12 et à l'absence de la lumière, qu'est-ce qui doit se passer ?
20:15 -Ces dispositifs, ça nous permettra non seulement
20:17 d'économiser l'énergie et ensuite, il y a d'autres,
20:21 on va dire, domaines d'application plus importants.
20:25 Et ensuite, l'interrupteur aussi infrarouge.
20:30 Ça aussi, c'est très important.
20:31 C'est quelque chose qui peut entrer en jeu,
20:34 surtout dans l'économie aussi.
20:36 -Des interrupteurs infrarouges,
20:38 les horloges numériques de stations FM portables
20:41 en cas de pandémie qui visent à informer la population,
20:45 surtout en zone rurale.
20:47 Ce génie créateur évolue dans plusieurs domaines d'activité.
20:51 Il compte désormais s'investir dans l'entrepreneuriat.
20:54 -Ce qui est plus intéressant, c'est que ce sont des jeunes
20:57 qui sont déjà diplômés,
20:59 que l'on a rappelés au sein de l'université
21:01 pour venir leur transmettre des connaissances.
21:05 -L'objectif, c'était de donner une compétence à nos diplômés,
21:11 alors de l'institut technique à options télécommunications
21:14 et microélectroniques,
21:15 et du département de physique à les options confondues
21:19 pour leur permettre d'apprendre une nouvelle technique.
21:23 -Ces anciens étudiants de l'institut polytechnique
21:25 au département physique ont compris l'initiative,
21:28 comme par exemple le statut étudiant entrepreneur
21:32 ou encore le stage à l'alternance,
21:35 un projet conçu et piloté par les autorités de la transition.
21:39 -Education, la Guinée, ses partenaires techniques et financiers
21:45 s'activent à améliorer les compétences
21:47 des élèves en français et mathématiques.
21:49 Après un travail de plusieurs mois sur le terrain,
21:52 les techniciens ont présenté cet après-midi
21:54 les résultats qui réconfortent les acteurs de l'éducation.
21:59 Abdullaziz Baldeh.
22:00 -La crise de l'apprentissage est une préoccupation mondiale.
22:05 En Guinée, plusieurs enquêtes révèlent le faible niveau des élèves
22:09 dans deux disciplines, à savoir le français et les mathématiques.
22:13 Aujourd'hui, suite à une étude menée dans la région de Kindiya,
22:17 les techniciens présentent des résultats
22:19 de l'expérimentation du programme
22:21 d'amélioration des compétences fondamentales,
22:24 renforcer l'efficacité des élèves en Guinée
22:26 dans ses différentes matières et l'approche recherchée.
22:29 -Les élèves guinéens de primaire,
22:31 comparativement à ceux de la sous-région,
22:35 éprouvent beaucoup de difficultés
22:39 dans l'apprentissage du français et des mathématiques.
22:43 En dépit de ce qui précède,
22:46 l'amélioration des compétences des élèves
22:50 est une vocation principale
22:52 pour un système éducatif qui se veut performant.
22:55 La qualification de notre système éducatif
23:00 est la priorité des priorités du gouvernement guinéen.
23:03 -Pour la mise en oeuvre des résultats présentés,
23:06 le MEPUA, à travers la Direction nationale
23:08 de l'enseignement fondamental,
23:10 compte investir le terrain de la semaine prochaine.
23:13 L'élan est soutenu par les partenaires techniques et financiers
23:16 pour la qualification du système éducatif.
23:18 -Après la présentation, nous allons mettre à leur disposition
23:23 les différentes propositions d'extension.
23:25 Que ce soit l'approche régionale,
23:27 que ce soit l'approche nationale,
23:29 la décision finale viendra de votre autorité.
23:32 Et nous, en tant que techniciens,
23:34 nous serons prêts à mettre cela en application
23:37 au bénéfice des élèves de tous les pays.
23:39 -Déjà, l'UNICEF a accompagné une équipe technique nationale
23:44 qui a suivi une première formation en ligne,
23:46 qui est allée en Côte d'Ivoire pour un voyage d'imprégnation.
23:49 Et de là, nous avons mis en place un pilote
23:51 pour expérimenter cette approche-là
23:52 dans 10 écoles de la région de Kindia.
23:54 Et donc, aujourd'hui, cet accompagnement continue.
23:57 Nous pensons qu'après cette présentation,
23:59 nous allons faire un premier projet d'extension
24:02 pour couvrir un certain nombre d'écoles
24:04 au-delà des 10 premières écoles.
24:06 -En Guinée, les résultats du PASSEC 2019
24:09 révèlent que 6 enfants sur 10
24:11 n'atteignent pas le niveau minimum de compétence
24:13 à lecture et à mathématiques.
24:15 Au département du pré-universitaire,
24:17 on compte saisir cette opportunité pour inverser la tendance.
24:21 -La scolarisation de la jeune fille,
24:24 l'heure est désormais à la préservation des acquis
24:27 des dernières décennies.
24:28 Et le Forum des éducatrices de Guinée
24:31 est en première ligne dans ce combat.
24:33 Le réseau composé des membres issus de plusieurs entités sociales
24:37 plaide pour plus d'investissements
24:39 en faveur de l'éducation des jeunes filles.
24:42 Mama de Saliouba.
24:44 -Dans les établissements scolaires,
24:46 après plusieurs décennies de scolarisation de la jeune fille,
24:50 les résultats sont perceptibles.
24:53 Partout, le pourcentage des filles est en hausse.
24:57 Pour consolider les acquis,
24:59 le Forum des éducatrices de Guinée
25:01 renforce les compétences de ses membres
25:04 en plaidoyer et en mobilisation des ressources
25:08 en faveur de l'éducation de la jeune fille en Guinée.
25:12 -L'éducation des filles, c'est l'affaire de tous.
25:15 Il y a des juristes, des membres du CNT,
25:18 il y a des enseignants, il y a des syndicats,
25:21 il y a des ONG.
25:22 Chacun va jouer sa partition.
25:24 Et maintenant, on est en train de renforcer leurs capacités
25:27 pour pouvoir faire un plaidoyer en direction de tous les acteurs.
25:32 -Après avoir gagné le pari de la scolarisation,
25:36 l'heure est désormais au maintien et à la promotion
25:40 de l'excellence de filles à l'école.
25:43 Le réseau des éducatrices de Guinée
25:46 plaide pour plus d'action pour l'accès des filles
25:49 à une éducation de qualité et le répanouissement à l'école.
25:54 -Les filles viennent à l'école juste à un certain niveau.
25:57 On les sort de classe, il y a les marges précoces,
26:00 il y a les aléas de la société.
26:02 Nous, maintenant, on fait en sorte
26:04 qu'on augmente davantage le taux de scolarisation,
26:07 mais on s'apprésente surtout
26:10 sur le maintien et la réussite.
26:13 -Depuis des décennies, le réseau des éducatrices de Guinée,
26:17 en collaboration avec le ministère de l'Enseignement préuniversitaire,
26:22 oeuvre pour l'éducation de jeunes filles.
26:25 Aujourd'hui, l'heure est à la préservation des acquis.
26:29 -L'inspection générale des forces aux armées guinéennes
26:35 vient de posséder à la cérémonie de passation
26:38 des chefs de service de son institution.
26:40 C'est le général de brigade Abdoulaye Keïta,
26:43 inspecteur général des forces armées,
26:45 qui a présidé la cérémonie de prise de fonction
26:48 des nouvelles autorités du commandement spécial
26:51 de Konakui et du Bata,
26:52 bataillon autonome des troupes aéroportées.
26:55 Sergent-chef Abdoulkader Kamara,
26:57 correspondant de la presse militaire.
26:59 (Musique militaire)
27:02 -Colonel Mouroudjakité et colonel Karamoukou Kamara
27:06 bénéficient de la confiance du chef suprême des armées,
27:09 le colonel Mamadi Doumbouia.
27:10 Ils sont respectivement nommés au poste de commandant
27:13 du bataillon spécial de Konakui BSC
27:16 et du bataillon autonome des troupes aéroportées Bata.
27:19 Ces officiers supérieurs sont installés
27:21 dans leurs nouvelles fonctions.
27:23 -Officiers, sous-officiers militaires du rang ici présents,
27:27 au nom du président du CNRD, président de la transition,
27:31 chef de l'Etat, chef suprême des armées
27:34 et en vertu des pouvoirs qui me sont conférés,
27:37 vous reconnaîtrez désormais
27:40 comme commandant du bataillon spécial de Konakui,
27:44 le colonel Mouroudjakité ici présent,
27:47 comme commandant du bataillon autonome des troupes aéroportées,
27:51 colonel Karamoukou Kamara ici présent.
27:54 Vous leur obéirez en tout ce qu'ils vous commanderont
27:57 pour le bien du service,
27:59 l'exécution du règlement militaire
28:02 et l'observation des lois dans l'intérêt supérieur de la nation.
28:06 -En prenant fonction, les premiers ont exprimé leur gratitude
28:10 à l'endroit du président de la transition,
28:12 chef suprême des armées, et ils s'engagent une fois de plus
28:16 à accomplir les missions qui leur sont assignées
28:18 avant de tendre une main franche
28:20 à leurs collaborateurs et frères d'armes.
28:23 -Je mesure l'ampleur, la teneur et la portée
28:27 de la mission qui m'est assignée.
28:28 Je voudrais vous rassurer de ma disponibilité,
28:31 de mon engagement et de ma loyauté en tout temps,
28:34 en tout lieu et en toutes circonstances,
28:36 avec toutes les composantes du bataillon des troupes aéroportées
28:39 pour mériter cette confiance.
28:41 Je viens m'ajouter à vous pour continuer notre mission régalienne,
28:46 qui est celle de la défense de l'intégrité du territoire national,
28:50 la sécurisation de la population guénienne
28:53 et de leurs biens dans notre cher pays.
28:55 En votre nom, je souhaiterais rassurer
28:57 son Excellence, colonel Mamadi Doumbouya, président du CNRD,
29:01 président de la transition, ainsi que toute l'hierarchie militaire,
29:05 que je ne ménagerai aucun effort
29:07 en ce qui concerne l'accomplissement de ma mission.
29:10 -A noter que le colonel Mouro Diakité était jusqu'ici
29:13 commandant du bataillon autonome du Guéguédu.
29:15 Et le colonel Karamoko Kamara était officier adjoint
29:19 de la 4e région militaire d'Unzéré-Curie.
29:21 -On prend en prison la direction de l'hôpital régional de Boké.
29:27 Là-bas, le personnel soignant s'active tous les jours
29:30 pour sauver des vies.
29:31 Grâce à l'implication de l'Etat à travers le ministère de la Santé,
29:35 cet établissement hospitalier est bien équipé.
29:38 Tout cela pour permettre au personnel
29:40 de faire de bonnes prestations de service
29:43 en faveur des malades.
29:44 Yunus Attawel Kamara.
29:46 -L'hôpital régional de Boké,
29:48 si au centre-ville de la commune urbaine,
29:50 dans le quartier d'Ibia,
29:52 est réputé pour la qualité des services rendus aux malades
29:55 venus de toute la contrée.
29:58 Tous les jours, le personnel soignant
30:00 est à la disposition des patients.
30:02 A la maternité, il existe des appareils de réanimation
30:06 pour les mamans et les nouveau-nés,
30:08 du matériel sanitaire offert par le ministère de la Santé
30:13 en vue de sauver des vies.
30:15 -Je suis rentré à 3h du matin.
30:17 J'ai trouvé l'équipe qui était là.
30:19 Vraiment, ils sont occupés de moi.
30:21 Tout en même temps.
30:24 Quand ça reste 30 à 40 minutes, ils viennent me voir.
30:27 Si ça va, on me demande toujours l'accueil.
30:31 En même temps, la manière dont on m'a accueilli hier,
30:34 vraiment, je suis satisfait.
30:36 Aujourd'hui, l'hôpital régional, il y a courant.
30:39 -En plus de la prise en charge des patients
30:41 dans cet hôpital régional de Boké,
30:43 s'ajoute également l'hygiène partout dans la cour
30:47 et dans les différentes salles d'hospitalisation,
30:49 sans oublier la fourniture d'eau et d'électricité en permanence.
30:54 -Nos devoirs, c'est de nous occuper de la population.
30:59 Et pour nous occuper de la population,
31:01 sur le plan sanitaire, il y a des conditions.
31:04 Donc, notre première vision, c'est de remplir ces conditions-là
31:08 au sein de l'hôpital.
31:10 Nous, on a un centre de rénovation bien équipé.
31:13 Toujours, l'homme n'est pas satisfait.
31:16 On a bésoléré les conditions dans lesquelles on se trouve actuellement.
31:21 -Les hôpitaux ont pris toutes les dispositions
31:24 qui concernent la distribution d'eau et la source d'énergie.
31:28 L'hôpital régional a un plateau technique amélioré.
31:34 Un service de réanimation
31:38 à la maternité pour les nouveaux-nés,
31:42 mais aussi les mères en détresse.
31:44 -Dans la cour, il est prévu la reconstruction
31:47 et l'extension de la maternité,
31:49 un projet entièrement financé par l'Etat guénien
31:53 à travers le ministère de la Santé et de l'Hygiène publique.
31:57 -De son côté, la jeune Chambre internationale de Guinée
32:02 est en voie de matérialisation de son plan d'ouverture
32:06 pour être le plus grand réseau mondial de jeunes leaders.
32:09 En collaboration avec ses partenaires,
32:11 elle a mobilisé plus de 1 500 jeunes étudiants
32:13 et diplômés sans emploi
32:15 pour une formation en entrepreneuriat.
32:17 La démarche vise à permettre à ces jeunes d'être autonomes.
32:21 Reportage à Madotori.
32:24 -La problématique de l'emploi des jeunes
32:26 à travers l'autonomisation est l'un des axes stratégiques
32:30 de la politique de développement
32:32 de la jeune Chambre internationale de Guinée.
32:34 Pour matérialiser cette volonté,
32:36 le coach Vincent Caglio,
32:38 en collaboration avec le bureau national
32:40 de la jeune Chambre internationale de Guinée,
32:42 à travers son organisation locale,
32:44 DCI Conakry Elite,
32:46 offre cette opportunité de formation
32:49 à plus de 1 500 jeunes venus de Conakry
32:52 et de l'intérieur du pays.
32:53 -On leur a révélé trois secrets.
32:55 Le premier secret, c'est comment trouver suffisamment
32:58 d'offres d'emploi dans son domaine d'activité.
33:00 Le deuxième secret, c'est comment arriver
33:03 à répondre aux offres d'emploi,
33:04 même lorsqu'on n'a pas toutes les compétences,
33:06 même quand on n'a pas l'expérience attendue.
33:09 Et puis, enfin, comment arriver à attirer l'attention
33:11 du recruteur, les éléments clés qu'il faut mettre sur le CV
33:14 pour capter le recruteur.
33:15 -Information qui apporte vraiment beaucoup à la jeunesse guinéenne.
33:18 Et c'est tout un honneur de voir cette jeunesse guinéenne mobilisée
33:21 pour venir assister à une telle formation.
33:23 Et ça montre que ça prouve vraiment la motivation de la jeunesse
33:27 et ça montre que la jeunesse est une voie de changement
33:31 et une voie d'émergence en République du Guinée.
33:32 -Animé par Vincent Kodjo, consultant international
33:36 en stratégie de développement sur renforcement de capacités,
33:39 est une aubaine d'autonomisation pour les jeunes étudiants
33:42 et diplômés sans emploi.
33:43 -Nous avons organisé cette formation grand public
33:47 à travers notre organisation locale,
33:50 la Jeune Chambre internationale qu'on a créée, ELITES.
33:52 L'autre objectif, c'est pourquoi pas ouvrir la Jeune Chambre
33:57 à ces milliers de jeunes, nous rejoindre
33:58 dans ce réseau mondial de jeunes leaders
34:01 pour pouvoir saisir les opportunités
34:02 que les autres membres bénéficient.
34:04 -Cette démarche qui rime avec la mission de l'organisation,
34:08 celle d'offrir aux jeunes les opportunités de développement
34:11 et de sa vision, celle d'être le principal réseau mondial
34:15 des jeunes leaders.
34:16 Applaudissements
34:18 -On termine par le récollement des oeuvres d'art
34:21 du musée national de Sandervalia.
34:23 Il s'agit de faire un inventaire des objets,
34:25 les classer et restaurer d'autres.
34:27 Une mesure de conservation durable des articles.
34:31 La dernière activité de ce genre remonte à 1996.
34:35 Les détails avec Ousmane Ba et Mamandou Djoumaba.
34:39 -Musée national de Sandervalia,
34:41 un temple qui abrite plus de 12 000 oeuvres d'art de la Guinée.
34:46 Pour assurer une conservation professionnelle et durable
34:49 à ces objets d'art de portée historique et culturelle,
34:53 les autorités engagent un processus de recollement
34:56 de plus de 2 000 articles.
34:58 -Le recollement, c'est une activité qui consiste
35:01 à faire l'inventaire de tous les objets du musée,
35:06 c'est-à-dire la vérification générale et églective
35:10 des objets du musée, comparée au nombre
35:13 qui se trouve dans les registres.
35:15 La dernière fois que ça s'est passé, c'était en 1996.
35:19 Ca fait 27 ans, près de 30 ans, qu'il n'y a pas eu cette activité.
35:23 -Le premier rôle que nous avons ici, c'est la conservation.
35:27 Tout muséologue doit savoir conserver les objets.
35:31 Si nous sommes là aujourd'hui, c'est parce que ces objets-là
35:34 ont été très bien conservés.
35:36 Mais nous savons également que c'est un objet.
35:41 C'est-à-dire qu'il y a une lutte entre les molécules de cohésion
35:45 et les molécules de dispersion.
35:46 -Les objets d'art sont identifiés par rayon et par étagère.
35:50 Sur la copie de recollement, les techniciens notent
35:53 les informations relatives à chaque article,
35:57 à savoir le nom, le numéro d'inventaire,
36:00 la date d'arrivée au musée, l'état actuel de l'objet
36:04 et s'il y a lieu de le restaurer.
36:06 -Nous voyons, rayon par rayon, pièce par pièce,
36:10 nous déposons les pièces au niveau du dépoussiérage.
36:14 Quand ils vont finir le dépoussiérage,
36:16 on ramène les mêmes pièces sur la table d'enregistrement.
36:20 Après tous ces travaux de recollement,
36:23 c'est-à-dire quand nous allons finir,
36:25 il y a une équipe technique qui va se retrouver
36:27 pour essayer de sélectionner les objets qui sont à restaurer.
36:31 On met ça de côté.
36:33 Et le traité aussi, nous le mettrons de côté.
36:36 Nous ferons face à qui de droit pour le traitement.
36:39 -Le processus se poursuit pour une quarantaine de jours.
36:43 En plus, les travaux de rénovation du musée avancent.
36:46 Le local abritera l'ensemble des objets
36:50 qui seront tous répertoriés dans un musée virtuel
36:53 prévu par les autorités.
36:56 -C'est la fin de ce journal. Merci de nous avoir reçus.
37:01 L'actualité se poursuit sur notre site le3wrtgguinée.info.
37:06 Bonsoir et à demain.
37:08 ...