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Transcription
00:00 La crise au Niger est ce sommet crucial aujourd'hui pour la CDAO.
00:04 Les pays ouest-africains doivent choisir une nouvelle stratégie diplomatique.
00:07 La menace d'intervention militaire n'a rien donné,
00:10 alors l'heure est à la relance de cette diplomatie
00:13 qui pour l'instant n'a pas donné de résultat non plus.
00:16 Les poutchistes du coup d'État s'installent,
00:19 sont inflexibles Caroline Baudry,
00:21 et donc l'impasse semble totale.
00:23 Oui, puisque toutes les options sont dangereuses.
00:25 Laisser les poutchistes gouverner montre qu'on les tolère,
00:28 ouvre la voie à une contagion aux pays alentours comme le Togo
00:31 et pourrait reconfigurer la présence occidentale,
00:33 militaire, politique et économique dans la région.
00:36 Bref, bouleverser la donne stratégique du Sahel.
00:39 Mais une intervention armée pour rétablir le président élu Basoum
00:42 est bien trop risquée selon Gabriel Poda,
00:44 analyste au cabinet de conseil Sahel politique à Genève.
00:47 Parce que le risque d'efflagration serait énorme
00:50 pour la stabilité des États du Sahel,
00:52 que cela soit au Niger même, ou au Burkina ou au Mali,
00:56 ou dans des pays côtiers également.
00:58 D'autant plus qu'aujourd'hui les pays doivent engager leurs ressources
01:02 à la fois économiques, financières et militaires
01:05 dans la lutte contre le Djihadisme.
01:07 Donc je vois très mal les États engager leurs moyens et leurs ressources
01:11 justement pour aller faire une intervention militaire au Niger.
01:15 Il n'y a pas véritablement d'option.
01:17 L'enjeu est multiple aujourd'hui pour la CDAO.
01:20 Trouver une voie pour sortir de la crise,
01:22 assurer la sécurité du président Basoum,
01:24 séquestrer dans sa résidence privée
01:26 et tenter de conserver une crédibilité
01:28 très entachée par l'échec total des négociations.
01:31 Caroline Baudry pour Europe 1.
01:33 Le secrétaire général de l'ONU se dit ce matin
01:35 très préoccupé par les conditions de détention du président nigérien renversé,
01:39 Mohamed Basoum, Antonio Guterres,
01:41 qui réclame une nouvelle fois sa libération.

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