Aleksandar Nikolic : «La mère d’Enzo se sent abandonnée»

  • l’année dernière
Le président du groupe RN au Conseil régional Centre-Val de Loire, Aleksandar Nikolic, revient sur la prise de parole de la mère d’Enzo sur l’antenne de CNEWS : «La mère d’Enzo se sent abandonnée».
Transcript
00:00 - Oui, une émotion. Comment on peut ne pas être ému quand on l'écoute ?
00:04 Là encore, évidemment, on personnalise.
00:06 Imaginez un enfant, vous perdez un enfant de 15 ans
00:09 après l'avoir élevé pendant 15 ans pour un regard.
00:11 Évidemment, elle le dit, elle se sent abandonnée
00:15 parce qu'on a le sentiment qu'il y a certains médias, certains politiques,
00:19 je pense notamment à gauche, mais là, c'est aussi le cas du gouvernement
00:23 qui devront s'intéresser à des affaires, peut-être uniquement
00:25 quand il s'agit des forces de l'ordre qui peuvent être incriminées.
00:29 Et complètement occultées, je citais plus de 1000 homicides par an
00:33 et complètement occultées, toutes ces affaires.
00:35 Là, on connaît le nom d'Enzo, mais il y en a beaucoup
00:37 où on ne connaîtra même pas le nom des victimes.
00:40 La mère d'Enzo, elle avait signé cette fameuse lettre
00:43 qui était envoyée à Emmanuel Macron et qui était parue dans le JDD.
00:47 C'était intéressant parce que quand on parle d'abandon de l'État,
00:49 il y a à la fois la forme, c'est à dire en parler, être contacté
00:53 avec un soutien de la part du gouvernement,
00:55 mais il y a aussi une volonté de justice.
00:57 Et ça nous interpelle sur le rôle de la justice.
00:59 C'était précisé dans la lettre parce que la justice,
01:01 oui, doit réinsérer.
01:03 Ça fait partie des priorités qui sont souvent annoncées
01:07 par le gouvernement.
01:08 C'est ce qui était précisé dans la lettre.
01:10 Mais dans la lettre, justement, il y avait une demande
01:12 que la justice soit rendue aussi aux victimes,
01:14 parce que c'est insupportable de revoir celui qui a tué votre enfant
01:17 ou celui qui vous a menacé, qui a violé votre fille.
01:20 Ensuite, dans les rues, quelques mois ou quelques années après.
01:24 Et il y avait la volonté que à la fois la justice soit rendue aux victimes,
01:28 mais que les auteurs de ces crimes soient mis hors d'état de nuire,
01:32 c'est à dire qu'ils soient en prison pour de nombreuses années
01:35 et qu'ils ne recommencent pas,
01:36 parce que c'est aussi le cas malheureusement dans de nombreuses affaires.
01:39 Et un soutien de l'État, je le disais, c'est le fond, la forme.
01:42 Donc un contact, mais aussi enfin une justice du côté des victimes
01:45 qui protège l'ensemble de la population
01:47 et qui ne soit pas juste au service des coupables
01:49 pour voir comment ils peuvent se réinsérer.
01:50 [Musique]
01:53 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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