Aly Ngouille Ndiaye : « J’aurais pu être candidat en 2002 »
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00:00 Pourquoi vous avez décidé de dire que vous étiez candidat à la candidature de Benobo Kiakar?
00:08 Je devais l'être normalement en 2012.
00:11 J'avais choisi en 2012 d'accompagner le président Makissa à la conquête du pouvoir.
00:16 Et en 2019?
00:20 En 2019, j'ai organisé les élections.
00:24 Je n'avais pas du tout décidé d'organiser... D'abord, il fallait accompagner le président dans son deuxième rang.
00:30 J'étais ministre de l'Intérieur.
00:32 Maintenant qu'il est arrivé au terme de ses demands-là,
00:36 aujourd'hui, je pense légitimement, comme certains de mes collègues comme Bob,
00:41 effectivement, à présenter sa candidature.
00:43 Et politiquement, si Makissa ne vous choisit pas, qu'est-ce qui va se passer?
00:47 On verra. Je n'ai pas anticipé sur ça.
00:50 Êtes-vous prêt à soutenir son choix, peu importe lequel?
00:54 Si je suis convaincu, oui.
00:56 Vous savez, on est dans une période de négociations.
01:00 Vous savez, on est en politique, tout simplement.
01:02 Moi, j'avais négocié avec le président Makissa en 2012.
01:05 Je lui ai dit en 2012 que je pouvais être candidat.
01:07 Je ne l'ai pas été. Dans tous les quatre pays, il y a beaucoup de candidats qui n'étaient pas mieux préparés que moi.
01:13 Mais j'avais choisi, j'avais un choix de raison.
01:16 J'avais opté pour accompagner le président Makissa. À l'époque, il n'était pas favori du tout.
01:20 Parce que j'ai signé avec lui une convention pour aller avec lui le 4 janvier 2012.
01:25 À l'époque, on avait décidé d'aller aux élections législatives.
01:28 Après, quelle que soit l'issue des élections présidentielles, on avait décidé même d'aller aux élections de 2014 ensemble,
01:35 quelle que soit l'issue des élections de 2012.
01:37 C'est des choix politiques et des calculs que nous faisons.
01:40 Voilà, donc aujourd'hui, on est arrivé au terme de tout cela.
01:43 Je pense que nous devons nous donner vraiment une nouvelle orientation.
01:48 Alors, et à ceux qui disent que la légitimité historique est importante dans le choix du président Makissa, vous répondez quoi ?
01:55 Est-ce que c'est un critère important selon vous ?
01:57 Oui, il peut l'être. Il peut l'être, la légitimité historique.
01:59 Mais je pense que ce qui est surtout important, c'est le projet qu'on porte.
02:03 Parce que c'est les Sénégalais aussi qui votent aujourd'hui, vous savez.
02:06 Légitimité historique, ça, au niveau du parti, on peut le dire.
02:10 Mais ce qui est surtout important, à mon avis, c'est peut-être quelqu'un qui peut avoir cette légitimité,
02:15 mais surtout qui peut faire de sorte qu'il y ait beaucoup de monde autour de lui.
02:20 Parce que ceux qui votent dépassent l'APR, dépassent la coalition, c'est le peuple sénégalais qui vote.
02:25 Donc il faut voir. C'est vrai que l'APR présente un candidat, porte dans le projet, que les Sénégalais approuvent pour voter pour lui.
02:31 C'est ça le plus important.
02:33 Le profil du candidat consensuel de l'APR et de Bénin, pour vous, c'est quoi ?
02:39 Les critères indispensables ?
02:41 Il doit être politique, c'est important. Parce que ce que nous faisons, c'est de la politique, ça ne s'appelle pas autre chose.
02:46 Il doit pouvoir rassembler dans le parti et en dehors du parti.
02:50 Je pense que c'est ça qui est important, si nous voulons gagner au premier tour.
02:54 Bien, c'est les deux critères indispensables.
02:58 C'est le plus important aujourd'hui. Et maintenant, il faut savoir avoir un projet qui porte sur les préoccupations des Sénégalais aujourd'hui.
03:04 Le chômage, vous avez parlé un peu de l'autosévérance en beaucoup de choses.
03:12 On parlera également de la sécurité.
03:14 C'est peut-être ce projet politique qui sera un projet qui intéressera les Sénégalais, que le candidat consensuel de Bénin doit porter.