Emmanuelle Darles, #1.

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00:00 On a confiné 66 millions de Français sur un jeu TD.
00:02 Le modèle de Niels Ferguson est un modèle classique.
00:05 La bonne pratique veut que, généralement,
00:07 moins on utilise de paramètres et plus le modèle est consistant.
00:11 Son modèle utilise 998 paramètres
00:14 et il a fait tourner son modèle en 2020
00:18 en utilisant les paramètres du Strasse de 2003.
00:21 Si on est face à ce modèle,
00:22 on fait ce qu'on appelle une étude de l'espace des paramètres.
00:24 On fait tourner le modèle de simulation
00:27 avec différents jeux de paramètres
00:28 pour étudier l'expérimentation,
00:30 est-ce que ça fonctionne ou pas.
00:33 Lui, il n'a absolument pas fait ça.
00:35 C'est la même chose que s'il avait lancé un dé.
00:37 On a confiné 66 millions de Français sur un jeu TD.
00:39 Nous sommes à la centième du Conseil scientifique indépendant
00:57 qui fait un travail énorme depuis…
01:01 Depuis longtemps, depuis combien de temps ?
01:03 Nous sommes avec Emmanuelle Darle.
01:05 Depuis combien de temps ?
01:06 Depuis deux ans.
01:07 Depuis deux ans.
01:09 Ça en émission, c'est énorme.
01:11 Emmanuelle Darle est docteure en informatique,
01:13 spécialiste en simulation numérique et modélisation.
01:17 Ça nous fait penser à Ferguson qui était aussi…
01:20 Tout à fait, j'ai un peu le même domaine en fait.
01:23 Mais il y en a qu'on écoute plus que d'autres.
01:25 Tout à fait.
01:27 Ce qu'ils disent peut-être, ce que le gouvernement a envie d'entendre.
01:30 C'est-à-dire que Ferguson qui avait déjà fait des simulations pour H1N1,
01:34 qui avait prédit des millions de morts,
01:36 pour le Covid aussi, a été l'oreille des…
01:39 Le gouvernement a été l'oreille de Ferguson.
01:43 Là, on l'écoutait, mais il racontait un peu n'importe quoi.
01:46 Ça a été prouvé d'ailleurs.
01:47 Oui, mais en fait, il a été l'oreille par le biais de Simon Cochemez
01:51 qui était dans le Conseil scientifique gouvernemental.
01:54 Simon Cochemez et Nels Ferguson travaillaient…
01:56 Ils ont travaillé longtemps ensemble.
01:58 Et Nels Ferguson a touché plusieurs millions d'euros,
02:02 par Bill Gates notamment,
02:05 pour développer un soi-disant modèle de simulation performant.
02:09 On voit, on constate aujourd'hui à quel point il est performant.
02:14 Oui, Bill Gates qui a arrosé le monde aussi, d'autres médias.
02:17 Des médias français qui viennent de nouveau d'être arrosés,
02:19 si on veut dire, par Macron, et qui a leur service…
02:23 C'est incroyable. Ça me donne envie de…
02:26 En fait, on est là, trois ans de Covid,
02:28 toutes les informations sont là, quasiment,
02:30 sauf les nouveaux effets secondaires qui apparaissent,
02:32 des injections expérimentales.
02:34 Mais c'est…
02:36 On est en…
02:37 Pour l'instant, on est un peu perdu le combat de l'information en tout cas.
02:41 Parce que tout ce qu'on…
02:43 Voilà, on touche souvent les mêmes personnes.
02:45 Certains commencent à se réveiller, mais…
02:48 Le narratif officiel est toujours très puissant.
02:53 Le problème, c'est…
02:56 Alors, d'abord, c'est la censure.
02:57 La censure des informations scientifiques,
03:00 délibérée par des gouvernements,
03:03 l'investissement dans des fact-checkers.
03:08 On pense notamment au fonds Marianne,
03:10 qui avait été développé suite à l'attentat de Samuel Paty.
03:14 Donc, il y a plusieurs affaires d'État,
03:17 il y a plusieurs scandales dans le scandale.
03:21 Aujourd'hui, je pense qu'il faut retrouver une information scientifique
03:25 neutre, indépendante, en dehors de tout conflit d'intérêts,
03:29 intègre, et surtout prônée et avant tout favoriser la reproductibilité.
03:34 On a le droit d'avancer un résultat, bien sûr,
03:37 qu'il soit en contradiction avec certaines pensées ou pas,
03:40 mais celui-ci doit être reproductible.
03:42 S'il n'est pas reproductible, c'est que déjà, il y a ongui sous roche.
03:47 Le fonds Marianne, pour expliquer à ceux qui nous suivent…
03:49 Le fonds Marianne, c'est un fonds d'entraide, de solidarité,
03:53 d'après ce que j'avais compris, qui a été monté suite à l'attentat de Samuel Paty.
04:00 Donc, décapité.
04:02 L'enseignant…
04:03 Voilà.
04:04 Et Marlène Schiappa s'en est servi pour financer une campagne de communication
04:11 d'Emmanuel Macron et puis également financer des fact-checkers
04:15 durant la crise sanitaire.
04:16 Donc, elle a instrumentalisé l'assassinat de cet enseignant
04:21 pour faire la com' de Macron.
04:23 En tout cas, elle a instrumentalisé les dons qui ont été donnés,
04:30 qui ont été faits à ce fonds.
04:35 Est-ce que c'est ce fonds qui a alimenté ces "Facts and Furious", je crois ?
04:38 Tout à fait. Alors, il y a certains… En tout cas, les informations,
04:44 après je ne sais pas si elles sont exactes ou inexactes,
04:48 qui disent que justement "Facts and Furious" a été financé,
04:55 en tout cas par ces données provenant… Voilà.
04:59 Donc, dont on a révélé que c'était une officine un peu du gouvernement ?
05:04 Oui, oui. Ils travaillent, bien sûr.
05:07 Bon, ça a été mis en évidence par François.
05:12 Il y a eu visiblement beaucoup de manipulations.
05:16 Beaucoup de manipulations.
05:20 Tout ça contribue depuis le départ à une censure,
05:24 à la censure d'enseignants-chercheurs, d'universitaires,
05:28 de médecins qui portent une voix dissidente.
05:31 Le Conseil scientifique indépendant s'est créé, en fait, dans ce cadre-là
05:35 pour avoir un espace de parole,
05:37 offrir un espace de parole à des scientifiques qui oseraient douter,
05:41 finalement, de ce qu'on leur impose.
05:43 Et nous avons reçu plus d'une centaine d'invités, de participants,
05:49 de tout horizon, finalement, qu'ils soient universitaires,
05:52 chercheurs, médecins, pharmaciens.
05:55 Et nous avons également développé des expertises,
06:02 notamment avec Vincent sur le domaine de la pharmacovigilance,
06:07 mais toujours en gardant notre cœur de métier,
06:10 qui est les mathématiques et l'informatique.
06:12 Et donc c'est à ce titre-là que nous sommes exprimés au Sénat,
06:16 l'année dernière, puis au Parlement européen cette année.
06:20 Oui, justement, ici, aujourd'hui, il y a une quarantaine de personnes,
06:25 de scientifiques, de médecins qui gravitent dans ces domaines-là,
06:30 qui même, pour certains, comme Toubiana ou Perrone,
06:33 étaient, ben même toi, avant, reconnus,
06:36 étaient même certains invités sur les plateaux.
06:39 Perrone, il a travaillé pour l'OMS,
06:42 et qui maintenant sont totalement censurés, vilipendés,
06:46 ils ont même réussi à dire de Montagné que, sur la fin de sa vie,
06:52 que c'était un type sénile qui ne racontait que des bêtises.
06:57 Est-ce que maintenant, en deux ans, on a réussi un peu à casser ça,
07:00 cette représentation, même si je commençais en disant que
07:05 c'était pas gagné, parce que c'est tellement inimaginable,
07:10 pour le CSI, c'est encore plus que 40 qui ont été invités, des gens sérieux.
07:16 Alors, on a eu, pendant ces deux ans, on nous a traités, bien sûr, de complotistes,
07:22 c'est l'insulte classique.
07:28 Moi-même, on m'a traité de nazie, alors je n'ai absolument pas compris,
07:32 je ne suis pas de nazi, c'est très violent.
07:36 Il y a une violence comme ça qui s'est instaurée dans les réseaux sociaux,
07:41 notamment avec des Troïls, qui sont payés aussi pour faire ça,
07:47 c'est leur boulot de poster...
07:49 - C'est un marque de doute pour décrédibiliser.
07:51 - Tout à fait.
07:52 Et donc, après, la vraie question, je pense, c'est pas tellement si on...
07:59 Après, ça, de toute façon, on l'accepte, quand on part au combat,
08:02 avec un autre discours, une autre vision, on accepte aussi la critique.
08:06 Et je crois que tous, on l'a acceptée.
08:11 Ce n'est pas plaisant.
08:12 - La critique, pas l'insulte.
08:15 - L'insulte ou la critique, de toute façon, on était au courant
08:18 que ça allait être très compliqué, mais on l'a vécu,
08:23 et on a survécu largement.
08:25 Après, la vraie question, c'est au niveau de la population.
08:28 Est-ce que les mentalités ont changé ?
08:32 Et ces mentalités-là, on le voit aujourd'hui,
08:35 notamment par rapport à l'événement du 13 mai
08:38 qui a eu lieu dans toute la France au niveau international
08:40 sur les effets indésirables,
08:42 l'ensemble de la population est beaucoup plus réceptive.
08:46 Les gens se posent des questions.
08:47 - C'est malheureusement un biais pour toucher les gens,
08:50 les effets secondaires et les morts des injections.
08:53 - Tout à fait, parce qu'en fait, on constate beaucoup...
08:56 C'est un retour d'expérience, un retour de témoignage du terrain
09:00 où les gens nous disent qu'ils ont quelqu'un dans leur famille
09:04 qui a contracté un cancer foudroyant, par exemple,
09:10 un jeune de 30 ans qui a fait un AVC alors que rien ne le prédisposait
09:15 à faire cet AVC, des enfants, leur enfant qui a fait,
09:19 par exemple, une myocardite ou une péricardite,
09:24 une épouse, par exemple, qui a des troubles du cycle menstruel
09:27 où à Primève, on a enlevé l'utérus,
09:30 et des problèmes de fertilité, etc.
09:32 Donc, il y a ce retour de témoignage, ce retour de terrain.
09:36 Et aujourd'hui, ça, même Emmanuel Macron,
09:40 avec toute la bonne volonté du monde et tous les moyens qu'il mettra,
09:43 ne pourra pas enlever ça.
09:46 Malheureusement, les effets secondaires sont là.
09:48 On le constate.
09:49 Maintenant, la vraie question, c'est qu'est-ce qu'on fait avec ça ?
09:52 Est-ce qu'on se cache encore les yeux pendant longtemps ?
09:54 Et est-ce qu'on reste dans le déni,
09:58 notamment dans le fait que le déni est la non-reconnaissance
10:02 de toutes ces victimes, ou est-ce qu'on les accompagne ?
10:06 Et l'erreur est humaine, si c'est une erreur,
10:10 on pourrait le croire ou pas,
10:13 mais en tout cas, ces victimes doivent être accompagnées.
10:16 – Oui, ils sont doublés en victimes.
10:17 D'abord, victime de la propagande, et puis victime des vaccins.
10:21 Alors justement, est-ce que ce n'est pas aussi le moment de,
10:23 pas arrêter d'informer, mais de mettre plus d'énergie
10:29 dans des nouveaux moyens de toucher les gens ?
10:32 Je sais que notamment, tu as fait l'opération "Sortez vos panneaux",
10:36 et j'ai l'impression que vraiment, c'est vers ça qu'il faut aller trouver des…
10:40 quitte à aller avec des drones, comme pendant la guerre,
10:42 jeter des flyers sur la rue, aller sonner aux portes,
10:44 mais il faut toucher les gens autrement,
10:46 puisqu'il y a quand même encore, je pense, 20 millions de personnes en France
10:48 qui regardent le JT du soir.
10:52 – Oui, alors l'opération en fait, "Sortez vos panneaux",
10:55 ça a été suite aux affiches de Toulouse, qui ont beaucoup fait parler d'elle.
11:02 Les 1% donc, ce résultat que nous avions obtenu avec Vincent Pavan,
11:08 et que nous avons tenté de communiquer,
11:13 c'est une opération qui a quand même pas mal marché.
11:17 Alors, il y a eu plusieurs villes, de nombreuses villes,
11:19 où il y a eu beaucoup d'affichages sur les zones d'affichage libre,
11:26 la distribution également de flyers, un petit peu pour dénoncer tout ça.
11:32 Et je pense qu'il faut encore continuer, évidemment.
11:35 Ça demande des moyens structurels, ça demande des moyens également financiers,
11:39 parce que l'allocation d'un panneau, ça coûte une somme d'argent.
11:45 C'est pour ça que Réinfo-Liberté propose, en tout cas,
11:49 fait des appels aux dons, on va dire, tous les 3-4 mois des campagnes.
11:55 Et nous avons besoin finalement de moyens, en tout cas, pour faire toutes ces actions.
12:02 En plus des actions juridiques que Réinfo-Liberté fait déjà,
12:07 nous sommes en train de mener une action contre l'ANSM et sa directrice,
12:13 au tribunal administratif de Montreuil,
12:15 avec maître David Guyon.
12:17 Ça fera l'objet de plusieurs communications bientôt.
12:22 Il est essentiel, en tout cas, d'agir, de ne pas rester comme ça dans l'inaction.
12:27 Nous devons le faire pour les victimes.
12:30 Aujourd'hui, c'est les injections Covid.
12:32 Demain, ça sera quoi ?
12:34 Et il faut, à un moment donné, que tout ça s'arrête.
12:37 Et les afficheurs acceptent encore ? Parce qu'ils pourraient, à un moment donné, refuser.
12:41 Alors pour le moment, on n'a pas retenté, si vous voulez.
12:44 Parce qu'il y aura une pression énorme aussi.
12:45 Oui, alors l'afficheur a été...
12:50 Je ne sais pas s'il n'a pas été condamné, mais en tout cas, il a eu des problèmes.
12:52 Il a mérité d'avoir des mesures de rétention aussi.
12:54 Tout à fait. Et puis aussi, la personne qui détenait le panneau sur son lieu privé
12:59 a eu des problèmes.
13:04 Je crois que de toute façon,
13:07 d'autres actions de ce type pourront toujours être menées.
13:11 L'affichage sauvage aussi ?
13:12 C'est pas nous qui le disons.
13:14 Non, je crois qu'il faut respecter, au contraire.
13:17 Il ne faut pas donner les moyens.
13:18 Pas de désobéissance pour l'instant ?
13:20 On peut faire de la désobéissance civile,
13:22 mais je crois qu'il faut rester quand même...
13:25 Je pense qu'il faut faire attention aussi de ne pas donner les moyens,
13:29 on va dire, à l'adversaire d'agir contre...
13:32 Non, mais en même temps, c'est ceux qui sont ici traités...
13:37 C'est ceux qui traitent de fascistes, ceux qui sont ici,
13:39 qui ont les méthodes fascistes, en fait.
13:40 Tout à fait.
13:41 Puisque les coups de téléphone dans l'ivrerie pour arrêter de vendre un livre,
13:45 les boycotts d'hiver...
13:48 Oui, puis aussi, justement, les menaces antifa
13:52 que nous avons reçues pendant l'organisation de cet événement.
13:57 De venir, par exemple, tout casser...
13:59 Ils l'ont dit ? C'est intéressant de le dire, ça.
14:01 De venir tout casser, de venir justement...
14:08 Créer du désordre, donc...
14:12 Qui est vraiment violent dans l'affaire.
14:15 Avec aussi Louis Fouché qui était ici, en Belgique,
14:18 récemment menacé de mort.
14:19 C'est le CAM qui a dit ça, en Belgique.
14:22 L'office qui lutte contre, qui étudie la menace terroriste.
14:26 On se demande vraiment s'il a eu des menaces où...
14:28 Parce que le CAM fait partie du gouvernement,
14:30 tout cela ne nous regarde pas.
14:32 Les antifas, des idiots utiles du gouvernement, quand même.
14:35 Complètement, et on l'a vu pendant aussi les réformes des retraites.
14:39 Donc malheureusement...
14:40 Qu'est-ce qui... Rappelle-moi.
14:42 Il y a eu beaucoup d'antifas, justement,
14:46 donc les Black Blocs, etc., qui venaient casser
14:49 pendant les manifestations,
14:54 qui se voulaient pacifiques, et on aurait peut-être pu rassembler...
14:58 En tout cas, ça on peut le penser ou pas, je ne sais pas,
15:02 mais on aurait pu peut-être rassembler plus de monde
15:04 s'il n'y avait pas eu, finalement, un petit peu cette violence
15:07 au sein de certains cortèges, notamment parisiens.
15:11 Dans les villes de Provence, tout s'est très bien passé,
15:14 mais il est quand même étonnant qu'on reçoive,
15:16 en étant à Sainte, dans une ville finalement assez éloignée de Paris,
15:21 on reçoive en tout cas ce genre de menaces
15:24 qui peuvent compromettre l'organisation...
15:28 Donc qui menacent de tout casser ?
15:30 Oui, on en a reçu ce genre de menaces,
15:33 notamment sur les réseaux sociaux.
15:34 D'où le service de sécurité, qui est quand même assez important ici ?
15:36 Tout à fait. Nous avons voulu justement
15:40 permettre la sécurité des participants,
15:43 mais également des intervenants.
15:45 Et quels sont leurs arguments aux antifas ?
15:47 Alors, ça vient surtout du fait que
15:50 la matinée est consacrée aux tables rondes,
15:54 donc par Re-Info Liberté,
15:56 qui est une association autour de la protection des libertés fondamentales.
15:59 Et donc il y a eu quelques tables...
16:01 Il y a des tables rondes qui rassemblent certains politiciens.
16:07 Je tiens à souligner et je tiens à rappeler que Re-Info Liberté
16:11 a invité tous les partis politiques,
16:15 plusieurs parlementaires, de toutes les couleurs que ce soit,
16:20 avec toutes les idéologies d'ailleurs.
16:22 Seules certaines personnes
16:26 finalement présentes dans les réseaux de résistants
16:31 ont répondu présents.
16:32 Je pense notamment à Florian Philippot,
16:35 Nicolas Dupont-Aignan...
16:38 Et les autres ? Silence radio ?
16:40 Malheureusement, oui, silence radio.
16:42 Même pas de réponse ?
16:43 Non, absolument aucune.
16:45 Et de toute façon, c'est très symptomatique
16:47 de ce que nous avons vécu, puisque, je le rappelle,
16:52 la gauche était favorable au pass sanitaire,
16:57 au pass vaccinal,
16:58 et voulait même vacciner tous les enfants à partir de la naissance.
17:04 Donc ça, c'est la gauche.
17:06 François Ruffin ?
17:08 Tout à fait.
17:09 Aucune réponse ?
17:09 Non, aucune réponse.
17:13 C'est malheureux pour des partis qui se disent insoumis,
17:19 d'être aussi soumis.
17:22 Je sais que je ne vais pas me faire des amis en disant ça.
17:23 Non, non, mais c'est la vérité, c'est marrant,
17:26 parce que lui, comme journaliste, fondateur de Fakir,
17:30 maintenant député de la France Insoumise,
17:32 Mélenchon non plus ?
17:33 Non, Mélenchon, aucune nouvelle.
17:37 Tout comme la gauche modérée,
17:41 ou même certains centristes,
17:43 on a eu vraiment aucune nouvelle.
17:46 Et puis finalement, les personnes qui sont présentes ici
17:49 sont des personnes qui sont présentes depuis le départ,
17:54 qui ont pris position depuis le début,
17:56 et se sont indignées notamment contre le pass vaccinal,
17:59 contre le pass sanitaire.
18:00 Je pense notamment à Nicolas Dupont-Aignan.
18:03 Alors, on peut être d'accord ou pas d'accord avec ses idées,
18:06 peu importe.
18:09 Le résultat est que ça a été quasiment le seul dans l'hémicycle,
18:15 avec évidemment Martine Vohner, d'autres personnes,
18:18 à s'indigner contre ces dérives totalitaires.
18:22 Donc...
18:25 Et parfois contre leur partie.
18:26 Oui, tout à fait.
18:29 Et après, concernant la suspension des soignants,
18:34 je tiens à rappeler que moi, je ne suis ni extrême,
18:38 ni de droite, ni de gauche, je suis en fait nulle part.
18:41 Je ne me retrouve dans aucun parti.
18:43 Mais, n'empêche, tant est-il que seul le Rassemblement national
18:49 a porté la réintégration des soignants
18:52 avec le reversement des salaires durant ces deux ans,
18:58 au niveau de la campagne présidentielle.
19:01 Aucun parti n'en parlait, à part eux.
19:06 Donc aujourd'hui, on parle beaucoup de fascisme, etc.
19:10 Mais où est le fascisme, en fait ?
19:14 L'extrême-centre, comme disait Alain Deneuve.
19:17 Alors, pour terminer, en résumé, qu'est-ce qu'ils disent, les modèles mathématiques ?
19:23 Parce que ça, c'est en plus...
19:25 Ils sont construits à partir de chiffres, de données officielles.
19:29 En fait, la modélisation mathématique, c'est quelque chose de très vaste.
19:33 Et ça marche en prenant des hypothèses,
19:36 en se fixant certains cas, etc.
19:39 Pour aller généraliser ces modèles,
19:41 si on veut généraliser ces modèles,
19:43 dans ce cadre-là, on parle d'intelligence artificielle.
19:46 C'est le but de l'intelligence artificielle,
19:48 de partir d'un modèle et de tendre vers sa généralisation.
19:51 Le modèle de Niels Ferguson est un modèle classique
19:54 qui s'appuie en fait sur un système d'équation
19:57 avec certains paramètres, certains jeux de paramètres.
20:00 Et la bonne pratique veut que, généralement,
20:03 moins on utilise de paramètres, plus le modèle est consistant.
20:07 Son modèle utilise 998 paramètres.
20:11 Et il a fait tourner son modèle en 2020
20:15 en utilisant les paramètres du SRAS de 2003.
20:18 Donc, il s'est ramené, on va dire, avec une hypothèse que
20:23 si c'était le SRAS, si tout le monde se contaminait,
20:28 tout le monde était des super-splitters, etc.
20:30 - Il y aurait ça. - Il y aurait peut-être ça.
20:32 Et c'est pareil, c'est peut-être.
20:34 Parce que les lois de diffusion répondent à certains mécanismes,
20:38 aujourd'hui encore mal connus.
20:40 C'est-à-dire qu'on ne sait toujours pas,
20:41 finalement, comment une personne se contamine.
20:44 Il y a eu certaines hypothèses par rapport notamment
20:47 au fait que c'était une épidémie maniportée.
20:49 Mais même dans des foyers, il y a eu des hommes et des femmes
20:54 qui ont dormi ensemble, l'un était COVIDé et l'autre...
20:56 - Et pas l'autre. - Et pas l'autre.
20:58 Donc, on ne sait toujours pas en fait.
20:59 Peut-être y a-t-il un terrain génétique,
21:01 peut-être y a-t-il d'autres facteurs environnementaux
21:04 qui nous échappent à l'heure actuelle.
21:06 Tant est-il qu'on a confiné 66 millions de Français
21:09 sur la base d'un mensonge.
21:11 On a privé les enfants d'école sur la base d'un mensonge.
21:15 Et là où la plus grande supercherie scientifique,
21:19 et je pense que c'est pour moi l'une des plus grandes supercheries
21:22 peut-être de l'histoire, enfin au niveau de ce siècle,
21:26 c'est que la bonne pratique veut que quand on est face à ce modèle,
21:31 on fasse ce qu'on appelle une étude de l'espace des paramètres.
21:33 On utilise certains...
21:36 On fait tourner le modèle de simulation
21:39 avec différents jeux de paramètres pour étudier finalement
21:42 par rapport à l'expérimentation,
21:45 est-ce que ça fonctionne ou pas ?
21:47 Lui, il n'a absolument pas fait ça.
21:49 Ça revient en fait au même...
21:52 C'est la même chose que s'il avait lancé un dé.
21:57 On a confiné 66 millions de Français sur un jeu TD.
22:01 - Oui, c'est l'anticien en ce fait.
22:02 - Complètement.
22:03 - Il sait aussi, sans doute Ferguson,
22:06 que c'est le discours que les gouvernements attendent de lui.
22:10 - Alors discours ou pas, je sais pas,
22:12 mais en tout cas ce qui est certain,
22:13 c'est qu'on retrouve toujours les mêmes personnes,
22:16 finalement, aux mêmes endroits.
22:19 Nes Ferguson est financé par Bill Gates.
22:21 Bill Gates, avec la fondation Bill et Melinda Gates,
22:25 qui possèdent, enfin qui sont majoritaires à l'OMS.
22:30 Bill Gates qui développe certaines technologies, etc.
22:36 Chad GpT, OpenAI, c'est Gates derrière.
22:41 Il est majoritaire aujourd'hui de la société.
22:44 On le retrouve partout.
22:46 On retrouve toujours les mêmes personnes partout,
22:48 aux mêmes endroits.
22:50 Donc, ça peut paraître récomplotiste ou pas,
22:54 je ne sais pas, mais...
22:54 - Oui, c'est des faits.
22:55 - Il faudrait quand même à un moment donné...
22:57 - Spectule.
22:58 - S'interroger sur l'intégrité scientifique.
23:01 L'intégrité scientifique, d'abord, c'est de ne pas mentir aux gens.
23:06 C'est de ne pas donner une information à un président en disant
23:14 "Écoutez, monsieur le président, si vous ne confinez pas les gens,
23:18 il y aura 500 000 morts."
23:20 Ce qui est complètement surréaliste.
23:22 Il n'en était pas à son premier coup d'essai.
23:23 Il avait déjà tenté durant le H1N1.
23:26 Et on se retrouvait encore dans la même situation.
23:28 C'est qu'en plus, on est incapable d'apprendre de nos erreurs.
23:32 Donc, ça va encore se perpétuer.
23:36 Pendant combien de temps est-ce qu'on saura tirer des véritables leçons ?
23:44 Permettre aux médecins de soigner et permettre aux scientifiques
23:47 de pouvoir s'exprimer librement sur leur champ de compétences ?
23:51 - Justement, est-ce qu'ils ont tiré une leçon des masques,
23:53 et notamment des masques sur les enfants,
23:54 sur le sujet sur lequel tu as travaillé,
23:56 qui est une véritable catastrophe sanitaire, pédagogique, affective ?
24:02 - Alors non, non, absolument pas.
24:04 Parce qu'on a enlevé le masque aux enfants au mois de mai l'année dernière,
24:10 parce que l'épidémie était vraiment au ralenti.
24:13 Il n'y avait plus de cas, quasiment.
24:15 Donc, on a dit "Bon, on peut démasquer les enfants."
24:18 Mais ils les ont masqués pendant quasiment deux ans.
24:23 Et on a vu, depuis les données officielles de Santé publique France,
24:29 qu'on a eu des recrudescences, des augmentations inédites,
24:35 historiques de pneumopathie, majoritairement bactérienne,
24:42 d'asthme, de bronchite aiguë, en dehors du Covid.
24:46 Vraiment pas des choses étiquetées Covid ou en lien avec le Covid.
24:50 Vraiment...
24:51 - Des coïncidences, comme ils disent.
24:54 - Oui, mais le problème, c'est qu'on a essayé de faire porter ça
24:59 même au plus haut niveau de sommet de l'État, au Conseil d'État,
25:02 en leur montrant, en leur disant "Regardez".
25:05 Et après, il y a eu des études, notamment aux États-Unis,
25:08 qui sont venues confirmer que le masque provoquait des pneumopathies aigües.
25:13 Mais il n'y a pas eu de retour, on va dire, favorable.
25:17 Et aujourd'hui, je pense que le masque a été avant tout très politique.
25:27 C'était pour faire taire les syndicats,
25:29 pour éviter que les enseignants exercent leur droit de retrait.
25:33 - C'est une matérialisation du virus, j'irais du virus.
25:35 C'est une matérialisation du Covid aussi.
25:37 - Oui, oui, oui.
25:37 - Envoyons tout le monde avec un masque, on se rappelle que le Covid est là.
25:40 - Oui, mais complètement.
25:41 Et puis ça permet aussi d'insuffler peut-être des habitudes à des enfants,
25:46 une classe d'âge encline au contraire à...
25:50 Voilà.
25:51 - À se rébeller un peu.
25:52 - Oui, tout à fait.
25:53 Et puis non, ça permet de fabriquer peut-être des citoyens
25:56 qui auront peut-être plus peur de s'exprimer,
26:00 qui seront peut-être plus terrorisés que d'autres.
26:03 En tout cas, ça a créé beaucoup de dissonances,
26:07 notamment des dissonances cognitives.
26:10 On voit aujourd'hui au niveau scolaire que les enfants ont à peu près plus d'un an de retard.
26:19 Alors, ça, on le remarque à tous les niveaux, à tous les niveaux des apprentissages,
26:23 dès l'âge de 6 ans.
26:26 Alors, l'OMS, malgré tout ça, sort son traité pandémie
26:32 où il explique que, justement, en cas de nouvelle pandémie,
26:36 le masque, c'est une des recommandations en milieu scolaire.
26:40 La distanciation sociale, en fait, c'est on reprend ce qui n'a absolument pas marché
26:47 et pour le refaire encore.
26:49 Donc, à un moment donné, il faut protéger les enfants.
26:56 Là, on parle beaucoup en ce moment de l'éducation sexuelle.
27:01 - C'est venu très, très vite, juste après le Covid et la guerre en Ukraine.
27:05 - Oui, tout ce qui est wokisme, qui est quand même exporté des États-Unis.
27:12 On en parle de plus en plus parce qu'on voit les dégâts de tout ça.
27:19 On a des retours de parents dont les enfants sont traumatisés.
27:26 - Il y a même une clinique en Grande-Bretagne et une clinique en Suède
27:31 qui font marche arrière alors qu'elles étaient engagées depuis au moins 20 ans
27:35 dans ce qui, il faut oser le dire, est quand même un délire
27:40 de vouloir généraliser et de nier la différence des sexes.
27:44 On est dans du grand n'importe quoi.
27:47 - Oui, en fait, on apprend aux enfants que finalement, leur corps n'est pas vraiment le leur.
27:55 C'est juste finalement un objet malléable qu'on peut changer au gré de ses envies.
28:01 Ça rejoint finalement des idéologies transhumanistes qui dit que finalement,
28:06 le corps, que l'esprit est dissocié du corps.
28:10 Le corps devient finalement une entité à part puisque seul l'esprit,
28:16 la mémoire peut finalement se transposer dans une machine.
28:21 Donc, on en est là aujourd'hui.
28:24 Il faut à tout prix, à un moment donné, poser des bases, revenir à des fondamentaux éthiques.
28:32 Qu'est-ce qu'on a envie de construire ?
28:35 Qu'est-ce qu'on a envie de transmettre à nos enfants ?
28:37 Qu'est-ce qu'on a envie de leur donner ?
28:39 Qu'est-ce qu'on a envie de leur laisser ?
28:42 Je crois qu'il y a suffisamment de problèmes économiques, sociaux,
28:46 peut-être même environnementaux pour finalement donner un intérêt
28:51 à ce genre de...
28:53 Pour moi, c'est une dérive que de parler de la sexualité,
28:57 on va dire en termes de genre, etc., de changement de genre,
29:00 à des enfants ou même d'apprendre à des enfants de 6 ans certaines pratiques sexuelles.
29:06 C'est une...
29:07 C'est de l'adultomorphisme.
29:10 C'est greffer sur les enfants quelque chose auquel ils ne pensent même pas.
29:16 Il n'y a pas de...
29:17 Régis Bruneau l'a dit aussi, il n'y a pas de sexualité chez les enfants.
29:20 Il y a des prérequis pour arriver à des relations harmonieuses à l'âge adulte,
29:24 mais ce n'est pas de la sexualité.
29:26 Tout à fait.
29:27 Un enfant par nature, de toute façon, n'est pas un être...
29:32 De toute façon, dans la sexualisation des enfants,
29:35 derrière, il y a la question de la désacralisation des enfants.
29:39 Et la désacralisation des enfants pour la sacralisation de la technologie.
29:44 Puisque si à un moment donné, tout est sacré, rien ne l'est plus.
29:48 Donc pour inventer un nouveau dieu,
29:51 on a besoin de désacraliser ce qui est le plus cher à l'humanité,
29:57 c'est sa progéniture.
29:59 Voilà.
29:59 Donc on en est là aujourd'hui.
30:01 Et il faut que les parents soient conscients des dangers que courent leurs enfants.
30:07 Et ces dangers, ils sont dévastateurs.
30:11 Voilà.
30:12 Revenir aux fondamentaux.
30:13 Merci Emmanuelle Darle.
30:14 Merci.
30:16 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
30:20 "La vie est une aventure" - Albert Einstein
30:23 "La vie est une aventure" - Albert Einstein
30:26 "La vie est une aventure" - Albert Einstein
30:29 [Musique]