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00:00 - Coach, qu'est-ce que vous retenez après ce match ? La réaction de l'équipe qui a retourné le match à 10 contre 11 ?
00:05 Peut-être des regrets de s'être fait rejoindre avant la fin ?
00:08 - Ça sera trop courageux à mon avis. De ma part, si je parle de...
00:16 Si je me permets de parler des regrets, vous n'êtes pas trop trop loin malgré ça de la vérité.
00:26 Parce que globalement, Marseille, c'est Marseille.
00:33 Beaucoup de joueurs avec une très bonne efficacité. Une attaque avec des joueurs vraiment intéressants.
00:45 Une équipe, une bête, mais dans le bon sens du terme, touchée par les Grecs.
00:56 Donc ils sont venus pour ne pas faire d'autres erreurs.
01:03 Une équipe qui a eu pas mal de situations.
01:11 Une équipe qui a tapé trois fois sur la barre.
01:17 Et puis sans doute que dans la domination des jeux, c'est eux qui ont été les plus forts.
01:32 Nous, je crois que cette fois-là, on a passé un examen.
01:38 Lequel, de point de vue de la motivation, de point de vue de l'agressivité dans le bon sens du terme,
01:46 on a augmenté notre niveau par rapport à Rennes.
01:52 Examen lequel il était loupé. Cette fois-là, on n'a pas loupé cet examen de ce point de vue.
01:57 Je crois que cette volonté, cet état d'esprit, lequel nous a permis d'arracher les deux buts.
02:08 Même si nous avons eu aussi de très bonnes situations de marquer.
02:12 Je pense à Sabali, je pense au frappe de Kandé, je pense à la grande occasion de Mikotaze.
02:20 Encore une fois, une grande situation de Mikotaze.
02:24 Donc le frappe d'Endoram, je crois que c'était pas rien contre Marseille.
02:33 Après, surtout en 10.
02:34 Malgré ça, je répète encore une fois que Marseille, c'est eux qui menaient la musique.
02:45 Mais malgré ça, quand il te reste combien? Deux minutes de temps officiel et ils égalisent.
02:53 Alors bien sûr que tu as un peu de frustration que tu aurais pu obtenir éventuellement les trois points.
03:02 Et pour nous, ça va être très important, chaque point, chaque but.
03:05 Surtout qu'ils ont frappé trois fois sur la bannière, c'est vrai qu'on a souffert deux buts.
03:14 Un petit peu, je ne sais pas, sur le premier poteau, j'aime pas ces buts.
03:23 Même si c'était une belle équipe en face, est-ce que ça vous agace de concéder autant d'occasions franches?
03:28 Non, ça ne m'agace pas.
03:30 Pas du tout. Au contraire, je suis très content quand on a 5, 6, 7, 10 occasions.
03:37 Bien sûr que je suis encore plus heureux si sur 10 on fructifie 4.
03:43 Ce n'était pas le cas aujourd'hui.
03:45 Donc ce que je veux dire, quand mon équipe a des occasions de but, c'est bien.
03:50 Faire le dernier geste, lequel est le plus agressif, le plus difficile à faire par les attaquants.
03:58 Parfois tu réussis, parfois tu ne réussis pas.
04:01 Je parlais sur le plan défensif, les occasions de Marseille, il y a eu beaucoup d'occasions franches.
04:05 Est-ce que ça vous a agacé de concéder autant?
04:08 Oui, c'est quelque chose sur lequel on doit encore travailler.
04:14 Maintenant, on voit aussi que cette fameuse latérale gauche, on piétine de la retrouver.
04:25 Le premier but vient d'un centre de là-bas. Le deuxième but vient de là-bas.
04:34 Ce n'est pas Oudol qui va solucionner tous les problèmes.
04:39 Sans doute que pour nous, il est arrivé cette absence.
04:45 On ne l'a pas... Il nous a surpris.
04:51 On dit que pour se maintenir, il faut de l'agressivité, du caractère, du culot.
04:57 Est-ce que ce soir, vous n'avez pas eu tous ces ingrédients-là de réagir après le 5-1 à Rennes?
05:03 Et de prouver que votre groupe a peut-être compris le message que ce maintien-là va être long et compliqué.
05:09 Mais que vous avez certains arguments pour?
05:11 C'est exactement ce que je peux vous dire.
05:16 Je crois que ce sont ces atouts qui nous ont permis d'avoir la chance.
05:24 Parce que par exemple, le frappe de Sabari, c'est le but. Bravo, il a failli m'écraser.
05:30 Mais c'est bravo pour son caractère.
05:36 Quelque chose de lequel, par contre, on n'a pas fait première mi-temps.
05:39 Et ça, j'ai insisté sur deux sujets.
05:42 Et un d'entre eux, c'était de finir les actions.
05:45 Georges, pourquoi un, deux, trois, et enfin...
05:48 Mais c'est très difficile de donner des conseils pour un buteur.
05:52 C'est lui qui sait comment il a marqué 20, je ne sais pas combien de buts.
05:56 Donc alors, parfois, je disais "mais lâche-la-bas, lâche-la-bas".
06:00 Mais il faisait une deuxième, troisième, et il le marquait.
06:02 Donc parfois, l'entraîneur, il est impuissant par rapport à ça.
06:06 Mais malgré ça, j'ai insisté à la mi-temps qu'il faut faire le maximum pour finir les actions.
06:14 S'il y a une possibilité de centre, mets-le.
06:17 N'essaie pas d'effacer le gars qui s'approche de toi.
06:21 Mets-le, parce que comme ça, on a le temps de se repositionner, de ne pas être surpris par les contre-attaques.
06:29 Et je crois qu'on a réussi ça, justement, parce que ses atouts, je suis d'accord avec vous.
06:39 Qu'est-ce que vous avez à dire? L'agressivité, le culot, l'audace d'aller essayer, tenter.
06:49 Toutes ces choses-là, si tu les as, ils te donnent encore 10% chacun de valeur.
06:57 Et ça, c'est déjà 10% ici, 5% là-bas, 15 peut-être de l'autre côté.
07:05 Ça donne une autre tenue et je crois que c'est ça ce qu'on a vu.
07:09 Le match devait être de l'OM et gagnant de manière très lente.
07:19 Si un équipe tire 22 fois à la porte, il a des occasions très claires pour avoir séquencé.
07:25 Le rival nous met deux buts en 5 minutes, je crois.
07:29 Un qui se met sur un et entre dans l'équipe.
07:35 L'autre, dans une action punctuelle, un erreur individuelle, comme il y en a dans le football.
07:41 Mais le match devait être de l'OM et gagner, mais en de manière suffisante.
07:49 Le football se définit par l'accès et le rival a pratiquement 100% d'efficacité.
07:59 Et nous, on n'en a pas tant.
08:05 Je suis très satisfait du travail et du match qu'on a fait.
08:09 Tout nous vient en contre en ce moment.
08:13 Le but du rival, le but de l'OM, les situations qui se donnent dans le match et qui le modifient.
08:21 Nous insistons car nous pensons que nous sommes dans le bon chemin.
08:35 Le coach dit qu'il n'est pas d'accord avec cet avis.
08:43 Il pense que le match aurait dû être du côté de l'OM.
08:49 Il pense que c'est effectivement il y a eu 5 minutes où l'OM a encaissé deux buts de la part de Metz.
09:01 Mais il faut dire que le football se définit par avoir du succès et des occasions.
09:11 Dans ce cas-là, on n'a pas eu l'aide ni du VAR d'un côté.
09:17 Et puis c'est vrai qu'il y a eu certaines actions dans le match avec un certain composant de chance.
09:23 Notamment le but sur la lucarne qui était un "rebond".
09:31 Le football c'est évidemment un jeu de chance.
09:37 Mais un club qui tire 22 fois au but, dont 5 entre les poteaux,
09:47 il n'y a pas eu la chance de notre côté.
09:53 Mais nous sommes dans le chemin adéquat et tôt ou tard la chance tournera de notre côté.
10:01 Le sort s'acharne sur Marseille.
10:07 Ce qui s'est passé mardi, l'assistance vidéo hors-jeu, but refusé.
10:11 Est-ce que ça ne peut pas amener les joueurs à être dans le doute un peu plus ?
10:19 Et votre travail sera peut-être un peu plus compliqué à ce niveau-là ?
10:23 Nous sommes en août.
10:31 Je crois que non.
10:35 Mais c'est injuste.
10:39 Je crois que dans plusieurs années de ma carrière,
10:43 j'ai vécu plusieurs moments où j'ai été dans le doute.
10:49 Je crois que dans plusieurs années de ma carrière, j'ai vécu plusieurs moments où j'ai été dans le doute.
10:55 Dans trois jours, dans ces deux matchs,
11:00 ne pas avoir gagné les deux, c'est difficile à expliquer.
11:05 Nous avons gagné un, mais nous avons perdu les pénaltis.
11:11 Et aujourd'hui, je crois que c'est incroyable que nous n'ayons pas gagné les trois.
11:20 Parce que tu peux avoir de très mauvaises chances un jour,
11:24 mais trois jours plus tard,
11:27 si les circonstances sont similaires, c'est difficile.
11:31 Nous allons changer cette course.
11:34 Avec du travail, avec de l'illusion, comme le montrent les joueurs,
11:38 on ne peut pas demander plus.
11:41 Ils sont très supérieurs aux adversaires,
11:44 ils ont plus d'occasion, et beaucoup plus.
11:47 L'adversaire ne nous pénalise avec presque rien.
11:52 Le coach dit que dans sa carrière,
11:56 il a rarement vu la malchance que l'équipe a eue dans ses deux premières journées.
12:01 Avec des points perdus, alors qu'on considère que l'équipe a mérité d'avoir plus.
12:09 C'est vrai que le sort s'acharnait un peu sur l'équipe,
12:14 mais le coach pense qu'on va révertir la situation avec du travail.
12:20 Il n'y a aucun doute que c'est que le début du championnat.
12:25 On espère retourner un peu le mauvais sort de l'équipe.
12:31 En tout cas, avec les occasions qu'on fait et le jeu qu'on réalise,
12:36 il est incroyable que l'équipe n'ait pas remporté plus dans les deux derniers matchs.
12:47 - Que pensez-vous du match d'Ismail Hazard ?
12:52 - Un joueur qui a 4 ou 5 chances de but,
12:57 je pense qu'il a fait un bon match.
13:00 Nous n'avons pas réussi, lui et d'autres amis,
13:04 mais en créant ce genre de situation,
13:08 le plus normal est que le dimanche prochain, nous les convertissons en but.
13:13 Ce ne sera pas une course de 10 minutes,
13:17 mais ce ne sera pas une course de 10 minutes de perte.
13:24 - Le coach dit qu'un joueur qui a eu 4 ou 5 occasions de but,
13:30 je pense qu'il aura plus de chance face au but dans les prochains matchs.
13:39 - On entend beaucoup parler de chance depuis le début de cette conférence de presse.
13:49 Vous avez vu beaucoup de déchets, 22 tirs, 5 cadrés.
13:53 Comment vous expliquez ce déchet ?
13:55 Est-ce que c'est aussi la fatigue ?
13:57 Vous avez joué seulement 3 jours après le match de mardi,
14:01 est-ce qu'il y a aussi une question de fatigue dans votre effectif ?
14:08 - Je ne pense pas que c'est un facteur déterminant.
14:14 Mais c'est évident que la demande physique et mentale du dimanche dernier
14:21 était très élevée.
14:23 Je pense que c'est un facteur qui a été très important.
14:28 Je pense que c'est un facteur qui a été très important.
14:37 - Merci.
14:39 - Merci.
14:40 [SILENCE]