Malgré l'élimination des marseillais en Ligue des Champions, Eric Di Meco garde de l'espoir pour le futur de l'OM cette saison. Pour lui, ce que les joueurs de Marcelino ont montré permettent à l'ex-olympiens de rester positif.
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00:00 Eric, Jérôme a raison de se choper contre Pablo Longoria ?
00:02 Je ne suis pas contradictoire avec tout ce que je viens d'entendre.
00:05 C'est clair que ça a une limite.
00:07 Pour juger, il faudra attendre un petit peu.
00:12 Mais c'est vrai qu'on a compris comment voulait jouer Marcel Hinault.
00:16 On se rend compte que le recrutement qui a été fait cette année
00:21 correspond à ce que lui veut.
00:24 Mais c'est vrai qu'il y a des joueurs qui étaient là l'an dernier.
00:26 Moi j'avoue que j'aurais aimé, je l'ai dit, on en a parlé tout au long de la saison dernière.
00:29 Et je l'ai dit à la fin de la saison.
00:31 Parce que ne pas oublier que ce que vit Marcel Hinault cette année
00:34 avec certains joueurs qui étaient là l'an dernier
00:36 et qui ne rentrent peut-être pas dans son dispositif.
00:39 Thudor l'a vécu aussi.
00:40 C'est pour ça que j'aurais aimé voir une année supplémentaire avec Thudor.
00:43 Avec un recrutement fait et une préparation faite
00:46 pour justement ce système qu'il a mis en place l'an dernier.
00:50 Là, tu changes d'entraîneur, tu te rends compte que sur le match aller du Pana...
00:54 Parce que Unai qui a fait deux matchs l'an dernier,
00:57 tu es comme un nouveau joueur dans le système.
00:59 Donc tu as six nouveaux joueurs sur le terrain avec un nouvel entraîneur.
01:03 C'est-à-dire que tu n'as même pas sur le terrain,
01:06 à part la défense centrale qui a peut-être joué pas mal de matchs l'an dernier ensemble.
01:12 Tu n'as pas...
01:16 Là, sur ce coup-là, tu dois...
01:18 Quitte à te renier un peu sur ton dispositif,
01:21 parce que tes mecs ne sont pas en forme,
01:23 parce que tu as un match un peu piégeux.
01:25 Moi, je ne comprends pas.
01:26 On m'explique qu'il manquait une semaine,
01:28 parce que la semaine d'après, on nous expliquait qu'il manquait une semaine de préparation.
01:31 Pourquoi tu ne les fais pas reprendre une semaine avant ?
01:33 Les mecs n'ont pas obtenu les objectifs l'année d'un truc.
01:35 La punition, c'est qu'au lieu d'avoir cinq semaines ou quatre semaines et demie de vacances,
01:39 il n'y en a que trois et demie, quatre.
01:40 Et puis à un autre moment, tu les feras reposer,
01:42 puisque c'est ton match de l'année, soit disant.
01:44 En tout cas, c'est celui qui va générer ton année.
01:47 Donc voilà.
01:48 Et puis surtout, tu mets des certitudes.
01:50 S'il faut mettre une défense à trois pour ce match-là,
01:52 avec Roger Veretout devant,
01:54 eh bien tu fais-le sur ce match-là.
01:55 Ce n'est pas te renier.
01:56 Personne ne va te crier dessus.
01:58 Mais là où je suis d'accord avec Jérôme,
02:01 ce que j'ai vu sur les matchs d'après me plaît.
02:04 Je vois des joueurs.
02:05 Alors il y a certains paris.
02:07 Il y a des paris qui pourraient être réussis comme Alexy l'an dernier ou peut-être pas.
02:11 Mais il y a des paris.
02:12 Mais j'ai vu des trucs qui me plaisent.
02:14 Je pense que sur les deux derniers matchs,
02:17 on fera un débat sur la VAR si vous voulez bien un jour.
02:20 Ils ne sont pas vernis.
02:22 Il y a le côté pas verni et le côté à un moment donné où il va falloir m'expliquer.
02:26 Et ça peut aussi se retourner comme contre plein d'autres clubs.
02:30 Quand on nous explique en début de saison et qu'on le voit sur la première journée
02:33 qu'on laisse jouer,
02:34 on arrête avec les micro-fautes au milieu des règles qui ne servent à rien et tout.
02:38 Qu'un arbitre est dans l'esprit, il laisse jouer.
02:40 Et qu'après, il y a un mec, le cul dans le bus,
02:43 qui ne sert à rien et qui vient renier tout ce que le...
02:48 Et là, alors on nous a dit qu'ils allaient parler les arbitres.
02:50 Et là, je n'ai pas de panieux, moi.
02:52 Parce qu'on m'explique à un moment.
02:54 Il faut qu'on m'explique, moi, puisque je l'ai regardé la première journée.
02:56 J'ai regardé le OM-Reims.
02:57 Je me suis régalé.
02:58 Il y avait les contacts en Ligue des champions.
03:00 On le connaît, nous, Jérôme.
03:01 La Ligue des champions, il y a contact.
03:02 Les mecs, ils roulent par terre.
03:03 On s'en fout.
03:04 Ça joue.
03:05 Il faut vraiment qu'il y ait une grosse faute.
03:06 Et là, il y a une micro-faute où les deux mecs jouent le ballon.
03:08 Ils se jettent tous les deux.
03:09 En fait, on fera le débat sur la barre parce que ça devait gommer les ailes de justice.
03:13 Ça devait éviter les parlabres.
03:14 Mais tu as raison.
03:15 Qui vient s'expliquer, c'est bien aussi.
03:16 Voilà.
03:17 Donc, qui nous...
03:18 Mais bon, écoute, on m'a laissé la chance au produit.
03:19 Mais c'est vrai que ça peut avoir une limite, le système, de tout changer.
03:22 En effet.
03:23 Est-ce qu'il me reste une minute, alors ?
03:24 Plus ! Plus haut.
03:25 Plus que ça.
03:26 Merci, merci, les gars.
03:27 Non, mais écoutez.
03:28 Tu as l'habitude de tenir une minute, maintenant.
03:30 Ouais, non, mais pendant 20 ans, personnellement, j'ai fait des préparations d'avant deux reprises,
03:36 que ce soit l'été, la Noël.
03:39 À partir du moment où un professionnel sait se gérer, tu évites les blessures, tu sais
03:43 te reposer.
03:44 Depuis X années, j'entends, on n'a pas eu assez de travail à la reprise.
03:50 Certains joueurs ne sont pas prêts.
03:52 Non, mais il faut arrêter de prendre les jambes pour des cons.
03:54 Ce n'est pas possible.
03:55 Si tu veux ne pas être sain dans ta vie, tu auras des blessures.
04:00 Mais tu ne peux pas dire ça sur les mecs de l'OM, là.
04:03 Non, mais l'OM, l'OM.
04:04 Non, mais je parle.
04:05 Parce que de l'Hongoria, moi, le premier, je dis que c'est un connaisseur du football.
04:09 Mais là, à un moment donné, si tu veux construire une équipe et faire quelque chose, garde tes bases.
04:16 Oui, mais je ne comprends pas ce que tu dis sur la préparation des mecs.
04:19 On est quand même tous d'accord.
04:21 Mais Eric, j'ai entendu.
04:23 Parce que Marseille, on est proche.
04:25 J'ai entendu.
04:26 Non, mais il nous manquait 15 jours de travail.
04:28 C'est la vérité.
04:29 Mais la vérité, si les joueurs, pendant les vacances, il y en a beaucoup qui s'entraînent
04:34 de côté.
04:35 Il y en a qui ont des coachs.
04:36 Pascal, ne disons pas n'importe quoi.
04:39 Je ne vais pas dire n'importe quoi.
04:41 Mais Eric, attends, mais l'Hongoria, c'est bon, l'équipe espagnole, c'est bon, fais rentrer
04:46 encore plus d'Espagnols.
04:47 Et puis on va y arriver.
04:48 Mais Pascal, là, tu parles d'un tout-les-sens.
04:52 Je veux juste revenir sur ton histoire de préparation.
04:55 On est trois autour de la table à avoir fait ça.
04:57 Eric, combien d'années tu as fait dans le professionnalisme ? Tu t'es blessé combien de fois, Eric ?
05:01 Non, mais revenons sur le début de saison pour expliquer aux gens.
05:05 Il te faut, pour appréhender un match de très haut niveau, il te faut un temps de préparation minimum.
05:13 C'est obligé.
05:14 Donc si tu as un match, coupe d'Europe, trois semaines et demi après ton début de préparation,
05:21 eh bien, t'y es pas.
05:22 Voilà, voilà, voilà.
05:23 Parce qu'il faut arrêter de prendre les supporters pour des imbéciles, pour des cons.
05:28 Par rapport à quoi ?
05:29 Par rapport à, ils savent très bien, le premier match qui va se jouer pour la qualification.
05:34 On a les dates.
05:35 Fais reprendre tes joueurs une semaine avant.
05:37 C'est ce que j'ai dit.
05:39 Mais c'est ça que tu viens de le dire.
05:41 J'amène une info en plus parce que Florent Germain me dit quand même qu'il n'y aurait eu que cinq joueurs disponibles.
05:46 Parce que les autres sont soit des recrues qui ont signé tardivement, soit des internationaux qui ont été pris et qui ont droit à leurs vacances supplémentaires.
05:52 Donc si c'est pour reprendre avec personne, c'est pas important.
05:55 Non, mais c'est pour ça que ce match-là...
05:58 Non, mais après Eric, on dit qu'on n'est pas prêt.
06:00 On a toujours des excuses, on est volé.
06:03 On a encore changé toute l'équipe.
06:05 Dis-moi Eric, je te pose une question.
06:07 Est-ce que tu penses que cette équipe avec le bon qu'il y a, ça va tenir la saison ?
06:12 Je te pose une question.
06:13 Au championnat, oui.
06:15 Moi, je pense que j'ai beaucoup d'espoir.
06:18 J'ai beaucoup d'espoir sur cette équipe-là.
06:21 Après, ça peut ne pas marcher.
06:23 C'est-à-dire que Marcin Hinault, peut-être qu'il n'aura pas les épaules.
06:25 Peut-être que certains garçons, pour qui...
06:28 Tu sais quand tu fais signer Aubameyang, Ndiaye, Sarr, et même Kondombiaya,
06:33 il y a peut-être plus d'assurance et c'est celui pour le moment, malheureusement,
06:35 qui n'en donne pas le plus, qui est pas dedans.
06:37 Et pourtant, c'est celui, quand tu fais signer Maché, c'est des paris.
06:40 Et quand tu es l'OM et que tu recrutes des noms comme ça,
06:43 c'est que tu fais des paris, c'est que les mecs ont été un échec.
06:46 De match à un blessé.
06:47 On va continuer ?
06:49 Non, mais Pascal...
06:50 Les gars...
06:52 Je ne comprends pas ce que tu dis, Pascal.
06:54 Je suis désolé.
06:55 Je ne comprends pas.
06:56 Parce que je dis, parce que chez les Glandes, déjà, à cause de Paul Lopez,
06:59 on loupe une qualification.
07:01 Parce que ça, ça m'a gonflé.
07:03 Mais après, les discours de Langoria, ils sont beaux.
07:06 Mais rappelle-toi, Eric, ce que je lui ai dit en face.
07:08 Attends, nous les anciens, c'est bien, on est des vieux cons.
07:11 Mais d'accord.
07:12 Mais le football, c'est la vérité.
07:14 Le football, c'est ce qu'on dit.
07:15 Le football, si tu dois t'entraîner comme tu dois t'entraîner,
07:18 être prêt pour les matchs et ne pas faire de cadeaux,
07:21 les matchs, tu les gagnes sur le terrain.
07:23 Pascal, Pascal.
07:24 Chaque année, tu changes d'entraîneur et de joueur.
07:27 Mais ça, on vient de le dire, Pascal, que c'est la limite du système.
07:30 Voilà, et peut-être que cet entraîneur et ses nouveaux joueurs vont te donner satisfaction.
07:35 L'an dernier, quand Alexis y arrive, c'est Paris aussi.
07:38 Rappelle-toi, on avait des doutes.
07:41 Et regarde la saison qui fait.
07:43 Donc, il y aura des réussites, il y aura des échecs,
07:45 il y aura un entraîneur qui peut-être n'aura pas les épaules.
07:47 Sauf que, sur ce que tu dis sur ce premier match de la saison,
07:50 c'est pas le hasard si tous les clubs français qui passent par ce tour préliminaire
07:56 sont en difficulté.
07:58 C'est pas le hasard.
07:59 C'est pas le hasard, c'est parce qu'il est mal placé dans la saison,
08:02 parce qu'il y a des contraintes d'entraînement.
08:04 Là, tu vois, je ne savais pas ce que dit Flo,
08:07 qu'en reprenant une semaine plus tôt, tu n'avais même pas la moitié de ton effectif.
08:11 Il y avait cinq joueurs en moins.
08:12 Et voilà, bon ben voilà.
08:13 Donc, ça veut dire que...
08:14 Cinq joueurs uniquement.
08:15 Uniquement, voilà, uniquement.
08:16 Donc, il y a eu F12, Ibo.
08:17 Voilà, voilà, voilà.
08:18 Ça veut dire que les mecs sont arrivés en retard.
08:20 Donc, ça veut dire que tu...
08:22 Dis-moi, Pascal, on l'a vécu quand même.
08:24 Arrête-toi de nous faire croire aux gens que nous, on était des aigles
08:28 de la première journée à la dernière journée.
08:30 Au bout de quatre semaines d'entraînement,
08:32 on faisait des préparations de quatre semaines avec un gros travail physique
08:36 et les premiers matchs de Amico, ils étaient catastrophiques.
08:39 Et les premiers matchs de championnat, ils étaient difficiles.
08:42 Voilà, donc nous, on doit faire croire que nous, on était plus forts que les autres, Pascal, quand même.
08:46 Mais je t'ai jamais dit qu'on était plus forts
08:49 et je ne le dirai jamais qu'on était plus forts que les autres.
08:51 Le début de saison, c'est toujours délicat.
08:53 Ça dépend des objectifs que tu as dans la saison.
08:55 Mais Amico, c'est délicat.
08:58 Mais c'est le plus important, les trois, quatre premiers matchs.
09:01 Si tu les perds, tu as déjà le peu d'arrière.
09:03 Je suis désolé.
09:04 Je suis désolé.
09:05 Malgré tous les défauts qu'on trouve sur le calendrier, la préparation,
09:09 l'échangement et tout, ce tour-là, tu dois le passer.