Procès du 28 septembre : le duel sanglant entre Toumba Diakité et M. Béa

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Procès du 28 septembre : le duel sanglant entre Toumba Diakité et M. Béa. Révivez un extrait de leur échange épique

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Amusant
Transcription
00:00 Je vous laisse savoir à quel moment vous avez appelé Begré de vous rejoindre au stade.
00:04 Non, je ne l'ai pas appelé maître.
00:06 Voilà.
00:07 On ne s'est même pas vu ce jour.
00:09 Mon commandant,
00:11 vous pouvez confirmer que les deux éléments de Begré ont été arrêtés
00:18 lorsque la commission d'enquête a été annoncée.
00:21 Oui.
00:22 Vous pouvez confirmer que les deux éléments de Begré ont été arrêtés.
00:26 Oui.
00:27 Lorsque la commission d'enquête internationale avait commencé à opérer.
00:31 Pas...
00:34 Les gens qui arrêtent,
00:36 ceux qui ont commis les sauts,
00:38 ceux qui ont conduit le Kaléa,
00:40 ceux qui ont infiltré, c'est eux qui commencent à arrêter.
00:43 Les innocents, les enfants des autres.
00:45 Moi, je m'assois à regarder ça.
00:47 - Les Makhambos étaient où? - Mon commandant.
00:50 - Le 28 septembre. - Mon commandant.
00:52 - Non, je vous l'ai dit. - Dites-moi.
00:54 Au moment où les deux éléments de Begré avaient été arrêtés,
00:58 la commission d'enquête internationale était déjà en Guinée?
01:00 - Moi, je ne sais pas. - Voilà.
01:02 Je ne sais pas.
01:04 Je ne sais pas.
01:05 D'accord.
01:06 Vous pouvez me dire le nom des deux éléments?
01:08 Mais la fois dernière, je n'ai pas dit "maître".
01:11 - Vous pouvez me dire le nom? - Même si c'est devant moi, je ne peux pas.
01:13 - Bien. - Je ne les reconnais pas.
01:15 - Moi, c'est la manière. - Bien.
01:17 Avez-vous peur que ces deux éléments vous dénoncent?
01:21 Que vous dénoncent?
01:23 Le président m'a même dit que c'est Toumba qui m'a empêché.
01:30 - Le mot est petit. - Attendez.
01:32 Que c'est Toumba qui m'a empêché et que Toumba n'a pas reçu l'or.
01:36 Et qu'il dit au ministre chargé de la sécurité présidentielle
01:39 comment on peut arrêter Toumba, c'est Toumba qui a sauvé les gens.
01:42 Vous pensez que c'est comme ça?
01:44 Mon commandant, nous voulons voir clair dans cette affaire.
01:49 Vous ouvrez la piste dès le départ.
01:52 Et vous êtes dans cette logique.
01:55 Les deux personnes qui avaient été arrêtées
01:59 et conduites à la gendarmerie pour des fins d'enquête.
02:04 Vous n'êtes pas procureur, commandant des forces armées.
02:09 Vous n'avez aucune qualité.
02:11 Pourquoi vous êtes partis les faire libérer?
02:14 Sous arme, à feu!
02:16 Vous aurez forcé votre client à dire la vérité à la police.
02:19 - Non, c'est vous d'abord. - Pourquoi vous les avez libérés?
02:23 - Pour quelle raison? - Parce que c'était arbitraire.
02:26 - C'est vous la justice? - Mais c'est comme ça...
02:29 Vous êtes la justice? Vous avez... Ah bon?
02:33 - C'est ça? - Mais si vous ne connaissez pas...
02:35 Vous avez voulu trouver les enquêtes?
02:37 S'il vous plaît, arrêtez de discuter les réponses.
02:42 Arrêtez de discuter les réponses avec l'accusé.
02:46 Je vous informe que les réponses sont pour le tribunal.
02:50 Certes, vous posez des questions mais les réponses sont pour le tribunal.
02:54 C'est pour les noter.
02:56 Mais vous ne pouvez pas discuter les réponses.
02:58 Si vous n'êtes pas satisfait, vous avez dit que dans vos plaidoiries
03:01 vous aurez suffisamment de temps pour développer tout ça.
03:04 Mais ce n'est pas la période.
03:06 - Mon commandant... - Posez des questions.
03:09 Quand il y a eu le carnage, tout le monde a dit qu'il voulait connaitre la vérité.
03:14 La gendarmerie met la main sur deux personnes.
03:17 Vous avez été au commandement pour demander leur position?
03:22 - Pardon? - Vous avez été au commandement pour demander leur position?
03:25 Pardon, j'ai eu la question.
03:27 Je dis que suite au carnage, au stade
03:34 deux personnes selon vous avaient été interpellées et conduites à la gendarmerie.
03:42 Je précise que ces deux personnes relévaient de Begré.
03:45 Ce n'est pas une question, attendez la question.
03:51 Mais c'est Begré qui vous a informé de leur arrestation.
03:55 Ce n'est pas ça?
03:57 - Continuez la question. - Bien.
04:00 Avez-vous peur que ces deux personnes qui étaient avec vous au stade
04:07 vous dénoncent et décrivent l'atmosphère?
04:10 Il a répondu à cette question, posez-nous une autre.
04:12 - Qui les a arrêtées? - Je ne l'ai pas bien saisi.
04:19 - Pourtant il a répondu. - Excusez-moi.
04:25 Quand vous avez fait libérer ces deux personnes, où les avez-vous envoyées?
04:30 - A Kundara. - Pourquoi pas à la présidence?
04:36 - Parce qu'ils relévaient de là-bas. - De?
04:38 - De Kundara. - Et parce qu'il relève de vous?
04:42 Non, qui les a arrêtées?
04:45 C'était qui les a arrêtées?
04:48 Qui les a arrêtées?
04:51 Les deux personnes.
04:53 - Selon vous? - Vous ne posez pas de questions.
04:56 Pour vous satisfaire, je suis dans le dossier.
04:59 Selon vous, c'est Macambo qui les a arrêtées?
05:01 Macambo était-il habilité à les arrêter?
05:04 Vous aussi vous étiez habilité à les faire libérer?
05:07 Vous voyez que vous discutez avec lui, c'est ce que le tribunal ne veut pas.
05:12 Jusqu'à présent, vous ne comprenez pas.
05:15 Vous ne pouvez pas discuter avec lui.
05:22 Vous ne pouvez pas discuter avec l'accusé.
05:25 - Posez des questions... - Je voudrais savoir s'il avait le droit
05:31 de faire libérer deux personnes concernées par les enquêtes.
05:35 - Il a répondu à cette question. - D'accord.
05:38 Mon commandant,
05:46 vous confirmez qu'après avoir fait libérer les deux personnes

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