L’ancienne sélectionneur de l’équipe féminine italienne de football, légende dans son pays, Carolina Morace, a sorti la sulfateuse en interview pour critiquer le comportement de Luis Rubiales lors de la finale de la Coupe du monde féminine remportée par l’Espagne. L’ancienne attaque estime que le président de la fédération espagnole s’est comporté comme “un homme des cavernes”. Jorge Vilda y prend également pour son grade.
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00:00 J'ai vu un vidéo d'un cavernicolo dans la tribune, avec des comportements que nous, au football féminin, ne voulons pas avoir.
00:11 Si on le tenait pour le masculin, mais je pense que nous avons tous pris la distance de ce comportement.
00:18 Je suis désolé qu'il y ait eu des gens qui ont commencé à dire "ah, mais la joueuse n'a pas dénoncé, donc peut-être qu'elle n'est pas comme ça, c'est un geste affectueux".
00:28 Mais, les gars, c'est évident qu'elle n'a pas dénoncé, parce que la première réaction qu'elle a eu a été celle de "je suis dégoûté".
00:36 La deuxième, c'est évident que le président est allé parler à elle et lui dire ce qu'il devait faire.
00:42 Puis, quand est venue toute la polémique, en fait, Hermoso est retourné en disant certaines choses.
00:50 Il est retourné libre, disons. Mais c'est évident que c'était ainsi.
00:55 Il y a des gens qui l'ont défendu. Non, ça n'existe pas.
01:01 Il y a eu des attitudes, mais aussi l'entraîneur qui prétend que les filles de l'Espagne dorment avec la porte ouverte.
01:13 Mais, les gars, c'est de la folie. Je crois que l'Espagne avait 15 joueuses contre lui.
01:20 Je ne demanderais jamais à mes joueuses de garder les portes ouvertes. Comment tu te permets ?
01:26 Ce ne sont pas des jeunes de 12 ans, ce sont des adultes.
01:31 Tenir les portes ouvertes, ça veut dire que tu peux entrer quand tu veux.
01:35 Mais je suis content que l'Espagne soit un pays sérieux.
01:41 Les politiciens ont réagi d'une certaine manière.
01:45 Si on ne se met pas à le dire, j'espère que les sponsors prennent des distances de la squadre et de ce qui se passe.
01:55 Mais je crois qu'on est obligé de se mettre à dire.