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Après la victoire de l'équipe de France sur l'Australie (41-17) ce dimanche, Fabien Galthié a estimé que son groupe devait vite basculer sur la Coupe du monde.

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Transcription
00:00 En fait, là, on termine une période de préparation, avec une préparation un mois de juillet sans
00:06 match, un mois de août avec des matchs, tout en continuant à se préparer, avec un mode
00:12 de vie adapté à la préparation.
00:14 Et maintenant, les joueurs vont repartir, on va switcher pendant 4 jours, 5 jours,
00:22 et on se retrouve samedi.
00:23 Et là, on rentre dans la compétition.
00:24 Donc, c'est une nouvelle étape, et la dernière étape, celle qui nous intéresse.
00:30 Donc, en fait, un match de préparation, c'est du travail, c'est de l'analyse.
00:37 L'objectif, il est de se préparer.
00:41 Donc, en fait, on ne peut pas comparer aujourd'hui et avoir une idée de ce qu'on vient de faire
00:47 là et de ce qu'on va faire à partir du match face au All Blacks, ou de ce qu'on a l'ambition
00:51 de faire.
00:52 C'est un autre univers, c'est un autre engagement psychologique, c'est un autre engagement
00:59 physique.
01:00 Là, on passe dans une autre dimension, dont l'objectif est d'être le plus intense possible
01:10 dans tous les compartiments du jeu de rugby.
01:13 Donc, en fait, on va basculer dans un autre univers, tout simplement.
01:18 En tout cas, on sait depuis trois ans que la Coupe du Monde commencera pour nous le
01:26 8 septembre face au All Blacks.
01:28 Et donc, samedi, et quand on va se retrouver vers midi, ce ne sera pas une surprise, en
01:36 fait.
01:37 Là où on va naître, ce serait faire un bilan des quatre années passées.
01:41 Et on peut faire un bilan des quatre années passées.
01:46 On va dire que sur un plan vécu comme une expérience collective, donc là, ça nous
01:55 fait, si je compte bien, 39 matchs ensemble.
01:59 On s'est rapprochés de ce qu'on voulait faire au début, c'est-à-dire caper un maximum
02:07 les joueurs, leur donner un maximum d'expérience collective, travailler à 42 avec cette méthode
02:11 qui permettait de développer aussi sur le même poste à peu près trois joueurs.
02:16 Parce qu'évidemment, vous savez, il peut y avoir des blessures.
02:19 Et donc, en fait, la devise, c'était n'importe où, n'importe qui, n'importe quand.
02:24 Et on s'est préparé avec toujours cette vision en tête.
02:29 Et bien sûr, avec arriver sur cette compétition en ayant beaucoup d'ambition.
02:38 En ayant beaucoup d'ambition.
02:45 C'est vrai qu'on joue avec deux numéros 10, quand on essaie d'avoir deux numéros
02:50 10 dans l'arrière, à la fois en attaque et en défense.
02:53 Moi, honnêtement, je pense qu'il est accrédité, puisque vous créditez les joueurs de bonnes
02:59 performances, moins une performance moins bonne, il est accrédité d'une très bonne
03:03 performance, que ce soit en premier mi-temps ou bien que ce soit en deuxième mi-temps.
03:06 Avec, comme l'a dit Antoine, deux mi-temps différentes, avec une équipe, on va dire,
03:17 c'est un match de préparation, donc on ne peut plus, on va dire qu'en premier mi-temps,
03:22 avec une intensité, une énergie disponible moyenne, on va dire.
03:28 Et donc, il s'est exprimé dans la gestion du jeu avec Antoine de manière très bonne.
03:35 Et en deuxième mi-temps, avec une équipe qui donnait beaucoup plus d'énergie, qui
03:40 était beaucoup plus sur l'avancée, donc qui créait des espaces et des options, il
03:46 a été aussi là très très bon.
03:48 Nous sommes très satisfaits de sa performance dans les deux mi-temps, en fait, et de son
03:54 rôle dans la victoire.
03:58 Vous savez ce que c'est la préparation.
04:01 C'est lorsque la compétition qui commence qu'on peut dire, donc il n'y a pas de satisfait
04:10 ou pas.
04:11 Je pense qu'en tout cas, on a mis en place avec le staff et avec les joueurs la meilleure
04:17 préparation possible sur ces deux mois.
04:18 Avec le choix des lieux, avec le choix du rythme, avec le choix du rythme des matchs
04:24 de préparation, avec le choix des hôtels, avec, on a essayé d'anticiper tout ce qu'on
04:31 pouvait anticiper, de laisser rien au hasard, puisque la victoire se cache souvent dans
04:36 le détail.
04:37 Donc tout ce qu'on peut maîtriser, on a essayé de le maîtriser.
04:40 Et on a travaillé dur pendant trois ans pour construire cette préparation qui a défilé
04:46 quand même à une vitesse grand V.
04:48 On se retrouve maintenant dans la dernière semaine de préparation parce que cette coupure-là,
04:54 c'est-à-dire de cinq jours, de lundi à samedi, les joueurs vont entrer chez eux et c'est
04:58 de la préparation aussi, c'est de la régénération.
05:01 Ils ont un programme aussi à tenir individuellement de performance.
05:05 Ils ont du contenu à faire.
05:07 Ils doivent, en termes d'autonomie, se gérer, soit par petits groupes, soit de manière
05:13 individuelle, pour se retrouver samedi.
05:15 Donc on est toujours dans la préparation.
05:17 Mais on a la chance de jouer en France et donc on a pu vraiment partager le temps et
05:26 se régénérer psychologiquement avec des espaces qui nous permettaient aux joueurs
05:30 de rentrer chez eux, d'avoir leur famille pendant trois semaines dans le lieu de travail
05:35 où on était situé dans le sud-ouest de la France.
05:37 Là, ils rentrent à nouveau chez eux.
05:39 Je pense que ça, on a fait… En tout cas, le contenu est parfait.
05:47 Pendant que les équipes se déplacent, rentrent dans les aéroports, changent d'hôtel,
05:53 sont loin de leur famille, enchaînent les jet-lag… C'est pas notre cas.
05:58 C'est pas notre cas.
06:00 !

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