• l’année dernière
La princesse Delphine de Saxe-Cobourg a fait son shopping de rentrée à la vestiboutique ouverte par la Croix-Rouge à Nivelles.

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Transcription
00:00 - Ça va être serré. - Ah oui, trop. C'est 28.
00:05 - Je connais bien le nom. - Tu ne peux pas sortir avec ça.
00:09 - Votre Altesse, pourquoi cette visite ici ?
00:11 - Pourquoi cette visite à la Croix-Rouge ?
00:13 D'abord, j'ai été gentiment invitée parce que je ne connaissais pas.
00:17 Et je suis ravie parce que j'ai déjà beaucoup travaillé pour la Croix-Rouge,
00:21 mais je ne connaissais pas leur magasin de secondes mains.
00:25 Et je suis émerveillée de la quantité et la variété d'habits.
00:31 En plus, il y a toutes sortes de différents styles,
00:34 donc je crois que tout le monde peut s'y retrouver.
00:37 Il y a des belles marques comme des marques un peu moins connues.
00:41 Et franchement, je ne m'attendais pas à sortir avec un énorme sac
00:45 et avec des prix incroyables. Vraiment, c'est formidable.
00:51 C'est très abordable.
00:53 - Les secondes mains, ce n'est pas quelque chose d'inconnu pour vous ?
00:55 - Non, je fais les magasins de secondes mains depuis toute jeune.
01:00 J'habitais à Londres sur une rue où il n'y avait que des secondes mains.
01:05 Et j'ai toujours apprécié les secondes mains.
01:10 - C'est quelque chose qui a pris plus d'importance aujourd'hui
01:13 avec le coût de la vie qui augmente ?
01:16 - Oui, certainement.
01:18 Je trouve que c'est bien, parce que c'est bon pour la planète
01:23 d'essayer de recycler les vêtements.
01:27 Et puis, oui, c'est plus abordable que, évidemment, d'autres magasins.
01:33 - Ce sont des choses que vous pourriez même porter dans des apparitions publiques ?
01:36 - Complètement. Je les ai achetées pour apparaître dans les...
01:39 Ce n'est pas juste pour mettre dans ma maison.
01:41 - Ce n'est pas l'activité la plus connue de la Croix-Rouge.
01:43 De quoi s'agit-il ?
01:45 - Alors, ce sont nos magasins de secondes mains
01:47 et on pense qu'en ces moments de crise économique
01:49 avec une inflation un peu galopante dans tous les secteurs,
01:52 c'est important de les connaître, de les faire connaître.
01:55 Nous avons une centaine de magasins de secondes mains
01:58 qui sont, en effet, peu connus du grand public
02:00 ou pas assez connus du grand public.
02:02 Ils sont présents dans toute la Wallonie et à Bruxelles.
02:05 Il y a non seulement des magasins de vêtements comme celui-ci derrière moi à Nivelles,
02:09 mais il y a aussi des magasins où on peut trouver de l'ameublement,
02:13 des petits meubles, de la vaisselle, de la petite brocante,
02:16 de quoi équiper un coté étudiant par exemple.
02:18 Nous avons aussi des bouquineries où on trouve des livres scolaires,
02:21 des livres, des lectures pour l'école, etc.
02:24 Donc c'est vraiment le bon plan de la rentrée, ces magasins de secondes mains.
02:28 Ça permet de faire des économies substantielles,
02:30 mais ça permet aussi de poser un petit geste pour la planète
02:34 puisque la seconde main, c'est quand même quelque chose de très important à notre époque.
02:38 Et surtout, je dirais même pour la Croix-Rouge,
02:41 c'est vraiment poser un geste solidaire
02:43 parce que toutes les recettes de nos magasins de secondes mains
02:46 servent intégralement à aider les plus démunis de la région,
02:49 de tout près d'où le magasin se trouve.
02:52 - Comment ils sont approvisionnés ces magasins ?
02:54 - Ces magasins vivent uniquement des dons du public,
02:56 donc que l'on trie soigneusement, on ne garde que les plus belles pièces
03:00 et on les revend à prix réduit à tout le monde.
03:03 Donc ce sont des magasins vraiment ouverts à tout le monde.
03:05 - Ça s'adresse vraiment à tout type de public.
03:07 Est-ce que vous avez vu ce public évoluer récemment ?
03:09 - Alors on a vu le public évoluer, en effet.
03:11 On a constaté de plus en plus une mixité.
03:13 La seconde main est quand même assez à la mode actuellement.
03:15 Donc on a vraiment une grosse mixité du public.
03:17 On s'en réjouit d'ailleurs, il y a vraiment tous les publics,
03:20 toutes les classes sociales.
03:22 Par contre, on constate qu'avec la crise,
03:24 il y a un peu moins de dons de bonne qualité.
03:26 C'est-à-dire que les gens, peut-être pour se faire un petit revenu complémentaire,
03:29 ont tendance à garder leurs plus belles pièces,
03:31 à les revendre eux-mêmes sur des plateformes.
03:34 Il y a aussi une concurrence de grands enseignes
03:37 qui se créent elles-mêmes leur secteur seconde main maintenant de grandes marques.
03:41 Et donc ça nous porte un peu ombrage.
03:44 Il faut se dire que derrière ces grandes marques qui font de la seconde main,
03:47 il y a toujours une finalité commerciale.
03:49 Nous ici, c'est une finalité sociale.
03:51 - Vous trouvez de tout dans ces boutiques,
03:53 y compris des produits de très grande qualité, voire de marque ?
03:55 - Mais ici, à la vestiboutique de Nivelles, par exemple,
03:57 vous avez des dons du couturier Nathan,
03:59 donc la maison Nathan à Bruxelles,
04:01 qui nous fait don de fins de série,
04:03 de produits tout à fait neufs,
04:05 qui sont vendus quand même à plusieurs centaines d'euros dans les magasins
04:08 et qu'on peut acheter ici pour une quarantaine d'euros.
04:11 - Ce coup de projecteur de la princesse Delphine,
04:13 c'est quelque chose qui est important pour faire connaître
04:15 ce genre d'initiative auprès du public ?
04:17 - Mais c'est surtout important pour faire connaître de manière générale
04:19 nos magasins de seconde main.
04:21 Elle-même, elle ne les connaissait pas,
04:23 pourtant elle nous a confié qu'elle avait l'habitude de s'habiller
04:26 essentiellement en seconde main à Londres,
04:28 quand du temps, elle vivait à Londres.
04:30 Donc maintenant, elle ne connaissait pas les maisons de la Croix-Rouge
04:32 et je crois qu'elle est étonnamment ravie de constater
04:35 tout ce qu'elle peut trouver ici en seconde main
04:37 à des prix tout à fait élevés.
04:39 ♪ ♪ ♪

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