• l’année dernière
A 21 ans, Jérémy Darenne est prêt à mouiller la chemise pour ses camarades étudiants en médecine. Littéralement.
Le nouveau président de l’Association Nationale des Etudiants en Médecine de France (ANEMF) a bravé les transports parisiens en pleine canicule pour nous accorder sa première interview filmée.
Originaire de Strasbourg, le jeune homme au tempérament posé nous parle des combats à venir et points de vigilance pour 2023, réforme des EDN en tête.

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Transcription
00:00 Un des premiers points inquiétants, c'est la sortie des textes, puisque plusieurs textes
00:04 réglementaires manquent encore à l'appel à à peine deux mois des épreuves.
00:07 Légèrement chaud, les transports parisiens.
00:18 La lutte contre la précarité étudiante, c'est un combat qui est mené de longue date
00:26 et qui est pluriannuel.
00:27 Ils ont obtenu quelques avancées, notamment l'enquête précarité qu'ils ont commencé,
00:31 qui a obtenu 5700 réponses et qu'on publiera mi-septembre.
00:34 La grande priorité de cette année, ça va être la partie académique avec les réformes,
00:42 notamment la réforme du second cycle dont les premières promotions passeront leurs
00:45 ED directement en octobre.
00:47 Le problème de cette réforme, c'est qu'elle avait de grandes ambitions, mais que malheureusement
00:55 tous les moyens n'ont pas été déployés et qu'il reste encore plusieurs problématiques
01:00 à résoudre et pour lesquelles nous continuerons de défendre le droit des étudiants.
01:03 L'un des premiers points inquiétants, c'est la sortie des textes, puisque plusieurs textes
01:12 réglementaires manquent encore à l'appel à à peine deux mois des épreuves.
01:15 Il manque notamment un arrêté sur les étudiants européens et un arrêté sur la pondération
01:23 qui n'est pas encore publiée.
01:24 L'une des problématiques actuelles sur cette réforme, au niveau de l'apparément,
01:29 c'est le déclassement qui nous avait été promis au lancement de la réforme et qui
01:33 pour le moment n'est pas mis en place dans la procédure de matching.
01:36 Un peu quand même, c'est une ville à taille humaine contrairement à Paris.
01:46 Le bilan de cette réforme, c'est que c'est une réforme qui comme la réforme du second
01:51 cycle avait de grandes ambitions mais dont les moyens n'ont pas encore été correctement
01:56 déployés et plusieurs problématiques continuent malheureusement de persister.
01:59 Notamment le quota d'étudiants en PAS, certaines universités demandent encore des
02:04 dérogations pour pouvoir dépasser le nombre d'étudiants issus de la filière PAS au
02:10 sein des filières MOPK.
02:14 J'ai surtout pris goût à la représentation.
02:19 Malheureusement j'ai dû laisser certains engagements pour pouvoir me consacrer pleinement
02:25 à la NEMF cette année.
02:26 Pour le moment, médecine générale.
02:31 Le cri de guerre qu'on peut affier à la NEMF précédemment suite aux mobilisations,
02:39 c'est non non non à la coercition.
02:41 C'est pas la même chose.

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