Limitation du mandat présidentiel, grand procès du porno amateur et déplacement d’un monument aux morts

  • l’année dernière
Le tour de l'actu avec Félix Mathieu.

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Transcript
00:00 Les vraies voix sud radio.
00:02 Et les trois mots dont l'actu sont connerie, pornographie et monument.
00:06 Limité à deux le nombre de mandats présidentiels, c'est une funeste connerie selon Emmanuel Macron.
00:11 Le président l'a dit hier soir, lors de son entretien avec les différents partis politiques.
00:15 Le premier grand procès du porno amateur.
00:18 Une cinquantaine de femmes précaires avaient été recrutées par Ruse.
00:21 17 hommes jugés pour viol, traite d'être humain et proxénétisme aggravé.
00:25 Et puis une scène étonnante à Toulouse.
00:27 Des vagues aux morts de 1600 tonnes déplacées d'un bloc pour des travaux du métro imaginés.
00:32 Comme un gros bâtiment, comme sur des roulettes, le maire de Toulouse va tout nous expliquer.
00:36 Les vraies voix sud radio.
00:39 C'est une réforme constitutionnelle qui était passée à une voix près en 2008.
00:43 Le congrès a adopté le projet de loi constitutionnelle de modernisation des institutions de la Vème République.
00:50 La limitation à deux mandats consécutifs pour le président de la République,
00:54 elle avait divisé aussi bien l'opposition au PS que Jacques Lang avait voté pour,
00:58 que la majorité UMP de l'époque.
01:00 Plusieurs députés UMP avaient voté contre, n'en déplaise au président Sarkozy.
01:04 Le camp du mouvement, du changement, de la modernité,
01:07 l'a emporté sur le camp de l'immobilisme, de la rigidité et du sectarisme.
01:13 Cette réforme, c'est celle de la démocratie française.
01:15 C'était il y a 15 ans.
01:16 Sauf que voilà, depuis la réélection d'Emmanuel Macron l'an dernier,
01:19 une petite musique se fait entendre.
01:20 Dommage qu'un troisième mandat soit impossible.
01:22 C'est ce qu'avait dit le très macroniste Richard Ferrand.
01:25 Et Jean-Pierre Raffarin n'avait pas dit autre chose depuis il y a quelques mois.
01:28 Je pense qu'il faut revenir sur cette idée où on empêche le président de se représenter.
01:32 Moi je l'ai vécu autour de 2004-2005.
01:36 Jacques Chirac, peu crédible comme candidat à nouveau,
01:39 tout le monde pensait qu'il arrêterait.
01:41 Et à ce moment-là, l'émergence de Sarkozy.
01:43 Et c'est à ce moment-là, comme disent les Anglais,
01:45 c'est le coming man qui attire un peu tous les regards.
01:48 Et donc là, il va y en avoir plusieurs.
01:49 Et tout ça fragilise le président.
01:52 Sauf que cette fois donc, c'est Emmanuel Macron lui-même
01:54 qui qualifie désormais cette limitation du nombre de mandats présidentiels
01:57 de "funeste connerie".
01:59 Propos rapportés par plusieurs participants à la réunion d'hier soir à Saint-Denis.
02:03 Le chef de l'État réagissait alors à la proposition du RN de passer à un septennat unique.
02:07 On en parlera. Vous, un mot, très rapide.
02:10 - Écoutez, je me pince et je rêve.
02:14 Je vois bien la musique qui est entretenue.
02:17 Point barre, Emmanuel Macron termine son mandat en 2027.
02:20 S'il veut revenir, il attendra cinq ans.
02:22 Écoutez, on peut passer 50 ans sous le règne d'Emmanuel Macron.
02:26 C'est du délire. Je n'accepte pas.
02:29 - Philippe Bigerre, un mot rapide.
02:30 - Moi, je suis assez là-dessus.
02:31 Je veux dire, derrière tout cela, il y a l'envie peut-être de, à nouveau,
02:36 de représenter une première dans notre histoire politique.
02:40 De disparaître puis de revenir.
02:42 Et puis, franchement, dix ans, c'est long.
02:45 Pour les gens qui n'approuvent pas ces présidences.
02:49 - Alors, je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous.
02:51 Moi, je crois que c'est les électeurs qui doivent choisir
02:54 et qu'ils ont la capacité à dire stop.
02:56 Ils l'ont quand même fait à moultes reprises.
02:59 On sait qu'Emmanuel Macron a été réélu parce qu'il y a eu des circonstances aussi
03:02 qui ont fait que le choix était entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron.
03:06 Je ne suis pas certaine qu'effectivement, il y ait plus de plus que de moins.
03:11 Et notamment là, on voit bien que les quatre ans qui s'ouvrent
03:16 vont être déjà une guerre de succession.
03:18 Et je ne suis pas sûre que ce soit profitable pour la France.
03:20 - Deuxième mot. Pornographie.
03:22 17 hommes vont être jugés au premier grand procès du porno amateur.
03:25 - Les actes sexuels violents s'enchaînaient par surprise
03:28 sur des actrices recrutées par Ruse.
03:30 Un procès a été ordonné pour 17 hommes soupçonnés d'avoir participé à ce système
03:34 à l'origine de viols aggravés sur une cinquantaine de jeunes femmes
03:37 en grande précarité.
03:38 Des viols lors de tournages pour la plateforme pornographique French Boukhaké.
03:42 Les victimes étaient abordées avec de faux profils de femmes
03:44 aux discours rassurants qui leur promettaient de bonnes rémunérations.
03:48 Sur les bancs des accusés, des dirigeants de la plateforme associés,
03:51 recruteurs d'actrices, acteurs,
03:53 ils vont être jugés par la Cour criminelle départementale de Paris
03:56 pour viols en réunion, traite d'êtres humains en bande organisée
03:59 ou encore proxénétisme aggravé.
04:01 - Et on passe au troisième mot.
04:03 S'est fait le monument aux morts de Toulouse a quitté la place historique.
04:06 - 1600 tonnes déplacées d'un bloc, une première en France.
04:10 Le monument, gros comme un bâtiment, a fait sa promenade aujourd'hui
04:13 comme sur des roulettes.
04:14 Il quitte les allées Jules Guedde pour s'installer 30 mètres plus loin.
04:18 Objectif, libérer la place pour le chantier de la troisième ligne de métro
04:21 et la nouvelle station qui va avec.
04:23 Alors l'enjeu c'était aussi d'éviter de couper 50 platanes
04:26 comme l'avaient envisagé les ingénieurs,
04:28 explique le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudinck.
04:30 - Les habitants du quartier évidemment se sont émus de tout cela.
04:33 Moi-même je n'étais pas d'accord.
04:34 C'est une solution que nous avons écartée.
04:36 Puis il y avait un inconvénient majeur à cette solution.
04:39 Comme il faut relier la future ligne C à la ligne B existante,
04:43 il aurait fallu organiser un couloir entre le milieu des allées François Verdier
04:48 et la station de la ligne B existante.
04:51 Ce qui fait que les gens pour aller d'une ligne à l'autre
04:54 auraient dû trotter, perdre beaucoup de temps.
04:56 J'ai arbitré en faveur de ce que les techniciens au départ avaient écarté,
05:00 creusé sous le monument aux morts.
05:02 - On va creuser 35 mètres, l'équivalent en hauteur d'un immeuble de 12 étages.
05:06 Jean-Luc Moudinck, maire de Toulouse, au micro-sud radio de Christine Bouillaud.
05:10 Le monument aux morts reviendra à sa place d'environ 5 ans à la fin des travaux.
05:13 - Merci beaucoup Félix Mathieu.

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