Les blagues interdites des Grosses Têtes de Philippe Bouvard
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00:00 Justement à ce sujet là, il y a un type qui me parlait comme ça, il va voir le docteur.
00:07 Je lui dis le docteur, je ne sais pas ce qui m'arrive, mais ma femme elle ne veut plus faire l'amour avec moi.
00:13 Je lui dis, c'est facile, vous n'avez qu'à l'exciter, lui parler du cul.
00:17 Vous vous foutez de moi, déjà que je parle du nez, vous voulez que je parle du cul ?
00:22 [Rires et applaudissements]
00:30 On ne peut plus tenir, hein.
00:32 Quoi qu'il ait connu dans sa jeunesse, on ne peut plus tenir.
00:36 J'en ai eu une vraiment dégueulasse, et sous le conseil de M. Montagné, de M. Perrin,
00:41 alors que je ne voulais pas la raconter, je la raconterai.
00:44 C'était une femme qui avait un sangier Nicolas.
00:47 Oh non, pas celle-là.
00:49 Je lui dis, docteur, aujourd'hui, d'une façon un peu exceptionnelle, je voudrais que vous me regardiez l'anus.
00:54 [Rires]
00:56 Oui, pourquoi pas, il se déshabille, il regarde.
00:59 Il fait, mais ce n'est pas vrai, qu'est-ce qui vous amène le cul dans cet état-là, la pauvre dame ?
01:04 [Rires]
01:06 Un cheval ?
01:08 Je lui dis, docteur, un éléphant.
01:10 Un éléphant, il dit.
01:12 Enfin, quand même.
01:14 Oui, mais, pour m'exciter, je lui ai demandé de me mettre un doigt.
01:18 [Rires]
01:20 Je ne sais pas quoi.
01:22 [Rires]
01:27 Actuellement, dans beaucoup de familles, on prépare les bagages pour partir.
01:30 Comme il commence à ne pas faire chaud, on va beaucoup à la montagne.
01:33 Et je suppose que c'est arrivé dans tous les foyers ici présents.
01:36 Il y a des moments où, quand on prépare ce style de bagage, c'est extrêmement délicat, c'est un bazar monstrueux.
01:41 Il faut penser au passe-montagne, aux écharpes, aux gros pulls, au ski, etc.
01:46 La nuit que je connais, ça se passe comme ça.
01:48 On essaie de ne rien oublier.
01:50 La mère est déjà suffisamment inquiète de laisser son petit bambin partir sur les pistes.
01:53 Ce n'est quand même pas très facile.
01:55 Elle l'accompagne à la gare Montparnasse.
01:57 Tout le monde part en même temps.
01:59 C'est toujours la même comédie, tous les ans, à la même époque.
02:02 On arrive en éborgnant trois personnes, en crevant deux yeux à la dame,
02:05 finalement à monter dans le train, à se trouver une place.
02:09 Et après un petit peu de transpiration, on se dit, on va pouvoir quand même voyager, ça va.
02:13 Mais il y a tellement de bruit, on a du mal à se parler.
02:15 Le gamin est dans le train.
02:17 Il dit, ça va aller. Oui, oui, ça va aller.
02:20 Tu feras bien attention. T'inquiète pas, je suis très très balèze en ski.
02:24 Il va s'asseoir deux minutes, les adieux, c'est un petit peu pénible pour lui.
02:27 Puis tout d'un coup, il regarde et il se dit, oh non, deux noms, mes bâtons de ski, mes bâtons de ski.
02:31 Il va vite à la fenêtre du wagon et il dit, maman, j'ai oublié mes bâtons.
02:36 J'entends rien du tout.
02:39 Ah non, mon chéri, uniquement.
02:43 [Rires]
02:51 Un couple assez comme ça gardé, qui a un génicologue parce qu'ils ne peuvent pas avoir d'enfant.
02:57 Le génicologue regarde monsieur, regarde madame, il prend monsieur à part et il dit,
03:01 écoutez, monsieur, il y a un petit problème avec votre femme.
03:04 À mon lequel, docteur ?
03:06 Il dit, bien écoutez, vous pouvez avoir des enfants, l'un et l'autre,
03:09 mais les organes sexuels de votre femme sont placés d'une telle manière
03:13 qu'il faudra quand même utiliser une autre position.
03:16 [Rires]
03:17 Une autre position pour faire l'amour ?
03:19 Je mets sur elle, non mais écoutez, monsieur, je vais vous expliquer.
03:23 Il faudrait faire comme les chiens.
03:26 [Rires]
03:27 Oui, je vais demander à Marie-Charlotte, ça m'étonnerait beaucoup.
03:30 Je vous remercie, et c'est la seule solution, absolument.
03:33 Et la sœur dit, Marie-Charlotte, vous êtes embêtée, vous voulez toujours avoir un enfant ?
03:36 Alors oui, j'accompagne, bien sûr.
03:39 Ecoutez, le docteur m'a dit que tout allait bien,
03:42 mais il faudrait utiliser une position un peu spéciale.
03:45 [Rires]
03:47 Je ne vois pas du tout ce que vous voulez dire.
03:49 Eh bien, il a conseillé pour avoir un enfant, une progeniture,
03:52 descendant, ce que vous voulez dire, d'utiliser la position des chiens.
03:57 [Rires]
04:00 C'est quand même étrange.
04:01 Vous voulez avoir un enfant ou pas ?
04:02 Bien sûr, bien sûr.
04:03 Ecoutez, je veux bien, mais il faudrait quand même qu'on choisisse une rue où on ne connaît personne.
04:07 [Rires]
04:09 [Applaudissements]
04:15 Il y a quelqu'un qui est allé à Las Vegas il n'y a pas longtemps.
04:18 Et justement, il y a des tas de fans qui sont allés là-bas,
04:21 qui ont découvert les casinos de Las Vegas,
04:23 et justement, il y en a deux,
04:25 qui arrivent aux machines à souffler.
04:27 Fais la machine à souffler.
04:28 [Rires]
04:29 Mets le bras comme ça.
04:30 [Rires]
04:32 Ils draguent des gonzesses qui sont en train de jouer à la machine à dessous.
04:35 [Rires]
04:36 Bonjour, mademoiselle, ça va bien ?
04:38 Ah oui, je gagne, je gagne.
04:39 [Rires]
04:42 C'est bon.
04:43 Ah oui, c'est bon.
04:44 Je comprends.
04:45 Oh putain, mais je joue aussi.
04:46 Fermez-tout, mademoiselle, il y a deux gonzesses.
04:48 [Rires]
04:49 Oh putain, il y a des gonzesses.
04:51 On va leur sauter dessus.
04:52 Calme-toi, on va les draguer, tu vas voir.
04:54 Viens, viens.
04:55 Ils draguent des gonzesses, ça marche très très bien.
04:57 Ils sont très très excités.
04:58 Oh putain, ce soir, un gonzesse.
05:00 Oh putain, non, non.
05:02 On va se les faire et tout.
05:04 Oh, c'est bon, on va se les faire les gonzesses.
05:07 Calme-toi, je te dis, c'est dans la poche, c'est bon, ne t'inquiète pas.
05:10 Laisse-les continuer de s'amuser aux machines à dessous.
05:13 Deux gonzesses, elles sont là.
05:14 Ah oui, qu'elles se amusent.
05:16 [Rires]
05:18 Et puis, demain, ils discutent.
05:20 Oh putain, moi, je te parie, moi, la gonzesse.
05:22 Oh la gonzesse, la mienne, là.
05:23 Oh la mienne, moi.
05:24 Oh, je vais faire l'amour avec elle plus de fois que toi.
05:27 Plus de fois, ça m'étonnerait.
05:29 Oh, tu vas voir.
05:31 [Rires]
05:33 Comment tu peux prouver que tu vas faire plus que moi ?
05:35 Tu ne vas pas le dire devant les gonzesses.
05:37 Oh, si demain matin, petit déjeuner, on va se faire des gonzesses.
05:39 Oh, moi, ça, je ne te fais pas, moi.
05:41 Oh, les gonzesses, c'est tout.
05:43 [Rires]
05:44 Tu es complètement fou, quoi.
05:46 Les gonzesses vont être avec nous, petit déjeuner,
05:48 et tu vas dire, alors moi, j'ai fait tac-tac trois fois, et toi ?
05:51 Non, mais tu es fou.
05:53 Alors, qu'est-ce qu'on va faire ?
05:54 [Rires]
05:55 On va t'employer un code.
05:57 Oh, oui, un code, un code, on va te dire un code.
05:59 Un code, quel code ?
06:01 Eh bien, par exemple, au buffet,
06:03 tu vas chercher des croissants et t'en prends autant
06:06 que deux fois tu as sauté ta gonzesse.
06:08 Moi, je fais pareil.
06:10 Oh, c'est génial, les gonzesses, les gonzesses, viens, viens, là, tout de suite.
06:13 [Rires]
06:15 [Rires]
06:25 Ah, c'est mal, les gars.
06:27 Ouais, je savais que tu voulais dire ça.
06:29 [Rires]
06:32 Dans la chambre, et puis le lendemain matin, ils descendent,
06:35 tous les quatre, j'arrive petit déjeuner,
06:38 alors, il dit, tu vas au buffet ?
06:41 Oh, ouais, je vais au buffet, oh, putain, je vais au buffet, oh, oh.
06:44 Ils vont au buffet, ils vont au buffet.
06:46 Non, pas la brioche, non.
06:48 [Rires]
06:49 Il prend trois croissants, il arrive,
06:51 oh, tiens, trois croissants.
06:53 Ah, t'as pris trois croissants, d'accord.
06:56 [Rires]
06:58 Il prend une assiette,
07:00 et il revient avec trois croissants
07:02 et un pain au chocolat.
07:04 [Rires]
07:06 [Applaudissements]
07:12 Alors, il y a un paysan qui arrive dans une pharmacie
07:15 bourrée de monde, et il attend
07:17 parce qu'il n'a pas l'habitude d'aller chez le pharmacien
07:19 quand il y a du monde, en principe, il est servi tout de suite.
07:22 Et il attend, il attend, il s'impatiente,
07:24 et au bout d'un moment, il dit,
07:26 dites donc, c'est quelqu'un pour s'occuper de moi,
07:28 parce que moi, je vais vous dire, mon problème,
07:30 c'est que t'as pas mal à la tête, moi j'ai la queue qui est...
07:32 Oh, putain, le pharmacien, il l'attrape comme ça,
07:34 il ne le savait pas, non ?
07:36 Il y a des femmes, des enfants qui sont dans cette pharmacie.
07:38 Bon, enfin, qu'est-ce que tu me mets un peu tenu,
07:40 faites-moi voir ça, ouvrez votre braguette,
07:41 il dit, bon, c'est pas très grave, je vais vous donner une petite pommade,
07:43 quelques piqûres de pénicilline,
07:45 et une médicamentation, vous venez revoir dans une quinzaine de jours, à peu près.
07:49 Si le magasin est bourré de monde, comme aujourd'hui,
07:53 vous avez des vaches,
07:55 ah, ça, les vaches, j'en ai plus,
07:57 j'y suis très attaché.
07:59 Et vous en avez une qui est votre favorite,
08:01 il dit, où est la Noiraude ?
08:02 Bon, ben, je vous demanderai des nouvelles de la Noiraude.
08:04 Pas de problème.
08:05 Quinze jours passent, le magasin bourré de monde,
08:08 le paysan revient,
08:10 le pharmacien, le voyait, il fait,
08:12 ah, alors, comment va la Noiraude ?
08:14 Ben, la Noiraude, elle va bien,
08:16 mais alors j'ai une perte de couille, vous voulez que je...
08:18 [Rires et applaudissements]
08:25 C'est un type qui rentre dans une banque,
08:27 une très jolie banque, paysagée, sympa, au milieu des Champs-Elysées,
08:30 il n'y a pas de caisse,
08:32 il y a simplement des jeunes femmes magnifiques,
08:34 derrière, des bureaux, avec des plantes vertes à côté,
08:37 et ça peut nous faire voir quelque musique très classique,
08:40 il approche d'une caissière, il dit,
08:42 dis donc, espèce de grosse connasse, avec une tronche de cul,
08:45 pardon, monsieur,
08:47 oui, grosse gueule de raie, c'est toi que je parle, Morue.
08:50 Non, non, monsieur, là, vous avez une banque populaire qui est là,
08:53 une autre banque populaire, une troisième banque,
08:55 allez, ici, c'est une banque un peu spéciale, on a des rapports avec...
08:57 je t'emmerde !
08:59 Tu as ta grande gueule de raie, là.
09:01 Je voudrais ouvrir un compte acheté partout dans ta banque, là.
09:04 Écoutez, monsieur, je crois que c'est...
09:06 je t'emmerde, si tu veux un compte acheté partout dans ta banque de merde,
09:08 tu ouvres ta gueule ou pas ?
09:10 Vous voulez peut-être voir le directeur, monsieur Croujean-Rabon,
09:13 le grand PD, là, avec une tronche de raie,
09:16 monsieur Croujean-Rabon, je pense que monsieur voudrait dire deux mots,
09:19 il dit, monsieur, il dit, grand cul, là, dis donc,
09:21 je viens de gagner 3 milliards au loto,
09:23 et je voudrais ouvrir un compte acheté partout dans ta banque de merde.
09:26 Et l'autre dit, c'est cet enculé de caissière qui vous casse les couilles.
09:29 [Rires et applaudissements]
09:36 C'est un type qui rentre dans une pharmacie,
09:38 et il fait l'accueil, il y a donc des gens qui sont là,
09:40 et il aperçoit sur sa droite une petite machine,
09:43 "Testez votre état de santé pour seulement 10 francs".
09:45 Il veut pas mourir con, il prend 10 balles,
09:48 il les met dans la machine, et là, il y a,
09:50 un gobelet qui sort, avec surcristaux liquides,
09:53 "Urinez là-dedans pour connaître votre état de santé".
09:56 Mec, il y a quand même du monde dans la pharmacie,
09:58 il prend le gobelet, il se met derrière la machine,
10:00 il se démarguette,
10:02 il sort discrètement...
10:04 "Euh... Julien, restons dans les limites de la vraisemblance."
10:08 [Rires]
10:09 Donc il met le gobelet à l'intérieur de la braguette,
10:11 et il commence à uriner,
10:13 il remet le gobelet,
10:15 il repart dans la machine, et là, il attend le résultat,
10:17 et il y a un petit papier qui zérole,
10:19 il le prend,
10:21 "Votre état de santé est bon,
10:23 surveillez votre dos,
10:25 attention toutefois, une fêlure au poignet."
10:27 Le mec prend le papier, ça, il achète son médicament,
10:29 il rentre chez lui en marchant, il dit, "Mais c'est pas possible,
10:31 on m'a pris pour un... il y avait une caméra,
10:33 c'était Marcel Béliveau, comment une machine peut connaître mon état de santé
10:36 avec un simple gobelet ?"
10:38 Il arrive chez lui, il dit à sa femme, "Chérie, viens ici,
10:40 faut que je t'explique tout à l'heure ce qui se passe,
10:42 tu vas prendre un verre et tu vas faire pipi dedans."
10:44 "Tu vas faire pipi dedans !"
10:46 Il prend le gobelet, il appelle sa fille, "Viens ici, toi."
10:48 Tu prends le gobelet, tu vas immédiatement dans ta chambre,
10:50 et tu fais dedans également. La fille va dans sa chambre,
10:52 ramène le gobelet, donc il est quand même bien rempli d'urine,
10:54 il part à la grange, il y a le tracteur qui est là,
10:56 il se met dessous, il dévisse le réservoir d'huile,
10:58 il laisse couler l'huile, il referme et il mélange comme ça,
11:01 il repart à la pharmacie, et on va voir maintenant
11:03 si on prend vraiment pour un con.
11:05 Il dit, "Mais c'est pas tout, on va vraiment savoir."
11:07 Il va dans une impasse, il se redébraguette une dernière fois,
11:09 il enlève le petit capuchon qu'il avait mis,
11:11 et là il commence une petite gâterie.
11:13 Une fois que c'est bien rempli, il remélange,
11:16 et il re-rentre dans la pharmacie, il remet 10 francs dans la machine,
11:19 il met le gobelet dedans, il rappuie,
11:22 et la petite feuille qui ressort.
11:24 On va voir ce qu'ils vont dire cette fois-ci.
11:26 "Votre femme est en très bonne santé.
11:29 Attention, votre fille est enceinte.
11:32 Changez l'huile du tracteur.
11:35 Et vous arrêtez la masturbation, vous avez le poignet fêlé."
11:38 [Rires et applaudissements]
11:47 Il y a deux putes qui sortent dans les deux chevaux.
11:51 Il y en a une qui dit "Oh, dis donc, ma chérie, ça sort, c'est bizarre, ça sort le sperme."
11:57 Et l'autre répond "Ah ben oui, j'ai roté."
12:00 [Rires et applaudissements]
12:06 - M. Pascal, pas vous. Pas un autre.
12:10 [Rires]
12:13 - Vous connaissez l'histoire de la grosse ziboulette qui court après le petit fion ?
12:16 - Ah, la grosse ziboulette qui est là, quoi, la ziboulette.
12:20 Regarde le petit fion. Le petit fion qui est là.
12:22 [Rires]
12:24 - T'en restes, t'en restes, t'en restes.
12:26 [Rires]
12:28 - Le petit fion arrive à semer la grosse ziboulette dans la forêt.
12:33 Le petit fion est là, dans une clairière.
12:35 "Oh, je vais me mettre."
12:36 Les petits oiseaux qui sortent sur la branche.
12:38 "Clic, clic, clic, clic, clic, clic."
12:40 "Eh ben, petit fion, monte vite, je veux t'acheter avec nous,
12:43 "un petit oiseau dans les branches. Allez, viens, viens, viens, viens, viens."
12:46 Le petit fion, il monte vite.
12:47 "Ah, ah, ah, il arrive sur la branche.
12:49 "Il arrive sur la branche, petit fion, ne bouge pas."
12:51 La grosse ziboulette arrive.
12:52 "Ouais, le petit fion, le petit fion, le petit fion, le petit fion."
12:56 [Rires]
12:57 Les oiseaux, ils ont peur.
12:59 Ils s'envolent.
13:01 Mais avant, heureusement, ils ont confié au petit fion le secret
13:05 pour passer inaperçu dans les branches, imiter l'oiseau.
13:08 Petit fion, il est là.
13:10 [Rires]
13:13 La grosse ziboulette est en bas.
13:15 [Rires]
13:17 Le petit fion est sur la branche.
13:19 "Dis donc, toi, tu ne serais pas un petit fion des fois?"
13:24 "Bah, je suis un oiseau, un petit oiseau."
13:29 "Un petit oiseau, un petit fion?"
13:32 "Non, non, non, je suis un petit oiseau."
13:34 "Un petit oiseau.
13:36 Alors, vas-y, chante pour voir."
13:40 [Rires]
13:43 [Applaudissements]
13:49 C'est une femme qui accouche et le mari, là, fume cigarette sur cigarette.
13:53 Il dit, "Monsieur, il est infirmière, venez voir, ça vaudra mieux parce qu'il se passe quelque chose."
13:59 "Ah bon, il n'est pas normal?"
14:02 "Venez voir."
14:03 Et il s'amène, il voit un petit môme très bizarre dans le berceau qui a toutes les couleurs du monde.
14:08 C'est-à-dire qu'il est un peu asiatique, un peu négroïde.
14:11 Il est bizarre, il a les cheveux crépures, même temps il est un peu blanc et tout.
14:15 "Vas-y, ce n'est pas vrai. Mais ce n'est pas vrai, mais qu'est-ce que c'est que ce mélange incroyable?"
14:19 Il regarde sa femme et dit, "Mais oui, c'est vrai qu'on est des échangistes."
14:23 "Tu te rappelles cette partouze incroyable qu'on a faite il y a neuf mois?"
14:28 "Ouh!"
14:29 "Je vais lui dire, vu qu'il ne la voit pas."
14:32 C'est deux petits jeunes qui sont assis sur un banc et ça fait un moment qu'ils sortent ensemble.
14:42 Ils font des milliardistes, ils flirtent ensemble et puis à un moment, le garçon, il me prend l'aiglaïole.
14:46 C'est-à-dire qu'il a quand même envie de concrétiser un peu l'affaire.
14:49 C'est leur première fois pour tous les deux.
14:51 Et finalement, ce jour-là, elle dit oui.
14:53 Les parents ne sont pas là, c'est mercredi après-midi, ils vont chez lui.
14:56 Alors évidemment, c'est très maladroit comme quand c'est la première fois.
14:59 Ils se mettent vingt fois le doigt dans l'oeil.
15:02 Oui, bien sûr, des coups de coude.
15:04 Et puis finalement, l'affaire se passe plutôt tendrement.
15:07 C'est plutôt sympa.
15:08 À la fin de la chose, le garçon va dans la salle de bain.
15:11 Il va se nettoyer le petit chausset des orphelines tranquillement, parce que c'est quand même très propre.
15:15 Et puis, il entend quand même un bruit bizarre dans la chambre.
15:19 Il dit, "La puce, ça va?"
15:21 "Oui, oui, tout va bien."
15:23 Et puis, cinq minutes plus tard, il continue à entendre un bruit bizarre.
15:26 Il dit, "Il faut quand même que j'aille voir ça."
15:28 Après, il passe la tête par la porte.
15:30 Et puis là, qu'est-ce qu'il voit?
15:32 Il voit sa petite copine qui est recartée comme ça, qui commence à...
15:35 [Rires]
15:37 à sauter sur elle-même.
15:38 "Qu'est-ce que... Elle est complètement folle, ma femme."
15:40 "Ah, qu'est-ce qu'il y a? Tu as un petit problème? Explique-moi, je peux t'aider."
15:43 "On a fait la chose pour la première fois, maintenant, tu peux tout me dire."
15:46 "Non, non, mais... T'inquiète pas, je vais m'en sortir."
15:50 "Dis-moi ce que c'est, j'aimerais quand même que tu m'expliques."
15:52 "C'est pas normal, on vient de faire notre petite affaire et je te vois sauter comme une folle au milieu de la salle à manger."
15:57 "Dis, ben, t'as remarqué un truc, dis."
16:00 "Quand ton petit appareil est rentré tout à l'heure, il faisait à peu près 20 centimètres."
16:04 "Oui, je sais, il faisait 20 bons centimètres, oui, mais encore..."
16:08 "Eh ben, attends."
16:10 "C'est-à-dire qu'après, quand t'y es ressorti, il faisait plus que 10 centimètres."
16:15 "Oui, il faisait plus que 10 centimètres, et alors?"
16:18 "A ton avis, abouti, je vais essayer de faire tomber le reste."
16:22 "Il y a une petite fille qui a 13 ans et sa maman lui dit, tu sais, quand t'as 13 ans, il y a des trucs qui se passent dans le corps."
16:35 "Tu peux avoir des petits problèmes, des petites fuites, mais c'est pas grave, c'est pas une maladie."
16:39 "Donc, je vais te mettre du coton dans ton petit sac d'école."
16:42 "Et puis à la récréation, si t'as un petit problème comme ça, tu sors, tu mets le coton, c'est pas grave."
16:45 "C'est pas une maladie, c'est pas grave."
16:47 "Et la petite fille, elle a effectivement cette fuite, et elle sort de la récréation, et il y a le grand de la classe qui a 13 ans qui fait, "Oh, Nino, où tu vas?""
16:54 "C'est pas grave, j'ai un truc que c'est pas grave, que... Ma mère m'a dit que c'était pas grave."
16:59 "Fais-moi voir, moi j'ai 14 ans, les filles, je les connais."
17:01 "Alors tu me lèves ta robe, tu me fais voir, moi je te dis que c'est pas grave."
17:05 "Et lève la robe, je veux voir."
17:07 "La petite te lève la robe, le type fait, "Oh, ils t'ont coupé les couilles et tu dis que c'est pas grave."
17:11 *Rires*
17:13 *Musique*