Affaire dame Asmaou Diallo : le juge Moussa Camara dit tout…

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00:00 [Bruits de la foule]
00:22 Permettez-moi tout d'abord d'adresser ma profonde gratitude à Allah le Tout-Puissant
00:27 pour nous avoir accordé cet instant précieux que nous avons attendu avec un long soupir.
00:33 Croyez-moi que c'est avec une grande désolation que nous prenons la parole
00:39 pour donner notre version des faits ou la version réelle des faits dans cette procédure.
00:43 Notre prise de parole est essentiellement motivée par le souci d'apporter un éclaircissement
00:50 au niveau de l'opinion nationale d'Inen sur le fait qu'un dossier aussi simple
00:55 comme tous les autres dossiers gérés en longueur de journée par nous les magistrats
01:00 a pu connaître une telle ampleur.
01:03 Cette procédure, je l'ai reçue, ce n'est pas par ma demande,
01:06 cela résulte ici de l'organisation interne des éducations,
01:09 donc que j'ai reçu ce dossier.
01:11 Je ne rentrerai pas, bien entendu, dans la procédure ou dans les faits pour des règles déontologiques,
01:17 l'obligation pour le respect ici de notre serment.
01:21 Cette procédure, c'est une procédure qui a été prise, bien entendu,
01:26 suivant le lettre d'avertissement au fin de comparution volontaire du monsieur le procureur de la République,
01:33 a résisté sous le RPI 375 contre Mme Asmaou Diallo,
01:38 poursuivie pour des faits de faux et usage de faux, ainsi que des faits d'abus de confiance,
01:44 dont les héritiers de feu Abdurrahman Diallo sont partis civils ou victimes.
01:49 Nous avons reçu la procédure, nous avons tenu les débats comme toutes les autres procédures,
01:54 et à l'issue, nous avons rendu notre décision, que vous savez.
01:59 Donc, si vous voyez que nous prenons la parole, c'est parce que nous avons été choqués
02:02 qu'on nous demande des comptes à rendre par rapport à une décision de justice que nous avons rendue.
02:07 C'est ce qui nous a particulièrement choqués.
02:09 Et figurez-vous que le jour où nous avons vidé, à la pause, à partir de 13h,
02:15 je suis venu au parquet pour qu'on se déplace pour aller manger ensemble, comme d'habitude,
02:20 étant au bureau avec le griffier du parquet, parce que le procureur de la République
02:24 et le président du tribunal étaient déjà à l'audience.
02:27 Il y a eu une délégation, le même jour où la décision a été rendue,
02:31 il y a eu une délégation qui s'est rendue au tribunal à sa tête une dame,
02:35 qui m'a trouvé dans le bureau du procureur, au parquet.
02:39 C'est-à-dire qu'elle ne savait même pas que c'était moi, le juge, qui avait rendu la décision.
02:43 Elle a passé un appel avec un gros magistrat dont je vais taire le nom,
02:48 parce que si eux ont décidé, bien entendu, de me sacrifier,
02:52 de me dénigrer publiquement, moi, pour des raisons d'éducation, je vais taire leur nom.
02:59 Donc la dame a passé une communication avec ce gros magistrat,
03:04 qui les a promis qu'il fera tout pour que la dame soit libérée.
03:08 J'étais au bureau, pas de coïncidence.
03:11 Donc comme quand le juge rend sa décision, il est décisi,
03:14 ça ne m'intéressait pas, je suis sorti et j'ai vagué à mes affaires.
03:18 C'est à ma grande surprise, lorsque j'étais le lendemain à la maison,
03:23 quand le président du tribunal de première instance de l'ABM a appelé pour me demander,
03:28 pour dire que le ministre les a mis en conférence,
03:31 lui le procureur général et le ministre avec le chef de greffe, autour de la procédure.
03:35 Moi, je lui ai simplement dit que moi, ça ne m'intéressait pas,
03:38 je suis rendu ma décision pour toute référence, ils peuvent aller aux greffes,
03:43 le griffin chef a déjà le dossier, moi j'ai rendu, j'ai déjà vidé le dossier,
03:48 puis j'ai rédigé avant même de vider.
03:51 Donc finalement, je ne me suis pas intéressé, j'ai continué à travailler.
03:56 Et comme nous étions presque à l'approche où dans les périodes de vacances judiciaires,
04:00 le président du tribunal a pris l'ordonnance,
04:02 il m'a désigné juge d'instruction pour la période des vacances judiciaires,
04:06 relativement à mes fonctions de juge.
04:08 Donc il est venu à Conakry et il nous a laissé là-bas,
04:11 on a continué à travailler avec le juge Ansman et le procureur Ghami.
04:16 Quand soudainement j'ai reçu, d'abord dans un premier temps,
04:21 le juge Ansman est venu très inquiété, angoissé dans mon bureau,
04:25 il m'a dit qu'il y a une désurgence de le trouver dans son bureau.
04:29 Voilà, je suis allé, je l'ai trouvé avec le procureur Ghami,
04:33 donc il m'a dit que le ministre, que le président du tribunal lui a appelé,
04:36 que le ministre demande à ce que je me présente à 10h à son cabinet,
04:40 faute de quoi il va me suspendre.
04:42 Bon, j'ai trouvé très curieux,
04:45 et les minutes qui ont suivi, il y a le président du tribunal aussi qui m'a appelé,
04:51 et il m'a dit "Monsieur le président, est-ce que le juge Ansman vous a fait le compte-rendu ?"
04:54 Je lui ai dit "Oui, oui, bien entendu".
04:56 Il m'a dit "Bon, il y a un numéro inconnu qui est en train de vous appeler,
05:00 c'est le numéro de l'inspecteur à Kayraba, décroché,
05:02 parce que ce numéro a plusieurs fois été attenté de mes jeunes,
05:05 comme je ne l'avais pas dans mon répertoire, n'est pas décroché.
05:08 Donc sur le champ, j'ai décroché, ça c'était vers 11h.
05:11 Et quand j'ai décroché le téléphone, il m'a dit "Ah, monsieur le juge ?"
05:15 Je lui ai dit "Oui, bon, le ministre demande à ce que vous vous présentez demain à 10h,
05:20 faute de quoi il va vous suspendre."
05:23 Bon, je dis "Bon, je ne comprends pas,
05:26 en quoi est-ce qu'on peut rendre un compte à un juge alors que les voix de recours
05:30 sont les voix les mieux indiquées ?"
05:33 Donc dans un premier temps, je ne voulais pas aller,
05:35 mais compte tenu des interventions des uns des autres,
05:39 compte tenu par respect du droit à donner les valeurs de l'Afrique à l'oblige,
05:43 et surtout par respect pour mon président du tribunal,
05:45 qui était vraiment cafardeux, angoissé, abasourdi par tout ce qui se passait.
05:50 Donc j'ai le résumé à qu'on en crée.
05:53 Dans des conditions très difficiles, puisque le voyage a été confirmé à partir de 17h,
05:58 quand l'inspecteur général a appelé à nouveau à 17h,
06:03 il m'a dit qu'effectivement le rendez-vous a été confirmé dans le cabinet du ministre à 10h.
06:08 Donc comme il faisait presque 17h, je n'étais pas préparé à un tel voyage,
06:13 et conduis seul la nuit, donc avec l'insécurité qui pourrait accompagner,
06:19 j'ai été obligé ici de m'embarquer à bord d'un véhicule transport commun.
06:23 A partir de 21h que j'ai trouvé la voiture, je me suis embarqué à l'intérieur,
06:27 pour les jeunes, quand on a cru que je suis rentré à 5h du matin.
06:30 Donc très fatigué, je me suis reposé, disons jusqu'à 9h,
06:34 et j'étais obligé aussi de prendre un taxi, moto, pour essayer de résoudre,
06:38 parce que j'étais un peu en retard, l'heure du rendez-vous c'était à 10h.
06:41 C'est ainsi que j'ai allé à Loum, et arrivé je me suis vu avec le président du tribunal,
06:46 et à 10h, l'inspecteur Yaya Kayraba lui a appelé,
06:50 il a dit "Bon monsieur le président, il est l'heure, donc venez,
06:54 lui et moi nous sommes partis ensemble".
06:57 C'est à ma grande surprise arrivé au département,
07:02 quand je suis rentré avec le président du tribunal dans l'ascenseur,
07:07 la personne que j'ai condamnée à l'abîme, Mme Asmaou Diallo,
07:12 nous a résigné dans l'ascenseur.
07:15 Et contrairement à ce que vous a fait probablement qu'elle était venue accompagner de son avocat,
07:21 je vous informe qu'elle n'était pas accompagnée de son avocat.
07:24 Son avocat, M. Bourdié, n'était pas dans l'ascenseur avec nous.
07:28 Donc nous sommes allés ensemble jusqu'au troisième,
07:32 et arrivés c'était pour une confrontation, ils ont demandé à ce qu'on parte ensemble dans le bureau de l'inspecteur.
07:37 Je leur ai dit que c'est la dernière des choses que je ferais dans ma vie.
07:40 Je ne veux pas être la personne qui sera pointée du doigt d'avoir contribué à l'affaissement du pouvoir judiciaire.
07:47 Parce que si je prêtais flan à un tel jeu, je crois que les autres collègues aussi qui se seraient retrouvés dans la même situation,
07:53 auraient fait comme moi.
07:55 Donc pour essayer de pallier à tout ça, je me suis carrément opposé.
07:59 Le président du tribunal et Mme sont allés dans le bureau de l'inspecteur,
08:04 et après leurs entretiens, je suis rentré seul.
08:09 Arrivé, j'ai dit "M. l'inspecteur, bonjour, je suis venu répondre à votre rendez-vous".
08:14 Il m'a dit "non, ce n'est pas moi qui vous ai convoqué, c'est le ministre".
08:17 Comme ça il m'a répondu, je lui ai dit "d'accord".
08:19 Il a dit "est-ce que le ministre est là ?" et il m'a dit "non, il n'est pas venu encore, donc d'attendre".
08:23 Nous avons patienté dans les couloirs de Kalloum là-bas jusqu'à 14h.
08:29 À partir de 14h, nous sommes revenus parce que les conditions dans lesquelles nous avons quitté l'habit,
08:34 donc vraiment très honnêtement, on s'est dit si le rendez-vous n'a pas eu lieu,
08:40 il serait préférable ici de se retourner, c'est dans ce cadre que nous sommes venus à nouveau le rencontrer.
08:44 Au bureau, je lui ai dit "M. l'inspecteur, nous sommes venus, et très honnêtement, j'ai envie de rentrer à l'habit".
08:50 Il m'a dit "non, il faut attendre".
08:52 Il a dit "je vais appeler le ministre parce que c'est lui qui vous a donné rendez-vous".
08:56 Mais ça me dirait qu'il est déjà en congé, donc vous allez patienter,
09:00 je vais continuer donc l'attentive des gens, le ministre ne se débrouche pas.
09:03 Donc là étant, on est au cours de notre échange.
09:07 Il a fait savoir que je ne comprends pas comment on peut demander un compte ici à un juge,
09:12 surtout venant du pouvoir exécutif ou des politiques.
09:16 Il m'a dit "bon, M. le juge, pensez-vous que le ministre ne sait pas que vous êtes effectivement un juge ?
09:22 Quand vous êtes en face de lui, n'étalez pas des coups de droit,
09:28 n'essayez pas bien entendu de défendre la justice,
09:32 parce que le Charles Wright que vous avez connu avant et le Charles Wright d'aujourd'hui sont deux personnalités carrément différentes.
09:40 Ce Charles Wright d'aujourd'hui est un homme politique influent pour cette transition,
09:46 donc il faut faire très attention pour ne pas être suspendu".
09:49 Il a dit "bon, moi je n'ai rien à me reprocher, j'ai rendu ma décision, les valeurs de recours sont les miennes indiquées,
09:53 si c'est une décision de suspension, il n'y a pas de problème, moi je n'ai pas peur de la suspension,
09:57 je tiens quand même au respect de mon honneur et à la dignité du haut magistrat".
10:02 Et c'est là que nous étions quand j'ai été désagréablement suppliqué que l'inspecteur a passé un coup d'appel,
10:11 un coup de fil avec un haut magistrat du parquet général dont je vais taire également le nom pour bien entendu des raisons malheureuses, déontologiques.
10:22 Il a demandé à ce dernier de confier la dame au directeur de l'administration pénitentiaire et que lui et celui-ci géreront la procédure,
10:35 mais de ne pas envoyer la dame en prison parce que le ministre ne voudrait pas entendre ça.
10:40 Croyez-moi que j'ai été choqué quand j'ai entendu le douanier Khairaba prendre publiquement la parole pour tenter de lui sacrifier
10:48 en disant que lui et moi on ne s'est jamais vu alors qu'on était là dans son bureau avec le président du tribunal.
10:53 Eux qui auraient dû être la couverture sous laquelle on doit trouver refus, et bientôt vers la retraite,
11:00 et sont ceux qui contribuent à nous sacrifier en tant que père de famille surtout,
11:05 très honnêtement cette déclaration du douanier Khairaba m'a beaucoup plus choqué que la décision de suspension du ministre de la Justice, je vous assure.
11:14 Donc c'est ce que c'est, moi que je l'ai dit, bon, monsieur l'inspecteur, en tout cas, moi je prends la responsabilité, je rentre à l'abbé.
11:24 Je suis rentré à la maison, le lendemain en partance pour l'abbé, j'ai reçu à nouveau son appel.
11:30 Il m'a dit cette fois-ci "Monsieur le juge, vous devez vous présenter le vendredi au département,
11:35 puisque vous devez être entendu avec le président du tribunal auquel on reproche de n'avoir pas de contrôle sur ce juge,
11:41 et aussi le substitut du procureur, C.Avis Ghami".
11:46 J'ai dit "D'accord, pour la première fois par respect pour les valeurs de l'Afrique, je suis venu,
11:51 si je dois me présenter à nouveau, il va falloir que vous me laissiez une convocation,
11:55 parce que c'est une procédure désormais qui est en train d'être engagée contre moi,
11:59 je pensais que c'était la famille judiciaire, mais si c'est une procédure qu'on veut engager contre moi,
12:03 donc moi aussi je vous, voilà, j'oppose la procédure".
12:06 Donc il m'a dit "Non, en la matière, il n'y a pas de convocation, donc devez tous se présenter".
12:13 Donc j'ai pris la résolution sur l'entrée à l'abri.
12:16 Donc le lendemain j'ai repris le travail ou les travaux, le lendemain,
12:23 il y a le premier président de la cour d'appel qui m'a appelé pour me dire que,
12:33 comme étant, en tout cas, bon, le premier président, il a dit "Bon, chers collègues,
12:38 vous avez été demandé de vous présenter le vendredi, le président est venu, il a été entendu,
12:43 mais vous n'êtes pas venu, qu'est-ce qui n'a pas marché ?
12:47 Donc on a échangé là-bas, je lui ai dit "Bon, cette fois-ci, si je dois me dépasser,
12:50 j'ai exigé la convocation".
12:52 Donc on a échangé, en tout cas je suis resté derrière ma position,
12:56 et finalement, après quelques jours, ils ont fait une convocation,
13:02 ils nous ont envoyés.
13:04 Bon, on reproche aux officiers de police judiciaire à la base ici,
13:07 de faire des convocations en bon et du forme, en mentionnant de façon explicite
13:12 les raisons pour lesquelles les citoyens sont convoqués et les accorder un délai.
13:16 Donc nous, on nous a adressé une convocation dans laquelle il a dit "Vous êtes convoqués
13:21 à vous présenter dans les 48 heures qui suivent pour affaires vous concernant".
13:25 Affaires vous concernant, on a trouvé ça, bon, très curieux.
13:31 Et le substitut du procureur Ghami aussi a reçu une convocation pareille.
13:37 Et nous avons fait une lettre réponse commune dans laquelle nous avons demandé
13:43 de nous dire de façon explicite les raisons pour lesquelles nous sommes convoqués
13:48 et de nous accorder un délai d'au moins une semaine à l'effet de préparer notre déplacement.
13:53 C'est une autre grande surprise quand nous avons finalement retrouvé
13:59 nos décisions de suspension sur les réseaux sociaux.
14:03 Permettez-moi de vous faire certaines précisions.
14:07 Il a été dit publiquement que le mandat dont nous avons décerné était un mandat qui était sans date.
14:16 J'ai la copie du mandat avec moi ici.
14:19 Le mandat avait bel et bien une date, le 25 juillet 2023 signée.
14:28 Et sur le mandat aussi, il y a le régisseur de la maison centrale, l'abbé,
14:33 qui avait visé aussi le mandat, et là les preuves sont là,
14:36 il a visé le mandat avec la date du 25 juillet 2023.
14:40 Et à la maison centrale aussi, quand la dame est partie,
14:43 ils ont fait la fiche d'identification des prévenus à la même date, le 25 juillet.
14:48 Donc nous avons tous ces documents-là avec nous.
14:50 Donc c'est pour vous dire que je n'ai pas compris,
14:52 vraiment l'acharnement là pour prendre publiquement la parole,
14:55 pour dire que le mandat que nous avons décerné était un mandat sans date.
14:58 Ça c'est des règles basiques ici, que même ceux qui ne sont pas en tout cas allés à l'école,
15:03 savent que des documents aussi officiels sont censés être datés.
15:07 Donc très honnêtement je n'ai pas compris ça.
15:10 Et aussi nous avons été taxés de beaucoup de choses,
15:15 de suffisance professionnelle.
15:18 Mais je vous informe que je ne suis pas nouveau dans l'administration publique ni à la justice.
15:23 J'ai été recruté pour la première fois en 2015 à l'issue d'un concours national de recrutement des greffiers,
15:29 où j'ai été parmi les 50 admis.
15:32 Nous avons subi ensemble deux années de formation au centre de formation judiciaire,
15:36 avant d'être affecté pour la première fois à Kiriwani.
15:39 Mon premier service à l'issue de ça, maintenant nous avons fait le master,
15:42 pour compéter également le concours de recrutement des magistrats de la 6e promotion.
15:47 Et sans avoir la prétention d'un sentiment de supériorité sur tout ce que ce soit,
15:53 et avec une grande modestie ou humilité,
15:56 surtout à l'égard de mes collègues magistrats de la 6e promotion,
15:59 pour lesquels j'ai un grand respect,
16:01 que je vous informe que j'ai été le premier sur le plan national,
16:05 à l'issue du concours de recrutement des magistrats de la 6e promotion,
16:09 à la phase écrite, avant d'être le deuxième bon après les deux exégèques sur le plan national.
16:14 Donc si on me qualifie de tout ça, je trouve tellement ridicule,
16:18 c'est pourquoi je vous invite et je vous exhorte,
16:22 aujourd'hui, à vous intéresser à mon parcours,
16:25 de l'école élémentaire jusqu'à la magistrature.
16:29 Et vous vous intéressez également au parcours de ceux qui prétendent
16:34 détenir le monopole du savoir et de la vérité,
16:37 avec une ceptitude absolue, après vos investigations,
16:41 sur nos différents parcours, vous vous rendrez compte,
16:44 avec aisance, l'insuffisance professionnelle de ce sujet à quel niveau.
16:49 C'est sur ces mots que je remercie mes parents,
16:53 l'ensemble des magistrats,
16:56 réunis autour de l'association,
16:58 guidés par le conseil d'administration,
17:00 à sa tête le président,
17:02 pour le soutien inconditionnel.
17:06 Vive l'indépendance du pouvoir judiciaire,
17:09 vive le développement harmonieux de notre pays,
17:11 que Dieu bénisse notre chère Guinée, je vous remercie.
17:14 Merci beaucoup chers collègues pour cette prise de parole.

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