Clip de campagne présidentielle 2017 - Philippe Poutou

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Clip de campagne présidentielle 2017 - Philippe Poutou
Transcript
00:00 Demandez le programme !
00:05 Monsieur Filippoutou, bonsoir, merci d'être avec nous ce soir, c'est votre temps de parole, vous allez pouvoir nous dire quel est votre projet pour la société qui est, je crois, révolutionnaire.
00:18 Bonsoir.
00:19 A ton fion, à vos marques !
00:21 Alors, qu'avez-vous à nous dire sur ce qui changera la France et le destin des Français ?
00:30 En fait, nous on voudrait énoncer...
00:31 Pauline, je vous laisse comme d'habitude ouvrir le débat et cuisiner notre invitée.
00:35 Alors, Filippoutou, vous êtes ouvrier, vous êtes actuellement en grève, vous avez un patron, alors moi ce que je voudrais savoir, c'est comment on fait ?
00:45 Comment on fait quoi ?
00:47 Comment on oblige un patron à interdire les licenciements ?
00:51 Non, comment on interdit à un patron les licenciements ?
00:55 Oui, c'est ce que j'ai dit.
00:56 Mais non, c'est pas ce que vous avez dit, Pauline, vous avez dit comment on oblige un patron à interdire les licenciements, c'est pas le patron qui interdit les licenciements.
01:03 Ah non mais bien sûr, on est d'accord, mais il veut interdire, alors il faut imposer.
01:08 Alors, comment on impose à un patron de... les licenciements ?
01:14 Non, mais non, mais non !
01:17 J'ai compris la question.
01:18 Quoi ?
01:19 J'ai compris la question.
01:21 Je savais pas qu'on pouvait rire de ça à ce point-là.
01:24 Attention, Pauline, vous parlez quand même peut-être un futur pas bidon.
01:28 Je reprends sur mon point. Alors, Filippoutou, vous êtes ouvrier, vous êtes en grève !
01:38 C'est bon, c'est bon, je peux expliquer, là. Par exemple, le CICE, c'est 20 milliards par an donnés au patronat.
01:43 En échange, le MEDEF avait dit qu'il ferait 1 million d'emplois. Ils sont où ces emplois ? Dans les pins ?
01:48 Votre temps de parole est dépassé, nous rentrons dans l'antenne. C'est l'heure de la feuille qu'on revoit, M. Poutou, merci !
01:54 Ah bah dis donc, les ouvriers, c'est pas la classe aujourd'hui !
01:59 Votons pour l'un d'entre nous, un travailleur, Filippoutou.

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