Découvrez le sosie de Bernard Cazeneuve... qui est curé !
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Court métrageTranscription
00:00 Pleine à craquer, envahie par les rats, c'est ainsi que la contrôleure des prisons décrit
00:08 le centre pénitentiaire de Freyne en région parisienne.
00:10 Les surveillants débordés y seraient violents, les caractéristiques d'une cocotte minute
00:15 prêtes à exploser.
00:16 Cette cour a été nettoyée il y a quelques heures, mais déjà des déchets jetés par
00:20 les fenêtres des cellules et des rats par dizaines.
00:23 Dans la cour, pas de banc, alors pendant la promenade quotidienne, les détenus préfèrent
00:28 rester debout plutôt que de s'asseoir parmi les rongeurs.
00:31 Il y a des rats, il y a des cafards, il y a des puces, il y a tout.
00:36 Vous venez me voir, j'ai des boutons partout sur le corps.
00:38 Sur cette photo, un détenu le dos rongé par les piqûres.
00:41 Parfois, ce sont les familles qui doivent soigner leurs proches lors des visites.
00:45 Mon frère, sa première peine, il a attrapé des puces.
00:48 On a été obligés de lui ramener des crèmes qu'on cachait et qui se mettaient de la crème
00:53 à l'intérieur du parloir en fait, parce que sinon ça met trop de temps.
00:56 Vous pouvez attendre au moins un bon dix jours, deux semaines avant qu'il vous réponde.
00:59 Et pendant ce temps-là, vous avez les puces qui se développent partout.
01:01 Monsieur le président à lunettes !
01:03 Ça va ma gueule ?
01:04 Ma t-shirt me sourit !
01:06 Monsieur Hollande, j'ai deux news pour vous.
01:09 La première, c'est que vous êtes remonté dans les sondages à 4-1.
01:12 Mais vous voyez !
01:13 Oui, enfin, c'est pas non plus...
01:14 Et la deuxième, c'est un scoop de malade.
01:15 Allez-y, balancez !
01:16 Vous allez halluciner.
01:17 En fait, on vient d'apprendre hier qu'il y a Sarkozy qui a fait le...
01:21 Le candidat à la présidentielle écrit que l'assurance maladie continuera de couvrir
01:25 les soins comme aujourd'hui et même mieux rembourser les soins optiques et dentaires.
01:30 Pas question donc de privatiser l'assurance maladie, insiste François Fillon.
01:34 Et pourtant, fin novembre, il tenait un tout autre discours.
01:36 Oui, je propose que la sécurité sociale se concentre sur les risques principaux.
01:43 Et je souhaite que, pour ce qu'on appelle le petit risque,
01:47 on aille vers les assurances complémentaires.
01:50 François Fillon était le candidat de l'inflexibilité.
01:53 Il est devenu en quelques heures le candidat de la confusion.
01:56 Et Bernard Cazeneuve a dénoncé l'horreur de cette situation à l'AIP
02:00 dans son discours de politique générale à l'Assemblée.
02:02 Le nouveau Premier ministre a assuré que les responsables des exactions
02:06 auront à en répondre.
02:07 Il a ensuite défendu le bilan du quinquennat et s'en est pris à François Fillon.
02:11 Et quand certains dans cet hémicycle se situent dans une perspective
02:16 de déremboursement des dépenses de santé,
02:19 mon gouvernement, lui, agira inlassablement
02:23 pour renforcer le droit de nos concitoyens à se faire soigner.
02:29 Tel est notre combat.
02:30 Dans ce couvent de Montpellier, se cache une personnalité inattendue.
02:36 Bonjour, Monsieur Bernard Cazeneuve, ou plutôt sans sosie.
02:39 Hervé Ponçon, de son vrai nom, est une célébrité ici
02:43 où tout le monde s'amuse de sa ressemblance avec le Premier ministre.
02:47 Quel est le meilleur sourire ?
02:49 Ah, j'aime bien sourire ?
02:50 Oui.
02:51 Dès que Monsieur le Premier ministre aura terminé de lire ses textos,
02:54 on pourra continuer ?
02:55 S'il vous plaît, s'il vous plaît.
02:57 Merci.
02:58 S'il vous plaît, s'il vous plaît.
03:00 Vous voyez, Bernard Cazeneuve s'était plus intéressé par les textos de félicitations
03:04 que par le discours de Christian Jacob.
03:06 Mais tort partagé, puisqu'à droite, on a aussi vu François Fillon
03:09 pianoter sur son téléphone et même dédicacer son dernier livre
03:13 pendant que Bernard Cazeneuve s'exprimait.
03:14 *Musique*