Emmanuel Macron : "S'il y a un traître, quelqu'un qui a flingué Hollande, c'est Valls"
Emmanuel Macron : "S'il y a un traître, quelqu'un qui a flingué Hollande, c'est Valls"
Transcript
00:00 [Générique]
00:04 Manuel Valls veut être candidat en marche, le PS veut l'exclure,
00:08 le camp Macron choisira s'il accepte ou non sa candidature.
00:11 La décision de Manuel Valls jette en tout cas un pavé dans la main.
00:14 Manuel Valls lance une bombe ce matin, pour lui le parti socialiste est mort.
00:19 Il annonce même qu'il sera candidat aux législatives sous l'étiquette du mouvement d'Emmanuel Macron.
00:25 Moi je serai candidat de la majorité présidentielle,
00:29 je souhaite m'inscrire dans ce mouvement qui est le sien, la République en marche.
00:33 Si vous ne déposez pas votre candidature, vous ne pouvez pas être investi par En Marche.
00:36 Mais là c'est trop tard, parce que c'est jeudi que vous donnerez les noms.
00:38 Écoutez, il lui reste 24 heures.
00:40 Benjamin Griveaux est obligé sur Europe de répondre, il apprend ça,
00:44 il dit "ben écoutez, tout le monde doit demander sa candidature,
00:47 bon enfin, allez les enfants, téléphonez-vous les jeunes, les deux petits, les deux jeunes,
00:53 et puis réglez le problème".
00:54 On l'a vu ces derniers jours, ça a été un impeachment de l'intérieur,
00:59 une vraie trahison sans prise de risque personnelle.
01:03 S'il y a un traître et quelqu'un qui a flingué Hollande, c'est Valls.
01:07 Au PS, Manuel Valls rallume le feu,
01:10 ce matin les réactions des membres du bureau national sont sans abeil.
01:14 Ce matin il ne souhaite plus être parti socialiste,
01:16 puisqu'il a même traité le parti socialiste de parti mort.
01:19 C'est pas parce que les moments sont difficiles,
01:22 qu'on doit tourner le doigt sa famille politique.
01:24 En réalité, il vous met qu'il n'y ait plus de gauche,
01:27 mais la gauche est toujours debout.
01:29 Quoi qu'on pense, Manuel Valls.
01:31 Ok, continue.
01:33 Là, si je passe en ce moment sur toutes les chaînes en disant ça,
01:37 je vais l'air intelligent, ça ne veut pas ouvrir le canal.
01:39 On l'a ouvert à monsieur Macron.
01:41 On a un très rare insight dans le "behind the scenes".
01:45 Je ne pense pas qu'ils savent que la fête est en cours.
01:48 La fête est en cours, et c'est en cours international.
01:51 Alors, verdict, dites-moi ce qu'il y a d'et ce qu'il n'y a pas.
01:54 Il faut tout me dire.
01:56 D'abord, je me suis dit, donnez-moi des petits chocolats ou des machins.
01:58 Non, je ne veux pas que tu manges du céreau.
02:00 Tu ne me prends pas le verre ?
02:01 Non, tu l'as bien correcté.
02:02 Bon, alors d'accord. Donnez-moi de l'eau.
02:04 Tu l'as bien correcté.
02:06 Bilan, qu'est-ce qui ressort du débat ?
02:08 On allait faire la fête au QG,
02:10 et au limite, on a trop de mangements profité.
02:12 Pas de bonbons, je te dis.
02:14 (Cris de joie)
02:18 Il est ouvert l'arbre entier.
02:20 Je te dis, pas de sucette.
02:22 Mimi, j'ai gagné.
02:24 Mets-moi un gin-fizz, on y va.
02:26 (Cris de joie)
02:30 Ce youtubeur n'a pas de drone pour filmer ses exploits à ski.
02:33 Qu'à cela ne tienne, après tout, pour filmer de haut, il suffit de jeter la caméra en l'air.
02:38 Bien sûr, la réception au sol est parfois un peu brutale,
02:41 mais la caméra est bien protégée, et ça marche.
02:44 Deux semaines d'entraînement ont tout de même été nécessaires pour arriver à ce résultat.
02:48 Le fond.
02:50 Rock the beat, d-d-d-d-d-d-dance !
02:52 [Explosion]