Quelle belle journée de vendredi !!
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00:00 Bonjour et bienvenue sur Mon Financier. Nous sommes le lundi de juillet. Quelle belle journée vendredi, on ne pourra pas nous l'enlever. C'était la plus forte hausse du CAC sur l'année avec une hausse de 4,75% des rebonds de bancaires de 10%.
00:14 C'était une belle journée. Si on l'a gardée, on ne va pas nous la reprendre. Alors maintenant la question, ça y est, les corbeaux reviennent à l'attaque. Le rebond peut-il continuer ?
00:22 C'est vrai qu'après une hausse comme celle-là, on ne va pas changer de sentiment du jour au lendemain. Nous, on pense qu'on est toujours sur une tendance haussière, mais il va y avoir quand même des doutes.
00:32 D'abord, plein de questions sur ce sommet. C'est vrai qu'on était dans l'euphorie vendredi. On a eu des mesures qu'on n'attendait pas, mais il va falloir les appliquer.
00:39 Chacun est rentré dans son pays. L'Allemagne va être sous pression. Les pays vont essayer de tirer un peu chacun dans leur sens. Il va falloir appliquer tout ça.
00:47 Tout ça n'est pas simple. Ça va demander des jours, des semaines. Donc on va avoir probablement des hauts, des bas, des hausses, des baisses.
00:54 Tout ça plutôt, à notre avis, dans un renversement de tendance avec une hausse possible sur les semaines qui viennent. Donc aujourd'hui, probablement une baisse après une hausse forte vendredi.
01:05 Tout ça va être assez intéressant dans les semaines qui viennent, surtout qu'il va se passer pas mal de choses. Après, on va s'intéresser à ce qui reste, le reste du monde peut-être.
01:13 Aux États-Unis, on va s'intéresser aux résultats trimestriels qui risquent de ne pas être très bons. En tout cas, c'est comme ça qu'on les anticipe.
01:20 On va s'intéresser à l'économie américaine qui n'est pas bonne, puisque rappelons que la consommation des ménages est sortie vendredi.
01:27 Elle était flat, c'est-à-dire zéro. En mai, les ménages américains épargnent. Leur taux d'épargne est remonté à 3,7%. On vient de -6,5%.
01:36 Donc ça, c'est quand même assez significatif. Et pour l'instant, ils n'ont pas repris confiance. Même chose en Chine, qui a sorti l'indicateur des directeurs d'achat en forte baisse.
01:47 Donc des deux côtés, en Chine comme aux États-Unis, on peut avoir des mauvaises nouvelles qui mènent à une bonne nouvelle, c'est-à-dire qu'on peut avoir des interventions massives, un package de relance en Chine,
01:56 et pourquoi pas un quantitative easing aux États-Unis. Alors Merkel a fait voter vendredi en revenant... Parce qu'on dit que Merkel a perdu le sommet.
02:06 On reviendra là-dessus, mais je trouve que cette interprétation est un peu fausse. En tout cas, Merkel est revenue du sommet. Elle a réussi à faire voter le traité budgétaire
02:15 et à faire voter le mécanisme européen de stabilité par le Parlement, avec même ses opposants qui ont été d'accord. Donc tout ça est plutôt bon.
02:24 Mario Monti, venu triomphant en Italie, il faut dire que s'il n'avait pas eu d'accord, il aurait été viré. Là, il a pris une forte option pour conserver sa place jusqu'à l'échéance de ce gouvernement qui est mai 2013.
02:38 On a aussi, en France, beaucoup d'éléments. En France, on a la révision de la croissance à la baisse. Donc on attendait 0,7% pour 2012.
02:49 Ça sera plutôt 0,3 ou 0,4% nous le dit le gouvernement. On attendait 1,7% en 2013. Ça sera plutôt 1 à 1,3%.
02:56 Et surtout, on attend aujourd'hui la publication, dans les heures qui viennent, dans les minutes qui viennent, du rapport de la Cour des comptes sur l'audit de l'État de la France.
03:08 On sait à peu près ce que ça va donner. On pense que le gouvernement va se servir de ça. Il aura bien raison, comme prétexte, pour mener une politique de rigueur et d'austérité.
03:17 Le patron Marcus Agus de Barclays s'est fait virer du fait de l'amende de 453 millions de dollars et du fait, surtout, de la manipulation sur le Libor, du scandale de la manipulation sur le Libor.
03:33 Enfin, coup de chapeau à Casino, après coup double en quelques semaines, après le rachat de Gruppo Pau de Asokar, donc la prise de contrôle de sa filiale au Brésil,
03:45 qui rachète les 50% qu'il n'avait pas dans Monoprix, racheté à Gary Lafayette pour 1,165,2 millions d'euros. Donc Casino qui, d'un coup, change de dimension.
03:58 En tout cas, on va avoir des journées qui risquent d'être agitées, mais on reste très positif sur les marchés, sur la durée.