Les adieux de David Pujadas au JT de France 2

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Les adieux de David Pujadas au JT de France 2
Transcript
00:00 -David, il est 20h36 et c'est à vous de reprendre la parole.
00:06 -Merci Agnès.
00:08 Je dois vous dire que personne ne m'avait tenu au courant.
00:12 Je suis navré d'avoir à ce point concentré l'attention de ce journal.
00:19 J'avais prévu de vous dire quelques mots.
00:22 C'est le dernier journal que j'aurais eu l'honneur de vous présenter.
00:26 Ce n'est pas ma décision, ce n'est pas mon choix.
00:29 Mais la route s'arrête.
00:31 Permettez-moi de partager avec vous mon sentiment.
00:34 C'est un sentiment de gratitude pour ce qui a été une grande aventure
00:40 collective, intellectuelle et civique à votre service.
00:43 Je parle d'aventure parce qu'il y a quelques années,
00:46 comme tous les médias, nous avons fait le constat
00:48 de la défiance grandissante du public.
00:50 On a cherché, on a réfléchi et nous avons fait un choix,
00:53 le choix d'un journalisme recentré sur l'essentiel,
00:56 le monde, la politique au sens large, l'économie,
00:59 les mouvements de la société.
01:00 Tout le monde est en train de se réunir sur ce plateau.
01:02 Ça non plus, ça n'était pas prévu.
01:04 Un journalisme de la pédagogie qui donne à réfléchir,
01:07 mais qui ne vous dit pas ce qu'il faut penser.
01:09 Un journalisme indépendant.
01:10 Ça reste un combat quotidien, indépendant vis-à-vis des pressions
01:14 de tous les pouvoirs, y compris celui invisible
01:17 du conformisme et du suivisme.
01:20 Et enfin, un journalisme qui offre plus l'expertise,
01:22 l'enquête, le grand reportage et l'impertinence sans la démagogie,
01:26 avec l'œil du 20 heures.
01:28 Alors, tout n'a pas été rose, tout n'a pas été parfait,
01:30 loin de là.
01:31 Et on apprend beaucoup de ces erreurs,
01:32 mais le travail a été énorme.
01:34 Et je remercie ce soir, du fond du cœur,
01:36 tous ceux qui sont là pour beaucoup d'entre eux,
01:40 qui ont nourri cette réflexion et ce journal.
01:42 Vous en connaissez beaucoup, leur visage, leur voix, leur nom.
01:45 Et puis à tous les autres, à tous les étages,
01:48 à tous les postes et ils peuvent...
01:50 Merci les amis.
01:51 Merci les amis.
01:52 Merci.
01:53 Merci.
01:54 Merci les amis.
01:55 Merci.
01:56 Merci.
01:57 Je voulais vous dire, je ne sais pas si vous m'entendez encore.
01:58 Est-ce qu'on m'entend encore ?
01:59 Est-ce que vous m'entendez ?
02:00 Est-ce que vous m'entendez ?
02:01 Est-ce que vous m'entendez ?
02:02 Est-ce que vous m'entendez ?
02:03 Est-ce que vous m'entendez ?
02:04 Est-ce que vous m'entendez ?
02:05 Est-ce que vous m'entendez ?
02:06 Est-ce que vous m'entendez ?
02:07 Est-ce que vous m'entendez ?
02:08 Est-ce que vous m'entendez ?
02:09 Est-ce que vous m'entendez ?
02:10 Je voulais vous dire, je ne sais pas si vous m'entendez encore.
02:17 Est-ce qu'on m'entend encore ?
02:19 Alors au-delà, je voulais vous dire que votre présence, votre confiance a grandi au fil du temps.
02:26 Cette présence, cette confiance ont été un cadeau inestimable et je vous le dis simplement,
02:31 ça a été un immense honneur, un bonheur aussi de vous accompagner toutes ces années
02:34 et je veux aussi exprimer ma reconnaissance à tous ceux, toutes celles qui ont cru en moi,
02:38 les dirigeants, nos dirigeants, qui ont cru en moi, parfois contre toute évidence et ils se reconnaîtront.
02:43 Pardon d'avoir été un peu sentencieux, on peut faire ce métier que si on l'aime et que s'il a du sens.
02:48 Je souhaite bonne chance et belle route à Anne-Sophie Lapix, elle sera avec vous à la rentrée de septembre.
02:54 Je suis sûr que son talent et sa personnalité sauront s'accorder avec la qualité des équipes ici présentes pour aller encore plus haut.
03:02 Tout de suite La Météo, Anaïs Baydémir, puis un envoyé spécial avec Élise Dusset et un document de rencontre avec Thomas Pesquet.
03:11 Merci beaucoup. Vive l'information. Merci, bonne soirée.
03:18 (Applaudissements)

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