Jean-Luc Reichmann a appris à assumer sa tache de vin sur le nez

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Jean-Luc Reichmann a appris à assumer sa tache de vin sur le nez
Transcript
00:00 Moi j'étais la tâche tout simplement.
00:01 - Mais comment vous réagissiez ?
00:02 - Et à partir de ce moment-là, vous le prenez en vous et progressivement vous forgez votre personnalité.
00:08 Et à partir de ce moment-là, j'ai essayé de trouver des subterfuges pour attirer l'attention différemment.
00:14 Donc cette attention a été attirée par le phénomène du sourire, du rire, non pas du charme parce que le charme finalement se faisait automatiquement,
00:23 mais c'était plus par des personnages qui me faisaient rire à la télé, comme des coluche, des bedos, etc. venant de n'importe quel...
00:30 - Mais vous n'avez jamais pensé à la faire disparaître cette tâche ?
00:33 - On me l'a proposé plusieurs fois.
00:35 - Parce que maintenant au laser ce sont des opérations assez courantes ?
00:37 - Lorsque j'étais petit, ma maman m'a mené à l'hôpital et ça me faisait tellement mal.
00:42 À un moment donné, quand on était de retour dans la Dauphine, j'ai dit "Maman, ça fait trop mal, je voudrais s'il te plaît ne plus y aller".
00:48 C'était des premiers traitements au laser, je vous parle de ça il y a 45 ans peut-être en arrière.
00:56 Donc c'était très douloureux pour moi et vu que c'était proche de l'œil, c'était compliqué.
01:01 - Très délicat.
01:02 - Oui, très délicat. Donc j'ai demandé tout simplement à ma maman d'arrêter.
01:05 Je lui ai dit "Je suis né avec cette tâche sur le nez et je resterai".
01:09 Et quand on dit ça, quand on a entre 5 et 10 ans, oui j'étais vraiment très jeune,
01:14 je crois que c'est une responsabilité à prendre et puis j'ai totalement assumé depuis bien évidemment.

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