• l’année dernière
"Monseigneur Ebola" : Jean-Marie Le Pen remet ça
Transcription
00:00 Vous parliez du virus Ebola qui s'y développe lentement mais sûrement.
00:07 Le directeur du Centre de recherche médicale américain déclarait d'ailleurs à son sujet hier
00:12 que l'ampleur de ces dégâts serait bien plus importante que celle du sida.
00:17 Vous l'aviez dit ça déjà.
00:19 Oui, je l'ai dit. J'ai rappelé d'ailleurs ce qu'on avait appelé la grippe espagnole
00:25 qui est une épidémie qui a touché l'Europe, peut-être d'ailleurs au-delà de l'Europe en 1918,
00:33 a fait d'après les calculs modernes 100 millions de morts,
00:37 c'est-à-dire 5 fois plus ou 6 fois plus que la première guerre mondiale qui avait duré 4 ans et demi.
00:44 Une épidémie de ce genre, de par la prolifération des populations,
00:48 je vous le rappelle passer de 1 à 7 milliards d'habitants en l'espace d'un siècle et demi,
00:53 une épidémie peut avoir des conséquences.
00:56 C'est ce que je disais un jour, d'ailleurs dans une conversation privée,
01:01 qui avait été frauduleusement captée par une télévision, une radio,
01:07 avec une perche qui faisait 5 mètres de long et qui avait été derrière mon dos,
01:11 mise au-dessus de nos têtes.
01:13 J'avais fait une réflexion comme ça sur Ebola en disant que le problème démographique mondial,
01:20 la catastrophe démographique mondiale, pouvait être peut-être endigrée,
01:25 réglée par des épidémies, des guerres nucléaires ou des choses comme ça.
01:31 J'avais cité Ebola, j'ai été le premier à citer Ebola.
01:35 C'est un métier très dangereux d'être ouvreur de piste, vous savez,
01:40 c'est là qu'on prend l'éclairant de pointe.
01:43 Moi je suis un éclairant de pointe et c'est là qu'on prend les plus grands risques.
01:48 Maintenant les gens se disent mais après tout, c'est Le Pen qui en avait parlé d'Ebola.
01:54 Les gens essayent de nous masquer.
01:57 Quand la ministre de la Santé vient déclarer tout uniment à la télévision
02:03 que tout est prêt en France, il ne manque pas un bouton de guêtre,
02:07 Ebola peut venir, on va s'en charger.
02:09 Ben non, il est évident qu'une épidémie de ce style est pratiquement impossible à contrôler.
02:17 Je prends un exemple précis.
02:19 Il va y avoir à la Mecque un million et demi de pèlerins qui viennent de toutes les parties du monde
02:25 et qui évidemment ont l'occasion de rencontrer très probablement des gens venus d'Afrique
02:32 qui sont déjà des malades, ce que j'appellerais des porteurs malsains
02:39 et qui n'ont pas encore peut-être les stigmates de la maladie
02:44 mais qui sont déjà porteurs en quelque sorte du virus.
02:47 Alors il y a beaucoup d'inquiétude à se faire, ce qu'il faut c'est informer.
02:52 Informer les gens, non pas les rassurer, non pas leur faire peur, mais les informer.
02:57 Il s'agit de fièvres hémorragiques.
02:59 Par conséquent si vous avez des fortes poussées de fièvres,
03:03 immédiatement vous devez penser que ça peut être Ebola et en tous les cas consulter tout de suite.
03:09 Parce que c'est comme beaucoup d'affections, quand elles sont prises au début, il est plus facile de les guérir.

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