La Matinale Week-End (Émission du 03/09/2023)

  • l’année dernière
Anthony Favalli vous informe et reçoit des invités tous les samedis et dimanches matin dans #LaMatinaleWE

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00:00:00 Bon réveil à tous et bienvenue dans la matinale week-end de CNews.
00:00:04 5h56, nouvelle saison, nouvel horaire.
00:00:08 Nous sommes avec Marine Sabourin pour l'égiter.
00:00:10 Bonjour Marine.
00:00:11 Bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:00:13 Juste avant de vous dévoiler le programme de notre émission,
00:00:15 nos invités également tout de suite, l'éphémérie d'Alessandra Martinez.
00:00:19 Chers amis, bonjour.
00:00:26 Nous souhaitons aujourd'hui une très bonne fête à tous les Grégoires,
00:00:29 dont le Saint-Patron fut l'un des plus grands papes de l'Histoire,
00:00:33 Saint Grégoire le Grand, qui est né vers 540.
00:00:37 Son père est sénateur.
00:00:39 Il compte dans sa famille plusieurs papes comme Félix III ou Agapé Ier.
00:00:44 Bref, Grégoire appartient à un milieu très aisé
00:00:48 et tout le destine à devenir un grand notable de son époque.
00:00:51 Et pourtant, à la mort de son père, tout va basculer.
00:00:55 Il vend tous ses biens, fonde six monastères en Sicile
00:00:59 et transforme le domaine familial en couvent.
00:01:02 Il aurait bien aimé devenir moine,
00:01:05 mais le pape l'en empêche car il a trop besoin de lui.
00:01:08 À tel point qu'il est vite pressenti pour lui succéder.
00:01:11 De fait, en 590, il va monter sur le trône de Pierre.
00:01:17 Pendant 14 ans, il va déployer une activité pastorale extraordinaire.
00:01:22 Il s'attaque aux hérésies et aux abus du clergé.
00:01:25 Il distribue les richesses de l'Église pour le soin des pauvres.
00:01:29 C'est à lui aussi que l'on doit le chant sacré
00:01:32 qui portera son nom, le chant grégorien.
00:01:35 Il meurt le 12 mars 604.
00:01:39 Et voici le dicton du jour,
00:01:41 "À la Saint-Grégoire, tailler sa vigne, c'est de l'or".
00:01:45 C'est tout pour aujourd'hui.
00:01:47 À demain, chers amis. Ciao.
00:01:49 - Dimanche 3 septembre, bienvenue dans La Matinale Week-end.
00:01:54 On est ensemble jusqu'à 9h pour de l'info, de l'analyse, des débats
00:01:57 avec mes invités, évidemment, Arnaud Benedetti.
00:01:59 Bonjour. - Bonjour à vous.
00:02:01 - Politologue sur ce plateau avec nous pour décrypter toute l'actualité.
00:02:03 Et Mathieu Hoque. - Bonjour.
00:02:05 - Bonjour Anthony. Bonjour à tous.
00:02:06 - Secrétaire général du Cercle de réflexion, le millénaire.
00:02:10 Avant de vous dévoiler le programme, les titres de votre journal tout de suite,
00:02:14 la météo, Karine Durand.
00:02:15 - C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.
00:02:19 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
00:02:25 Et Karine, aujourd'hui, c'est le début d'une vague de chaleur.
00:02:28 - Oui, avec de la chaleur généralisée au nord comme au sud.
00:02:30 Mais regardez l'état du ciel ce matin.
00:02:33 C'est assez simple. Globalement, c'est très dégagé.
00:02:36 On a juste quelques brouillards le long des côtes de la Manche,
00:02:39 des Hauts-de-France en descendant également vers l'ouest des Pyrénées,
00:02:42 le sud de l'Aquitaine.
00:02:43 Mais tout cela va se dissiper vraiment très rapidement pour laisser place
00:02:46 à un ciel bien dégagé.
00:02:48 Attention au vent d'automne qui est gênant sur le Midi toulousain,
00:02:51 70 km/h, voire plus localement.
00:02:54 Au cours de l'après-midi, c'est vraiment une très belle journée,
00:02:56 un très beau dimanche avant la rentrée, avec un soleil généralisé.
00:03:00 En général, les brumes, les brouillards se sont dissipés.
00:03:02 Il peut en résister quand même quelques-uns du côté des côtes
00:03:05 Normandes ou bretonnes, un petit peu plus de nuages sur les Pyrénées,
00:03:08 sur l'Aquitaine après le temps très perturbé de la veille.
00:03:12 Mais rassurez-vous, il n'y a plus d'orage, il n'y a plus de fortes averses
00:03:16 comme la veille et toujours ce vent d'automne qui tend même à se renforcer
00:03:19 d'heure en heure.
00:03:20 Les températures sont déjà bien douces sur la moitié sud ce matin,
00:03:25 avec déjà 21 degrés en fin de nuit, début de matinée du côté de Nice
00:03:29 et de Cannes.
00:03:30 De la douceur aussi en remontant vers le nord, avec 18 à Paris notamment.
00:03:34 Mais regardez les températures de l'après-midi, on est 10 degrés
00:03:38 au-dessus des moyennes de saison au nord comme au sud.
00:03:41 C'est vraiment le début de la vague de chaleur qui va durer toute la semaine
00:03:45 jusqu'à 34 en direction de Poitiers.
00:03:48 33 pour Bayonne, 33 également en se dirigeant vers l'Eurone
00:03:53 et 30 degrés pour la capitale.
00:03:56 On va battre d'ailleurs le seuil des 30 degrés tout au long
00:03:59 des prochains jours sur la moitié nord.
00:04:01 C'était La Météo avec Mondial Piscine.
00:04:06 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
00:04:10 Et voici les titres de votre journal de 6 heures.
00:04:15 Il sera bien évidemment question de votre rentrée scolaire.
00:04:17 12 millions d'élèves qui font leur rentrée ce lundi.
00:04:20 Il y a des villes où ce sera certainement plus difficile qu'ailleurs.
00:04:23 À Nîmes, dans le quartier Pissevin, 13 jours après la mort du jeune Fayette
00:04:26 dans le cadre de règlement de compte, les parents craignent de voir
00:04:29 leurs enfants parcourir les rues pour se rendre à l'école.
00:04:31 Notre reportage dès le début de ce journal.
00:04:35 Cette inquiétude également des parents d'élèves qui fait la une du JDD ce matin.
00:04:38 Selon un sondage IFOP et SOS Éducation, un parent sur deux a vu au moins
00:04:42 l'un de ses enfants agresser verbalement, physiquement ou sexuellement
00:04:46 au cours de l'année écoulée.
00:04:47 Tous les détails à suivre dans ce journal avec Mathilde Ibanez.
00:04:51 L'échec de la lutte contre les violences faites aux femmes,
00:04:54 symbolisé par un chiffre, 118 femmes ont été tuées l'an dernier
00:04:58 sous les coups de leurs conjoints ou de leurs ex-conjoints.
00:05:00 Chiffre publié par le ministère de l'Intérieur.
00:05:03 Le combat n'avance pas.
00:05:04 Il est pourtant érigé comme la priorité des quinquennats d'Emmanuel Macron.
00:05:07 Mais on commence tout d'abord avec cette rentrée sous haute tension
00:05:13 à Nîmes, dans le quartier Pissevin, 13 jours après la mort du jeune Fayed.
00:05:16 10 ans, victime collatérale des règlements de comptes entre trafiquants de drogue.
00:05:20 Il devait cette année faire son entrée en classe de 6e.
00:05:23 Oui, une cellule d'écoute et d'accompagnement a été mise en place
00:05:25 dans son école primaire Lacanal et au collège Condorcet.
00:05:28 Parents, enfants, enseignants craignent tous cette rentrée scolaire
00:05:32 dans leur quartier après des semaines marquées par de nombreuses fusillades.
00:05:35 Reportage de Jean-Luc Thomas.
00:05:38 Dans le quartier Pissevin, même parler de la rentrée scolaire
00:05:41 avec des parents devant une caméra est difficile.
00:05:43 Encore une fois, la peur est présente.
00:05:46 Pourtant, lundi, de jeunes enfants, des adolescents iront à l'école ou au collège.
00:05:51 J'ai vraiment une pensée pour la famille, mais aussi pour tous les habitants de ce quartier.
00:05:57 J'ai aussi une pensée pour la communauté éducative des deux collèges
00:06:01 qui vont accueillir les élèves de l'école Lacanal, qui était en CM2.
00:06:06 Donc c'est à la fois le collège Condorcet et le collège Jules Verne.
00:06:10 J'ai décidé et j'ai mis en place une cellule d'écoute.
00:06:15 Une cellule d'écoute pour les élèves, les professeurs et les différents agents
00:06:19 pour essayer de tourner la page de la violence.
00:06:22 Nous allons renforcer l'action de l'école parce que par l'éducation,
00:06:28 par les perspectives que nous pouvons donner sur le plan scolaire,
00:06:32 sur le plan d'accès à l'enseignement supérieur,
00:06:36 on peut donner de l'espoir à cette jeunesse.
00:06:38 Ce lundi, 1400 élèves feront leur rentrée dans le quartier Pissevin.
00:06:43 Et forcément, à la une du JDD ce matin, c'est l'événement, la rentrée scolaire
00:06:49 et l'inquiétude des parents, des parents qui craignent notamment pour la sécurité de leurs enfants.
00:06:52 Près d'un parent sur deux rapporte qu'au moins un de leurs enfants a été victime
00:06:55 d'une forme d'agression physique, verbale ou sexuelle au cours de l'année 2022-2023.
00:07:00 Oui, des chiffres alarmants issus du baromètre de l'IFOP et SOS Éducation.
00:07:04 Mathilde Ibanez décrypte pour nous ce sondage.
00:07:06 Mathilde, les parents d'élèves affichent leur scepticisme
00:07:09 à l'égard du ministre de l'Éducation, Gabriel Attal.
00:07:12 Exactement, le ministre de l'Éducation, Gabriel Attal,
00:07:15 n'a pas forcément une bonne image aux yeux des parents.
00:07:18 Même si lundi dernier, le ministre avait frappé fort avec l'interdiction de l'ABAIA
00:07:23 ou encore avec des mesures contre le harcèlement scolaire au sein même des établissements.
00:07:27 Ils sont seulement 43% à avoir une bonne opinion du ministre contre 57%.
00:07:32 Pourtant, les parents continuent d'avoir confiance en la capacité du gouvernement à résoudre des problèmes.
00:07:40 60% d'entre eux croient que le gouvernement peut assurer l'égalité des chances
00:07:46 en fonction de l'origine sociale.
00:07:49 Autre chiffre fort, 69% d'entre eux font confiance au gouvernement
00:07:54 concernant les violences à l'école.
00:07:57 Car ces deux thèmes inquiètent fortement les parents.
00:08:01 48% d'entre eux rapportent même qu'au moins un de leurs enfants a déjà été victime
00:08:08 de violences verbales, physiques, voire d'agressions sexuelles au cours de l'année scolaire 2023.
00:08:16 Autre thème qui alerte les parents, c'est la dégradation du niveau scolaire.
00:08:21 Ils sont 70% à estimer que le niveau général des élèves a baissé depuis une dizaine d'années.
00:08:28 Alors, beaucoup d'enjeux, de préoccupations pour cette nouvelle rentrée scolaire.
00:08:33 Le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, a déjà beaucoup de dossiers sur la table.
00:08:39 Merci pour ces précisions Mathilde Ibanez.
00:08:41 Une étude qui révèle finalement les défis de Gabriel Attal en cette rentrée scolaire.
00:08:46 Les mots sont profonds, on vient de le voir avec la question de la sécurité.
00:08:49 Ce chiffre quand même impressionnant, 48%, quasiment un parent sur deux,
00:08:53 qui révèle qu'un de leurs enfants a été victime d'agressions à l'école au cours de l'année écoulée.
00:08:58 C'est à quoi suscitait votre inquiétude Arnaud Benedetti ?
00:09:01 Si vous voulez, quand même, on considérait que l'école jusqu'à présent,
00:09:05 en tout cas il y a encore quelques années, était un sanctuaire dans lequel les enfants étaient protégés.
00:09:10 Même si le harcèlement a toujours existé à l'école.
00:09:12 Ce n'est pas un phénomène tout à fait nouveau,
00:09:14 mais sauf que manifestement il paraît aujourd'hui sembler être un phénomène en augmentation.
00:09:20 Donc c'est inquiétant.
00:09:22 Mais plus largement, ce que l'on constate à travers ce sondage,
00:09:26 c'est que les Français ont aujourd'hui une perception assez négative du système scolaire,
00:09:32 tel qu'il s'est développé ces dernières années.
00:09:36 Si vous voulez, la première mission de l'école, c'est l'éducation.
00:09:42 C'est-à-dire de permettre à des enfants qui vont notamment arriver en sixième,
00:09:47 de pouvoir lire, compter correctement.
00:09:49 Or, l'on sait, tous les classements internationaux,
00:09:52 notamment le fameux classement PISA de l'OCDE,
00:09:56 montrent que la situation en France s'est considérablement dégradée.
00:09:59 Vous avez à peu près aujourd'hui 20% des enfants qui arrivent en sixième
00:10:04 et qui ne maîtrisent pas correctement la lecture, l'écriture et le calcul.
00:10:10 Donc ça dit qu'il y a eu une dégradation lente dans l'apprentissage des fondamentaux.
00:10:16 Et c'est un vrai sujet parce que ce que l'école permettait dans le modèle républicain,
00:10:21 c'était justement de permettre à la fois la mobilité sociale
00:10:25 et de lutter contre les inégalités.
00:10:28 C'est une mission à laquelle elle n'est plus en mesure, en tout cas manifestement, de répondre.
00:10:33 Alors en plus, si vous rajoutez les questions d'insécurité,
00:10:37 l'école est devenue vraiment la matrice et presque le reflet
00:10:40 de l'ensemble des grands problèmes de la société française.
00:10:44 D'ailleurs, ce qui est terrible, c'est que c'est dans les zones d'éducation prioritaires
00:10:48 que la situation est la pire, tant en termes de violence que de niveau scolaire.
00:10:50 Tout à fait. En tout cas, les personnes dans l'éducation nationale,
00:10:55 les élèves, payent des années de laxisme à l'école,
00:10:59 notamment sur la question de l'insécurité.
00:11:01 Là, aujourd'hui, on a un sondage qui est alarmant.
00:11:03 C'est quasiment un parent sur deux qui dit que ses enfants ont été victimes d'agressions.
00:11:09 Il y a effectivement la question du harcèlement, mais pas que.
00:11:11 Il y a aussi les bagarres, il y a aussi toutes les rixes qui peuvent avoir lieu à l'école.
00:11:15 C'est le résultat d'une augmentation de l'insécurité à l'école
00:11:20 et qui est notamment portée principalement sur,
00:11:23 et il faut le dire, sur les collèges principalement et sur les lycées professionnels.
00:11:28 Alors que quand on regarde la distribution de la violence dans les lycées,
00:11:31 notamment généraux, on voit qu'il y a moins de violence que dans les lycées professionnels.
00:11:34 Ça montre que justement, c'est les classes populaires et les classes intermédiaires
00:11:38 qui sont confrontées davantage aux phénomènes de violence dans les quartiers,
00:11:41 mais aussi dans les zones périphériques.
00:11:43 Et là-dessus, c'est aussi pour ça que quand on regarde le sondage de manière plus fine,
00:11:47 Gabriel Attal emporte le moins l'adhésion et la confiance des milieux populaires.
00:11:52 - Alors, je vais vous interroger là-dessus justement, Arnaud Benedetti.
00:11:54 Gabriel Attal, enfant prodige de la Macronie finalement,
00:11:57 qui bénéficie d'une meilleure côte de popularité que son prédécesseur Papendiae,
00:12:02 43 % contre 32 % pour Papendiae.
00:12:05 En revanche, il rebute les milieux populaires.
00:12:07 81 % des parents non diplômés ont une mauvaise opinion de lui,
00:12:10 63 % des ouvriers.
00:12:12 - De toute façon, il souffre, j'allais dire,
00:12:15 par association du déficit de confiance des milieux populaires
00:12:19 dans le macronisme et dans la majorité de l'exécutif.
00:12:23 Et il est de fait l'une des figures marquantes de cette majorité.
00:12:28 Donc, de ce point de vue-là, ce n'est pas tout à fait surprenant.
00:12:33 Mais il essaye en tout cas de rattraper le déficit creusé par son prédécesseur
00:12:40 dans la confiance dans le ministre de l'Éducation nationale.
00:12:43 Il l'a fait notamment à travers ses déclarations
00:12:46 concernant l'interdiction de la BAIA.
00:12:49 Donc, de ce point de vue-là, en tout cas sur sa communication immédiate
00:12:52 d'entrée dans le mandat,
00:12:54 on peut considérer qu'il a mieux réussi que son prédécesseur.
00:12:58 Mais la difficulté, si vous voulez, c'est qu'en fin de compte,
00:13:00 et c'est ce qui explique peut-être aujourd'hui la réserve des Français,
00:13:03 non seulement vis-à-vis de Gabriel Attal,
00:13:05 mais aussi globalement dans l'action publique en matière d'éducation nationale,
00:13:09 c'est que, si vous voulez, on est passé de Blanquer à Papengueil
00:13:14 et on revient maintenant à Attal avec, bien sûr,
00:13:17 une conception qui est un peu plus conforme à ce que l'on attend peut-être
00:13:20 d'un ministre de l'Éducation nationale dans la République.
00:13:23 Mais ces zigzags, j'allais dire presque idéologiques,
00:13:26 perturbent forcément la perception des Français.
00:13:29 - Alors, il y a la rentrée scolaire dans l'enseignement primaire et secondaire.
00:13:33 Et puis, dans quelques semaines, la rentrée universitaire également.
00:13:35 La demande de logements étudiants est d'ailleurs toujours plus forte.
00:13:38 Les petites surfaces se font rares.
00:13:39 Et quand on trouve l'opportunité, dès que l'opportunité se présente,
00:13:42 évidemment, les étudiants sautent dessus.
00:13:44 Et ça, les escrocs l'ont bien compris.
00:13:46 - Oui, attention aux arnaques.
00:13:48 Les fausses annonces pullulent sur les plateformes locatives,
00:13:50 profitant du désarroi des étudiants.
00:13:52 Alors, ce matin, on vous donne quelques conseils pour les éviter.
00:13:55 Régine Delfour, Laurence Ellarié, Jules Bedot et Sacha Robyn.
00:14:00 - Des heures d'attente pour visiter un appartement
00:14:02 avec peu de chances d'être retenu.
00:14:04 À quelques jours de leur rentrée, de nombreux étudiants sont sans logement
00:14:08 et deviennent des proies idéales pour les escrocs.
00:14:11 Attention aux demandes de dépôt de garantie, car cela est totalement illégal.
00:14:16 - Aller dans une agence RIA avec les 1500 euros en espèces,
00:14:20 avec une petite identité, le mettre sur le mandat.
00:14:23 Une fois le transfert réputé, vous prenez en photo le mail significatif
00:14:26 pour lui enlever, pour qu'il retire votre argent, en fait.
00:14:29 Autre arnaque récurrente, le faux propriétaire qui fait passer les visites.
00:14:33 - Il voulait qu'on paye avant de signer le bail,
00:14:35 une sorte de caution, je ne sais pas quoi.
00:14:37 Mais après, en faisant quelques recherches,
00:14:38 on a découvert que c'était un airbnb qu'il avait loué.
00:14:40 Pour contrer ces fausses annonces, la plateforme Particulier à Particulier
00:14:44 a créé une cellule spéciale.
00:14:46 - Le pôle antifraude, ces cinq personnes,
00:14:49 sont amenées à vérifier une par une toutes les annonces,
00:14:52 à vérifier si on connaît le propriétaire.
00:14:54 Et si on ne le connaît pas, on va lui demander son titre de propriété,
00:14:58 des documents qui attestent de son identité.
00:15:01 On va la voir en ligne, voir, lui demander du visio
00:15:05 si on a des doutes qui persistent.
00:15:08 Les experts de ce pôle antifraude détectent la moindre anomalie.
00:15:12 - Au niveau du caractère, on est sur quelque chose qui a été retapé en amont.
00:15:17 Alors sur le verso, est-ce que ça a été retapé ?
00:15:20 Même la signature, une signature aussi clean, ce n'est pas normal.
00:15:24 Autre conseil, n'envoyez jamais vos papiers sans filigrame.
00:15:28 Certains pourraient en profiter pour usurper votre identité.
00:15:32 - Ce chiffre qui signe l'échec de la lutte contre les violences faites aux femmes,
00:15:36 pourtant priorité des quinquennats d'Emmanuel Macron.
00:15:38 En 2022, 118 femmes ont été tuées sous les coups de leurs ex-conjoints,
00:15:43 selon un bilan publié par le ministère de l'Intérieur.
00:15:46 - Oui, un chiffre stable par rapport à 2021,
00:15:48 mais qui ne témoigne d'aucune amélioration sur la situation.
00:15:51 En moyenne, une femme est tuée par son conjoint ou ex-conjoint
00:15:54 tous les trois jours, décryptage de Maureen Vidal et Corentin Brio.
00:15:58 - En 2022, 145 personnes ont été victimes de morts violentes au sein du couple,
00:16:04 dont 118 femmes, soit seulement 4 féminicides de moins qu'en 2021.
00:16:09 Des chiffres publiés par le ministère de l'Intérieur.
00:16:12 Dans le détail, les femmes représentent 81% du total des victimes
00:16:17 de morts violentes au sein du couple.
00:16:19 Le rapport met aussi en valeur un constat inquiétant,
00:16:22 les tentatives d'homicide ou d'assassinat dans les couples ont augmenté de 45%.
00:16:27 Concernant le profil des auteurs de féminicides, il reste inchangé.
00:16:31 Il est majoritairement masculin à 84%, en couple, de nationalité française,
00:16:36 âgé de 30 à 49 ans et n'exerçant pas d'activité professionnelle.
00:16:41 Les disputes et le refus de séparation demeurent également le principal mobile du passage à l'acte.
00:16:46 Côté justice, sur les 118 femmes assassinées en 2022,
00:16:50 37 avaient déjà subi des violences par leurs conjoints avant leur décès.
00:16:54 24 d'entre elles avaient signalé l'effet aux forces de l'ordre, dont 16 avaient déposé plainte.
00:17:00 En moyenne, un féminicide survient tous les deux jours et demi en France.
00:17:04 Et le ministre de l'Intérieur insiste, il est nécessaire d'améliorer le processus d'accueil
00:17:09 lors des dépôts de plaintes des victimes. Écoutez ses mots.
00:17:13 La mort d'une femme, bien sûr, c'est un drame absolu.
00:17:17 J'ai une pensée pour cette policière qui a été, dans des conditions ignobles,
00:17:23 tuée devant ses enfants. Vous savez, il n'y a que 30% des personnes qui sont tuées
00:17:30 dans des cadres de violences intra-familiales connues par la police, par la gendarmerie, par la justice.
00:17:36 Évidemment, on doit améliorer les processus, l'écoute des policiers et des gendarmes, de la justice.
00:17:41 Je sais qu'Aridupon-Moretti est très sensible pour que nous puissions ne plus avoir
00:17:45 une seule personne qui saisit la police et qui, évidemment, meurt sous les coups de son compagnon, de son ex-compagnon.
00:17:52 Mathieu, toutes les associations de lutte contre les violences faites aux femmes disent la même chose.
00:17:56 On n'avance absolument pas sur cette question.
00:17:58 Oui, en tout cas, quand on regarde les chiffres, effectivement, il y a un manque.
00:18:02 L'État est en faillite sur le sujet, car la question des violences faites aux femmes est réellement de nature endémique.
00:18:07 Et là où je suis un peu surpris, parce que dit Gérald Darmanin, c'est qu'il dit seulement un tiers des femmes
00:18:12 ont déjà subi des violences de la part de leurs conjoints qui ont été signalées à la police.
00:18:17 Parmi celles qui ont été tuées. Donc un tiers, c'est déjà beaucoup trop par rapport à ce que...
00:18:22 Là où, par contre, il a raison peut-être de défendre une partie de son bilan,
00:18:25 c'est une enquête de NousToutes, justement, une de ces fameuses associations féministes,
00:18:28 qui montre que, alors qu'en 2016, il y avait seulement 24% des femmes qui étaient satisfaites lors de leur dépôt de plainte,
00:18:36 aujourd'hui, c'est 55%. Donc c'est une hausse de 30 points. C'est beaucoup.
00:18:40 Certes, ce n'est pas suffisant, mais en tout cas, l'État, parce qu'il y a eu des formations qui ont été faites par la police...
00:18:44 La police a fait un grand travail là-dessus.
00:18:46 La police a fait un grand travail dessus, il faut le saluer.
00:18:48 C'est encore insuffisant parce que la question des féminicides et des violences faites aux femmes
00:18:52 sont endémiques, mais ça va plutôt dans le bon sens.
00:18:54 Mais les sanctions contre les auteurs de violences faites aux femmes ne sont pas suffisamment dissuasives.
00:18:58 Ça fait partie de ce que nous disent les associations.
00:19:00 Les téléphones grave danger sont toujours difficiles à obtenir.
00:19:03 Les bracelets anti-rapprochement, il faut le consentement de l'homme qui sort de prison pour l'avoir.
00:19:08 Les places d'hébergement sont toujours insuffisantes lorsqu'il faut mettre les femmes en sécurité.
00:19:12 Voilà quelques-uns des arguments qui sont avancés par ces associations.
00:19:15 Oui, c'est un échec et c'est d'autant plus un échec qu'on sait qu'il existe dans d'autres pays
00:19:20 des mesures qui permettent justement de faire reculer ce phénomène.
00:19:24 Je pense notamment de ce point de vue-là au modèle espagnol, qui est plutôt un modèle qui a réussi.
00:19:29 Et on ne comprend pas pourquoi finalement les autorités publiques en France,
00:19:34 sachant ce qui se passe ailleurs, n'implémentent pas ces mesures dans notre pays.
00:19:38 La question de l'hébergement, c'est en effet une question importante.
00:19:41 Mais le problème, c'est que si vous voulez la difficulté,
00:19:45 qui est d'autant plus cruelle pour les femmes qui sont victimes de violences,
00:19:49 c'est qu'elles doivent quitter très souvent le domicile conjugal et non pas le conjoint.
00:19:55 Donc là aussi, il y a quelque chose qui est pour le moins surprenant,
00:19:59 voire choquant dans la prise en charge de ces victimes.
00:20:05 Allez, nous allons passer à la suite de l'actualité juste avant, le rappel des titres.
00:20:09 Restez avec vous Marine Sabourin.
00:20:11 En Espagne, de fortes pluies et des tempêtes ont provoqué des inondations
00:20:16 dans le nord et à l'ouest du pays.
00:20:18 Deux personnes sont mortes hier alors qu'elles descendaient le Ravin du Gorgole
00:20:21 dans la région d'Aragon.
00:20:22 Après la série de vagues de chaleur qui a ravagé le pays tout au long de l'été,
00:20:26 ces averses torrentielles persisteront jusqu'à demain.
00:20:29 A l'occasion de la Mostra de Venise, le dernier film du réalisateur Roman Polanski
00:20:32 a été projeté en son absence hier soir.
00:20:34 Son producteur a brandi l'étendard de la liberté artistique intitulé The Palace.
00:20:39 Son film a été tourné en Suisse et se veut comme une comédie à sketch
00:20:41 dans un hôtel de luxe.
00:20:42 Des associations féministes dénoncent une provocation.
00:20:46 Et puis, ces qualifications en Formule 1.
00:20:48 Carlos Sainz et sa Ferrari partiront en pole position du Grand Prix d'Italie.
00:20:52 L'Espagnol a terminé premier face au leader du championnat Max Verstappen
00:20:56 avec 13 millièmes de seconde d'avance seulement.
00:20:58 En revanche, résultat compliqué pour les deux Français de chez Alpine.
00:21:01 Pierre Gasly partira 17ème devant Esteban Ocon.
00:21:04 Le Grand Prix est à suivre dès 15h sur Canal+.
00:21:09 - Nous avons impérativement besoin d'une politique migratoire efficace.
00:21:13 Ce sont les mots du président LR du Sénat, Gérard Larcher,
00:21:16 dans les colonnes du Parisien aujourd'hui en France.
00:21:18 - Oui, présent aux côtés d'Emmanuel Macron aux rencontres de Saint-Denis
00:21:22 où étaient réunis tous les chefs de parti.
00:21:23 Gérard Larcher a mis en garde le président contre les risques de l'inaction.
00:21:27 Il s'est dit favorable à une réforme constitutionnelle sur l'immigration
00:21:30 et suggère l'option du référendum sur le sujet.
00:21:33 - Une réforme constitutionnelle, dit-il, pour que les demandes d'asile soient faites
00:21:37 en dehors du territoire français pour instaurer des quotas
00:21:39 ou encore modifier la gestion du regroupement familial.
00:21:43 Arnaud Benedetti, vous êtes d'accord avec lui ?
00:21:46 C'est nécessaire d'en passer par là aujourd'hui ?
00:21:48 - En tout cas, Gérard Larcher reprend finalement les propositions
00:21:52 qui ont déjà été faites par LR il y a quelques mois.
00:21:57 Donc, il est, j'allais dire, dans la ligne du parti.
00:22:00 La vérité, c'est qu'en effet, je ne vois pas comment on peut aujourd'hui
00:22:05 s'attaquer à la racine du problème sans faire bouger l'édifice constitutionnel.
00:22:10 Parce que j'entends un certain nombre de formations politiques
00:22:13 qui demandent un référendum sur l'immigration.
00:22:15 Le problème, c'est que l'article 11 de la Constitution
00:22:19 ne permet pas d'interroger les Français sur ce sujet.
00:22:22 Vous savez que le champ référendaire, il est très précis.
00:22:27 En l'occurrence, il ne permet pas, d'ailleurs, ce qui est très surprenant,
00:22:31 de pouvoir interroger sur tous les sujets.
00:22:33 Donc, je ne vois pas comment on ne peut pas,
00:22:35 si l'on veut véritablement traiter ce sujet qui est une préoccupation majeure des Français.
00:22:40 Tous les sondages le démontrent, encore une fois.
00:22:42 On voit bien que la question migratoire est devenue un des enjeux essentiels de la société française.
00:22:46 Je ne vois pas comment on peut faire évoluer, finalement, notre politique migratoire
00:22:51 et permettre de mieux la réguler si l'on n'assure pas une révision constitutionnelle
00:22:58 qui est la seule qui permettrait de doter, finalement, l'État d'un certain nombre d'outils
00:23:02 qui lui permettrait aujourd'hui de répondre à ce défi.
00:23:05 Mathieu Hox, sans une politique migratoire efficace, on ouvre la porte à l'extrême droite.
00:23:09 C'est ce que dit aussi Gérard Larcher.
00:23:10 Il a raison quand il dit ça.
00:23:12 Il a raison aussi sur le contenu de ce qu'il propose.
00:23:15 Moi, je suis complètement d'accord avec...
00:23:17 C'est aussi ce que nous, on propose de pouvoir, justement, décentraliser,
00:23:20 on va dire déconcentrer dans les autres pays la demande d'asile.
00:23:24 Non, par contre, sur la question du référendum, il faut se poser juste la question
00:23:27 à quoi ça sert de faire un référendum sur cette question.
00:23:29 Et effectivement, le point de l'article 11,
00:23:31 même si je pense que c'est de la politique économique,
00:23:32 donc ça pourrait rentrer dans le débat,
00:23:34 c'est normalement le référendum.
00:23:36 C'est un outil de la monarchie présidentielle dans le parlementarisme rationalisé
00:23:40 qui vise à deux objectifs, soit lever un blocage institutionnel.
00:23:43 Est-ce qu'il y a un blocage institutionnel sur la question de l'immigration ?
00:23:45 Aujourd'hui, non.
00:23:47 Par contre, est-ce que le gouvernement va pouvoir avoir l'adhésion au DLR ?
00:23:50 Ça, c'est la question d'octobre.
00:23:52 Et le deuxième objectif, c'est de consulter l'opinion publique
00:23:56 pour recueillir un sentiment d'approbation.
00:23:58 Or, on sait déjà depuis des dizaines d'années que la lutte contre l'immigration
00:24:02 est un sujet de préoccupation majeure pour les Français.
00:24:04 Ce nouveau refus d'obtempérer dans le département de Lodon,
00:24:07 en marge de la fériade Carcassonne.
00:24:08 Un policier de 48 ans a été grièvement blessé
00:24:11 après avoir été percuté par un automobiliste
00:24:13 qui avait consommé de l'alcool et des stupéfiants.
00:24:16 Il a été interpellé et placé en garde à vue avec le passager du véhicule.
00:24:18 Oui, une enquête a été ouverte pour des faits de tentatives de meurtre
00:24:22 sur personnes dépositaires de l'autorité publique
00:24:24 et de conduite en état d'ivresse et sous l'emprise de stupéfiants.
00:24:27 Écoutez Bruno Bartocetti, syndicat Sud, unité SGP Police.
00:24:30 On est sur la route de Limoux à Carcassonne.
00:24:36 Il est environ une heure et demie du matin
00:24:39 et on a des policiers qui font un contrôle d'alcoolémie,
00:24:43 enfin un contrôle routier plus exactement.
00:24:46 Et chacun attendait son tour.
00:24:48 Quand ça a été le tour d'un véhicule monté par deux individus,
00:24:54 le conducteur a foncé délibérément sur les policiers.
00:24:57 J'appuie là-dessus parce que du coup, on n'est plus dans le refus d'obtempérer.
00:25:03 Et là, d'ailleurs, je crois que ça a été qualifié comme ça par le parquet,
00:25:06 on est dans la tentative d'homicide volontaire ou la tentative d'assassinat.
00:25:14 Et je crois que c'est ce qui est important de retenir,
00:25:16 c'est qu'on banalise parfois les refus d'obtempérer.
00:25:19 On oublie juste qu'un conducteur, par destination,
00:25:21 utilise son véhicule comme une arme et en avait en fait au volant un criminel.
00:25:28 Voilà sur la situation.
00:25:30 En ce qui concerne le policier, ces jours ne sont pas en danger,
00:25:34 mais il a fait un vol plané de 4 mètres, environ 3-4 mètres,
00:25:37 et il est retombé sur le pare-brise du véhicule.
00:25:41 Et puis à Niamey, au Niger,
00:25:42 où cela fait maintenant un mois que les militaires ont pris le pouvoir,
00:25:45 hier, des milliers de manifestants se sont réunis près d'une base militaire
00:25:48 pour réclamer le départ des soldats français.
00:25:50 Oui, un rassemblement organisé à l'appel du mouvement M62,
00:25:53 une coalition d'organisation de la société civile hostile
00:25:56 à la présence des 1500 soldats français,
00:25:59 pourtant déployés dans la lutte anti-djihadiste au Niger.
00:26:01 Je vous propose d'écouter ces quelques manifestants
00:26:03 dont les propos illustrent bien la progression du sentiment anti-français dans le pays.
00:26:08 Vive le Niger !
00:26:10 Nous n'avons pas besoin de la Pétite France.
00:26:12 La Pétite France n'a qu'à partir.
00:26:14 Notre seule demande, notre ultime demande,
00:26:18 c'est le départ des Français qui sont sur le territoire nigérien.
00:26:26 Nous n'avons pas besoin de ces gens ici.
00:26:28 Nous n'avons pas besoin et on le répète,
00:26:31 on est prêts à mourir pour défendre notre patrie.
00:26:34 On est prêts à mourir pour les faire partir.
00:26:37 Ils doivent partir.
00:26:39 Ils n'ont pas besoin d'être ici.
00:26:41 Nous sommes là et nous sommes là pour toujours.
00:26:43 Jusqu'au jour où la France pliera bagage.
00:26:46 Et elle pliera bagage, je vous l'ai dit.
00:26:47 La France est obligée de partir parce que ce n'est pas son pays.
00:26:50 C'est notre pays, c'est notre territoire.
00:26:52 Et bien elle doit partir.
00:26:54 C'est à nous d'exiger à la France un comportement amer.
00:26:57 Qu'ils acceptent de se soumettre à notre règle.
00:26:59 Ou qu'on marche sur eux ou qu'on les éclase parce qu'on va les écraser.
00:27:02 L'analyse d'Harold Imane sur ce plateau avec nous ce matin.
00:27:07 Harold, la présence des soldats français et leur mission de lutte contre le djihadisme dans le Sahel
00:27:11 est-elle menacée par cette jante au pouvoir actuellement ?
00:27:16 De manière latente, oui.
00:27:18 La jante n'est pas pro-française, mais elle n'est pas foncièrement anti-française non plus.
00:27:24 Et il faut remarquer qu'avec ces milliers de manifestants,
00:27:28 et vous voyez l'armée qui fait barrage physiquement,
00:27:31 ces manifestants sont arrivés au contact d'une base, tenez-vous bien, nigérienne.
00:27:39 Car la base française est à l'intérieur d'une base nigérienne.
00:27:43 La base américaine est à l'intérieur d'une base nigérienne.
00:27:47 Et c'est courant dans le monde.
00:27:48 Vous allez dans le Golfe, les bases françaises sont à l'intérieur d'une base nationale.
00:27:55 Donc ces manifestants doivent déjà pénétrer par effraction dans la base nigérienne.
00:28:02 C'est pour ça que l'armée nigérienne peut les bloquer sans avoir l'air de les réprimer.
00:28:09 Et c'est très important.
00:28:10 Sinon, bien sûr, l'ambassadeur Sylvain Hité reste plus ou moins cantonné,
00:28:17 ou presque séquestré dans son ambassade.
00:28:21 Mais là aussi, l'armée nigérienne veille à ce que l'ambassade ne soit pas prise d'assaut une deuxième fois.
00:28:27 Et je remarque que la première fois, ce ne sont que les bâtiments de devant de la résidence ambassade.
00:28:33 C'est un seul compound ambassade et résidence là-bas.
00:28:36 Et ensuite, ils ont arrêté les manifestants qui peuvent aller trop loin avec ce groupe M62,
00:28:43 qui est un groupe idéologique très survolté, qui sévit depuis plus de dix ans déjà.
00:28:50 Merci pour ces explications, cette analyse Harold Iman sur ce plateau.
00:28:55 On va revenir à quelque chose de plus léger.
00:28:56 Vous, que feriez-vous avec un jackpot de 109 millions d'euros ?
00:29:02 Arnaud Benedetti, je vous poserai la question juste après ce sujet.
00:29:05 On vous en parlait hier, un Français.
00:29:07 On vous l'a posé déjà hier.
00:29:09 Ils ont ce même plateau.
00:29:11 Ce sera au tour de Mathieu Hoque de répondre.
00:29:14 Harold Iman et Marine Sabourin, je vous dirai ce que je ferai avec une somme qui a de quoi faire tourner la tête.
00:29:19 Il s'agit du plus gros gain jamais atteint cette année dans l'Hexagone.
00:29:23 Vos idées, vos projets, recueillis par Pierre Mko avec le récit de Dunia Tengour.
00:29:28 109 millions d'euros, il s'agit là du plus gros gain enregistré cette année en France.
00:29:35 En 2023, on dénombre désormais 3 gagnants français à l'euro million.
00:29:39 En février dernier, c'est un couple de Sartois qui a remporté plus de 102 millions d'euros.
00:29:44 Quelques mois plus tard, en mai, c'est à Fort-de-France qu'un jackpot de 53 millions a été empoché.
00:29:50 Nouvelle maison ou changement de vie ?
00:29:52 Avec cette belle cagnotte de 109 millions d'euros, tous les rêves sont permis.
00:29:56 Je vais m'installer dans une très belle maison en bord de mer.
00:29:59 Je voyagerai et je profiterai de la vie.
00:30:03 C'est un bon appartement de campagne, tranquille, avec les pigeons, c'est une belle vie.
00:30:09 J'achète un appart, malgré mon âge, comme ça ça ira à mon fils.
00:30:14 D'autres pensent également au bien commun avec des oeuvres de charité.
00:30:18 Je peux faire beaucoup d'actions qui sont nobles par rapport à l'humanité, c'est tout.
00:30:22 Aider les pauvres, les recherches contre les maladies infectieuses, les orphelins, tout ça.
00:30:29 Effacer toute la pauvreté qui peut être dans mon périmètre.
00:30:35 Voilà ce que je pourrais faire avec 109 millions, sans oublier que j'aime les marques, les vêtements de luxe.
00:30:40 109 millions, je risque jamais de redevenir pauvre en tout cas.
00:30:44 Si pour l'heure on ignore le département d'origine du vainqueur,
00:30:48 le rechanceux a désormais 60 jours pour se déclarer et réclamer sa cagnotte à la Française des Jeux.
00:30:53 Marine Sabourin, vous faites quoi avec 109 millions d'euros ?
00:30:58 Je m'en vais de la région parisienne, je prends un château plein d'animaux.
00:31:01 Mais je vous rassure, je viens travailler le week-end d'année.
00:31:03 Ah quand même, vous restez avec moi.
00:31:04 Un petit peu, pour le plaisir.
00:31:05 Mathieu Hoque ?
00:31:05 Moi aussi, la raison voudrait que j'investisse pour en faire plus et pour pouvoir après le donner au caractatif.
00:31:10 Mais je pense que j'aurais un coup de cœur, c'est de racheter le SCO d'Angers et de le faire remonter en première division.
00:31:15 Harold Imane, moi je paie la taxe foncière d'abord, vous êtes compliqué cette année.
00:31:19 Harold Imane ?
00:31:20 J'achèterais un petit château et j'essaierais de la restaurer en petit musée.
00:31:24 On pourra faire des grands dîners dans ce cas-là.
00:31:27 Vous restez avec nous sur CNews, on revient dans quelques instants pour un nouveau journal.
00:31:30 On ira voir les images de la braderie de Lille dans laquelle les politiques ont défilé hier samedi.
00:31:35 C'est un incontournable évidemment de la communication politique.
00:31:37 A tout de suite sur CNews.
00:31:38 De retour sur le plateau de la matinale week-end pour décrypter toute l'actualité avec Arnaud Benedetti,
00:31:48 avec Mathieu Hoque, avec Marine Sabourin pour l'égiter.
00:31:50 Voici les titres de votre journal de 6h30.
00:31:53 Quant à la une, la droite macroniste n'existera plus en 2027.
00:31:57 Ce sont les mots de Gérard Larcher, président LR du Sénat dans le Parisien aujourd'hui en France.
00:32:01 Alors qui donc pour succéder à Emmanuel Macron et rassembler la droite ?
00:32:05 Un nom sort du lot.
00:32:06 Selon un sondage OpinionWay, nous verrons cela avec notre journaliste Mathilde Libaniez.
00:32:12 En cette veille de rentrée, ça ne vous a pas échappé, le coût des fournitures scolaires est exorbitant.
00:32:16 Plus 11% par rapport à l'an dernier.
00:32:18 Comme bien souvent, certaines mairies agissent et palient les difficultés.
00:32:22 Dans le Val-de-Marne, plusieurs d'entre elles offrent un coup de pouce aux familles.
00:32:25 Illustration ce matin à Fontenay-sous-Bois.
00:32:27 Et justement, vous êtes peut-être parents.
00:32:29 Quelles sont vos préoccupations pour cette rentrée scolaire ?
00:32:32 Nous avons posé la question à nos téléspectateurs.
00:32:35 Si Gabriel Attal a affirmé qu'il y aurait un professeur devant chaque classe,
00:32:38 vous êtes nombreux à en douter.
00:32:40 Vous l'entendrez tout à l'heure.
00:32:43 On commence tout d'abord avec les images de la braderie de Lille,
00:32:45 un incontournable de la communication politique.
00:32:48 Ils sont nombreux à venir se montrer, tâter le terrain,
00:32:51 chercher à convaincre au milieu des chineurs.
00:32:53 Hier, on a pu retrouver l'insoumis Manuel Bompard,
00:32:55 l'écologiste Marine Tondelier ou encore le communiste Fabien Roussel.
00:32:59 Oui, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
00:33:01 a lui aussi fait le déplacement.
00:33:03 L'occasion pour ces politiques de se mêler à leurs électeurs.
00:33:06 Au reportage de Mathieu Devese et Charles Pousseau,
00:33:08 le récit est signé Yael Benhamou.
00:33:11 C'est tout sourire que des cadres de la majorité sont arrivés à Lille.
00:33:15 Le ministre de l'Intérieur, accompagné du patron de Renaissance
00:33:19 et du ministre de la Transformation et de la Fonction publique,
00:33:22 se sont attablés au Meunier, une institution à Lille.
00:33:25 Autour d'élus, d'une bière et d'un plat de moules frites,
00:33:29 la majorité a affiché son unité.
00:33:31 Il n'était donc pas question pour Gérald Darmanin
00:33:34 d'évoquer son futur en politique.
00:33:36 Vous êtes là en tant que ministre de l'Intérieur
00:33:37 ou en tant que candidat à l'élection présidentielle ?
00:33:39 Je suis élu, vous savez que je suis élu du Nord, vous êtes au courant.
00:33:41 Il n'était pas question non plus que cette journée
00:33:43 soit ternie par une polémique.
00:33:45 Du coup, on se demande où est-ce que ça en est,
00:33:46 la non-application des OCTF par exemple ?
00:33:48 Vous faites pas de politique ?
00:33:49 Un peu plus tôt dans la journée,
00:33:51 le ministre Stanislas Guérini est allé au contact des Lillois.
00:33:54 Il a été interpellé notamment sur l'inflation qui préoccupe les Français.
00:33:58 Plusieurs personnalités politiques de l'opposition étaient aussi présentes
00:34:01 comme Manuel Bompard ou bien Mathilde Panot.
00:34:04 Un défilé politique qui ne fait pas l'unanimité auprès des Lillois.
00:34:07 Je trouve que c'est pas forcément leur place.
00:34:09 Ils ont pas être là, c'est festif, c'est bon enfant,
00:34:14 mais c'est pas politique ici.
00:34:16 A noter, la maire de Lille Martine Aubry,
00:34:18 qui ne rate habituellement jamais la braderie,
00:34:20 n'a pas pu être présente pour des raisons de santé.
00:34:23 Ça va, je le disais tout à l'heure,
00:34:26 c'est un incontournable de la communication politique
00:34:28 et pourtant quand on interroge les gens,
00:34:29 ils nous disent qu'ils n'ont pas forcément leur place
00:34:31 dans cet événement qui est à la fois populaire et plutôt apolitique.
00:34:34 Oui, les politiques ont toujours été dans des événements festifs
00:34:38 ou dans des marchés, ça fait partie d'un exercice un peu obligé.
00:34:42 Ils vont gagner en proximité dans des grands événements populaires de ce type.
00:34:45 Et puis bon, il faut être clair, dans le Nord,
00:34:48 il y a beaucoup de leaders politiques qui sont présents
00:34:52 et implantés territorialement.
00:34:53 Gérald Darmanin, ça a été rappelé.
00:34:55 Le Nord symbolise beaucoup son nom.
00:34:56 Monsieur Roussel, Marine Le Pen, qui est également édue du Nord,
00:35:00 qui n'y était pas, je crois d'ailleurs, elle, de son côté,
00:35:02 qui a plutôt adopté une stratégie de discrétion ces derniers temps.
00:35:06 J'allais dire oui, ça fait partie de la communication politique traditionnelle
00:35:10 des hommes politiques, surtout dans cette rentrée.
00:35:12 Mathieu Hoque.
00:35:13 C'est vrai que les acteurs qui participent à ce type d'événement,
00:35:16 que ce soit les citoyens, ou moi, je pense aussi,
00:35:18 je fais le parallèle avec le Salon de l'agriculture aussi,
00:35:20 les agriculteurs voient souvent d'un mauvais oeil
00:35:23 ou d'un oeil très circonspect la présence des politiques,
00:35:26 parce que c'est ce que rappelle le reportage.
00:35:30 Il n'y a effectivement pas besoin de faire de la politique
00:35:32 sur des sujets comme la braderie ou l'agriculture
00:35:34 pour ce qui est du Salon international de l'agriculture.
00:35:36 La droite macroniste qui était donc présente,
00:35:38 en la personne en tout cas incarnée de Gérald Darmanin,
00:35:42 et cette droite macroniste qui n'existera plus lors de la présidentielle
00:35:45 puisqu'Emmanuel Macron ne pourra pas se représenter,
00:35:47 ce sont les mots de Gérard Larcher, le président LR du Sénat,
00:35:50 dans une interview donnée ce matin aux Parisiens, aujourd'hui en France.
00:35:53 Alors cette question, qui donc, pour succéder à Emmanuel Macron,
00:35:56 est rassemblé la droite ?
00:35:57 C'est la question posée par OpinionWay également dans le Parisien ce matin,
00:36:01 et on voit cela en détail avec vous, Mathilde Ibanez.
00:36:03 Un visage, Mathilde, semble sortir du lot.
00:36:06 Exactement, pour l'ensemble des Français,
00:36:08 comme pour les sympathisants de droite et du centre,
00:36:11 Edouard Philippe est la figure la plus fédératrice à droite,
00:36:15 selon un sondage OpinionWay pour le Parisien ce matin.
00:36:19 Ensuite, les avis divergent.
00:36:21 Pour l'ensemble des Français, il plébiscite des ministres en poste,
00:36:26 comme Bruno Le Maire ou encore Gérald Darmanin,
00:36:29 alors que pour les sympathisants de droite et du centre,
00:36:32 c'est Xavier Bertrand qui arriverait en deuxième position.
00:36:36 Une figure, certes plus clivante,
00:36:38 mais plus ancrée dans le paysage politique de la droite.
00:36:42 Valérie Pécresse, elle, est la seule femme du classement.
00:36:45 Candidate républicain à la dernière élection présidentielle,
00:36:48 n'arrive qu'à la septième position.
00:36:51 Alors, après avoir su justement rassembler la droite,
00:36:54 faut-il encore rassembler l'ensemble de la population ?
00:36:57 Et là encore, c'est Edouard Philippe qui se positionne en tête,
00:37:01 pour les Français comme pour les partisans de la droite et du centre.
00:37:06 Ils sont donc prêts à voter pour lui à l'élection présidentielle.
00:37:10 Le deuxième choix des électeurs de droite
00:37:12 se porterait plus sur Laurent Wauquiez.
00:37:14 Ils sont 54% à le choisir.
00:37:18 Mais pour le panel le plus large de l'ensemble des Français,
00:37:21 c'est une autre figure qui émerge en deuxième position.
00:37:25 Marine Le Pen, 30% des Français seraient prêts à voter pour elle en 2027.
00:37:30 Mathilde Ibanez, merci pour toutes ces précisions.
00:37:33 Vous l'avez sûrement remarqué, les prix au supermarché
00:37:36 n'ont pas baissé malgré les promesses de Bruno Le Maire au début de l'été.
00:37:40 Plus 11% de hausse sur les prix de l'alimentation marine.
00:37:44 Oui, si le ministre de l'économie a réuni les responsables de l'alimentation.
00:37:47 Cette semaine, les distributeurs affirment que les fournisseurs
00:37:50 ne jouent pas le jeu. Explication d'Aminat Adem.
00:37:53 Au terme d'une réunion avec les acteurs de la chaîne alimentaire,
00:37:59 Bercy a annoncé de nombreuses mesures contre la flambée des prix
00:38:02 qui ne baissent toujours pas.
00:38:04 Il y a encore sur des chiffres, sur des inflations à deux chiffres sur l'alimentaire,
00:38:11 il y a un décalage entre le prix gros, en général fixé au niveau mondial
00:38:15 sur les marchés financiers par des contrats qui durent un certain temps,
00:38:18 et la répercussion ensuite via des procédés de négociation vers la grande distribution.
00:38:23 En un an, les prix de l'alimentaire ont bondi de 11%.
00:38:28 Selon les distributeurs, très peu de fournisseurs industriels
00:38:32 ont joué le jeu lors des renégociations.
00:38:34 De grandes industries agroalimentaires font 25% de marge,
00:38:39 alors que la grande distribution très souvent fait des marges ridicules.
00:38:44 La réponse est un petit peu là, c'est-à-dire qu'à mon avis,
00:38:47 il y a une responsabilité du côté de l'industrie agroalimentaire.
00:38:49 Parmi les mesures prises par le gouvernement,
00:38:52 le blocage des prix de 5000 références en magasin.
00:38:56 Il y a quand même une préoccupation pour les populations
00:38:59 en situation de précarité économique,
00:39:01 mais il faut retenir aussi que 5000 références,
00:39:04 c'est d'après les experts, extrêmement peu par rapport aux milliers et milliers de références.
00:39:10 L'exécutif se fixe un nouveau cap
00:39:12 et vise une baisse des tarifs dans les rayons de nos magasins alimentaires dès janvier 2024.
00:39:19 Alors depuis Noël, le gouvernement nous dit ça va se calmer au printemps, à l'été, puis à l'automne.
00:39:24 Maintenant c'est pour 2024.
00:39:26 À chaque fois, il reporte ses prévisions avec ce sentiment forcément fort
00:39:29 chez les consommateurs de se faire un petit peu balader.
00:39:32 Ce qui est sûr, c'est que les chiffres de l'inflation,
00:39:34 les derniers chiffres de l'inflation ne sont pas bons.
00:39:36 Il y a deux posts qui expliquent le maintien d'une inflation forte,
00:39:41 l'alimentaire, vous l'avez rappelé, puis l'énergie aussi,
00:39:43 donc il ne faut pas oublier le coût.
00:39:47 Comme si finalement la question, qui est la question du pouvoir d'achat,
00:39:51 ne cessait pas de miner le moral des Français
00:39:56 et puis bien évidemment leur quotidien.
00:40:01 On est loin finalement des déclarations de M. Le Maire ou même de Mme Borne
00:40:06 selon lesquelles on aurait passé ce pic de l'inflation
00:40:10 parce que les Français, dans leur quotidien, le vivent régulièrement.
00:40:13 Dans un pays où quand même ceux qui sont le plus touchés sont les plus pauvres
00:40:17 et où on a une explosion de la pauvreté,
00:40:19 il faut y le rappeler quand même 10 millions de pauvres aujourd'hui en France.
00:40:22 C'est un chiffre qui est particulièrement préoccupant et particulièrement inquiétant.
00:40:26 Donc les répercussions sociales et politiques sont majeures à partir de ce dossier.
00:40:32 Plus 11% également pour les fournitures scolaires
00:40:35 selon une étude de la Confédération syndicale des familles.
00:40:37 Alors pour y faire face, plusieurs villes du Val-de-Marne offrent un coup de pouce aux familles.
00:40:41 Oui, stylos, matériel de géométrie, ardoises ou encore dictionnaires.
00:40:44 L'objectif est de permettre à tous les élèves de ne pas manquer de matériel.
00:40:48 Pour la rentrée, illustration à Fontenay-sous-Bois avec Corentin Briot et Laurent Sellerier.
00:40:53 Allez, on ouvre les portes, messieurs, dames, rentrez, je vous en prie.
00:40:57 Un rendez-vous matinal pour ces dernières heures de préparation avant la rentrée des classes.
00:41:02 Les élèves de maternelle et de primaire des écoles de Fontenay-sous-Bois
00:41:06 sont venus récupérer les fournitures scolaires offertes par la ville.
00:41:10 Avec une coque, un gomme, un stylo vert, un stylo noir, un stylo rouge et un crayon à papier.
00:41:18 Moi, j'ai choisi ces fournitures.
00:41:21 Un coup de pouce financier que les parents accueillent volontiers.
00:41:25 On a l'habitude, on est des Fontenaysiens de longue date,
00:41:27 du coup, c'est vrai qu'on a l'habitude de cette initiative et c'est super sympa.
00:41:31 Avec un budget de 50 000 euros, la mairie peut offrir aux enfants le nécessaire
00:41:36 dans un contexte de hausse des prix des fournitures.
00:41:39 On a à peu près entre 4 500 et 5 000 enfants scolarisés sur la ville.
00:41:44 On offre aussi les fournitures scolaires aux enfants qui sont dans le privé
00:41:50 parce qu'à partir du moment où ils sont fontenaysiens,
00:41:52 ils ont droit aux fournitures scolaires.
00:41:53 C'est ce qui permet de faciliter la scolarité des enfants,
00:41:56 et notamment en ce moment où le pouvoir d'achat est difficile
00:42:00 pour les Français, pour les Fontenaysiens, pour les Fontenaysiennes.
00:42:03 Une trousse bien faite et un cartable bien rempli donc,
00:42:06 pour démarrer l'année scolaire de la meilleure manière possible.
00:42:11 Se faire prescrire des antibiotiques sans passer chez le médecin généraliste,
00:42:15 ce sera bientôt possible.
00:42:16 L'annonce a été faite cette semaine par la Première Ministre Elisabeth Borne
00:42:19 afin d'améliorer l'accès aux soins des patients.
00:42:22 Oui, et cela concernerait notamment la prescription d'antibiotiques
00:42:25 contre les cystites et les angines après un test préalable.
00:42:28 L'objectif est de désengorger les cabinets médicaux et les urgences.
00:42:31 On va passer à l'actualité internationale à présent avec vous,
00:42:35 Harold Yiman en Chine.
00:42:37 Une nouvelle législation est entrée en vigueur hier.
00:42:39 Les mineurs ne peuvent désormais plus accéder à Internet pendant la nuit.
00:42:42 Fini le téléphone ou l'ordinateur entre 22h et 6h du matin.
00:42:46 Oui, il sera également contrôlé le temps passé sur les écrans
00:42:49 à l'aide de l'installation d'un chronomètre.
00:42:51 Les moins de 8 ans ne pourront par exemple pas dépasser 40 minutes par jour dessus.
00:42:55 Harold Yiman, c'est encore une mesure gouvernementale pour contrôler Internet,
00:42:59 mais cela va un petit peu plus loin aujourd'hui.
00:43:01 Oui, il y a beaucoup de domaines qui sont affectés.
00:43:04 Alors dans le cas des enfants, il y a quand même le contrôle parental.
00:43:07 C'est eux qui doivent installer les minuteurs sur les téléphones de leurs enfants.
00:43:13 Mais ils sont fortement encouragés à le faire parce que,
00:43:17 bien sûr, il y a le problème de la myopie, il y a les déficits d'attention,
00:43:22 tous ces problèmes qui s'expliquent relativement bien.
00:43:26 Mais au-delà de ça, le contrôle sur l'Internet s'est généralisé.
00:43:31 Par exemple, le parti s'intéresse aux réseaux sociaux
00:43:36 et à la lecture de vos articles de presse en ligne.
00:43:39 C'est-à-dire que si vous lisez trop d'articles étrangers,
00:43:44 notamment financiers, qui annoncent que l'économie chinoise serait en baisse,
00:43:50 là vous êtes repéré.
00:43:51 C'est une nouvelle mesure.
00:43:54 Et aussi, par exemple, si vous achetez trop de paracétamol avec votre carte de crédit,
00:44:01 puisqu'il n'y a plus les espèces en Chine,
00:44:03 on n'utilise pratiquement plus de billets de banque du tout,
00:44:05 eh bien quand il y a la Covid, on sait que vous êtes susceptible
00:44:08 d'avoir déjà attrapé le virus et on frappe à votre porte
00:44:12 parce qu'on a regardé vos achats.
00:44:13 Donc tout ceci avance dans tous les sens
00:44:17 et on est fortement encouragé sur le web à être patriotique et obéissant.
00:44:27 Et la mesure avec les enfants n'est que la pointe de l'iceberg.
00:44:30 Merci Harold Imane pour ces explications.
00:44:32 Cette image, pour finir, d'une météorite qui a survolé la Turquie hier soir,
00:44:38 ce sont des images toujours impressionnantes.
00:44:40 Un instant capturé par des habitants de la ville d'Herzurum.
00:44:43 Une météorite similaire avait d'ailleurs été aperçue en février dernier en France, en Normandie.
00:44:48 Oui tout à fait.
00:44:49 Alors chaque année dans le monde, jusqu'à 84 000 météorites de masse supérieure à 10 grammes
00:44:53 atteignent le sol chaque année, ce qui correspond à une météorite toutes les 6 à 30 minutes.
00:44:58 Toujours très sympathique à observer.
00:45:00 Impressionnant mais très joli dans le ciel.
00:45:03 On va passer au journal des sports avec du rugby.
00:45:07 Troisième et dernière journée du top 14 pour cause de Mondial.
00:45:10 Oui et Clermont se rassure avant la trêve.
00:45:13 Victoire étriquée des Auvergnats face à La Rochelle.
00:45:15 La SM ouvre rapidement le score et en force grâce à Persi-Iliato.
00:45:19 Les Rochelais répliquent dès la 25e minute de jeu.
00:45:22 Rémi Piquet charge la défense clermontoise et sert Judith Kael Kankorié.
00:45:26 Le troisième ligne n'a plus qu'à conclure dans l'embûte.
00:45:29 Longtemps indécis, c'est le pied du clermontois Benjamin Hurda-Pileta
00:45:33 qui fera la différence.
00:45:34 Score final 11-10 pour Clermont.
00:45:36 Et puis toujours en rugby à quelques jours du coup d'envoi de la Coupe du Monde.
00:45:41 Les joueurs du 15 de France ont pris leur quartier, ça y est.
00:45:43 Oui, les Bleus ont posé hier leur valise dans le camp de base de Reumalmaison.
00:45:47 Les joueurs ont eu le droit à une chaleureuse cérémonie de bienvenue
00:45:49 devant près de 5000 supporters.
00:45:52 Un moment de détente avant de passer aux choses sérieuses
00:45:54 et la préparation pour le premier match de la compétition
00:45:57 ce sera vendredi face à la Nouvelle-Zélande.
00:46:00 Puis du football avec la suite de la quatrième journée de Ligue 1
00:46:03 et ce choc entre Monaco et Lens.
00:46:05 Le résumé du match signé Damien Bordeille.
00:46:07 Démonstration de Monaco face au RC Lens.
00:46:12 C'était le choc du soir en Ligue 1.
00:46:14 Corner de Caio Henrique, la tête de la recrue monégasque Wilfried Simbaud.
00:46:18 Premier but avec la SM, Minamino ici balle au pied.
00:46:21 Très en forme en ce début de saison.
00:46:23 Comme son équipe d'ailleurs, Sergo Levin 2-0.
00:46:25 C'est le score à la pause depuis Caio Henrique.
00:46:28 Encore sur corner, encore pour une tête.
00:46:30 Après celle de Simbaud, celle de Maripan 3-0.
00:46:33 Monaco est toujours invaincu.
00:46:35 Lens au contraire n'a toujours pas décroché de victoire en championnat cette saison.
00:46:39 6h45 sur CNews, c'est l'heure du rappel de l'actualité.
00:46:43 C'est avec vous Marine.
00:46:44 118 femmes ont été tuées en France en 2022
00:46:51 par leur conjoint ou leur ex-conjoint
00:46:52 selon un bilan publié par le ministère de l'Intérieur.
00:46:55 Un chiffre stable par rapport à 2021
00:46:57 mais qui ne témoigne d'aucune amélioration sur la situation en moyenne.
00:47:01 Une femme est tuée par son conjoint ou ex-conjoint tous les 3 jours.
00:47:05 A Niamey, cela fait maintenant un mois que des militaires ont pris le pouvoir
00:47:08 par un coup d'Etat.
00:47:09 Hier, des milliers de manifestants antifrancs
00:47:11 s'étaient réunis près d'une base militaire
00:47:13 pour demander le départ des soldats français.
00:47:15 Ce rassemblement a été organisé à l'appel du mouvement M62,
00:47:18 une coalition d'organisation de la société civile hostile
00:47:21 à la présence des 1500 soldats français
00:47:24 déployés dans la lutte anti-jihadiste au Niger.
00:47:26 Et puis le typhon Ekou devrait frapper dans la soirée les côtes de Taïwan.
00:47:30 3000 personnes ont été évacuées de zones à risque ce matin,
00:47:33 notamment le long des côtes sud-est de l'île.
00:47:36 Ekou a déjà provoqué des pluies importantes
00:47:38 et fait souffler des vents jusqu'à 100 km/h.
00:47:40 C'est le premier typhon à atteindre des côtes taïwanaises depuis 4 ans.
00:47:43 12 millions d'élèves vont faire leur rentrée scolaire dès demain
00:47:49 et beaucoup d'inquiétude occupe forcément l'esprit des parents
00:47:52 à la veille de cette rentrée.
00:47:53 Parmi elles, la crainte de ne pas avoir un professeur dans chaque classe.
00:47:57 2700 postes d'enseignants n'ont pas été pourvus
00:48:00 à la suite des derniers concours de recrutement.
00:48:02 Je vous propose d'écouter quelques-unes des craintes de ces parents
00:48:04 que nous avons pu interroger.
00:48:06 Ce serait plutôt la présence des enseignants
00:48:09 et de tout le personnel des écoles.
00:48:11 Que tous les enseignants soient présents,
00:48:14 notamment à leur entrée toute l'année,
00:48:16 les personnels de la cantine, les animateurs, etc.
00:48:19 Il y a eu pas mal d'enseignants absents l'année dernière
00:48:22 et qui ont eu du mal à être remplacés sur le long terme.
00:48:24 Sur le niveau du personnel et le turnover, c'est assez tendu.
00:48:29 Il n'y a pas assez d'effectifs.
00:48:30 On sent bien que les assistantes maternelles ne restent pas.
00:48:33 D'une semaine, on sent que c'est vers l'autonomie
00:48:36 et on s'occupe moins d'eux.
00:48:37 Je sais qu'il manque du personnel.
00:48:39 Je sais que c'est un gros souci en plus dans le quartier, dans le 15e.
00:48:42 En tout cas, la mairie m'avait dit que c'était un gros problème
00:48:45 et le recrutement était compliqué.
00:48:47 Ce qui m'inquiète un peu,
00:48:49 moi franchement, c'est le raccourcissement des congés scolaires.
00:48:51 Je trouve ça pas normal.
00:48:53 Pour eux, ils ont besoin de repos également.
00:48:54 Et quelles sont les inquiétudes et les attentes également
00:48:58 du personnel enseignant ?
00:48:59 Nous sommes avec Maxime Repère.
00:49:00 Bonjour.
00:49:01 Vous êtes vice-président du SNALC,
00:49:03 le Syndicat des Personnels de l'Éducation Nationale.
00:49:06 Tout d'abord, qu'est-ce que vous répondez
00:49:07 aux parents qu'on vient d'entendre qui craignent
00:49:09 de ne pas avoir toujours de professeurs devant leur enfant cette année ?
00:49:12 Écoutez, cette crainte, elle est naturellement légitime.
00:49:17 Quand on regarde un petit peu l'actualité,
00:49:20 quand on s'informe un petit peu,
00:49:22 ça fait plusieurs années que notre syndicat tire la sonnette d'alarme.
00:49:27 Parce qu'effectivement, il y a une grave crise,
00:49:30 probablement même la plus grave crise de recrutement
00:49:33 des personnels enseignants qu'ait connue notre Ve République.
00:49:37 Et effectivement, notre métier n'attire plus.
00:49:40 Les postes ne sont pas tous pourvus.
00:49:42 Donc là, en fait, on voit de plus en plus,
00:49:46 depuis deux, trois ans,
00:49:49 justement, ce problème que l'institution ne peut plus cacher, décemment.
00:49:54 On a vu ce matin l'inquiétude aussi des parents
00:49:57 contre la sécurité des enfants.
00:49:59 C'est un sondage IFOP pour le JDD SOS Éducation.
00:50:03 On aurait un parent sur deux qui déclare qu'un de leurs enfants
00:50:06 a été victime au cours de l'année écoulée d'une agression,
00:50:09 qu'elle soit verbale, physique ou sexuelle,
00:50:12 au sein de l'établissement scolaire.
00:50:14 Est-ce que là, ça fait partie des problèmes que vous estimez,
00:50:17 vous aussi, importants pour cette rentrée ?
00:50:19 Oui, effectivement.
00:50:22 Et si vous voulez, la question,
00:50:25 que ce soit de la violence en milieu scolaire,
00:50:28 ou plus spécifiquement du harcèlement,
00:50:30 ou même de la sécurisation des structures scolaires,
00:50:34 si vous voulez, c'est une thématique qui revient assez régulièrement
00:50:38 au fil de l'actualité ces dernières années,
00:50:41 suivant les faits divers, parfois dramatiques, que nous avons vus.
00:50:46 Derrière, il y a toujours eu cette réflexion à ce niveau.
00:50:49 Est-ce que les élèves sont suffisamment en sécurité ?
00:50:53 Est-ce que les locaux sont suffisamment adaptés ?
00:50:58 Voilà, des thématiques qui reviennent très régulièrement
00:51:01 et notre syndicat est très vigilant, bien évidemment, sur ces questions.
00:51:06 Autre gros sujet de la rentrée également,
00:51:07 l'interdiction de la baïa à partir de demain.
00:51:11 Est-ce que là aussi, vous appréhendez l'application de la loi
00:51:14 dans les établissements scolaires ?
00:51:15 Ça va être difficile d'affronter cela pour les personnels enseignants.
00:51:19 Effectivement, la question de la baïa,
00:51:24 oui, va être quelque chose d'assez présent au moment de cette rentrée.
00:51:31 Dans certains établissements, la situation peut être tendue,
00:51:35 ou pourra l'être du moins,
00:51:37 eu égard aux alertes qui ont été recensées l'an dernier.
00:51:42 Après, il y a eu quand même des déclarations du ministre
00:51:46 qui entraînent une clarification bienvenue
00:51:52 par rapport à la baïa pour les chefs d'établissement.
00:51:56 Il y aura aussi les équipes Valeurs de la République
00:51:59 qui se déplaceront dans les établissements
00:52:03 où il y a eu l'an passé le plus d'alertes à ce niveau.
00:52:09 Donc voilà, moi personnellement, je ne suis pas inquiet du tout.
00:52:14 Je pense que cette clarification était nécessaire
00:52:18 par rapport à l'interdiction de la baïa,
00:52:20 qui, je le rappelle, n'est pas simplement un vêtement à portée culturelle,
00:52:25 mais également un vêtement religieux.
00:52:28 Donc il s'agit tout simplement d'appliquer la loi de 2004,
00:52:32 une loi d'ailleurs que notre syndicat est le seul syndicat
00:52:37 au niveau de l'éducation à avoir approuvé.
00:52:39 Merci Maxime Ruppert.
00:52:41 Je n'ai plus qu'à vous souhaiter une bonne rentrée désormais.
00:52:43 Je le rappelle, vous êtes le vice-président du PNALG,
00:52:45 le personnel de l'éducation nationale.
00:52:48 Vous restez avec nous sur CNews.
00:52:49 Il sera encore question de rentrée scolaire dans votre journal de 7 heures
00:52:52 puisque nous irons à Nîmes, dans le quartier de Pissevin,
00:52:55 où le jeune Fayed a été tué dans le contexte d'un règlement de compte
00:52:59 dans ce quartier.
00:52:59 Évidemment, l'inquiétude des parents est très forte
00:53:02 à la veille de cette rentrée scolaire.
00:53:04 A tout de suite.
00:53:04 Bienvenue à tous dans la matinale week-end sur CNews.
00:53:11 Il est quasiment 7 heures.
00:53:13 De l'info, de l'analyse, des débats, c'est sur ce plateau
00:53:16 avec Arthur De Vatrigan et Guillaume Bigot
00:53:19 qui m'accompagnent encore une fois ce matin.
00:53:21 Avant de vous dévoiler le programme des festivités tout de suite,
00:53:25 la météo de votre dimanche 3 septembre, c'est avec Karine Durand.
00:53:27 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscines.
00:53:34 La passion de réaliser vos rêves.
00:53:37 Et Karine, c'est le début d'une vague de chaleur.
00:53:40 Oui, avec vraiment une chaleur généralisée à l'ensemble du pays
00:53:43 et du plein soleil.
00:53:44 Dès ce matin, le ciel est bien dégagé.
00:53:47 On a juste quelques brumes, quelques brouillards du côté des côtes de la Manche
00:53:51 jusqu'en remontant vers la mer du Nord ou encore au sud-ouest
00:53:53 après toutes les pluies de la veille.
00:53:55 Mais globalement, tout va se dissiper très rapidement
00:53:58 et partout, c'est le soleil qui va s'imposer pour l'après-midi.
00:54:01 Regardez la carte de l'après-midi, complètement jaune.
00:54:04 C'est un ciel dégagé partout.
00:54:05 Il peut résister encore quelques brumes, quelques brouillards
00:54:08 sur les côtes de la Manche, mais vraiment pas grand-chose.
00:54:10 Et puis toujours ce vent d'automne qui est très embêtant
00:54:12 sur le Midi toulousain qui souffle à 80 km/h.
00:54:15 Et bonne nouvelle pour le sud-ouest, pour les Pyrénées.
00:54:18 Il n'y a plus d'orage, plus de fortes averses comme c'était le cas hier.
00:54:21 Les températures sont déjà bien douces.
00:54:23 Le matin, sur la moitié sud, en particulier sur la côte d'Azur,
00:54:27 21 degrés pour Nice et pour Cannes, 15 degrés du côté de Bayonne
00:54:32 et déjà 18 degrés pour la région parisienne.
00:54:35 Mais regardez l'après-midi.
00:54:36 Des valeurs qui sont exceptionnelles ou en train de le devenir,
00:54:39 avec des températures supérieures aux moyennes de 10 degrés
00:54:43 par rapport au normal.
00:54:44 La chaleur remonte de plus en plus vers le nord.
00:54:47 30 pour Paris, 33 à Bourges.
00:54:50 Elle devient vraiment extrême du côté de l'ouest et du sud-ouest,
00:54:53 avec 34 du côté de Poitiers et 33 pour Bayonne.
00:54:57 Et ça va durer tout au long de la semaine.
00:55:01 C'était La Météo avec Mondial Piscine.
00:55:03 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
00:55:08 Il est 7h sur CNews, bon réveil à ceux qui nous rejoignent.
00:55:12 On décrypte ensemble toute l'actualité avec Guillaume Bigot, politologue,
00:55:15 Arthur De Vatrigan, directeur de la rédaction L'Incorrect
00:55:18 et Marine Sabourin pour les JT.
00:55:20 Voici tout de suite les titres de votre journal de 7h.
00:55:23 L'échec de la lutte contre les violences faites aux femmes.
00:55:26 Symbolisé par un chiffre, 118 femmes ont été tuées l'an dernier
00:55:29 sous les coups de leur conjoint ou de leur ex-conjoint.
00:55:31 Chiffre publié par le ministère de l'Intérieur.
00:55:34 Le combat n'avance pas.
00:55:35 Il est pourtant érigé comme la priorité du quinquennat,
00:55:39 des quinquennats même, d'Emmanuel Macron.
00:55:41 12 millions d'élèves font leur rentrée ce lundi.
00:55:43 Il y a des villes où ce sera certainement plus difficile qu'ailleurs.
00:55:45 Animes, dans le quartier Pissevin,
00:55:47 13 jours après la mort du jeune Fayette dans le cadre de règlements de comptes.
00:55:51 Les parents craignent de voir leurs enfants parcourir les rues
00:55:53 pour se rendre à l'école.
00:55:55 Notre reportage dès le début de ce journal.
00:55:57 Et puis, cette inquiétude des parents d'élèves
00:55:59 qui fait la une du JDD ce matin.
00:56:01 Selon un sondage IFOP et SOS Éducation,
00:56:03 un parent sur deux a vu au moins l'un de ses enfants agresser
00:56:06 verbalement, physiquement ou sexuellement au cours de l'année écoulée.
00:56:10 Tous les détails à suivre dans ce journal avec Mathilde Ibanez.
00:56:14 On commence avec ce chiffre qui signe finalement
00:56:19 l'échec de la lutte contre les violences faites aux femmes,
00:56:22 pourtant priorité des quinquennats d'Emmanuel Macron.
00:56:24 En 2022, 118 femmes ont été tuées sous les coups de leurs conjoints
00:56:28 ou de leurs ex-conjoints, selon un bilan publié par le ministère de l'Intérieur.
00:56:32 Oui, un chiffre stable par rapport à 2021,
00:56:35 mais qui ne témoigne d'aucune amélioration sur la situation.
00:56:38 En moyenne, une femme est tuée par son conjoint ou ex-conjoint
00:56:41 tous les trois jours, décryptage de Maureen Vidal et Corentin Briau.
00:56:44 En 2022, 145 personnes ont été victimes de morts violentes au sein du couple,
00:56:52 dont 118 femmes, soit seulement 4 féminicides de moins qu'en 2021.
00:56:57 Des chiffres publiés par le ministère de l'Intérieur.
00:57:00 Dans le détail, les femmes représentent 81% du total
00:57:04 des victimes de morts violentes au sein du couple.
00:57:07 Le rapport met aussi en valeur un constat inquiétant,
00:57:10 les tentatives d'homicide ou d'assassinat dans les couples ont augmenté de 45%.
00:57:15 Concernant le profil des auteurs de féminicides, il reste inchangé.
00:57:19 Il est majoritairement masculin à 84%, en couple, de nationalité française,
00:57:24 âgé de 30 à 49 ans et n'exerçant pas d'activité professionnelle.
00:57:29 Les disputes et le refus de séparation demeurent également
00:57:32 le principal mobile du passage à l'acte.
00:57:34 Côté justice, sur les 118 femmes assassinées en 2022,
00:57:38 37 avaient déjà subi des violences par leurs conjoints avant leur décès.
00:57:42 24 d'entre elles avaient signalé l'effet aux forces de l'ordre,
00:57:45 dont 16 avaient déposé plainte.
00:57:47 En moyenne, un féminicide survient tous les deux jours et demi en France.
00:57:52 Et le ministre de l'Intérieur insiste, il est nécessaire d'améliorer
00:57:55 le processus d'accueil lors des dépôts de plainte des victimes.
00:57:59 Écoutez ces mots.
00:58:01 À chaque mort d'une femme, bien sûr, évidemment, c'est un drame absolu.
00:58:05 Et j'ai vraiment une pensée pour cette policière qui a été,
00:58:10 dans des conditions ignobles, tuée devant ses enfants.
00:58:13 Vous savez, il n'y a que 30% des personnes qui sont tuées
00:58:19 dans des cadres de violences intra-familiales connues par la police,
00:58:22 par la gendarmerie, par la justice.
00:58:25 Évidemment, on doit améliorer les processus,
00:58:27 l'écoute des policiers et des gendarmes, de la justice.
00:58:29 Je sais qu'Aridupon-Moretti est très sensible pour que nous puissions
00:58:32 ne plus avoir une seule personne qui saisit la police et qui,
00:58:37 évidemment, meurt sous les coups de son compagnon, de son ex-compagnon.
00:58:41 Alors, Guillaume Bigot, on a ce chiffre qui tombe deux jours après
00:58:44 le meurtre sauvage d'une femme en pleine rue par son ex-conjoint.
00:58:47 Ça s'est passé à Chambéry, en Savoie.
00:58:50 Et puis, au-delà même du chiffre des féminicides,
00:58:52 on en a quatre de moins que l'année précédente.
00:58:54 On ne peut pas estimer que ce soit un succès.
00:58:56 On a ce chiffre encore plus inquiétant, c'est que les tentatives
00:58:59 d'assassinat sur conjoint au sein des couples ont progressé de 45%.
00:59:04 Oui, mais vous me connaissez, moi, j'aime bien regarder la réalité des choses.
00:59:07 En fait, c'est un narratif médiatique.
00:59:09 Il y a deux dimensions. Il y a le narratif médiatique d'un côté
00:59:12 et le coup de projecteur qui a été apporté par le gouvernement
00:59:14 et par Emmanuel Macron dès l'arrivée en 2017, en disant
00:59:17 on va s'attaquer à bras le corps à ce problème.
00:59:20 On va en faire la priorité nationale, le premier quinquennat,
00:59:22 à nouveau priorité nationale, deuxième quinquennat.
00:59:24 En fait, sur le long terme, vous voyez, en 2007, il y avait 179
00:59:28 féminicides en France, en 2006, 148.
00:59:31 En 2012, encore 166. Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:59:33 Il s'est passé que quand Emmanuel Macron est arrivé en 2017,
00:59:37 le niveau des féminicides était d'une certaine façon assez bas naturellement.
00:59:40 Et ensuite, force est de constater, et quand on regarde des chiffres
00:59:43 qui sont les plus récents, on ne peut pas s'en contenter,
00:59:46 118, c'est quand même déjà énorme et c'est effarant.
00:59:50 Quand on regarde les chiffres, on voit quand même, le plus inquiétant,
00:59:52 me semble-t-il, et ce qui montre que cette politique
00:59:54 gouvernementale n'est pas très efficace, c'est qu'il y a au moins 30%
00:59:57 des femmes qui sont victimes de féminicides, qui avaient déjà eu affaire
01:00:02 aux services de police, ou en tout cas, qui s'étaient déjà plaintes
01:00:04 et qui avaient déjà été victimes de violences.
01:00:06 Donc, on n'a pas été en mesure de protéger ces femmes.
01:00:09 Et deuxième élément, parce que le narratif, c'est aussi l'Espagne,
01:00:11 l'Espagne, ça fonctionne bien en Espagne.
01:00:13 En Espagne, ça remonte les féminicides.
01:00:15 Donc malheureusement, il y a quelque chose qu'on ne peut pas...
01:00:17 Enfin, il faut les réduire.
01:00:18 Il y a des techniques espagnoles et je pense que ces femmes
01:00:20 qui ont déjà signalé leur agression, les téléphones, les bracelets,
01:00:25 des mesures beaucoup plus répressives, sont efficaces.
01:00:28 Et c'est l'exemple espagnol, le montre.
01:00:30 On ne pourra pas malheureusement complètement l'éliminer.
01:00:32 Et puis, je tiens à dire autre chose, parce qu'il y a 27 hommes
01:00:34 qui sont morts sous les coudes de leurs partenaires aussi.
01:00:36 Donc, la conjugalité, le couple est un univers souvent de huis clos,
01:00:39 extrêmement violent.
01:00:40 Il y a un enfant tous les quatre jours qui meurt d'un infanticide en France.
01:00:44 Donc voilà, je pense que c'est une politique globale de la famille.
01:00:48 Et enfin, dernier point, pardon, je ne veux pas monopoliser le crash war,
01:00:50 mais 30% de ces familles, les parents étaient l'un et l'autre au chômage.
01:00:57 Donc, sans activité à la maison.
01:00:59 Il y a un terreau social en fait à cela.
01:01:01 Évidemment, il y a un terreau social énorme.
01:01:03 - Arthur de Vatrigan.
01:01:04 - Oui, il y a un terreau social énorme.
01:01:06 Après, moi, j'ai toujours du mal avec ce mot féminicide.
01:01:08 Je trouve qu'il y a une dépossession de l'identité personnelle des victimes
01:01:12 qui est, je trouve, assez effrayante.
01:01:13 Et je ne suis pas certain que ce soit un mot qui permette de bien résoudre le problème,
01:01:16 parce qu'elles ne sont pas tuées en tant que femmes,
01:01:18 elles sont tuées parce que c'est la femme de.
01:01:19 C'est toujours un rapport au couple, c'est toujours un rapport au mari, au conjoint.
01:01:24 Et ce qui est assez effrayant et ce qui peut dire qu'on ne pourra jamais résoudre le problème,
01:01:29 en tout cas entièrement, c'est 87% de ces 118 victimes femmes,
01:01:33 c'est qu'il n'y a pas eu de préméditation.
01:01:36 C'est-à-dire une très grande majorité.
01:01:38 - Ce sont des situations qu'on ne peut pas nécessairement améliorer.
01:01:42 - Alors on peut améliorer parce qu'évidemment,
01:01:45 le foyer, comme le disait très bien Guillaume,
01:01:47 est un lieu de conflit, évidemment.
01:01:49 Et que quand vous ajoutez des problèmes sociaux,
01:01:52 des problèmes d'argent, des problèmes familiaux, des problèmes de handicap,
01:01:54 beaucoup de choses qui s'amassent, évidemment.
01:01:56 Et que l'État n'est pas là, malheureusement, pour essayer de vous aider,
01:02:01 ce qui est peut-être une des responsabilités premières,
01:02:03 ça se finit dans la violence.
01:02:05 Donc ça c'est un fait.
01:02:07 Mais s'il n'y a pas de préméditation, c'est qu'en effet, c'est compliqué d'anticiper.
01:02:11 Donc ce qu'a fait Gérard Larmannin n'est pas inintéressant,
01:02:15 d'améliorer l'accès au commissariat, le dépôt de plaintes,
01:02:19 parce qu'on sait qu'il y a toujours une humiliation, qu'il y a toujours une complication vis-à-vis de ça.
01:02:22 Donc c'est bien.
01:02:23 - Ça, ça semble aller mieux d'ailleurs.
01:02:25 - Et oui, voilà.
01:02:26 - Sur la prise en charge des plaintes, effectivement.
01:02:29 - Ça c'est quelque chose qui va dans le bon sens, évidemment.
01:02:32 Après, d'en faire un sujet, une priorité du quinquennat,
01:02:37 forcément ça ne peut faire que des déçus.
01:02:40 On n'arrivera jamais à arriver à zéro.
01:02:41 - Toutes les violences, et même les homicides, les tentatives d'homicides explosent.
01:02:45 Donc de toute façon, il faut une justice pénale plus répressive et plus dissuasive,
01:02:49 surtout quand il y a déjà eu des tentatives,
01:02:51 et quand les gens ont déjà dit "je suis menacé",
01:02:53 là c'est pas acceptable que la société ne prenne pas des mesures.
01:02:56 - L'actualité, c'est également cette rentrée pour 12 millions d'élèves
01:02:59 à partir de demain.
01:03:00 Une rentrée sous tension à Animes, dans le quartier Pissevin,
01:03:03 13 jours après la mort du jeune Fayette,
01:03:05 10 ans victime collatérale d'un règlement de compte entre trafiquants de drogue.
01:03:09 Il devait demain faire son entrée en classe de 6e.
01:03:12 - Oui, une cellule d'écoute et d'accompagnement a été mise en place
01:03:15 dans son école primaire Lacanal et au collège Condorcet.
01:03:18 Parents, enfants, enseignants craignent tous cette rentrée scolaire
01:03:22 dans leur quartier après des semaines marquées par de nombreuses fusillades.
01:03:25 Un autre reportage de Jean-Luc Thomas.
01:03:28 - Dans le quartier Pissevin, même parler de la rentrée scolaire
01:03:30 avec des parents devant une caméra est difficile.
01:03:33 Encore une fois, la peur est présente.
01:03:35 Pourtant, lundi, de jeunes enfants, des adolescents iront à l'école ou au collège.
01:03:41 - J'ai vraiment une pensée pour la famille,
01:03:42 mais aussi pour tous les habitants de ce quartier.
01:03:46 J'ai aussi une pensée pour la communauté éducative.
01:03:50 Des deux collèges qui vont accueillir les élèves de l'école Lacanal,
01:03:54 qui était en CM2, donc c'est à la fois le collège Condorcet et le collège Jules Verne.
01:03:59 J'ai décidé et j'ai mis en place une cellule d'écoute.
01:04:05 - Une cellule d'écoute pour les élèves, les professeurs et les différents agents
01:04:09 pour essayer de tourner la page de la violence.
01:04:11 - Nous allons renforcer l'action de l'école parce que par l'éducation,
01:04:17 par les perspectives que nous pouvons donner sur le plan scolaire,
01:04:22 sur le plan d'accès à l'enseignement supérieur,
01:04:25 on peut donner de l'espoir à cette jeunesse.
01:04:28 - Ce lundi, 1 400 élèves feront leur entrée dans le quartier Picevin.
01:04:32 - Cette crainte des parents pour la sécurité des enfants à l'école
01:04:37 est à la une du JDD aujourd'hui, avec ce sondage,
01:04:40 près d'un parent sur deux rapporte qu'au moins un de leurs enfants
01:04:44 a été victime d'une forme d'agression, agression physique,
01:04:47 verbale ou encore sexuelle au cours de l'année 2022-2023.
01:04:50 - Des chiffres alarmants issus du baromètre de l'IFOP SOS Éducation.
01:04:55 Mathilde Ibanez décrypte pour nous ce sondage.
01:04:57 Mathilde, les parents d'élèves affichent leur scepticisme
01:04:59 à l'égard du ministre de l'Éducation, Gabriel Attal.
01:05:02 - Exactement, le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal,
01:05:06 n'a pas forcément une bonne image aux yeux des parents.
01:05:09 Même si lundi dernier, il avait frappé fort avec l'interdiction de la BAIA
01:05:13 ou encore des mesures contre le harcèlement scolaire
01:05:16 au sein même des établissements.
01:05:18 Il sont seulement 43% des parents à avoir une bonne opinion du ministre
01:05:23 contre 57%.
01:05:25 Les parents également ont de moins en moins confiance
01:05:28 en la capacité du gouvernement à résoudre les problèmes.
01:05:32 60% d'entre eux ne croient plus que le gouvernement
01:05:36 peut gommer les inégalités des chances en fonction de l'origine sociale.
01:05:40 Autre chiffre fort, ils sont 69% à ne pas faire confiance au gouvernement
01:05:45 concernant les violences à l'école.
01:05:47 Il faut savoir que ces deux thèmes pourtant inquiètent fortement les parents.
01:05:52 48% des parents ont déjà eu un enfant victime de violences verbales,
01:05:59 physiques ou encore d'agressions sexuelles au cours de l'année 2022-2023.
01:06:05 Autre thème qui alerte les parents, c'est la dégradation du niveau scolaire.
01:06:09 Ils sont 70% à estimer que le niveau général des élèves
01:06:14 a baissé depuis une dizaine d'années.
01:06:16 Alors beaucoup d'enjeux, de préoccupations
01:06:19 pour cette nouvelle rentrée scolaire.
01:06:21 En tout cas, une chose est sûre, c'est que le ministre de l'Éducation,
01:06:24 Gabriel Attal, a beaucoup de dossiers sur la table.
01:06:27 Effectivement Mathilde Ibanez, les défis sont importants.
01:06:30 Les mots sont profonds d'ailleurs pour l'éducation nationale
01:06:33 en cette rentrée scolaire.
01:06:34 Vous avez confiance en Gabriel Attal pour résoudre tous ces problèmes
01:06:37 traversés par l'éducation nationale dans les établissements scolaires,
01:06:40 qu'il s'agisse d'ailleurs des violences ou du niveau scolaire des élèves ?
01:06:44 Ça ne pourra jamais être pire que le plus serein de la République,
01:06:47 son prédécesseur.
01:06:49 Il a commencé quand même par une mesure forte, donc sur la baïa.
01:06:54 On peut lui faire peut-être confiance,
01:06:56 en tout cas lui donner un peu de crédit en ce début de rentrée.
01:07:00 D'autant qu'en effet, le chantier est énorme,
01:07:02 parce que malheureusement, ces chiffres ne confirment
01:07:05 que ce qui se passe depuis des années, des décennies même,
01:07:08 que le budget ne cesse d'augmenter, pourtant le niveau ne cesse de chuter.
01:07:12 Sur le point de vue du niveau, on paye évidemment des décennies
01:07:16 d'idéologie gauchiste sur l'égalitarisme, qui non seulement a accéléré
01:07:20 la chute du niveau scolaire, mais a surtout augmenté l'écart
01:07:25 entre les élites et les autres.
01:07:27 L'exemple étant l'école alsacienne où Pape Niay mettait ses enfants,
01:07:30 par exemple, les élites arriveront toujours à s'en sortir.
01:07:32 Donc le niveau global chute et l'écart augmentent.
01:07:35 Vous avez également le métier qui n'adsire plus,
01:07:38 ça tout le monde le sait, et ce n'est pas qu'une question de salaire,
01:07:40 c'est aussi un déclassement social, le prof n'est plus respecté,
01:07:42 le prof est même devenu une cible aujourd'hui dans beaucoup d'écoles.
01:07:47 Et le problème, c'est qu'on demande à l'école de soigner les maux
01:07:50 que la République, que le gouvernement n'arrive pas à soigner dans la société.
01:07:53 Donc comment voulez-vous éviter que les maux de la société
01:07:55 ne se retrouvent pas à l'école, dans un endroit où des enfants,
01:07:58 on sait, sont en construction, sont dans une concurrence,
01:08:00 on connaît le principe du bouc émissaire, le principe de meute,
01:08:03 le principe de "il faut surtout plaire et surtout ne pas déplaire"
01:08:06 et donc la violence existe.
01:08:08 Et donc la violence qui existe dans la société existe à l'école
01:08:11 et malheureusement souvent on n'en eut pas de vagues,
01:08:13 on préfère taire, on préfère mettre sous le tapis plutôt que résoudre des problèmes.
01:08:16 Donc je comprends l'inquiétude des parents.
01:08:17 Guillaume Bigot, Gabriel Attal, sorte d'enfant prodige de la Macronie
01:08:21 qui bénéficie d'une côte de popularité plus importante que celle de Pape N'Diaye,
01:08:26 mais en revanche, il rebute toujours les milieux populaires.
01:08:29 81% des parents non diplômés ont une mauvaise opinion de lui,
01:08:33 63% des ouvriers.
01:08:36 Et c'est probablement dû à ce qui est perçu par l'opinion publique
01:08:39 comme sa proximité avec le chef de l'État,
01:08:41 comme le meilleur élève du chef de l'État,
01:08:45 comme une sorte d'avatar, de successeur possible de cette ligne macroniste.
01:08:50 Et sur la question en particulier de l'éducation nationale,
01:08:52 ce n'est pas le seul sujet.
01:08:53 Les Français sont totalement perdus par ces zigzags.
01:08:57 Donc, et M. Blanquer, phase 1, phase 2, Pape N'Diaye,
01:09:01 phase 3, Gabriel Attal pour faire le contraire de ce que faisait Pape N'Diaye,
01:09:05 Pape N'Diaye faisant le contraire de ce que voulait M. Blanquer.
01:09:08 Si vous voulez, à l'armée, on dit "ordre contre ordre = désordre".
01:09:10 Donc oui, ça fait un peu désordre,
01:09:12 même s'il a frappé fort avec l'interdiction de la baïa que tu as attendue depuis longtemps.
01:09:16 Là, écoutez, la mesure à prendre phare, c'est simple,
01:09:20 c'est d'attaquer un tabou qui est l'obligation de scolarisation jusqu'à 16 ans.
01:09:26 Parce que je pense qu'il y a des, pas tout le monde,
01:09:29 mais il y a des élèves qui sont tellement violents,
01:09:31 tellement perturbés avant 16 ans qu'ils ne peuvent pas être gérés dans des classes
01:09:36 et qui mettent le désordre dans les classes.
01:09:38 Et on les met où ?
01:09:38 Alors, attendez, ça ne veut pas dire qu'il faut les condamner à ne jamais être éduqués.
01:09:41 Je pense que c'est normal que la République
01:09:44 permette à tous ses citoyens, à un moment ou à un autre, d'accéder à la culture.
01:09:47 Mais il faut qu'ils soient en état psychologique de le faire.
01:09:51 Et comme j'ai grandi dans ces quartiers,
01:09:52 je vois bien qu'il y a des gamins à cet âge-là qui sont incapables de profiter de l'école.
01:09:56 Ils aspirent, et d'ailleurs souvent c'est des chefs de bande, etc.
01:09:59 Et ce n'est pas gérable.
01:10:00 Et jusqu'à présent, d'ailleurs encore plus fou,
01:10:02 jusqu'à présent, quand ils agressaient les autres,
01:10:05 ou quand il y avait un harcèlement, et manifestement il est massif,
01:10:08 ce n'était pas l'agresseur qui était changé ou expulsé ou changé d'école,
01:10:12 c'était l'agressé, ce qui était une double peine et ce qui était totalement inacceptable.
01:10:16 Donc je pense qu'il faut aller plus loin.
01:10:18 Alors où faut-il les mettre ?
01:10:19 Il faut en tout cas prendre le temps,
01:10:21 parce que rien n'est perdu à cet âge-là,
01:10:23 de les remettre sur des rails,
01:10:25 mais pas dans le système scolaire classique, c'est impossible.
01:10:27 7h16 sur CNews, c'est l'heure du Rappel de l'actualité.
01:10:29 C'est avec vous Marine Sabo.
01:10:30 En Espagne, de fortes pluies et des tempêtes ont provoqué des inondations
01:10:37 dans le nord et l'ouest du pays.
01:10:39 Deux personnes sont mortes hier alors qu'elles descendaient le Ravin du Gorgol
01:10:42 dans la région d'Aragon.
01:10:43 Après la série de vagues de chaleur qui a ravagé le pays tout au long de l'été,
01:10:47 ces averses torrentielles persisteront jusqu'à demain.
01:10:50 À l'occasion de la Mostra de Venise,
01:10:52 le dernier film du réalisateur Roman Polanski a été projeté en son absence.
01:10:56 Hier soir, son producteur a brandi l'étendard de la liberté artistique
01:11:00 intitulé The Palace.
01:11:01 Son film a été tourné en Suisse et se veut comme une comédie à sketch
01:11:04 dans un hôtel de luxe.
01:11:05 Des associations féministes dénoncent une provocation.
01:11:09 Et puis, ses qualifications en Formule 1,
01:11:11 Carlos Sainz et Saferrari partiront en pole position du Grand Prix d'Italie.
01:11:15 L'Espagnol a terminé premier hier face au leader du championnat Max Verstappen
01:11:19 avec 13 millièmes de seconde d'avance seulement.
01:11:22 En revanche, résultat compliqué pour les deux Français de chez Alpine.
01:11:25 Le Grand Prix est à suivre dès 15h sur Canal+.
01:11:28 Dans le département du Nord,
01:11:31 12 camions des Restos du Coeur qui ont été vandalisés.
01:11:35 Les faits se sont déroulés vendredi en fin d'après-midi
01:11:36 sur une plateforme logistique de l'association Avatre-Los.
01:11:40 Des faits particulièrement graves puisqu'ils vont impacter
01:11:42 des dizaines de milliers de bénéficiaires des Restos du Coeur.
01:11:46 On en parle ce matin avec vous Thierry Sarrazin.
01:11:48 Bonjour, merci d'être avec nous.
01:11:50 Vous êtes président des Restos du Coeur dans la métropole lilloise.
01:11:53 C'est une affaire qui nous a touché ce matin,
01:11:55 d'autant plus que ces actes de vandalisme semblent totalement gratuits.
01:11:58 Vous allez peut-être nous raconter ce qui s'est passé.
01:12:01 Qui sont ceux d'ailleurs qui ont commis ces dégâts ?
01:12:04 Oui, effectivement, c'est un acte totalement gratuit et totalement incompréhensible.
01:12:09 Ce sont deux jeunes d'entre 16 et 20 ans qui se sont introduits dans nos locaux
01:12:13 en pleine journée, vendredi après-midi, entre 17h et 19h et qui se sont amusés,
01:12:18 et je choisis vraiment le mot, amusés à détruire systématiquement
01:12:22 les pare-brise vitre latérale de tous les véhicules
01:12:26 qui étaient sur la plateforme logistique, c'est-à-dire de trois poids lourds,
01:12:29 les cinq véhicules réfrigérés et les véhicules destinés à transporter
01:12:33 ce que l'on appelle dans notre jargon l'ambiance,
01:12:35 c'est-à-dire les légumes, les conserves, etc.
01:12:39 Vous avez pu chiffrer le montant des réparations depuis vendredi ?
01:12:43 Alors c'est extrêmement difficile puisque pour les véhicules récents,
01:12:48 la réparation ne posera pas de souci.
01:12:50 Le problème se pose pour les véhicules anciens, l'un de nos poids lourds,
01:12:52 par exemple à 30 ans et quelques centaines de milliers de kilomètres,
01:12:56 je ne suis pas sûr qu'on puisse trouver un pare-brise et des vitres latérales
01:12:59 pour un véhicule qui a 30 ans, auquel cas le véhicule peut en épave.
01:13:02 Donc pour l'instant, je chiffre, mais c'est vraiment à la louche,
01:13:07 deux poids lourds à remplacer, peut-être trois véhicules réfrigérés
01:13:12 et peut-être trois ou quatre véhicules ambiants.
01:13:15 Nous avons eu de la chance d'avoir deux véhicules sortis
01:13:18 puisqu'actuellement il y a la grande braderie de Lille
01:13:21 et certains de nos véhicules étaient sortis pour emmener du matériel, du stand, etc.
01:13:25 Mais effectivement c'est un peu dramatique, nos bénévoles sont meurtris,
01:13:28 il n'y a pas d'autre mot et ne comprennent pas cet acte gratuit.
01:13:32 Les jeunes se sont même blessés en crevant les pneus
01:13:35 et tout en regardant les caméras et en souriant,
01:13:37 donc on était peut-être devant un jeu vidéo en trois dimensions,
01:13:41 se sont un peu soignés en prenant une trousse de secours dans les camions.
01:13:46 Ce qui est grave dans tout ça, c'est que ça va avoir un impact direct sur les distributions
01:13:50 et dès la semaine prochaine, Thierry Sarrazin,
01:13:53 combien de personnes, combien de centres vont être affectés par ça ?
01:13:56 Alors heureusement, il faut toujours positiver,
01:14:00 nous sommes en période de rentrée, donc nous n'avons que 52 centres ouverts cette semaine
01:14:04 au lieu des 82 centres ouverts en période hivernale
01:14:08 et nous devons de toute façon les livrer.
01:14:09 Les personnes que nous aidons, ce qui fait plusieurs dizaines de milliers de personnes,
01:14:13 n'ont pas à être impactées par des problèmes de pare-brise ou de moteur abîmé
01:14:17 ou d'extincteur vidé dans un camion.
01:14:20 Donc nous devons les livrer, nous allons renvoyer en près des véhicules
01:14:24 d'autres associations départementales, nous allons louer des véhicules,
01:14:28 nous allons peut-être être aidés par les collectivités locales.
01:14:33 Le vrai problème concerne les poids lourds, parce que ça ne se trouve pas comme sur 24 heures,
01:14:37 et surtout les véhicules réfrigérés,
01:14:39 puisque nous livrons non seulement des produits ambiants,
01:14:41 mais également des laitages, des yaourts, des fruits, des soja gelés, etc.
01:14:46 De toute façon, les personnes que nous aidons et des repas équilibrés.
01:14:49 Merci beaucoup Thierry Sarrazin pour votre témoignage ce matin,
01:14:53 merci pour le travail de votre association et tous les bénévoles.
01:14:56 On vous souhaite évidemment pour les semaines, les mois à venir, bien du courage,
01:14:59 d'autant plus dans cette période d'inflation où beaucoup de Français sont en difficulté.
01:15:03 Dans le reste de l'actualité, on va partir du côté de Niamey au Niger,
01:15:06 où cela fait maintenant un mois que des militaires ont pris le pouvoir.
01:15:09 Hier, des milliers de manifestants se sont réunis près d'une base militaire
01:15:12 pour réclamer le départ des soldats français.
01:15:14 Oui, un rassemblement organisé à l'appel du mouvement M62,
01:15:17 une coalition d'organisation de la société civile hostile à la présence des 1500 soldats français,
01:15:22 pourtant déployés dans la lutte anti-djihadiste au Niger.
01:15:27 Et donc l'analyse d'Harold Imane sur ce plateau ce matin.
01:15:31 Harold, la présence des soldats français et de cette mission anti-djihadiste au Sahel,
01:15:36 est-elle menacée par cette jante au pouvoir aujourd'hui ?
01:15:39 Bon, ça ne fait pas vraiment une bonne image des relations franco-nigériennes.
01:15:45 Mais pourquoi ces manifestants n'ont pas réussi à entrer dans la base ?
01:15:50 Eh bien là, vous voyez, c'est les soldats nigériens qui les en empêchent.
01:15:54 Et là, vous voyez l'entrée d'une base militaire nigérienne et la base française,
01:15:59 tout comme la base américaine d'ailleurs, se trouve à l'intérieur d'une base nigérienne.
01:16:04 C'est une espèce de poupée russe.
01:16:06 C'est tout à fait typique de tous les déploiements à l'étranger pour les Français,
01:16:10 les Américains, les Britanniques.
01:16:12 Plus personne n'a une base souveraine coupée du pays d'accueil.
01:16:15 Il faut avoir l'accueil,
01:16:18 l'assentiment du pays d'accueil et il faut être à l'intérieur d'une base du pays d'accueil.
01:16:23 Et c'est cet arrangement qui est presque une astuce qui permet à l'armée nigérienne
01:16:31 de bloquer l'arrivée de ses manifestants sans que cela fasse figure de la cavalerie
01:16:40 qui vient sauver la base française.
01:16:43 Donc voilà, mais plus de monde est venu forcer les barrières,
01:16:48 sans réussir, hier que prévu.
01:16:50 Beaucoup, beaucoup plus.
01:16:52 Donc on a quelques craintes pour aujourd'hui.
01:16:53 Et puis, bien sûr, il y a l'ambassade résidence de France ailleurs dans Niamey.
01:16:59 Et là aussi, l'armée est venue et a contenu les manifestants à la dernière minute.
01:17:04 Et là, à l'intérieur, se trouve l'ambassadeur Sylvain Hité,
01:17:06 qui a reçu pour ordre de ne pas bouger.
01:17:09 Pour l'instant, ils ne sont pas du tout inquiétés.
01:17:11 Mais la situation, généralement, n'est pas vraiment bonne.
01:17:15 Harold Imane pour le décryptage de l'actualité internationale.
01:17:19 Messieurs Guillaume Bigot, Arthur de Vattrecan,
01:17:21 vous restez avec moi sur ce plateau.
01:17:22 On revient dans un instant, juste après la pause.
01:17:25 On verra les images de la braderie de Lille,
01:17:26 où ont défilé les politiques de différents partis,
01:17:29 jusqu'au niveau de la majorité d'ailleurs.
01:17:32 Gérald Darmanin était sur place.
01:17:34 C'est un incontournable, finalement, la braderie de Lille,
01:17:36 de la communication politique.
01:17:38 On ne s'appelait pas toujours aux chineurs qui sont sur place.
01:17:41 Vous le verrez, à tout de suite.
01:17:42 7h29, de retour dans la matinale week-end
01:17:48 avec mes deux invités qui sont bavards pendant la pause.
01:17:51 On est ravis de vous retrouver, Arthur de Vattrecan et Guillaume Bigot.
01:17:54 Marine Sabourin pour l'EGT.
01:17:56 Voici tout de suite votre journal de 7h30.
01:17:58 Les titres "La droite macroniste n'existera plus en 2027".
01:18:02 Ce sont les mots de Gérard Larcher, président LR du Sénat,
01:18:05 dans Le Parisien, aujourd'hui en France.
01:18:07 Alors qui donc, pour succéder à Emmanuel Macron,
01:18:09 est rassemblé la droite ?
01:18:11 Un non-sort du lot, selon un sondage Opinion Way.
01:18:13 Nous verrons cela avec notre journaliste Mathilde Ibanez.
01:18:17 En cette veille de rentrée scolaire, ça ne vous a pas échappé.
01:18:20 Le coût des fournitures scolaires est exorbitant.
01:18:23 Plus 11% par rapport à l'an dernier.
01:18:25 Comme bien souvent, certaines mairies agissent et pallient les difficultés.
01:18:29 Dans le Val-de-Marne, plusieurs d'entre elles offrent un coup de pouce aux familles.
01:18:32 Illustration ce matin avec notre reportage à Fontenay-sous-Bois.
01:18:36 Cette histoire qui nous a beaucoup émue,
01:18:37 celle d'un homme qui ne parvient pas à faire son deuil,
01:18:39 Franck Furnani, dont les parents octogénaires ont été renversés
01:18:43 et tués sur un passage piéton par un chauffard
01:18:45 juste devant l'hôpital de Roubaix, un chauffard qui a pris la fuite.
01:18:48 Depuis cinq ans, il cherche des témoins sans relâche.
01:18:51 Nous serons en direct avec lui ce matin.
01:18:55 Et on commence avec la braderie de Lille,
01:18:57 un incontournable de la communication politique.
01:19:00 Ils sont nombreux à venir se montrer, tâter le terrain, essayer de convaincre.
01:19:04 Au milieu des chineurs, hier, on a pu trouver Manuel Bompard de la France Insoumise,
01:19:08 on a pu retrouver Marine Tondelier, l'écologiste,
01:19:11 ou encore le communiste Fabien Roussel.
01:19:13 Oui, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, lui aussi fait le déplacement.
01:19:17 L'occasion pour ces politiques de se mêler à leurs électeurs.
01:19:20 Au portage de Mathieu Devese, Charles Pousseau, le récit est signé Yael Benhamou.
01:19:25 C'est tout sourire que des cadres de la majorité sont arrivés à Lille.
01:19:29 Le ministre de l'Intérieur, accompagné du patron de Renaissance
01:19:32 et du ministre de la Transformation et de la Fonction Publique
01:19:35 se sont attablés au Meunier, une institution à Lille.
01:19:39 Autour d'élus, d'une bière et d'un plat de moules frites,
01:19:42 la majorité a affiché son unité.
01:19:44 Il n'était donc pas question pour Gérald Darmanin d'évoquer son futur en politique.
01:19:49 Vous êtes là en tant que ministre de l'Intérieur ou en tant que candidat à l'élection présidentielle ?
01:19:52 Je suis élu, vous savez que je suis élu du Nord, vous êtes au courant.
01:19:54 Il n'était pas question non plus que cette journée soit ternie par une polémique.
01:19:58 On se demande où est-ce que ça en est la non-application des OUTF par exemple.
01:20:03 Un peu plus tôt dans la journée, le ministre Stanislas Guerini est allé au contact des Lillois.
01:20:08 Il a été interpellé notamment sur l'inflation qui préoccupe les Français.
01:20:11 Plusieurs personnalités politiques de l'opposition étaient aussi présentes
01:20:15 comme Manuel Bompard ou bien Mathilde Panot.
01:20:17 Un défilé politique qui ne fait pas l'unanimité auprès des Lillois.
01:20:21 Je trouve que ce n'est pas forcément leur place.
01:20:23 Ils n'ont pas été là, c'est festif, c'est bon enfant mais ce n'est pas politique ici.
01:20:29 A noter, la maire de Lille Martine Aubry, qui ne rate habituellement jamais la braderie,
01:20:34 n'a pas pu être présente pour des raisons de santé.
01:20:36 Je le disais tout à l'heure, un incontournable de la communication politique
01:20:41 et pourtant on vient de l'entendre dans ce reportage.
01:20:42 Quand on interroge les gens, ils disent que les politiques
01:20:45 n'ont pas nécessairement leur place là-bas au milieu des chineurs.
01:20:51 Oui, je ne sais pas si tu veux réagir, mais moi, je pense que c'est normal
01:20:54 que les politiques aillent là où il y a des concentrations d'électeurs.
01:20:59 Ce n'est pas très choquant.
01:21:01 Le rôle de Lille est très important parce que c'est à la fois un pays de terroirs,
01:21:03 c'est le pays des ch'tis, c'est à la fois une zone où il y a beaucoup de pauvreté,
01:21:07 mais c'est aussi une zone qui va bien à la métropole de Lille.
01:21:11 C'est une zone très mondialisée.
01:21:12 Ça permet vraiment d'avoir une espèce de loop politique.
01:21:16 Et donc Lille, ce n'est pas n'importe quel endroit.
01:21:18 C'est l'endroit où vous avez Katniss qui est élue,
01:21:19 c'est l'endroit où vous avez Darmanin qui est élue,
01:21:21 c'est l'endroit où vous avez Marine Le Pen qui est élue.
01:21:23 Bref, on pourrait avoir beaucoup d'acteurs de premier plan dans le casting à Lille.
01:21:27 Donc c'est "the place to be", comme on dit.
01:21:30 C'est un peu aussi la fête de l'UMA pour des électeurs,
01:21:32 enfin pour des candidats Parti Bobo, Parti Pro-Mondialisation.
01:21:36 C'est une sorte de mini-France avec tous ces combats politiques ?
01:21:39 Oui, Guillaume a bien résumé, c'est une bonne loop de ce qu'est la France aujourd'hui,
01:21:44 de ses composantes.
01:21:45 J'ajouterais également l'immigration,
01:21:47 parce qu'il y a une grande partie de l'immigration également.
01:21:50 Ce qui est intéressant, c'est qu'ils viennent faire leur communication
01:21:53 lors de l'huitre rentrée.
01:21:53 En plus, Darmanin a eu sa rentrée où il s'est fait un peu griller par Atal,
01:21:57 par Bohn et puis Borne, qui lui a mis un plomb au passage.
01:22:01 Donc forcément, il faut qu'il récupère.
01:22:02 Mais en même temps, il fait sa rentrée politique.
01:22:04 Et quand une jeune femme qui est, je crois,
01:22:06 à l'escordier du collectif féministe des Némédice,
01:22:08 lui pose la question de se faire au QTF, il fuit comme un lâche.
01:22:11 Donc, la rentrée politique...
01:22:12 On veut faire de la politique, mais pas trop.
01:22:13 Mais pas trop, on ne va pas sur les questions qui fâchent.
01:22:15 Non, ils sont là pour l'image, effectivement.
01:22:17 La droite macroniste...
01:22:18 Les ambitions présidentielles de M. Darmanin,
01:22:19 c'est vrai que ça a fait un peu pchit quand même.
01:22:22 Il a raté sa rentrée.
01:22:23 Ça a pris un petit coup.
01:22:23 La droite macroniste, qui est donc là incarnée par Gérald Darmanin,
01:22:28 qui n'existera plus lors de la présidentielle
01:22:30 puisqu'Emmanuel Macron ne pourra pas se représenter.
01:22:32 Il se passera autre chose.
01:22:33 Après, c'est ce que nous dit Gérard Larcher,
01:22:35 le président LR du Sénat, dans une interview donnée ce matin
01:22:38 aux Parisiens, aujourd'hui en France.
01:22:40 Alors donc, cette question, qui pour succéder à Emmanuel Macron
01:22:44 est rassemblée la droite aujourd'hui.
01:22:45 Eh bien, c'est la question posée par OpinionWay
01:22:47 également dans Le Parisien ce matin.
01:22:49 On voit cela en détail avec vous.
01:22:50 Mathilde Ibanez, un visage semble sortir du lot.
01:22:53 Exactement.
01:22:54 Pour l'ensemble des Français,
01:22:55 comme pour les sympathisants de droite et du centre,
01:22:58 Édouard Philippe est la figure la plus fédératrice à droite,
01:23:02 selon un sondage OpinionWay pour Le Parisien ce matin.
01:23:06 Ensuite, eh bien, les avis divergent.
01:23:08 Pour l'ensemble des Français,
01:23:10 il plébiscite plus des ministres en poste,
01:23:12 comme Bruno Le Maire ou encore Gérald Darmanin.
01:23:15 Alors que pour les sympathisants de droite et du centre,
01:23:18 c'est Xavier Bertrand qui arriverait en deuxième position.
01:23:22 Une figure plus clivante, mais plus ancrée
01:23:25 dans le paysage politique de la droite.
01:23:28 Valérie Pécresse, elle, est la seule femme du classement.
01:23:31 La candidate des Républicains à la dernière élection présidentielle
01:23:34 n'arrive qu'en septième position.
01:23:37 Après avoir surrassemblé la droite,
01:23:39 faut-il encore pouvoir rassembler toute la population ?
01:23:43 Et là encore, eh bien, c'est Édouard Philippe
01:23:45 qui se positionne en tête.
01:23:47 Pour les Français, comme pour les partisans de la droite et du centre,
01:23:51 il serait donc prêt à voter pour lui à l'élection présidentielle.
01:23:55 Le deuxième choix, en tout cas pour les électeurs de droite,
01:23:58 se porterait sur Laurent Wauquiez.
01:23:59 Ils sont 54% à vouloir voter pour lui.
01:24:03 Mais sur le panel le plus large de l'ensemble des Français,
01:24:07 c'est une autre figure qui émerge en deuxième position,
01:24:10 Marine Le Pen, avec 30% des voix des Français
01:24:14 qui seraient donc prêts à voter pour elle en 2027.
01:24:17 Merci Mathilde Ibaniez.
01:24:19 Il a encore du travail, du coup, Gérald Darmanin.
01:24:22 Il a du travail.
01:24:22 Après, est-ce qu'on peut considérer ces candidats
01:24:25 comme des candidats de droite ?
01:24:26 Là, on a quand même l'impression que c'est les vieilles lunes de l'UMP
01:24:29 ou des LR qui ont fini à 4% dans leurs élections présidentielles,
01:24:32 qui reviennent.
01:24:34 Laurent Wauquiez et Marine Le Pen dans son...
01:24:36 Oui, mais dans Edouard Philippe.
01:24:38 C'est la droite du macroniste.
01:24:40 En fait, on appelle ça le centre.
01:24:41 C'est le centre, donc c'est la droite de l'ordre et de la finance.
01:24:44 La droite qui exige de la tenue,
01:24:46 qui se déshabille devant des puissances étrangères.
01:24:48 La droite qui demande de la vertu à tout le monde et qui s'en a franchi.
01:24:51 La droite qui a fait un passif de lâche plutôt que de victoire.
01:24:55 Bon, c'est ça qui est compliqué.
01:24:57 Donc, on a quand même l'impression,
01:24:58 même si les Français, je sais, sont conservateurs,
01:25:00 de revenir à il y a 10 ans ou du temps où l'UMP existait encore.
01:25:04 Bon, je pense malheureusement que ce créneau-là,
01:25:06 même s'il n'y aura pas d'héritage macroniste,
01:25:08 ça c'est évident,
01:25:09 Emmanuel Macron a flingué la droite et la gauche,
01:25:11 mais aussi flingué ce qu'il a créé.
01:25:13 On va repartir sur un centre droit et un centre gauche.
01:25:16 Je ne suis pas certain qu'ils aient beaucoup de...
01:25:18 un couloir assez large pour pouvoir percer.
01:25:20 Guillaume Bigot.
01:25:21 Ce centre droit et ce centre gauche,
01:25:23 c'est un peu ce qu'exprime M. Larcher.
01:25:24 C'est le parti des notables.
01:25:27 Et ce parti des notables, il pèse,
01:25:28 on le voit, sondage après sondage,
01:25:30 élection après élection, entre 25 et 30%.
01:25:33 Donc le candidat Emmanuel Macron était le meilleur candidat
01:25:35 de ce parti des notables.
01:25:37 Voilà, il ne pourra plus se représenter
01:25:39 pour des raisons constitutionnelles.
01:25:40 Donc le système cherche un successeur,
01:25:43 en fait, au parti des notables.
01:25:45 Et il semble que dans cette catégorie-là,
01:25:47 eh bien, Édouard Philippe soit le mieux placé.
01:25:50 Mais enfin, on est quand même quatre ans avant l'élection d'un côté.
01:25:53 Et de l'autre, c'est 33% des gens
01:25:56 qui se disent appartenir à LR, à l'UDI.
01:26:00 Mais enfin, 33% de combien de Français ?
01:26:03 Et combien de Français sont abstentionnistes ?
01:26:04 Combien de Français préfèrent voter à gauche ?
01:26:06 Combien de Français préfèrent voter pour d'autres droites ?
01:26:08 Combien de Français préfèrent partir à la pêche ?
01:26:10 En fait, ça représente toujours et encore
01:26:12 25 à 30% du corps électoral.
01:26:15 - Allez, on parle de ce qui vous concerne
01:26:17 en cette veille de rentrée scolaire.
01:26:18 Cela ne vous a sûrement pas échappé.
01:26:20 Le prix des fournitures scolaires a bondi,
01:26:22 +11,3% selon une étude de la Confédération syndicale des familles.
01:26:27 Alors, pour y faire face, plusieurs villes du Val-de-Marne
01:26:30 offrent un coup de pouce aux familles.
01:26:32 - Oui, matériel de géométrie, stylo, ardoise ou encore dictionnaire.
01:26:35 L'objectif est de permettre à tous les élèves
01:26:37 de ne manquer de rien pour la rentrée.
01:26:39 Illustration à Fontenay-sous-Bois avec Corentin Briau et Laurent Sélarier.
01:26:44 - Allez, on ouvre les portes, messieurs, dames.
01:26:46 Rentrez, je vous en prie.
01:26:48 Un rendez-vous matinal pour ces dernières heures de préparation
01:26:51 avant la rentrée des classes.
01:26:53 Les élèves de maternelle et de primaire des écoles de Fontenay-sous-Bois
01:26:57 sont venus récupérer les fournitures scolaires offertes par la ville.
01:27:01 - Avec une coque, une gomme, un stylo vert, un stylo noir,
01:27:06 un stylo rouge et un crayon à papier.
01:27:09 - Moi, j'ai choisi cette rouge.
01:27:12 Un coup de pouce financier que les parents accueillent volontiers.
01:27:16 - On a l'habitude, on est des Fontenaysiens de longue date,
01:27:18 du coup, c'est vrai qu'on a l'habitude de cette initiative
01:27:21 et c'est super sympa.
01:27:22 Avec un budget de 50 000 euros,
01:27:24 la mairie peut offrir aux enfants le nécessaire
01:27:27 dans un contexte de hausse des prix des fournitures.
01:27:30 - On a à peu près entre 4 500 et 5 000 enfants scolarisés sur la ville.
01:27:35 On offre aussi les fournitures scolaires aux enfants qui sont dans le privé
01:27:41 parce qu'à partir du moment où ils sont fontenaysiens,
01:27:43 ils ont droit aux fournitures scolaires.
01:27:44 C'est ce qui permet de faciliter la scolarité des enfants
01:27:47 et notamment en ce moment où le pouvoir d'achat est difficile
01:27:51 pour les Français, pour les Fontenaysiens, pour les Fontenaysiennes.
01:27:54 Une trousse bien faite et un cartable bien rempli donc
01:27:57 pour démarrer l'année scolaire de la meilleure manière possible.
01:28:00 - Allez, en Chine à présent, une nouvelle législation est entrée en vigueur hier.
01:28:05 Les mineurs ne peuvent désormais plus accéder à Internet la nuit.
01:28:09 Fini le téléphone ou l'ordinateur entre 22h et 6h du matin.
01:28:12 Mais on aimerait bien pouvoir appliquer cette mesure en France à nos enfants.
01:28:16 En Chine, par contre, c'est un petit peu plus inquiétant.
01:28:18 - Oui, il sera également contrôlé le temps passé sur les écrans
01:28:21 à l'aide de l'installation d'un chronomètre.
01:28:23 Les moins de 8 ans ne pourront par exemple pas dépasser 40 minutes par jour.
01:28:27 Dessus, Harold Yeman, c'est encore une mesure gouvernementale
01:28:30 pour contrôler Internet, mais cela va plus loin.
01:28:33 - Oui, c'est une reprise en main de la tech en général.
01:28:36 Alors l'aspect des mineurs, là, il y a des arguments pédagogiques
01:28:42 à peu près sensés, puisque on dénonce la myopie, les sautes d'humeur,
01:28:48 le manque d'attention des enfants.
01:28:52 Et c'est les parents qui dirigent.
01:28:54 Donc c'est les parents qui installent les limitations et autres.
01:28:58 Mais bon, il y a quand même un encouragement à le faire pour être un bon parent.
01:29:02 C'est sans doute une bonne chose.
01:29:04 Et puis, il y a eu des cas très célèbres d'enfants qui parlaient de manger leur père.
01:29:11 Et ça, c'était viral.
01:29:12 Donc tout ça, ça doit s'arrêter.
01:29:14 Bon, ensuite, il y a des choses un petit peu plus sonnoises.
01:29:17 C'est que depuis le 27 septembre,
01:29:19 vous n'avez plus tellement le droit de, par exemple,
01:29:23 consulter trop d'articles financiers qui disent que l'économie chinoise va mal,
01:29:28 si c'est sur la presse étrangère.
01:29:30 Donc tout ça, c'est à peu près au même moment,
01:29:32 le parti, dans toutes ses instances diverses,
01:29:35 va mettre une espèce de mur contre les usages incontrôlés du net.
01:29:43 Et ils peuvent aller jusqu'à éliminer une personne complètement de l'Internet,
01:29:48 comme ils viennent de faire à une actrice assez célèbre.
01:29:51 Et on ne sait même pas pourquoi.
01:29:53 Merci Harold Imane pour ces précisions.
01:29:55 On revient en France à présent, en Corse,
01:29:58 en cette fin de saison touristique,
01:30:00 alors que l'afflux de touristes a été massif.
01:30:02 Évidemment, on s'inquiète de la sécurité en mer.
01:30:05 Les hommes du groupe de reconnaissance et d'intervention en milieu aquatique
01:30:08 sont sur le qui-vive, Marine.
01:30:10 Oui, pour assurer la sécurité de tous,
01:30:12 une centaine de victimes sont prises en charge par leur soin chaque année
01:30:16 à l'aide de bateaux de sauvetage et d'un hélicoptère
01:30:18 au portage de Christina Luzzi.
01:30:21 La mer est belle, mais elle offre parfois quelques frayeurs à ses usagers.
01:30:24 Comme chaque matin, les hommes du secours aquatique Grima,
01:30:27 du 6 de Haute-Corse, partent en patrouille.
01:30:29 Leur mission première, assurer par tous les temps la sécurité de tous en mer.
01:30:33 On fait intervention essentiellement sur les bateaux, en pleine mer.
01:30:39 Après, ça peut arriver aussi qu'on intervienne sur les plages directement.
01:30:42 Premier appel d'urgence,
01:30:44 une jeune femme vient de se tordre la cheville sur un rocher.
01:30:47 Elle se trouve à deux heures de marge du village le plus proche.
01:30:51 En quelques minutes seulement,
01:30:52 l'équipe sera sur place et effectuera un premier bilan.
01:30:56 J'ai mal des deux côtés, c'est ça qui m'inquiète un peu.
01:30:59 Cette victime ne s'en sort pas trop mal.
01:31:01 Elle sera ramenée au port de Saint-Florent
01:31:03 afin d'être prise en charge par une ambulance.
01:31:05 Mais la journée est loin d'être terminée pour ces hommes et ces femmes
01:31:08 qui interviennent 24 heures sur 24.
01:31:10 En début de nuit, une femme est sur le point d'accoucher
01:31:13 sur un navire bloqué par la tempête au large de la Corse.
01:31:16 Les équipes du Grima et du Dragon 2B interviennent pour l'évacuer,
01:31:20 avec des conditions météorologiques difficiles venant compliquer la tâche.
01:31:24 C'est un travail à la fois de haute technicité et de grande précision
01:31:27 qui nécessite une synchronisation parfaite entre le pilote,
01:31:30 le mécanicien qui est au Royist aujourd'hui,
01:31:32 le plongeur et le pilote du bateau.
01:31:34 Chaque année, le groupe de reconnaissance et d'intervention
01:31:37 en milieu aquatique de Haute-Corse effectue en moyenne 80 interventions.
01:31:43 Cette image, toujours impressionnante et fascinante d'ailleurs,
01:31:45 d'une météorite qui a survolé la Turquie hier soir.
01:31:49 Un instant qui, vous le voyez, a été capturé par des habitants de la ville d'Herzurum.
01:31:54 Une météorite similaire avait été perçue en février dernier,
01:31:57 c'était en Normandie en France.
01:31:58 Oui, et chaque année dans le monde, jusqu'à 84 000 météorites de masse supérieure à 10 g
01:32:03 atteignent le sol, ce qui correspond à une météorite toutes les 6 à 30 minutes.
01:32:08 On va passer au sport à présent avec du rugby.
01:32:11 Troisième et dernière journée du top 14 pour cause de Mondial.
01:32:15 Clermont se rassure avant la trêve.
01:32:17 Victoire étriquée des Auvergnats face à La Rochelle.
01:32:20 La SM ouvre rapidement le score et en force grâce à Persil-Yato.
01:32:25 Les Rochelais répliquent dès la 25e minute de jeu.
01:32:28 Rémi Piquet charge la défense, Claire Montoise et Serge Udykel qu'encorient.
01:32:33 Le troisième ligne n'a plus qu'à conclure dans l'embûte.
01:32:35 Longtemps indécis, c'est le pied de Claire Montoise.
01:32:38 Benjamin Urda-Pileta qui fera la différence.
01:32:41 Score final 11-10 pour Clermont.
01:32:44 Et à quelques jours du coup d'envoi de la Coupe du Monde,
01:32:49 le 15 de France a pris ses quartiers.
01:32:51 Oui, les Bleus ont posé hier leur valise dans leur camp de base de Reuil-Malmaison.
01:32:55 Les joueurs ont eu le droit à une chaleureuse cérémonie de bienvenue
01:32:58 devant près de 5 000 supporters.
01:33:00 Un moment de détente avant de passer aux choses sérieuses
01:33:03 et la préparation pour le premier match de la compétition.
01:33:06 Ce sera vendredi face à la Nouvelle-Zélande.
01:33:09 Du football avec la suite de la quatrième journée de Ligue 1
01:33:13 et ce choc entre Monaco et Lens.
01:33:14 Résumé du match signé Damien Bourdeille.
01:33:17 Démonstration de Monaco face au RC Lens.
01:33:19 C'était le choc du soir en Ligue 1.
01:33:21 Corner de Caio Henrique, la tête de la recrue monégasque Wilfried Simbaud.
01:33:25 Premier but avec la SM.
01:33:26 Minamino, ici balle au pied, très en forme en ce début de saison.
01:33:29 Comme son équipe d'ailleurs, Serge Golovin 2-0.
01:33:32 C'est le score à la pause de Pikaio Henrique.
01:33:34 Encore sur corner, encore pour une tête.
01:33:36 Après celle de Simbaud, celle de Maripan 3-0.
01:33:39 Monaco est toujours invaincu.
01:33:41 Lens au contraire n'a toujours pas décroché de victoire en championnat cette saison.
01:33:46 À 7h45 sur CNews, c'est l'heure du rappel de l'actualité.
01:33:49 C'est avec vous Marine Sabourin.
01:33:51 118 femmes ont été tuées en France en 2022
01:33:57 par leur conjoint ou leur ex-conjoint
01:33:58 selon un bilan publié par le ministère de l'Intérieur.
01:34:01 Un chiffre stable par rapport à 2021
01:34:03 mais qui ne témoigne d'aucune amélioration sur la situation.
01:34:06 En moyenne, une femme est tuée par son conjoint ou ex-conjoint
01:34:09 tous les trois jours.
01:34:10 À Niamey, cela fait maintenant un mois que des militaires ont pris le pouvoir
01:34:14 par un coup d'État.
01:34:15 Hier, des milliers de manifestants anti-France étaient réunis
01:34:18 près d'une base militaire pour demander le départ des soldats français.
01:34:21 Ce rassemblement était organisé à l'appel du mouvement M62,
01:34:24 une coalition d'organisation de la société civile
01:34:27 hostile à la présence des 1500 soldats français
01:34:30 déployés dans la lutte anti-jihadiste au Niger.
01:34:32 Et puis, le typhon Ekou devait frapper dans la soirée les côtes de Taïwan.
01:34:36 3000 personnes ont été évacuées de zones à risque ce matin,
01:34:39 notamment le long des côtes sud-est de l'île.
01:34:42 Ce typhon, premier à atteindre les côtes taïwanaises depuis 4 ans,
01:34:45 a déjà provoqué des pluies importantes
01:34:47 et fait souffler des vents jusqu'à 140 km/h.
01:34:50 Cette histoire qui nous a beaucoup émus ce matin,
01:34:53 celle d'un homme qui ne parvient pas à faire son deuil.
01:34:55 Frank Fiornani, dont les parents octogénaires ont été renversés
01:34:59 et tués sur un passage piéton par un chauffard.
01:35:01 Un chauffard qui a courageusement, je le dis avec beaucoup d'ironie,
01:35:05 bien sûr, pris la fuite juste devant l'hôpital de Roubaix.
01:35:08 C'était en octobre 2018, il y a 5 ans.
01:35:11 Et aujourd'hui, les enquêteurs ne sont toujours pas parvenus
01:35:13 à mettre la main sur cet homme.
01:35:14 Nous sommes donc ce matin avec le fils de ces deux victimes,
01:35:17 Frank Fiornani.
01:35:18 Bonjour.
01:35:20 J'ai envie de dire, vous avez un courage et une énergie folle,
01:35:22 parce que même si la justice a parfois abandonné,
01:35:26 vous, vous n'avez jamais rien lâché.
01:35:27 Vous avez lancé de nombreux appels à témoins depuis plusieurs mois.
01:35:30 Quelles sont les démarches, racontez-nous, que vous avez faites ?
01:35:33 Alors, quand on a appris que l'enquête avait été classée,
01:35:43 nous avons contacté plusieurs médias
01:35:45 et j'ai lancé une pétition en ligne qui a récolté 45 900 signatures.
01:35:51 Et mon épouse a écrit au procureur.
01:35:53 Et du coup, l'enquête a été rouverte.
01:35:57 Et je sais que vous vous êtes placé devant l'hôpital de Roubaix
01:36:02 avec votre voiture, avec une pancarte
01:36:04 appelant aux témoins potentiels de cet accident.
01:36:07 C'était en octobre 2018, je le disais il y a cinq ans.
01:36:10 Est-ce que, grâce à tout ce que vous avez pu lancer depuis quelques mois,
01:36:13 vous avez réussi à récolter des informations
01:36:16 sur ce qui s'était passé le jour de cet accident ?
01:36:18 Oui, alors justement, ça fait trois mois que je reste devant l'hôpital de Roubaix,
01:36:26 deux à trois fois par semaine.
01:36:29 Et effectivement, j'ai récolté énormément de témoignages.
01:36:34 Voilà, dont notamment un témoignage,
01:36:37 un homme qui a eu la présence d'esprit
01:36:40 de noter la plaque d'immatriculation complète de la voiture.
01:36:46 Il envoyait un mail donc à la police municipale
01:36:50 et malheureusement, la police municipale
01:36:53 n'a jamais envoyé le mail à la police nationale.
01:36:59 Qu'est-ce qui vous porte aujourd'hui encore dans ce combat ?
01:37:03 J'ai promis à mes parents que jamais je ne laisserai tomber.
01:37:11 Je veux le retrouver, j'arrive pas à faire mon deuil,
01:37:14 j'arrive pas à tourner la page.
01:37:17 Et donc voilà, je ne lâcherai rien.
01:37:21 Il faut que je le retrouve.
01:37:24 Vous envisagez même aujourd'hui une grève de la faim
01:37:27 si vous ne parvenez pas à remuer tout ce monde et notamment les enquêteurs ?
01:37:34 Oui, tout à fait.
01:37:35 Oui, parce que j'estime que l'enquête a été bâclée
01:37:42 et je suis révolté.
01:37:44 Donc oui, effectivement, dernier recours, ce sera la grève de la faim.
01:37:48 Aujourd'hui, vous nous dites aussi que vous ne pourrez plus stationner
01:37:53 devant l'hôpital de Roubaix, il me semble. Pourquoi ?
01:37:57 Oui, normalement à partir du 1er septembre, ça va devenir payant.
01:38:03 Donc je me mettrai ailleurs sur Roubaix
01:38:07 et là j'entamerai de toute façon une grève de la faim, ça c'est sûr.
01:38:11 Merci.
01:38:12 Il faut que ça bouge, il faut que…
01:38:15 Il y a des gens sur Roubaix qui savent
01:38:19 et il faut que quelqu'un le dénonce ou que la personne se dénonce.
01:38:25 Merci à vous, Franck.
01:38:29 Merci à vous, Franck Furnani.
01:38:30 On espère de tout cœur que vous allez pouvoir aller au bout de votre combat.
01:38:34 On relaie ce matin votre appel à témoin.
01:38:37 Vous avez probablement sur votre écran
01:38:38 qu'il va apparaître les numéros de téléphone qui vont s'afficher.
01:38:40 Si bien sûr vous avez des informations sur cet accident,
01:38:43 le rappel qui s'est produit devant l'hôpital de Roubaix,
01:38:46 c'était en octobre 2018, il y a cinq ans.
01:38:49 Cet accident qui a coûté la vie à deux octogénaires,
01:38:52 qui étaient donc vos parents, Franck Furnani.
01:38:55 Merci encore d'avoir témoigné sur notre antenne ce matin.
01:38:58 Vous restez avec nous sur ces news.
01:39:00 On revient dans quelques minutes.
01:39:02 On va poursuivre l'actualité dans votre journal de 8h.
01:39:05 Il est temps pour moi de remercier mes invités pour cette heure d'information.
01:39:08 Arthur De Vatrigan, directeur de la rédaction de L'Incorrect
01:39:11 et Guillaume Bigot, politologue, qui reste avec moi pour cette prochaine heure d'information.
01:39:15 A tout de suite sur ces news dans votre matinal weekend.
01:39:17 7h57 sur ces news.
01:39:23 Bon réveil à tous ceux qui nous rejoignent dans la matinal weekend.
01:39:25 On est ensemble jusqu'à 9h pour de l'info, de l'analyse, des débats.
01:39:29 Tout d'abord, la météo de votre dimanche 3 septembre avec Karine Durand.
01:39:32 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.
01:39:39 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
01:39:42 Et Karine donc, cette vague de chaleur qui s'étend sur la France.
01:39:47 Avec du plein soleil sur l'ensemble du pays.
01:39:50 Ce matin, on a quand même quelques brumes, quelques brouillards
01:39:53 du côté des côtes de la Manche jusque sur les côtes de la mer du Nord,
01:39:57 mais aussi en direction du Pays-Bas.
01:39:59 Tout cela se dissipe en général assez rapidement.
01:40:02 À noter toujours ce vent d'automne qui souffle sur le Midi-Toulousain,
01:40:05 qui peut être assez dérangeant partout ailleurs.
01:40:08 Le ciel est bien dégagé au cours de l'après-midi.
01:40:11 C'est une superbe journée estivale dont il faut profiter avant la rentrée.
01:40:15 Justement, la plupart des brouillards se sont dissipés,
01:40:17 mais il peut en rester quelques-uns quand même sur les côtes bretonnes et normandes.
01:40:22 Le vent d'automne continue à se renforcer sur le Midi-Toulousain
01:40:25 et c'est beaucoup plus calme sur le sud-ouest, sur les Pyrénées.
01:40:28 Comparé à hier, il n'y a plus d'orage, il n'y a plus de fortes averses.
01:40:32 Un ciel clair sur l'ensemble du pays, jusque sur la moitié nord.
01:40:36 Les températures sont déjà assez douces ce matin sur le sud
01:40:40 et en particulier sur la côte d'Azur, avec jusqu'à 21 degrés à Nice et Cannes.
01:40:44 Une quinzaine de degrés pour le Pays basque, jusqu'à 18 degrés en direction de Paris.
01:40:49 Mais regardez les valeurs prévues au cours de l'après-midi.
01:40:52 C'est vraiment le début de la vague de chaleur qui se met en place sur le sud
01:40:55 et elle remonte, cette chaleur, de plus en plus en direction du nord.
01:40:58 34 degrés prévus à Poitiers, 33 à Bourges, mais aussi 30 degrés à Paris.
01:41:04 On va dépasser les 30 à Paris tout au long de la semaine,
01:41:07 de la chaleur qui se situe 10 degrés au-dessus des moyennes de saison.
01:41:11 C'était la météo avec Mondial Piscine.
01:41:16 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
01:41:21 Il est quasiment 8 heures sur CNews, voici les titres de votre journal.
01:41:26 À la une, l'échec de la lutte contre les violences faites aux femmes.
01:41:29 Symbolisé par un chiffre, 118 femmes ont été tuées l'an dernier
01:41:33 sous les coups de leurs conjoints ou de leurs ex-conjoints.
01:41:35 Chiffre publié par le ministère de l'Intérieur.
01:41:37 Le combat n'avance pas, disent les associations.
01:41:39 Il est pourtant érigé, ce combat, comme la priorité du quinquennat,
01:41:43 des quinquennats même, d'Emmanuel Macron.
01:41:44 12 millions d'élèves font leur rentrée ce lundi.
01:41:47 Il y a des villes où ce sera certainement plus difficile qu'ailleurs.
01:41:50 Et notamment à Nîmes, dans le quartier Pissevin,
01:41:52 13 jours après la mort du jeune Fayette dans le cadre de règlements de comptes.
01:41:55 Les parents craignent de voir leurs enfants parcourir les rues
01:41:58 pour se rendre à l'école.
01:41:59 Notre reportage à suivre dès le début de ce journal.
01:42:03 Cette inquiétude des parents d'élèves qui fait la une du JDD ce matin,
01:42:06 selon un sondage IFOP et SOS Éducation,
01:42:09 un parent sur deux a vu au moins l'un de ses enfants agresser
01:42:12 verbalement, physiquement ou sexuellement au cours de l'année écoulée.
01:42:15 Tous les détails à suivre dans ce journal avec Mathilde Ipanez.
01:42:18 Et tout d'abord, ce chiffre qui signe, je vous le disais,
01:42:23 l'échec de la lutte contre les violences faites aux femmes,
01:42:26 pourtant érigées comme priorité des quinquennats d'Emmanuel Macron.
01:42:28 En 2022, 118 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint,
01:42:33 selon un bilan publié par le ministère de l'Intérieur.
01:42:35 Oui, un chiffre stable par rapport à 2021,
01:42:38 mais qui ne témoigne d'aucune amélioration sur la situation.
01:42:41 En moyenne, une femme est tuée par son conjoint ou ex-conjoint
01:42:44 tous les trois jours, décryptage de Maureen Vidal et Corentin Brio.
01:42:47 En 2022, 145 personnes ont été victimes de morts violentes au sein du couple,
01:42:55 dont 118 femmes, soit seulement 4 féminicides de moins qu'en 2021.
01:42:59 Des chiffres publiés par le ministère de l'Intérieur.
01:43:03 Dans le détail, les femmes représentent 81% du total
01:43:07 des victimes de morts violentes au sein du couple.
01:43:09 Le rapport met aussi en valeur un constat inquiétant.
01:43:12 Les tentatives d'homicide ou d'assassinat dans les couples ont augmenté de 45%.
01:43:17 Concernant le profil des auteurs de féminicides, il reste inchangé.
01:43:21 Il est majoritairement masculin à 84%, en couple, de nationalité française,
01:43:27 âgé de 30 à 49 ans et n'exerçant pas d'activité professionnelle.
01:43:31 Les disputes et le refus de séparation demeurent également
01:43:35 le principal mobile du passage à l'acte.
01:43:37 Côté justice, sur les 118 femmes assassinées en 2022,
01:43:41 37 avaient déjà subi des violences par leurs conjoints avant leur décès.
01:43:44 24 d'entre elles avaient signalé l'effet aux forces de l'ordre,
01:43:48 dont 16 avaient déposé plainte.
01:43:50 En moyenne, un féminicide survient tous les deux jours et demi en France.
01:43:54 Et le ministre de l'Intérieur insiste, il est nécessaire d'améliorer
01:43:59 le processus d'accueil lors des dépôts de plainte des victimes.
01:44:02 Écoutez ces mots.
01:44:03 À chaque mort d'une femme, bien sûr, évidemment, c'est un drame absolu.
01:44:08 Et j'ai vraiment une pensée pour cette policière qui a été
01:44:10 dans des conditions ignobles tuée devant ses enfants.
01:44:15 Vous savez, il n'y a que 30% des personnes qui sont tuées
01:44:20 dans des cadres de violences intra-familiales connues par la police,
01:44:24 par la gendarmerie, par la justice.
01:44:26 Évidemment, on doit améliorer les processus,
01:44:29 l'écoute des policiers et des gendarmes, de la justice.
01:44:32 Je sais qu'Aridupon-Moretti est très sensible
01:44:33 pour que nous puissions ne plus avoir une seule personne qui saisit la police
01:44:37 et qui, évidemment, meurt sous les coups de son compagnon, de son ex-compagnon.
01:44:42 Alors, Guillaume Bigot, ce que nous disent les associations aujourd'hui,
01:44:45 c'est que le combat n'avance pas vraiment.
01:44:47 Les sanctions pour les auteurs de violences
01:44:50 ne sont pas dissuasives.
01:44:51 Les téléphones graves dangers, difficiles à obtenir.
01:44:53 Les bracelets anti-rapprochement, il faut demander l'autorisation
01:44:56 du conjoint violent pour pouvoir faire en sorte qu'il le porte.
01:45:00 Les places d'hébergement, là aussi, difficiles à trouver pour les femmes
01:45:03 qui sont en danger.
01:45:04 C'est tout à fait vrai.
01:45:05 Il y a du progrès à faire parce que c'était cause nationale
01:45:08 du premier quinquennat d'Emmanuel Macron et à nouveau cause nationale
01:45:11 pour son second quinquennat.
01:45:12 Et donc, bien sûr, ça ne s'améliore pas ou ça s'améliore de manière infinitésimale.
01:45:17 Donc ça, c'est indiscutable.
01:45:19 En revanche, ce qu'on peut dire aussi, c'est que l'impression que sur le long
01:45:23 terme en France ou même sur les 15, 20 dernières années,
01:45:25 il y aurait comme ça une explosion des féminicides, heureusement, c'est faux.
01:45:29 En 2007, par exemple, il y avait 179 féminicides.
01:45:32 C'était une année terrible.
01:45:34 C'est quand même beaucoup plus que cette...
01:45:35 Aujourd'hui, ça veut dire qu'il faut se contenter de ce qu'on a aujourd'hui.
01:45:37 Il faut encore réduire.
01:45:38 168, par exemple, en 2012.
01:45:41 Donc, l'idée, c'est que le président Macron a pris ses fonctions en 2007
01:45:46 alors qu'il y avait une année où il y avait très peu, heureusement, de féminicides.
01:45:49 Et puis, il y a eu la période du Covid qui a fait exploser aussi ces féminicides.
01:45:52 Le gouvernement a amélioré les choses.
01:45:54 Moi, ce qui me paraît le plus...
01:45:56 qui interpelle davantage, c'est qu'il y a quand même 24 femmes parmi ces 118
01:46:00 qui ont contacté les services de police pour obtenir de l'aide.
01:46:04 Et là, c'est là où on est vraiment au cœur de l'échec.
01:46:06 Et c'est là où je pense qu'il y a une marge de progrès très importante.
01:46:09 Quant au modèle espagnol, on parle que du modèle espagnol.
01:46:12 Malheureusement, les féminicides remontent en Espagne.
01:46:15 Et puis, dernier commentaire.
01:46:16 Bref, on parle de féminicides, mais en fait, ce sont des
01:46:19 violences à l'intérieur du couple.
01:46:20 Le couple, c'est l'amour, mais ça peut se transformer en haine.
01:46:22 Et ça a toujours existé.
01:46:24 Et il ne faut pas oublier qu'il y a 27 hommes qui sont morts aussi
01:46:26 à l'intérieur du couple et peut-être bien plus grave encore, des enfants.
01:46:30 Un enfant tous les quatre jours.
01:46:32 Un infanticide à l'intérieur du couple, c'est terrifiant.
01:46:34 Nous a rejoint sur ce plateau Frédéric Durand.
01:46:36 Bonjour, directeur de la revue l'Inspiration politique.
01:46:40 Voilà, les associations aujourd'hui nous disent que le combat
01:46:44 est loin d'être achevé, bien au contraire.
01:46:46 Guillaume Bigot nous dit bon, peut-être que le verre est finalement à moitié
01:46:49 plein, si je peux résumer.
01:46:50 Ça veut pas dire qu'il faut pas améliorer les choses.
01:46:53 Autant dire qu'il ne faut pas améliorer les choses.
01:46:54 Non, mais on avance.
01:46:56 Ça avance trop lentement.
01:46:57 Mais malgré tout, ça avance, ne serait-ce que dans, le ministre le disait,
01:47:01 dans l'accueil de la parole des femmes, c'est très important aussi.
01:47:03 Mais ça n'est pas suffisant.
01:47:05 Je crois qu'il y a une soixantaine de sur les mille bracelets
01:47:08 anti-rapprochement déployés en France, il y a une soixantaine d'attributs.
01:47:10 Et pour les raisons que vous évoquiez, notamment, l'accord du conjoint
01:47:13 fait des choses assez ridicules qui pourraient être changées dans la loi
01:47:16 pour pouvoir justement améliorer ça, parce qu'on a du mal à comprendre
01:47:20 pourquoi il n'y en a que 60.
01:47:21 Quand il y a des plaintes, des violences, alors ça peut pas durer indéfiniment.
01:47:24 On comprend bien qu'un conjoint peut pas être toute sa vie
01:47:26 sous un bracelet anti-rapprochement.
01:47:29 Cependant, on sait qu'il y a des cas où il y a des plaintes et où là,
01:47:31 ça devrait être quasi systématique, sans demande d'accord à qui que ce soit.
01:47:35 Une rentrée sous tension anime dans le quartier Pisse 20,
01:47:39 13 jours après la mort du jeune Fayette, 10 ans, victime collatérale
01:47:42 de règlement de compte entre trafiquants de drogue.
01:47:45 Il devait, Fayette, faire son entrée en classe de sixième cette année.
01:47:47 Où une cellule d'écoute et d'accompagnement a été mise en place
01:47:50 dans son école primaire Lacanal et au collège Condorcet.
01:47:53 Parents, enfants, enseignants craignent toutes cette rentrée scolaire
01:47:57 dans leur quartier après des semaines marquées par de nombreuses fusillades.
01:48:00 Reportage de Jean-Luc Thomas.
01:48:03 Dans le quartier Pisse 20, même parler de la rentrée scolaire
01:48:06 avec des parents devant une caméra est difficile.
01:48:08 Encore une fois, la peur est présente.
01:48:10 Pourtant, lundi, de jeunes enfants, des adolescents iront à l'école ou au collège.
01:48:15 J'ai vraiment une pensée pour la famille, mais aussi pour tous les habitants
01:48:20 de ce quartier.
01:48:22 J'ai aussi une pensée pour la communauté éducative des deux collèges
01:48:26 qui vont accueillir les élèves de l'école Lacanal, qui était en CM2.
01:48:31 Donc, c'est à la fois le collège Condorcet et le collège Jules Verne.
01:48:34 Et donc, j'ai décidé et j'ai mis en place une cellule d'écoute.
01:48:40 Une cellule d'écoute pour les élèves, les professeurs et les différents agents
01:48:43 pour essayer de tourner la page de la violence.
01:48:46 Nous allons renforcer l'action de l'école parce que par l'éducation,
01:48:52 par les perspectives que nous pouvons donner sur le plan scolaire,
01:48:56 sur le plan aussi d'accès à l'enseignement supérieur,
01:49:00 on peut donner de l'espoir à cette jeunesse.
01:49:03 Ce lundi, 1400 élèves feront leur entrée dans le quartier Pisse 20.
01:49:09 La rentrée scolaire et l'inquiétude des parents d'élèves
01:49:12 qui est à la une du JDD ce matin,
01:49:14 des parents qui craignent notamment pour la sécurité des enfants à l'école.
01:49:17 Près d'un parent sur deux rapporte qu'au moins un de leurs enfants
01:49:21 a été victime d'une forme d'agression, qu'elle soit physique,
01:49:24 verbale ou sexuelle, au cours de l'année 2022-2023.
01:49:27 Oui, des chiffres alarmants issus du baromètre de l'IFOP SOS Éducation.
01:49:31 Mathilde Ibanez décrypte pour nous ce sondage.
01:49:34 Mathilde, les parents d'élèves affichent leur scepticisme
01:49:36 à l'égard du ministre de l'Éducation, Gabriel Attal.
01:49:39 Exactement, le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal,
01:49:43 n'a pas forcément une bonne image aux yeux des parents.
01:49:46 Même si lundi dernier, il avait frappé fort avec l'interdiction de l'ABAIA
01:49:50 ou encore des mesures contre le harcèlement scolaire
01:49:53 au sein même des établissements.
01:49:55 Il sont seulement 43% des parents à avoir une bonne opinion du ministre
01:49:59 contre 57%.
01:50:02 Alors, les parents également sont de moins en moins confiants.
01:50:05 La capacité du gouvernement à résoudre des problèmes,
01:50:08 60% d'entre eux ne croient plus dans le gouvernement
01:50:12 pour gommer l'inégalité des chances en fonction de l'origine sociale.
01:50:16 Autre chiffre fort, ils sont 69% à ne plus faire confiance
01:50:21 au gouvernement concernant les violences à l'école.
01:50:24 C'est des thèmes très importants pour ces parents qui les inquiètent
01:50:28 beaucoup, puisque 48% d'entre eux rapportent même qu'au moins un
01:50:32 de leurs enfants a été victime de violences verbales,
01:50:36 physiques ou encore sexuelles au cours de l'année scolaire 2022-2023.
01:50:41 Autre thème qui alerte les parents, la dégradation du niveau scolaire.
01:50:45 Ils sont 70% à estimer que le niveau général des élèves a baissé
01:50:50 depuis une dizaine d'années.
01:50:53 Alors, beaucoup d'enjeux, de préoccupations en cette rentrée scolaire.
01:50:57 Le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, en tout cas,
01:51:00 a beaucoup de dossiers sur la table.
01:51:02 Merci pour ces précisions, Mathiel Dilvan, d'avoir
01:51:06 du boulot, Gabriel Attal, en cette rentrée scolaire.
01:51:09 Frédéric Durand, est-ce que vous le sentez capable d'affronter
01:51:12 tous ces défis, notamment en matière de sécurité ?
01:51:13 On a vu ce chiffre incroyable.
01:51:14 Un parent sur deux qui déclare avoir un enfant agressé à l'école,
01:51:17 en termes de sécurité, puis aussi le niveau à l'école,
01:51:20 le niveau scolaire des enfants.
01:51:21 Oui, donc preuve qu'il ne suffit pas, même si c'était nécessaire,
01:51:26 indispensable, de prendre des mesures contre la baille à pour rassurer
01:51:29 les parents, puisque j'imagine que le sondage a été fait après
01:51:31 la mesure en questionnant le mal à l'école.
01:51:36 Et bien plus profond, notamment sur la question,
01:51:39 évidemment, des inégalités, c'est relevé.
01:51:42 Sur la question de la sécurité, c'est relevé aussi.
01:51:44 Les agressions sont plus fréquentes dans les zones d'éducation prioritaire.
01:51:46 Oui, ben voilà.
01:51:48 Et puis, les profs sont moins souvent remplacés, etc.
01:51:50 Donc, on a un cumul d'effets qui crée, évidemment,
01:51:53 je pense, de l'inquiétude.
01:51:55 Donc, c'est une question à prendre à bras le corps.
01:51:57 L'éducation nationale, d'abord, on en attend énormément, énormément.
01:52:02 Ensuite, il faut répéter que, moi, je pense qu'on devrait appeler ça
01:52:05 plutôt le...
01:52:07 C'est un ministère de l'instruction plus que de l'éducation,
01:52:10 parce que l'éducation revient aux parents.
01:52:12 Mais là aussi, on a un souci, à mon avis, parce qu'on attend de l'école
01:52:15 à la fois qu'elle instruise et qu'elle éduque.
01:52:17 Je pense qu'elle est là pour instruire avant tout et que le rôle des parents,
01:52:19 c'est d'éduquer.
01:52:20 Et puis, je pense que cette catastrophe d'avoir voulu mettre, pardon,
01:52:24 au centre l'enfant au lieu de mettre les savoirs et où on dit que l'école
01:52:28 doit s'adapter à l'enfant au lieu de dire que c'est l'enfant qui doit
01:52:31 s'adapter à l'école et notamment à l'acquisition de savoirs.
01:52:34 Ça peut aussi justifier d'une baisse du niveau, qui est aussi une inquiétude.
01:52:38 Apparemment, la dégradation du niveau scolaire des parents.
01:52:41 - Guillaume Bigot.
01:52:43 - Oui, sur la baïa, tous les sondages montrent que les Français étaient
01:52:46 tout à fait favorables à la mesure prise par, et attendaient cette mesure
01:52:50 depuis longtemps, prise par Gabriel Attal et y compris, d'ailleurs,
01:52:52 les électeurs de la France insoumise.
01:52:54 - Et les personnels de l'éducation nationale.
01:52:56 - Et les personnels de l'éducation nationale.
01:52:57 Mais ça ne suffira pas. Pourquoi ?
01:52:58 Peut-être parce que Gabriel Attal est perçu comme une sorte de petit prince
01:53:01 de la Macronie, en tout cas, peut-être, comme dirait Jacques Chirac
01:53:04 d'Alain Juppé, le meilleur d'entre nous.
01:53:05 C'est le meilleur d'entre les macronistes, les proches du président
01:53:09 de la République, du point de vue des macronistes.
01:53:12 Et comme la politique du président de la République en matière d'éducation
01:53:16 a complètement perdu les Français avec, je rappelle, Blanquer,
01:53:20 anti-Woke, Papendaye, plutôt pro-Woke.
01:53:23 Et maintenant, Gabriel Attal, on revient sur ce qu'a fait Papendaye.
01:53:26 Les Français sont un peu perdus.
01:53:28 Donc, ils ne sont pas sûrs du tout que ça va nécessairement bien se passer.
01:53:32 En revanche, je pense qu'il y a quelque chose qui a été fait et bien fait.
01:53:36 Mais pourquoi ça a pris autant de temps ?
01:53:38 C'est que les élèves perturbateurs, agresseurs, harceleurs
01:53:41 sont maintenant sortis des établissements.
01:53:43 C'est à eux de quitter les établissements.
01:53:45 Vous vous rendez compte ?
01:53:46 Jusqu'à présent, c'était les familles et les enfants qui étaient harcelés,
01:53:50 qui, eux, devaient quitter l'établissement.
01:53:51 Donc, double peine. C'était insupportable.
01:53:53 Un changement de rhétorique qui est intéressant, effectivement.
01:53:55 12 millions d'élèves qui vont faire leur rentrée scolaire à partir de demain.
01:53:59 Et puis, dans quelques semaines, ce sera la rentrée universitaire.
01:54:02 La demande de logement étudiant est toujours plus forte.
01:54:04 Les petites surfaces se font rares.
01:54:06 Alors, lorsque la perle rare se présente, les étudiants, évidemment, sautent dessus.
01:54:10 Et ça, les escrocs l'ont bien compris, Marine.
01:54:12 Oui, attention aux arnaques.
01:54:14 Les fausses annonces pullulent sur les plateformes locatives,
01:54:17 profitant du désarroi des étudiants.
01:54:19 Alors, ce matin, on vous donne quelques conseils pour les étudiés.
01:54:23 Régine Delfour, Laurent Cellerier, Jules Bedot et Sacha Robbin.
01:54:27 Des heures d'attente pour visiter un appartement
01:54:30 avec peu de chances d'être retenus.
01:54:32 À quelques jours de leur rentrée, de nombreux étudiants sont sans logement
01:54:36 et deviennent des proies idéales pour les escrocs.
01:54:39 Attention aux demandes de dépôt de garantie, car cela est totalement illégal.
01:54:44 Aller dans une agence VR, avec les 1500 euros en espèces,
01:54:48 avec une petite identité, le mettre sur le mandat.
01:54:51 Une fois le transfert récultué, vous prenez en photo le mail
01:54:54 et le certificatif pour lui enlever, pour qu'il retire votre argent, en fait.
01:54:57 Autre arnaque récurrente, le faux propriétaire qui fait passer les visites.
01:55:01 Il voulait qu'on paye avant de signer le bail,
01:55:03 une sorte de caution, je ne sais pas quoi.
01:55:05 Mais après, en faisant quelques recherches,
01:55:06 on a découvert que c'était un AirBi A1/2 qu'il avait loué.
01:55:08 Pour contrer ces fausses annonces, la plateforme particulier à particulier
01:55:12 a créé une cellule spéciale.
01:55:14 Le pôle antifraude, ces cinq personnes,
01:55:17 sont amenées à vérifier une par une toutes les annonces,
01:55:20 à vérifier si on connaît le propriétaire.
01:55:22 Et si on ne le connaît pas, on va lui demander son titre de propriété,
01:55:26 des documents qui attestent de son identité.
01:55:29 On va la voir en ligne, voir, lui demander du visio
01:55:33 si on a des doutes qui persistent.
01:55:36 Les experts de ce pôle antifraude détectent la moindre anomalie.
01:55:40 Au niveau du caractère, on est sur quelque chose qui a été retapé en amont.
01:55:45 Alors sur le verso, est-ce que ça a été retapé ?
01:55:48 Même la signature, une signature aussi clean, ce n'est pas normal.
01:55:52 Autre conseil, n'envoyez jamais vos papiers sans filigrame.
01:55:56 Certains pourraient en profiter pour usurper votre identité.
01:56:00 Frédéric Durand voulait dire un mot là-dessus.
01:56:02 Oui, parce que j'ai du mal à comprendre que ne soient pas sanctionnées
01:56:05 certaines plateformes.
01:56:06 Alors là, on voyait justement de particulier à particulier
01:56:08 qui eux sont très sérieux et demandent les titres de propriété, etc.
01:56:11 Ce qui n'est pas le cas de certains sites,
01:56:13 notamment des plus connus sur le marché, qui ne demandent absolument rien.
01:56:15 Ce qui fait que ça multiplie le nombre de fausses annonces
01:56:18 qui demandent donc à des gens qui cherchent
01:56:21 et qui sont un peu à panique de l'argent avant même de leur présenter l'appartement.
01:56:24 Et certains jouent le jeu pour pouvoir réserver l'appartement.
01:56:26 Ils vont payer alors qu'il n'y a aucun appartement à la clé.
01:56:29 Je pense que ces plateformes-là devraient être un peu plus surveillées,
01:56:31 qu'on leur demande, comme le fait de particulier à particulier.
01:56:34 Mais vous demandez le titre de propriété,
01:56:35 vous ne me passez pas d'annonce sans titre de propriété.
01:56:38 8h15 quasiment sur CNews, c'est l'heure du rappel de l'actualité avec Marine.
01:56:43 En Espagne, de fortes pluies et des tempêtes ont provoqué des inondations
01:56:48 dans le nord et l'ouest du pays.
01:56:50 Deux personnes sont mortes hier alors qu'elles descendaient le Ravin du Gorgole
01:56:53 dans la région d'Aragon après la série de vagues de chaleur
01:56:56 qui a ravagé le pays tout au long de l'été.
01:56:58 Ces averses torrentielles persisteront jusqu'à demain.
01:57:02 A l'occasion de la Mostra de Venise,
01:57:03 le dernier film du réalisateur Roman Polanski a été projeté en son absence hier soir.
01:57:08 Son producteur a brandi l'étendard de la liberté artistique intitulé The Palace.
01:57:12 Son film a été tourné en Suisse et se veut comme une comédie à sketch
01:57:15 dans un hôtel de luxe. Des associations féministes dénoncent une provocation.
01:57:20 Et puis, ses qualifications en Formule 1,
01:57:22 Carlos Sainz et sa Ferrari partiront en pole position du Grand Prix d'Italie.
01:57:26 L'Espagnol a terminé premier hier face au leader du championnat Max Verstappen
01:57:31 avec 13 millièmes de seconde d'avance seulement.
01:57:33 En revanche, résultat compliqué pour les deux Français de chez Alpine.
01:57:36 Le Grand Prix est à suivre dès 15h sur Canal+.
01:57:39 Nous avons impérativement besoin d'une politique migratoire efficace.
01:57:45 Ce sont les mots de Gérard Larcher, le président LR du Sénat,
01:57:49 dans les colonnes du Parisien, aujourd'hui en France.
01:57:51 Présent aux côtés d'Emmanuel Macron, aux rencontres de Saint-Denis
01:57:54 où étaient réunis tous les chefs de parti.
01:57:56 Gérard Larcher a mis en garde le président contre les risques de l'inaction.
01:57:59 Il s'est dit favorable à une réforme constitutionnelle sur l'immigration
01:58:03 et suggère l'option du référendum sur le sujet.
01:58:06 Un nouveau refus d'obtempérer dans le département de l'Aude,
01:58:09 en marge de la fériade carcassonne.
01:58:10 Un policier de 48 ans a été grièvement blessé
01:58:14 après avoir été percuté par un automobiliste
01:58:16 qui avait consommé de l'alcool, consommé également des stupéfiants.
01:58:20 Il a été interpellé et placé en garde à vue avec le passager du véhicule.
01:58:23 Une enquête a été ouverte pour des faits de tentative de meurtre
01:58:26 sur personne dépositaire de l'autorité publique,
01:58:29 de conduite en état d'ivresse et sous l'emprise de stupéfiants.
01:58:32 Bruno Bartocetti, syndicat Sud Unité SGP Police.
01:58:36 On est sur la route de Limoux à Carcassonne.
01:58:40 Il est environ 1h30 du matin
01:58:43 et on a des policiers qui font un contrôle d'alcoolémie,
01:58:48 enfin un contrôle routier plus exactement.
01:58:50 Et chacun attendait son tour.
01:58:53 Quand ça a été le tour d'un véhicule monté par deux individus,
01:58:58 le conducteur a foncé délibérément sur les policiers.
01:59:02 A foncé délibérément sur les policiers, j'appuie là-dessus
01:59:04 parce que du coup on n'est plus dans le refus d'obtempérer.
01:59:07 Et là on est dans la, d'ailleurs je crois que ça a été qualifié comme ça par le parquet,
01:59:10 on est dans l'homicide volontaire ou la tentative,
01:59:13 enfin la tentative d'homicide volontaire ou la tentative d'assassinat.
01:59:18 Et je crois que c'est ce qui est important de retenir,
01:59:20 c'est qu'on banalise parfois les refus d'obtempérer,
01:59:23 on oublie juste qu'un conducteur, par destination,
01:59:26 utilise son véhicule comme une arme et en avait en tête au volant un criminel.
01:59:32 Voilà sur la situation.
01:59:34 En ce qui concerne le policier, ces jours ne sont pas en danger,
01:59:39 il a fait un vol plané de 4 mètres, environ 3-4 mètres,
01:59:42 il est retombé sur le pare-brise du véhicule.
01:59:44 Allez, les images de Niamey au Niger,
01:59:47 où cela fait désormais un mois qu'une junte militaire a pris le pouvoir.
01:59:50 Hier, des milliers de manifestants se sont réunis près d'une base militaire
01:59:54 pour réclamer le départ des soldats français.
01:59:56 Oui, un rassemblement organisé à l'appel du mouvement M62,
01:59:59 une coalition d'organisation de la société civile
02:00:01 hostile à la présence des 1500 soldats français,
02:00:04 pourtant déployés dans la lutte anti-djihadiste au Niger.
02:00:07 Je vous propose d'écouter ces quelques manifestants
02:00:09 dont les propos illustrent bien la progression du sentiment anti-français dans le pays.
02:00:13 Vive le Niger, nous n'avons pas besoin de la pétite France,
02:00:17 la pétite France n'a qu'à partir.
02:00:19 Notre seule demande, notre ultime demande,
02:00:23 c'est le départ des Français qui sont sur le territoire nigérien.
02:00:31 Nous n'avons pas besoin de ces gens ici, nous n'en avons pas besoin.
02:00:35 Et on le répète, on est prêts à mourir pour défendre notre patrie.
02:00:40 On est prêts à mourir pour les faire partir.
02:00:42 Ils doivent partir, ils n'ont pas besoin d'être ici.
02:00:46 Nous sommes là et nous sommes là pour toujours.
02:00:48 Jusqu'au jour où la France plaira Bagad.
02:00:51 Et elle plaira Bagad, je vous l'ai dit.
02:00:53 La France est obligée de partir parce que ce n'est pas son pays,
02:00:55 c'est notre pays, c'est notre territoire.
02:00:57 Et bien elle doit partir.
02:00:59 C'est à nous d'exiger à la France un comportement amer.
02:01:02 Ils acceptent de se soumettre à notre règle.
02:01:05 Ou qu'on les éclase parce qu'on va les écraser.
02:01:08 Le décryptage avec notre spécialiste des questions internationales, Harold Iman.
02:01:13 Harold, est-ce que la présence des soldats français,
02:01:15 et puis plus largement cette mission antiterroriste au Sahel,
02:01:18 est menacée par cette jinte militaire au pouvoir ?
02:01:21 La jinte commence à évoluer un peu vers une attitude antifrançaise,
02:01:26 mais ce n'était pas son but premier.
02:01:30 Maintenant, quand on voit ces foules dans la rue,
02:01:34 on comprend qu'il y a un sentiment antifrançais.
02:01:38 Et là, ces militants ont marché sur la base française
02:01:43 qui est accolée à l'aéroport et n'ont pas réussi à rentrer.
02:01:46 Ils sont venus beaucoup plus nombreux que prévu hier,
02:01:49 avec leurs quelques drapeaux russes ici ou là.
02:01:52 Mais pourquoi ils n'ont pas pénétré ?
02:01:54 Parce que la base française est enchassée dans une base nigérienne.
02:01:59 Et partout dans le monde, les bases américaines, françaises,
02:02:03 et maintenant d'autres, italiennes, britanniques,
02:02:06 ne sont jamais maintenant comme ça,
02:02:08 avec une grosse barrière qui fait front face à la rue
02:02:12 où les passants déambulent.
02:02:14 Ils sont à l'intérieur d'une base souveraine.
02:02:17 On leur prête l'emprise.
02:02:20 Donc l'armée nigérienne, tout simplement,
02:02:22 a fermé les grilles de sa propre base
02:02:25 et ça a protégé les Français et les Américains derrière.
02:02:28 Et en même temps, l'ambassadeur Sylvain Hité
02:02:31 n'est pas menacé aujourd'hui, ni hier.
02:02:35 Donc il y a des tactiques chez les manifestants,
02:02:39 les M62 qui sont notoirement bruyants.
02:02:42 Et ils ont une idée que les Français n'aiment pas le bruit.
02:02:45 C'est pour ça qu'ils ont des vouvouzellas,
02:02:47 pour faire déguerpir.
02:02:49 Mais voilà, il n'y a pas encore de violence
02:02:52 et c'est peut-être le début d'une espèce de désescalade.
02:02:55 Merci Harold Iman, un commentaire rapide, Guillaume Bigot.
02:02:59 C'est une situation ubuesque parce qu'on ne peut pas maintenir
02:03:02 une force militaire pour aider un État si cet État n'est plus d'accord.
02:03:06 La tradition d'ailleurs française en matière de diplomatie,
02:03:08 c'est de ne pas se préoccuper des régimes politiques.
02:03:10 Et c'est de toute façon vu à la fois
02:03:13 comme une preuve d'ingérence et de paternalisme.
02:03:15 Et en même temps, depuis le putsch du Mali,
02:03:17 où on a manifesté un mécontentement sans rien faire
02:03:19 alors qu'on avait la force, une preuve de faiblesse.
02:03:21 Donc on affiche notre faiblesse à l'égard de toute l'Afrique
02:03:24 en ne faisant rien et en même temps,
02:03:26 eh bien on affiche notre paternalisme et on donne des leçons aux Africains.
02:03:29 La démocratie, ce n'est pas une plante en peau.
02:03:32 Ça doit planter des racines profondément
02:03:34 et c'est aux Africains de savoir quel gouvernement ils veulent.
02:03:37 Je vous propose de détendre un petit peu l'atmosphère.
02:03:39 109 millions d'euros, on en ferait des choses avec 109 millions d'euros.
02:03:43 Je vous ai déjà fait bisquer hier en vous parlant de ce jackpot
02:03:45 euro-million qui a été remporté par un Français.
02:03:48 Manifestement, personne n'avait joué autour de cette table.
02:03:50 Tout le monde est encore là ce matin.
02:03:52 C'est qu'on a besoin de gagner notre vie, l'air de rien.
02:03:55 Une somme qui a de quoi faire tourner la tête Marine.
02:03:57 Oui, 109 millions d'euros.
02:03:59 Il s'agit du plus gros gain jamais atteint cette année dans l'hexagone.
02:04:02 Vos idées, vos projets recueillis par Pierre Mko.
02:04:05 Le récit est signé Dounia Tengour.
02:04:07 109 millions d'euros.
02:04:10 Il s'agit là du plus gros gain enregistré cette année en France.
02:04:14 En 2023, on dénombre désormais trois gagnants français à l'euro-million.
02:04:18 En février dernier, c'est un couple de Sartois
02:04:20 qui a remporté plus de 102 millions d'euros.
02:04:23 Quelques mois plus tard, en mai, c'est à Fort-de-France
02:04:26 qu'un jackpot de 53 millions a été empoché.
02:04:29 Nouvelle maison ou changement de vie?
02:04:31 Avec cette belle cagnotte de 109 millions d'euros,
02:04:33 tous les rêves sont permis.
02:04:35 J'irai m'installer dans une très belle maison en bord de mer.
02:04:38 Je voyagerai et je profiterai de la vie.
02:04:42 C'était un bon appartement campagne, tranquille,
02:04:45 avec les pisunes.
02:04:47 C'est belle vie.
02:04:48 C'est un appart.
02:04:50 Malgré mon âge.
02:04:51 Comme ça, ça ira à mon fils.
02:04:53 D'autres pensent également au bien commun,
02:04:55 avec des oeuvres de charité.
02:04:57 Je peux faire beaucoup d'actions qui sont nobles
02:04:59 par rapport à l'humanité.
02:05:00 C'est tout.
02:05:01 Aider les pauvres,
02:05:02 les recherches contre les maladies infectieuses,
02:05:06 les orphelins, tout ça.
02:05:09 Effacer toute la pauvreté qui peut être dans mon périmètre.
02:05:14 Voilà ce que je pourrais faire avec 109 millions,
02:05:16 sans oublier que j'aime les marques, les vêtements de luxe.
02:05:19 109 millions, je risque jamais de redevenir pauvre.
02:05:24 Si pour l'heure on ignore le département d'origine du vainqueur,
02:05:27 le rechanceux a désormais 60 jours pour se déclarer
02:05:30 et réclamer sa cagnotte à la Française des Jeux.
02:05:34 Je vous rassure, ce n'est pas moi le vainqueur.
02:05:37 On a des jolies réponses quand même.
02:05:38 On s'est amusé à faire le calcul de ce qu'on pouvait souffrir
02:05:41 avec 109 millions d'euros.
02:05:42 Je vous propose de regarder ce graphique.
02:05:45 On peut s'acheter 18 000 montres de luxe,
02:05:47 plus de 18 000, 11 tonnes de caviar,
02:05:50 62 châteaux de 1000 mètres carrés.
02:05:52 Ça se doit de vous parler à Harold qui voulait s'acheter un château
02:05:54 ce matin quand on lui en a parlé.
02:05:56 Je veux encore.
02:05:57 Et qui veut toujours, mais 62 châteaux même.
02:05:59 9500 tours du monde, 46 yachts de 30 mètres.
02:06:04 Frédéric Durand, qu'est-ce que...
02:06:05 Je ne prendrais rien de tout ça, déjà, c'est à peu près sûr.
02:06:09 Non, je ne sais rien, moi écoutez, je n'ai pas de maison,
02:06:11 je m'achèterais peut-être une maison avec ça.
02:06:13 Et puis j'investirais dans ma revue l'inspiration politique.
02:06:16 Ça, c'est une très bonne chose pour l'information de chaque citoyen.
02:06:20 Attention, vous aurez à payer la taxe foncière derrière
02:06:22 si vous achetez une maison.
02:06:23 Elle a augmenté.
02:06:24 Guillaume Bigot, qu'est-ce que vous feriez ?
02:06:26 Alors, c'est sûr, je ne donnerais pas l'argent à un cabinet de conseil
02:06:28 pour qu'ils me disent quoi faire avec l'argent.
02:06:32 Toujours pas le gouvernement.
02:06:33 Blague à part, non.
02:06:35 D'abord, soyez honnête, j'en prendrais une partie pour moi,
02:06:38 pour mes proches, pour eux, etc.
02:06:41 C'est un peu des munitions contre le destin, peut-être 10, 15, 20 %.
02:06:44 Et le reste, je pense que je l'investirais dans l'enseignement.
02:06:47 C'est un très beau projet.
02:06:50 Vous restez avec nous sur CNews.
02:06:52 Dans un instant, un nouveau journal.
02:06:53 On verra les images de la braderie de Lille hier.
02:06:56 La braderie de Lille qui fait le jeu de la communication politique.
02:06:59 Tous les partis se retrouvent sur place pour essayer de convaincre,
02:07:02 de s'afficher en tout cas.
02:07:04 Vous verrez les images dans un instant.
02:07:05 Toujours ravi de vous retrouver dans la matinale ou le week-end
02:07:13 avec mes invités Frédéric Durand, avec Guillaume Bigot,
02:07:16 avec Marine Sabourin pour toute l'actualité.
02:07:18 On est encore ensemble jusqu'à 9h pour décrypter tout ça.
02:07:22 Voici les titres de votre journal de 8h30.
02:07:24 À la une, la droite macroniste n'existera plus en 2027.
02:07:28 Ce sont les mots de Gérard Larcher,
02:07:29 président LR du Sénat dans le Parisien aujourd'hui en France.
02:07:32 Alors qui donc, pour succéder à Emmanuel Macron,
02:07:35 est potentiellement rassemblé la droite ?
02:07:37 Un nom sort du lot selon un sondage Opinion Way.
02:07:40 Et c'est Mathilde Libaniez qui va nous le révéler dans quelques instants.
02:07:44 En cette veille de rentrée scolaire, ça ne vous a pas échappé.
02:07:47 Le coût des fournitures scolaires est exorbitant,
02:07:49 +11% par rapport à l'an dernier, comme bien souvent.
02:07:53 Certaines mairies agissent et palient les difficultés.
02:07:56 Dans le Val-de-Marne, plusieurs d'entre elles offrent un coup de pouce aux familles.
02:07:59 Illustration ce matin à Fontenay-sous-Bois.
02:08:02 Les pharmaciens pourront bientôt prescrire des antibiotiques
02:08:06 pour certaines pathologies, annonce d'Elisabeth Borne cette semaine.
02:08:09 Alors comment va se dérouler concrètement la délivrance de ces médicaments ?
02:08:12 Pour quelles pathologies ?
02:08:14 Est-ce une bonne chose pour désengorger les cabinets médicaux ?
02:08:16 On posera toutes ces questions à mon invité, Cyril Colombani,
02:08:19 président de l'Union des syndicats des pharmaciens d'officine des Alpes-Maritimes.
02:08:23 Tout d'abord, on commence avec les images de la braderie de Lille,
02:08:27 un incontournable de la communication politique.
02:08:29 Ils sont nombreux à venir tâter le terrain,
02:08:32 essayer de convaincre ou du moins se montrer.
02:08:35 Ça c'est certain.
02:08:36 Au milieu des chineurs, hier, on a pu retrouver l'insoumis Manuel Bompard,
02:08:39 l'écologiste Marine Tondelier ou encore le communiste Fabien Roussel.
02:08:42 Mais pas seulement d'ailleurs.
02:08:43 Oui, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
02:08:46 lui aussi fait le déplacement, l'occasion pour ces politiques
02:08:49 de se mêler à leurs électeurs.
02:08:50 Au portage de Mathieu Devese, Charles Pousseau, le récit est signé Yael Benhamou.
02:08:54 C'est tout sourire que des cadres de la majorité sont arrivés à Lille.
02:08:59 Le ministre de l'Intérieur, accompagné du patron de Renaissance
02:09:03 et du ministre de la Transformation et de la Fonction publique
02:09:05 se sont attablés au Meunier, une institution à Lille.
02:09:09 Autour d'élus, d'une bière et d'un plat de moules frites,
02:09:12 la majorité a affiché son unité.
02:09:15 Il n'était donc pas question pour Gérald Darmanin d'évoquer son futur en politique.
02:09:19 Vous êtes là en tant que ministre de l'Intérieur
02:09:21 ou en tant que candidat à l'élection présidentielle ?
02:09:22 Je suis élu. Vous savez que je suis élu du Nord, vous êtes au courant.
02:09:25 Il n'était pas question non plus que cette journée soit ternie par une polémique.
02:09:28 Du coup, on se demande où est-ce que ça en est la non-application des EUTF par exemple.
02:09:33 Un peu plus tôt dans la journée, le ministre Stanislas Guérini
02:09:36 est allé au contact des Lillois.
02:09:38 Il a été interpellé notamment sur l'inflation qui préoccupe les Français.
02:09:42 Plusieurs personnalités politiques de l'opposition étaient aussi présentes
02:09:45 comme Manuel Bompard ou bien Mathilde Panot.
02:09:48 Un défilé politique qui ne fait pas l'unanimité auprès des Lillois.
02:09:51 Je trouve que ce n'est pas forcément leur place.
02:09:53 Ils ne vont pas être là, c'est festif, c'est bon enfant, mais ce n'est pas politique ici.
02:10:00 A noter, la maire de Lille Martine Aubry, qui ne rate habituellement jamais la braderie,
02:10:04 n'a pas pu être présente pour des raisons de santé.
02:10:08 C'est intéressant Guillaume, on veut bien s'afficher pour l'image.
02:10:12 Par contre, quand il s'agit de répondre aux questions,
02:10:13 on n'est pas là pour faire de la politique.
02:10:15 Ça se saurait si un ministre était là pour faire de la politique,
02:10:17 surtout en allant le week-end dans la braderie de Lille.
02:10:20 C'est un extrait de Gérald Darmanin, mais ça aurait pu être la même chose
02:10:23 pour à peu près tous ceux qui étaient sur place.
02:10:25 Bien sûr, bien sûr.
02:10:26 C'est vraiment la moule frite la plus chic de France.
02:10:29 En fait, c'est le moyen de faire populaux tout en étant au cœur de Bobolande,
02:10:33 en étant à l'intérieur de l'agglomération lilloise.
02:10:35 Ce qui est intéressant en Lille, c'est que vous avez des quartiers populaires,
02:10:38 mais vous avez aussi cette agglomération qui est tirée par la mondialisation.
02:10:40 Et donc, vous avez, c'est un peu l'endroit où il faut être
02:10:43 parce qu'en matière de casting politique, vous avez Adrien Quatennens qui est élu,
02:10:46 vous avez effectivement Gérald Darmanin qui est élu,
02:10:48 vous avez Marine Le Pen qui est élu dans le coin.
02:10:50 Donc, ce n'est pas tout à fait anodin de se rendre à Lille.
02:10:54 La droite macroniste qui était sur place,
02:10:57 donc en la personne de Gérald Darmanin, en tout cas, c'est probablement
02:11:00 celui qui l'incarne le mieux, cette droite macroniste qui n'existera plus
02:11:03 lors de la présidentielle, puisqu'Emmanuel Macron ne pourra pas se représenter.
02:11:06 Ce sont les mots de Gérard Larcher dans une interview donnée ce matin
02:11:10 aux Parisiens aujourd'hui en France.
02:11:11 Oui, alors qui pour succéder à Emmanuel Macron et rassembler la droite ?
02:11:15 C'est la question posée par OpinionWeek également dans Le Parisien ce matin.
02:11:19 Et on voit cela en détail avec vous, Mathilde Ibanez,
02:11:21 un visage semble sortir du lot.
02:11:23 Exactement, pour l'ensemble des Français,
02:11:25 mais également les sympathisants de droite et du centre,
02:11:28 c'est Édouard Philippe, la figure la plus fédératrice à droite,
02:11:33 selon un sondage OpinionWeek pour Le Parisien ce matin.
02:11:38 Ensuite, les avis divergent.
02:11:40 Pour l'ensemble des Français, ils plébiscitent plus des ministres en poste
02:11:44 comme Bruno Le Maire ou encore Gérald Darmanin.
02:11:48 Alors que pour les sympathisants de droite ou du centre,
02:11:51 ils verraient plus Xavier Bertrand en deuxième position,
02:11:55 une figure plus clivante certes,
02:11:57 mais plus ancrée dans le paysage politique de la droite.
02:12:00 Valérie Pécresse, elle, la seule femme au classement,
02:12:03 candidate des Républicains à la dernière élection présidentielle,
02:12:07 n'arrive qu'en septième position.
02:12:09 Après avoir su justement rassembler la droite,
02:12:13 encore faut-il pouvoir rassembler l'ensemble de la population.
02:12:16 Et là encore, c'est Édouard Philippe qui se positionne justement en tête,
02:12:22 pour les Français comme pour les partisans de la droite et du centre,
02:12:26 qui seraient prêts justement à voter pour lui à l'élection présidentielle.
02:12:30 Le deuxième choix, en tout cas pour les électeurs de droite,
02:12:33 se porterait plus sur Laurent Wauquiez avec 54% des voix.
02:12:38 Mais pour le panel plus large justement de l'ensemble des Français,
02:12:43 c'est une autre figure qui émerge en deuxième position,
02:12:46 Marine Le Pen avec 30% des Français qui seraient prêts à voter pour elle
02:12:51 en 2027.
02:12:52 - Merci Mathilde Ibanez.
02:12:54 Frédéric Durand, il a la concurrence quand même Gérald Darmanin.
02:12:57 - Oui, d'autant que le sondage est assez étrange, je trouve,
02:12:59 permettez-moi de le dire, parce que qu'est-ce qui fait que si,
02:13:03 par exemple, l'ancien Premier ministre se présente,
02:13:06 ça empêchera David Lyssenaar ou Wauquiez de se présenter,
02:13:10 ça divisera les voix ?
02:13:11 Donc je ne comprends pas très bien,
02:13:13 enfin je comprends par rapport au fait de pouvoir ou non rassembler,
02:13:17 mais il est fort à parier qu'il y ait un candidat macroniste
02:13:20 et un candidat de droite, en tout cas à l'heure à laquelle nous parlons.
02:13:22 - Là c'est qui incarne en tout cas pour ce que...
02:13:24 - Oui mais on dit "seraient prêts à voter pour",
02:13:27 ça donne le sentiment que ce seraient les votes qu'ils obtiendraient,
02:13:29 ce qui est à mon avis un faux calcul,
02:13:32 parce qu'il y aura des candidats de droite et un candidat macroniste.
02:13:35 - Guillaume Bigot, rapidement, qu'est-ce qu'il nous dit ce sondage ?
02:13:38 - Il nous dit que ceux qui sont du parti des notables,
02:13:40 ceux qui sont pour le statu quo, ceux qui sont pour l'OTAN,
02:13:43 ceux qui sont pour l'Union européenne,
02:13:44 ceux qui sont pour ce qui est en place depuis 40 ans en continu,
02:13:47 ont un champion, il s'appelle Édouard Philippe.
02:13:49 Mais il dit aussi qu'il ne sera pas seul sur ce créneau,
02:13:51 il y aura Laurent Wauquiez, il y aura Darmanin, il y aura Le Maire,
02:13:54 il y aura peut-être même M. Attal, enfin il y aura beaucoup de monde
02:13:57 pour prendre la succession, enfin pour espérer
02:13:59 prendre la suite d'Emmanuel Macron.
02:14:01 - Guillaume Bigot qui tire à vue ce matin sur ces news.
02:14:04 - Non, je plaisante, vous avez raison, vous êtes là pour donner votre...
02:14:07 - Et puis surtout c'est 33% des gens qui appartiennent à un certain camp,
02:14:10 donc ça fait pas lourd.
02:14:11 - Vous l'avez sûrement remarqué, les prix au supermarché qui explosent,
02:14:16 ils n'ont toujours pas baissé malgré les promesses de Bruno Le Maire
02:14:19 au début de l'été, selon les estimations,
02:14:22 plus 11% dans le secteur de l'alimentation marine.
02:14:25 - Oui, si le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire,
02:14:27 a réuni les responsables de l'alimentation cette semaine,
02:14:30 les distributeurs affirment que les fournisseurs
02:14:32 ne jouent pas le jeu, explication d'Aminat Adem.
02:14:34 - Au terme d'une réunion avec les acteurs de la chaîne alimentaire,
02:14:40 Bercy a annoncé de nombreuses mesures contre la flambée des prix,
02:14:44 qui ne baissent toujours pas.
02:14:46 - Il y a encore sur des chiffres, sur des inflations à deux chiffres,
02:14:51 sur l'alimentaire, il y a un décalage entre le prix gros,
02:14:55 en général fixé au niveau mondial sur les marchés financiers,
02:14:58 par des contrats qui durent un certain temps,
02:15:00 et la répercussion ensuite via des procédés de négociation
02:15:04 vers la grande distribution.
02:15:05 - En un an, les prix de l'alimentaire ont bondi de 11%.
02:15:09 Selon les distributeurs, très peu de fournisseurs industriels
02:15:13 ont joué le jeu lors des renégociations.
02:15:16 - De grandes industries, l'agroalimentaire, font 25% de marge,
02:15:21 alors que la grande distribution, très souvent,
02:15:24 fait des marges ridicules, en fait.
02:15:26 La réponse est un petit peu là, c'est-à-dire qu'à mon avis,
02:15:28 il y a une responsabilité du côté de l'industrie agroalimentaire.
02:15:31 - Parmi les mesures prises par le gouvernement,
02:15:34 le blocage des prix de 5000 références en magasin.
02:15:37 - Il y a quand même une préoccupation pour les populations
02:15:40 en situation de précarité économique,
02:15:43 mais il faut retenir aussi que 5000 références,
02:15:46 c'est d'après les experts, extrêmement peu
02:15:48 par rapport aux milliers et milliers de références.
02:15:51 - L'exécutif se fixe un nouveau cap et vise une baisse des tarifs
02:15:55 dans les rayons de nos magasins alimentaires dès janvier 2024.
02:16:00 - L'inflation dans l'alimentation, l'inflation également
02:16:03 pour le prix des fournitures scolaires, là aussi, +11,3%
02:16:06 selon une étude de la Confédération syndicale des familles.
02:16:10 Alors, pour y faire face, on a plusieurs villes du Val-de-Marne
02:16:12 qui offrent en ce moment un coup de pouce aux familles.
02:16:14 - Oui, stylos, matériel de géométrie, ardoises ou encore dictionnaires.
02:16:18 L'objectif est de permettre à tous les élèves de ne manquer de rien
02:16:21 pour la rentrée illustration à Fontenay-sous-Bois
02:16:23 avec Corentin Brillot et Laurence Ellari.
02:16:26 - Allez, on ouvre les portes, messieurs, dames, rentrez, je vous en prie.
02:16:30 Un rendez-vous matinal pour ces dernières heures de préparation
02:16:33 avant la rentrée des classes.
02:16:35 Les élèves de maternelle et de primaire des écoles de Fontenay-sous-Bois
02:16:39 sont venus récupérer les fournitures scolaires offertes par la ville.
02:16:43 - Avec une coque, une gomme, un stylo vert...
02:16:47 - Un stylo noir. - Un stylo noir.
02:16:48 - Un stylo rouge et un crayon à papier.
02:16:51 - Bah, moi, j'ai choisi cette rouge.
02:16:54 Un coup de pouce financier que les parents accueillent volontiers.
02:16:58 - On a l'habitude, hein. On est des Fontenaysiens de longue date.
02:17:00 Du coup, c'est vrai qu'on a l'habitude de cette initiative,
02:17:03 et c'est super sympa.
02:17:04 Avec un budget de 50 000 euros,
02:17:06 la mairie peut offrir aux enfants le nécessaire
02:17:09 dans un contexte de hausse des prix des fournitures.
02:17:12 - On a à peu près entre 4 500 et 5 000 enfants scolarisés sur la ville.
02:17:17 On offre aussi les fournitures scolaires aux enfants qui sont dans le privé,
02:17:23 parce qu'à partir du moment où ils sont fontenaysiens,
02:17:25 ils ont droit aux fournitures scolaires.
02:17:26 C'est ce qui permet de faciliter la scolarité des enfants,
02:17:29 et notamment en ce moment où le pouvoir d'achat est difficile
02:17:33 pour les Français, pour les fontenaysiens, pour les fontenaysiennes.
02:17:36 - Une trousse bien faite, et un cartable bien rempli donc,
02:17:39 pour démarrer l'année scolaire de la meilleure manière possible.
02:17:43 - On est en fin de saison touristique.
02:17:46 Néanmoins, il y a toujours du monde en Corse en ce moment.
02:17:49 Les hommes du groupe de reconnaissance et d'intervention en milieu aquatique
02:17:51 sont toujours sur le qui-vive pour assurer les secours en mer.
02:17:55 - Oui, une centaine de victimes sont prises en charge par leur soin chaque année
02:17:58 à l'aide de bateaux de sauvetage et d'un hélicoptère,
02:18:01 au portage de Christina Lutzi.
02:18:04 - La mer est belle, mais elle offre parfois quelques frayeurs à ses usagers.
02:18:07 Comme chaque matin, les hommes du secours aquatique Grima du 6 de Haute-Corse
02:18:11 partent en patrouille.
02:18:12 Leur mission première, assurer par tous les temps la sécurité de tous en mer.
02:18:16 - On fait intervention essentiellement sur les bateaux, en pleine mer.
02:18:22 Après, ça peut arriver aussi qu'on intervienne sur les plages directement.
02:18:25 - Premier appel d'urgence, une jeune femme vient de se tordre la cheville sur un rocher.
02:18:30 Elle se trouve à deux heures de marge du village le plus proche.
02:18:32 - Bon, ça tombe bien, on n'est pas loin.
02:18:34 En quelques minutes seulement, l'équipe sera sur place et effectuera un premier bilan.
02:18:38 - J'ai mal des deux côtés, c'est ça qui m'inquiète un peu.
02:18:40 - D'accord.
02:18:42 Cette victime ne s'en sort pas trop mal.
02:18:44 Elle sera ramenée au port de Saint-Florent afin d'être prise en charge par une ambulance.
02:18:48 Mais la journée est loin d'être terminée pour ces hommes et ces femmes
02:18:51 qui interviennent 24 heures sur 24.
02:18:53 En début de nuit, une femme est sur le point d'accoucher sur un navire
02:18:57 bloqué par la tempête au large de la Corse.
02:18:59 Les équipes du Grima et du Dragon de Baie interviennent pour l'évacuer
02:19:03 avec des conditions météorologiques difficiles venant compliquer la tâche.
02:19:07 - C'est un travail à la fois de haute technicité et de grande précision
02:19:10 qui nécessite une synchronisation parfaite entre le pilote,
02:19:13 le mécanicien qui est royiste aujourd'hui, le plongeur et le pilote du bateau.
02:19:17 Chaque année, le groupe de reconnaissance et d'intervention en milieu aquatique de Haute-Corse
02:19:22 effectue en moyenne 80 interventions.
02:19:26 - On va parler des sports avec du rugby.
02:19:28 Troisième et dernière journée du top 14 pour cause de Mondial évidemment.
02:19:31 Clermont se rassure avant la trêve.
02:19:34 - Victoire étriquée des Auvergnats face à La Rochelle.
02:19:37 L'ASM ouvre rapidement le score et en force grâce à Persiliato.
02:19:41 Les Rochelais répliquent dès la 25e minute de jeu.
02:19:44 Rémi Piquet charge la défense clermontoise et sert Judi Keel Cancorier.
02:19:48 Le troisième ligne n'a plus qu'à conclure dans l'embûte.
02:19:51 L'on-temps indécis, c'est le pied du clermontois Benjamin Hurda-Pileta
02:19:55 qui fera la différence. Score final 11-10 pour Clermont.
02:19:59 - Et à quelques jours du coup d'envoi de la Coupe du Monde,
02:20:03 le 15 de France a pris ses quartiers.
02:20:05 - Les Bleus ont posé hier leur valise dans leur camp de base de Reuil-Malmaison.
02:20:09 Les joueurs ont eu le droit à une chaleureuse cérémonie de bienvenue
02:20:12 devant près de 5000 supporters.
02:20:14 Un moment de détente avant de passer aux choses sérieuses
02:20:17 et la préparation pour le premier match de la compétition.
02:20:19 Ce sera vendredi face à la Nouvelle-Zélande.
02:20:22 - Et voilà pour les sports tout de suite le rappel de l'actualité.
02:20:26 C'est avec vous Marine Sabourin.
02:20:28 - 118 femmes ont été tuées en France en 2022
02:20:33 par leur conjoint ou leur ex-conjoint
02:20:35 selon un bilan publié par le ministère de l'Intérieur.
02:20:37 Un chiffre stable par rapport à 2021
02:20:39 mais qui ne témoigne d'aucune amélioration sur la situation.
02:20:42 En moyenne, une femme est tuée par son conjoint ou ex-conjoint
02:20:45 tous les trois jours.
02:20:46 A Niamey, cela fait maintenant un mois que des militaires
02:20:49 ont pris le pouvoir par un coup d'État.
02:20:51 Hier, des milliers de manifestants anti-France
02:20:53 étaient réunis près d'une base militaire
02:20:55 pour demander le départ des soldats français.
02:20:57 Ce rassemblement était organisé à l'appel du mouvement M62,
02:21:00 une coalition d'organisation de la société civile
02:21:03 hostile à la présence des 1500 soldats français
02:21:05 déployés dans la lutte anti-djihadiste au Niger.
02:21:08 Et puis ce typhon a écout devrait frapper dans la soirée
02:21:10 les côtes de Taïwan.
02:21:12 3000 personnes ont été évacuées de zones à risque ce matin,
02:21:15 notamment le long des côtes sud-est de l'île.
02:21:17 Ce typhon, premier à atteindre les côtes taïwanaises
02:21:19 depuis quatre ans, a déjà provoqué des pluies importantes
02:21:21 et fait souffler des vents jusqu'à 140 km/h.
02:21:24 Afin de désengorger les cabinets de médecins,
02:21:28 la Première ministre Elisabeth Borne a annoncé ce jeudi
02:21:31 qu'elle autorisait les pharmaciens à prescrire des antibiotiques
02:21:34 pour certaines pathologies.
02:21:36 Alors comment va se dérouler concrètement
02:21:38 la délivrance de ces antibiotiques ?
02:21:40 On en parle ce matin avec mon invité Cyril Colombani.
02:21:43 Bonjour, merci d'être avec nous.
02:21:45 Vous êtes président de l'union des syndicats des pharmaciens
02:21:47 d'Officine des Alpes-Maritimes.
02:21:49 Tout d'abord, pour qu'on comprenne bien,
02:21:51 ça va concerner quelles pathologies exactement ?
02:21:54 Aujourd'hui, deux pathologies sont ciblées.
02:21:58 Il s'agit des cystites et des angines.
02:22:01 Et concrètement, quand on va arriver dans vos officines
02:22:04 prochainement, comment ça va se passer ?
02:22:06 On va vous dire, j'ai une cystite ou j'ai une angine.
02:22:12 Vous allez nous délivrer comme ça l'antibiotique
02:22:14 ou vous allez faire un test avant ?
02:22:16 Vous allez nous ausculter. Que va-t-il se passer ?
02:22:18 Non, pas du tout.
02:22:19 Justement, le but c'est de se ranger avec les protocoles
02:22:23 qui ont été faits par la HAS.
02:22:25 Donc systématiquement, avant la délivrance d'antibiotiques,
02:22:28 il y aura un TROD, test rapide d'orientation diagnostique,
02:22:31 qui sera réalisé.
02:22:33 Une bandelette urinaire pour vérifier que c'est bien
02:22:35 une infection qui est bactérienne,
02:22:37 ou alors un TROD, on va venir gratter délicatement la gorge
02:22:40 pour vérifier que l'infection est bactérienne.
02:22:42 Pour la cystite, ça va être quelque chose qui va réellement aider
02:22:45 à désengorger les cabinets et surtout qui va apporter
02:22:47 une solution pour les week-ends.
02:22:50 En semaine, si un médecin est disponible autour des pharmacies,
02:22:53 nous n'hésiterons pas à orienter le patient vers le médecin.
02:22:57 Le souci, ce sont vraiment sur les vendredis soirs,
02:22:59 les samedis, les dimanches, lorsque l'on est en garde,
02:23:01 lorsque l'on a une patiente qui vient,
02:23:04 qui se présente avec des troubles,
02:23:05 on sait exactement ce qu'il faudrait faire.
02:23:07 Aujourd'hui, on n'en a pas la possibilité.
02:23:09 Demain, lorsque les textes seront parus,
02:23:11 parce que je rappelle qu'il faut attendre que les décrets soient publiés
02:23:15 pour que ce soit effectif, nous aurons la possibilité
02:23:17 d'effectuer ce test et en toute sécurité pour les patients,
02:23:20 leur délivrer l'antibiotique qui est nécessaire.
02:23:23 On est bien d'accord que cette délivrance d'antibiotiques,
02:23:26 elle sera a priori prise en charge par la Sécurité sociale ?
02:23:30 A priori, oui. C'était une demande de la Caisse d'Assurance Maladie
02:23:34 qui a remis un rapport il y a quelques semaines maintenant
02:23:37 et ces deux propositions en faisaient partie.
02:23:39 J'insiste aussi sur une chose, c'est que pour les angines,
02:23:42 nous sommes encore cette année en pénurie d'antibiotiques,
02:23:46 pas que pour les angines d'ailleurs, on n'a plus d'augmenter,
02:23:48 on n'a pas d'amoxycyline.
02:23:49 Le fait de systématiser les tros d'angines avant de prescrire un antibiotique,
02:23:54 c'est quelque chose qui va être important.
02:23:56 Je déteste dire ça, mais il va falloir cette année encore
02:24:00 qu'on s'habitue à passer un hiver en pénurie d'antibiotiques.
02:24:03 Donc, chaque boîte que l'on va délivrer va compter.
02:24:06 Et quand je vois malheureusement, certaines fois,
02:24:08 sur des télés, les consultations sans test,
02:24:11 deux antibiotiques et un antiviral prescrit,
02:24:13 je vous avoue que quand je n'en ai pas du tout dans les rayons,
02:24:16 je trouve ça assez difficile à accepter,
02:24:18 alors que les pharmaciens, les infirmiers, les médecins
02:24:20 ont la possibilité depuis plusieurs années de faire ces tests.
02:24:23 Et merci pour cette explication de texte, Cyril Colombani.
02:24:27 Je le rappelle, vous êtes président de l'Union des syndicats
02:24:30 des pharmaciens d'officine dans les Alpes-Maritimes.
02:24:32 Pour finir ce journal, un rappel.
02:24:36 Cette histoire qui nous a beaucoup émus ce matin,
02:24:38 celle de Franck Furnani.
02:24:39 Il recherche toujours le chauffard qui a renversé
02:24:41 et tué ses parents sur un passage piéton.
02:24:44 C'était juste devant l'hôpital de Roubaix.
02:24:46 C'était en octobre 2018, il y a cinq ans.
02:24:48 Et aujourd'hui, les enquêteurs ne sont toujours pas parvenus
02:24:51 à mettre la main sur cet homme.
02:24:52 On relait donc ce matin, vous le voyez à l'écran,
02:24:55 cet appel à témoin, les numéros de téléphone qu'il faut contacter
02:24:58 si jamais vous avez des informations sur cet accident
02:25:01 qui, je le rappelle, s'est produit il y a cinq ans.
02:25:03 Voilà pour cette histoire qui nous a beaucoup touchés,
02:25:05 beaucoup émus dans la rédaction de CNews ce matin.
02:25:07 On arrive à la fin de notre matinale.
02:25:09 Le temps pour moi de remercier mes invités,
02:25:11 Frédéric Durand et Guillaume Bigot.
02:25:14 - Merci.
02:25:15 - Marine Sabourin également, que je vais retrouver bien sûr
02:25:17 le week-end prochain pour un nouveau week-end d'informations.
02:25:19 Demain, vous retrouvez sur CNews de 6h à 9h, Romain Desarbres.
02:25:23 Et là, vous restez avec nous tout de suite
02:25:25 puisque c'est l'heure des pros avec Eliott Deval.
02:25:27 Très bon week-end à tous.
02:25:29 [Musique]

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