"Darmanin contre l'extrême droite, c'est comme les dragibus contre le diabète"

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Dans le journal des bonnes nouvelles, Adèle Van Reeth et sa déclaration dans Ouest France : "on va continuer à titiller les interdits".
Mais aussi Gérald Darmanin et l'extrême-droite, l'abaya de Gabriel Attal, le retour d'Olivier Dussopt, les accusations contre Philippe Garrel, un duplex d'Aymeric Lompret,...
Transcript
00:00 Depuis 2003, il y a plusieurs niveaux de vigilance canicule, rouge étant le dernier stade,
00:06 et ce n'est que la sixième fois en France qu'on active ce niveau rouge.
00:09 Le journal des bonnes nouvelles.
00:11 Oui, et on commence par l'information principale de cette édition.
00:15 Oui, beaucoup, beaucoup de bonnes nouvelles en cette période de rentrée, Charline,
00:18 mais l'info principale, c'est cette interview d'Adèle Vendrette, dans West France,
00:22 qui a dit, je la cite, "on va continuer à titiller les interdits".
00:26 Ouh là là, on va titiller !
00:27 Oh, ça va titiller sec de l'interdit cette saison sur France Inter, croyez-moi !
00:31 Dans la limite de la légalité, on ne cherche pas la mise en examen, on ne cherche pas un poste au gouvernement.
00:36 Bien soufflé.
00:37 Puisqu'on parle délinquance, on va commencer avec une bonne nouvelle qui nous vient de Gérald Darmanin.
00:44 Ah bon, c'est possible, ça ?
00:46 Oui, Gérald Darmanin qui s'est présenté cette semaine comme un rempart face à la montée de l'extrême droite.
00:50 Et c'est une bonne nouvelle, ça ?
00:52 Ben, visiblement, il se lance dans l'humour, et ça c'est une très bonne nouvelle.
00:55 Darmanin contre l'extrême droite, c'est comme les dragibus contre le diabète,
00:59 Or, Berger contre le rhume du cerveau, enfin, vous voyez un petit peu le principe.
01:03 On continue avec une autre bonne nouvelle, Gabriel Attal, qui a réussi une très très belle rentrée.
01:08 Il a enfin trouvé ce qui n'allait pas dans l'école française de la République.
01:12 Ah, le manque de profs ?
01:13 Euh, non.
01:14 Le salaire des profs ?
01:15 Mais non.
01:16 47 élèves par classe ?
01:17 Mais non, Charline.
01:18 Les trous dans le préau ?
01:19 Centrez-vous, non !
01:20 Ah oui, ben je vois pas.
01:21 Les arabes, Charline, les arabes, ils mettent des robes trop longues, désormais.
01:25 L'école de la République est saine et sauve et laïque.
01:27 Oh là là, ouf.
01:28 Inch'Allah que ça continue comme ça.
01:30 Non, non, ben non.
01:31 Ben quoi ?
01:32 Ben non.
01:33 Ah, oui.
01:34 Ah oui, oui, ben d'accord.
01:35 Ben alors, les milliards de subventions aux écoles privées catholiques, alors...
01:37 Allez, on enchaîne, on enchaîne.
01:39 Commencez pas à vouloir faire de la polémique, ça va.
01:41 Cette année, c'est le journal des bonnes nouvelles, d'accord ?
01:43 Sur du feel-good, d'accord ?
01:44 Oui, feel-good.
01:45 Allez, par exemple, autre bonne nouvelle qui fait plaisir à tout le monde.
01:48 Sur le front de l'emploi, la réforme des retraites est entrée en application vendredi.
01:52 Euh, ça va, Guillaume ?
01:54 Oui.
01:55 Non mais vous trouvez que c'est une bonne nouvelle ? Ben regardez.
01:57 Alors attendez, la réforme, je sais pas, mais en tout cas, ça permet d'avoir des nouvelles d'Olivier Dussopt.
02:01 Ah non.
02:02 Non, non, parce que je vous vois venir, ça va pas recommencer, non.
02:04 C'est une nouvelle émission, c'est... on se réinvente.
02:07 Non mais je comprends.
02:08 J'ai fait un travail sur moi cet été, Charline.
02:10 J'ai arrêté de penser tout le temps à Olivier Dussopt et je me dis que j'ai pas craqué.
02:14 Ah bon, ah tant mieux.
02:15 D'ailleurs, il faut que personne n'a craqué ! Personne n'a craqué !
02:19 Vous savez.
02:21 Cinéma.
02:23 Cinéma à présent, le réalisateur Philippe Garrel est accusé de violence sexuelle par plusieurs comédiennes.
02:29 Excellente nouvelle.
02:31 Hein ?
02:32 Ben bien sûr, grâce à cela, nous connaissons déjà le prochain gagnant des Césars.
02:36 Et nouveauté dans ce journal, nouveauté, on aura à chaque fois un envoyé spécial en la personne d'Emeric Lomprey.
02:43 Alors, alors, Emeric Lomprey.
02:47 Emeric, est-ce que vous nous entendez, Emeric ?
02:52 Euh, oui, je vous entends dans la mesure où je suis à côté de vous et vous criez très fort.
02:58 Non, non, jouez le jeu, jouez le jeu, Eric.
03:00 Emeric.
03:01 Emeric, oui, pardon.
03:02 Non mais vous vous rappelez, on a répété la séquence de fin de journal, on avait dit,
03:05 enfin, vous deviez faire semblant d'être un envoyé spécial.
03:08 Ah ouais ?
03:09 Voilà, voilà.
03:10 Alors on y va, Emeric, vous êtes donc notre envoyé spécial.
03:13 Voilà.
03:14 Oui, tout à fait, je suis en direct de l'auditorium de la maison de la radio.
03:18 Non, mais non.
03:19 Il est con, il est con.
03:20 Il y a plein de gens très très riches devant moi qui font semblant d'être de gauche.
03:23 Il y a même la direction de France Inter qui dit qu'il n'est ni de gauche ni de droite.
03:28 Et souvent, ça veut dire qu'ils sont de droite.
03:30 Non, Emeric, non.
03:31 Non, c'est pas ça.
03:32 Il y a Adèle, il y a Adèle.
03:34 Je vois Adèle.
03:36 Elle est belle, Adèle.
03:37 Moi aussi j'ai envie de titiller ses interdits.
03:39 Non, allez, allez.
03:40 La séquence n'est pas tout à fait au point.
03:42 On se retrouve la semaine prochaine.
03:43 Oui, si c'est possible.
03:44 Prochain point sur l'information avec le journal de la rédaction à 19h.
03:53 Ça sera moins bien.
03:54 [Rires]

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