"J'aime bien l'audace", a confié Philipe Caverivière au micro de Vincent Perrot. L'homme de télévision et de radio est un féru de cinéma, malgré un emploi du temps (très) chargé. "Je vois tout à la bourre. Je me rattrape un peu l'été." Il a récemment vu Barbie. Alors ? "Bof, pas fou. C'est un peu simpliste. On part pour deux heures de leçon." Il ne le reverra pas.
Et puis il y a des films qui lui ont mis une (sacrée) claque. Enfant, il se souvient de deux longs-métrages vus au cinéma avec ses parents, issus d'un milieu modeste : Jean de Florette et Manon des Sources. Il s'est souvenu de la "composition, folle, de Daniel Auteuil. Il était magistrale. C'est un acteur de génie." Et puis, "comme tout le monde", il était "tombé amoureux d'Emmanuelle Béart".
Ado, dans les années 80, il a cédé au charme de Clio Goldsmith. "Elle n'a pas été dans des grands films. On n'est pas loin du navet par moment mais elle était tellement belle à l'image." Il a également cité des actrices italiennes comme Ornella Muti ou encore Claudia Cardinale, "une femme et une voix sublimes." Autre ambiance, Philippe Caverivière, toujours ado, a été "traumatisé" par des films d'horreur : Amityville, Les griffes de la nuit, L'Exorciste. "On ne sait jamais si l'on voit trop tôt un film d'horreur", a souligné l'humoriste. "J'étais un grand flippé, je n'étais pas très courageux."
Avançons dans le temps. En 1999 est sorti Fight Club de David Fincher "Je ne sais pas combien de fois j'ai vu ce film. C'était tellement fort." Fincher ? "On sent que le mec est un fou d'exigence." Brad Pitt ? "Il est bien au-delà d'être beau."
Féru de musique, Philippe Caverivière est enfin revenu sur une BO marquante : celle du film d'Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet et la musique de Yann Tiersen.
Et puis il y a des films qui lui ont mis une (sacrée) claque. Enfant, il se souvient de deux longs-métrages vus au cinéma avec ses parents, issus d'un milieu modeste : Jean de Florette et Manon des Sources. Il s'est souvenu de la "composition, folle, de Daniel Auteuil. Il était magistrale. C'est un acteur de génie." Et puis, "comme tout le monde", il était "tombé amoureux d'Emmanuelle Béart".
Ado, dans les années 80, il a cédé au charme de Clio Goldsmith. "Elle n'a pas été dans des grands films. On n'est pas loin du navet par moment mais elle était tellement belle à l'image." Il a également cité des actrices italiennes comme Ornella Muti ou encore Claudia Cardinale, "une femme et une voix sublimes." Autre ambiance, Philippe Caverivière, toujours ado, a été "traumatisé" par des films d'horreur : Amityville, Les griffes de la nuit, L'Exorciste. "On ne sait jamais si l'on voit trop tôt un film d'horreur", a souligné l'humoriste. "J'étais un grand flippé, je n'étais pas très courageux."
Avançons dans le temps. En 1999 est sorti Fight Club de David Fincher "Je ne sais pas combien de fois j'ai vu ce film. C'était tellement fort." Fincher ? "On sent que le mec est un fou d'exigence." Brad Pitt ? "Il est bien au-delà d'être beau."
Féru de musique, Philippe Caverivière est enfin revenu sur une BO marquante : celle du film d'Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet et la musique de Yann Tiersen.
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AmusantTranscription
00:00 que j'ai fait gagner à mes candidats ce matin. RTL Pop Cine, la montée des marches,
00:05 autour de Philippe Cavre-Rivière, il est le premier invité de la saison. Passons quelques
00:09 minutes avec lui.
00:10 Je suis une nouvelle instituteur. Je cherche à constituer une collection des minéraux
00:14 de ces collines.
00:15 RTL Petit Matin Weekend.
00:16 Ici c'est du crétacé jurassique de la deuxième époque du quaternaire.
00:18 Vous êtes bien savante pour une bergère.
00:20 Jusqu'à 6 heures.
00:21 Mon invité aujourd'hui, alors, c'est un homme qui manie les mots avec brio, c'est
00:28 un homme de télévision, c'est un homme de radio, sur RTL, évidemment, dans la matinale
00:33 tous les jours avec Yves Calvi et Amandine Bégaud.
00:36 Mais ce qui nous intéresse aujourd'hui ici, c'est de savoir quel type de cinéphile
00:41 il est.
00:42 Il va nous confier quelques-uns de ses goûts, ce qui va peut-être nous en dire beaucoup
00:46 sur sa vraie personnalité.
00:47 En gros, dis-moi ce que tu regardes, je te dirai un peu qui tu es.
00:50 Bonjour et bienvenue parmi nous.
00:53 Merci d'invitation.
00:54 D'abord, la place du cinéma dans votre vie.
00:56 Quand on a une vie aussi chargée, on arrive à aller au cinéma, on arrive à voir des
01:00 films.
01:01 C'est un peu compliqué.
01:02 Je vois tout un peu à la bourre.
01:03 Il y a l'été où je peux rattraper un petit peu.
01:05 Maintenant, ce n'est pas bien, mais il y a les plateformes.
01:07 J'aime tellement aller en salle.
01:09 Et puis, il y a des choses où la curiosité l'emporte.
01:13 On se dit on ne va pas dormir.
01:14 Tant pis, on se lève à 5 heures.
01:15 Mais il y a Avatar 2, on est obligé d'y aller.
01:18 On y va.
01:19 C'est impossible de dire non.
01:20 Ce qui est intéressant, c'est qu'on sait que l'enfance, c'est quand même la base
01:24 de beaucoup de choses.
01:25 Alors, remontons à l'enfance.
01:27 Est-ce qu'on peut revenir sur les films importants de votre enfance, Philippe ?
01:33 Alors, avec mes parents, j'avais pris une claque en regardant Jean de Florette, Maman
01:37 des sources.
01:38 J'étais tombé amoureux, comme tout le monde, d'Emmanuel Béart.
01:42 J'avais vu aussi la composition de Daniel Lauteuil qui était folle.
01:46 Et les essais après, j'ai découvert les essais de Coluche sur le rôle du Golin.
01:51 Et la magie des Américains qui disaient de Daniel Lauteuil comment ils ont fait pour
01:58 faire jouer un paysan débile du coin.
02:00 C'était juste Daniel Lauteuil qui était magistral, qui était dans les sous-doués
02:04 avant, acteur de comédie, un acteur de génie.
02:07 On le voit avec le temps après.
02:09 Bien sûr.
02:10 Donc, souvenirs d'enfance, Jean de Florette, Maman des sources.
02:12 Alors, ça, c'est amusant parce que généralement, quand on pose cette question, tout le monde
02:16 dit « alors oui, j'ai vu Dumbo, bien sûr, mes parents m'ont emmené voir, les Disney
02:20 Garigues ». Non, c'est quand même tout de suite du vrai cinéma.
02:25 Oui, c'est bizarre.
02:26 Maintenant, je réalise en répondant que oui, c'est vraiment un grand souvenir de
02:31 cinéma avec mes parents.
02:33 Milieu modeste, donc c'était une vraie sortie.
02:36 On n'allait pas au cinéma comme ça.
02:38 Ça a plus d'importance encore chez les gens humbles et modestes.
02:42 Moi, j'ai vécu dans les quartiers, dans les HLM dans l'est de la France.
02:45 Et là, je peux vous dire que quand vous êtes en HLM dans l'est de la France, quand on
02:49 prend la Garigue et tout en pleine tête, le cinéma a une importance particulière.
02:56 Et est-ce qu'il y a des films qui ont traumatisé votre adolescence ? Parce qu'on veut voir
03:00 plein de choses.
03:01 Alors, à la même époque, je crois qu'il y a Amityville.
03:03 Amityville, c'est ma maison, la maison du diable.
03:05 On ne sait jamais quand on voit trop tôt un film d'horreur.
03:08 Moi, j'ai eu des nuits courtes à cause de ce con de film qui m'a traumatisé.
03:13 C'était horrible.
03:14 Vous êtes en plein cœur des années 80, au moment de votre adolescence.
03:17 Et là, on a les griffes de la nuit.
03:21 C'est vraiment l'apogée du cinéma d'horreur.
03:23 Oui, les Freddy Krueger, tout ça.
03:26 Je crois que les jeunes, maintenant, voient, consomment beaucoup de cinéma d'horreur,
03:30 etc.
03:31 À l'époque, il y avait une espèce d'attraction-répulsion sur ces films-là.
03:36 Et moi, j'étais un grand flippé.
03:38 Donc, pas très courageux.
03:40 J'ai l'impression que maintenant, ils ont plus de recul.
03:43 Et l'exorcisme, c'est toute cette période-là.
03:46 Des films qu'ado, vous avez vus en cachette, les films qu'on veut voir, mais on ne veut
03:52 pas qu'on sache qu'on les a vus.
03:54 Totalement.
03:55 On tombe amoureux au cinéma.
03:56 C'est ça qui est la magie du cinéma.
03:58 Clio Goldschmidt, elle n'a pas été dans des grands films.
04:01 Je crois que c'était "L'étincelle" ou des choses comme ça, ou "Le cadeau" avec
04:04 Clermont-Dix.
04:05 On n'est pas loin du navet par moments, mais elle est tellement belle à l'image.
04:09 Moi, c'était les actrices italiennes.
04:11 Ornella Mooty, bien sûr.
04:13 Claudia Cardinal aussi, voix sublime et femme sublime.
04:18 Elle est restée.
04:19 Donc, beaucoup d'émotions de cinéma, de cet érotisme mignon d'adolescent qui tombe
04:27 amoureux au cinéma.
04:28 Philippe Cavre-Ivier, vous aimez la musique.
04:30 On le sait, vous en parlez souvent.
04:32 Les B.O. de films, les chansons, les musiques de films, il y en a qui accompagnent votre
04:36 quotidien ?
04:37 Il y a un film que j'ai adoré, je ne vais pas être original, c'est Amélie Poulain.
04:40 Qu'est-ce que c'est bien.
04:41 La B.O. est tellement… Tout est tellement lié au succès du film.
04:45 Et ça, c'est pareil.
04:46 Ce film de Jean-Pierre Jeunet est tellement exigeant et qui fait 5 millions d'entrées,
04:50 je crois.
04:51 Tout est tellement lié à cette bande de sons.
04:54 Et là, on se dit, on peut avoir un grand succès public avec un film très exigeant.
04:59 Et je vois dans les quelques films dont on avait parlé ensemble, quand même des films
05:05 assez indés.
05:06 Oui, peut-être.
05:07 Les goûts cinématographiques de Philippe Cabrillère, ça va pas mal au festival de
05:12 Sundance, j'ai l'impression.
05:13 Oui, oui, oui.
05:14 Alors ça, c'est extraordinaire.
05:16 Fight Club.
05:17 Fincher, je ne sais pas combien de fois je l'ai vu.
05:20 C'est tellement fort.
05:21 Et puis, il y a cette magie qu'il n'y a pas dans beaucoup de films.
05:24 Il y a ça dans Fight Club.
05:26 Fincher est un… J'ai adoré son discours au César avec Brad Pitt.
05:31 On sent que le mec est un fou d'exigence.
05:33 On sent que le mec, il les fait travailler comme des dingues.
05:36 Norton, c'est un acteur que j'adore.
05:38 Brad Pitt, il est bien au-delà d'être beau.
05:41 En plus, il est sympathique.
05:42 Je l'ai croisé pour mon association contre le cancer pédiatrique.
05:46 Léo, il a répondu favorablement.
05:48 Il a fait une petite photo.
05:49 Sujet sur Instagram.
05:50 Le mec a été en plus gentil.
05:52 Et il est d'une beauté incroyable.
05:54 Je suis totalement fan.
05:55 Je peux le revoir à vie.
05:57 Il avait fait un carton au festival de Cannes.
05:59 Au cinéma, cet été, vous avez vu des choses ?
06:01 J'ai vu Barbie.
06:02 Alors, fan de Margot Robbie.
06:04 Extraordinaire dans Babylon.
06:06 C'est ça le Damien Chazelle.
06:07 Et Barbie, bof, pas fou.
06:10 J'adore Ryan Gosling.
06:11 Et après, c'est un peu simplisme anichéen.
06:14 Et on part sur deux heures de leçons.
06:16 Deux leçons de féminisme basique quand même.
06:19 Je n'ai pas été un peu déçu.
06:21 Je ne le reverrai pas.
06:22 Ça fait partie des films où on se dit, je ne le reverrai pas.
06:25 Je l'ai vu, au revoir.
06:26 Voilà, je vous avais dit qu'il nous dirait un petit peu ce qu'il aimait et que peut-être
06:32 qu'on en saurait un petit peu plus sur qui il est.
06:34 Sensible, intéressé, barjo, poétique.
06:37 C'est un peu ça votre cinéphilie ?
06:39 Oui, j'aime bien l'audace.
06:43 J'aime bien le petit truc indé qu'on n'a pas vu et qu'on peut partager.
06:48 Vous ne l'écouterez plus et vous ne le verrez peut-être plus tout à fait du même oeil
06:52 parce que vous vous dites, j'ai les mêmes goûts que lui.
06:54 Ou alors, je ne m'attendais pas à ça.
06:56 Voilà, ça, c'était intéressant.
06:57 Alors, Philippe, merci.
06:58 Merci, Vincent.
06:59 Merci, et puis alors, un de ces jours dans les couloirs d'RTL, évidemment.
07:02 Et pour une fois, on a pu se poser.
07:04 Merci de l'invitation.
07:05 Merci, Philippe.
07:05 [SILENCE]