Maxime Reppert : «Il faut éviter de considérer cette rentrée scolaire uniquement sous le prisme de cette interdiction de l'abaya»

  • l’année dernière
Maxime Reppert, vice-président du Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur (SNALC) : «Je pense qu'il n'est pas très pertinent d'associer rentrée scolaire avec interdiction de l'abaya [...] Il faut éviter de considérer cette rentrée scolaire uniquement sous le prisme de cette interdiction. Il y bien d'autres enjeux pour cette rentrée 2023, notamment le manque d'enseignants face aux élèves».

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00:00 de ma part, je pense qu'il n'est pas forcément très pertinent d'associer rentrée scolaire
00:06 et interdiction de la baïa, puisque là en fait c'est une mesure qui s'applique certes,
00:11 mais qui est à avoir dans la durée. Et je rappelle d'ailleurs que cette mesure, elle
00:15 est là pour renforcer et pour faire appliquer surtout la loi de 2004, relative aux ports
00:22 et insignes religieux, donc voilà, il faut voir sur le long terme. C'est vrai que je
00:29 pense que ce proviseur voulait peut-être parler de ce trait de caractère au sein de
00:36 notre institution, qui est le pas de vague, mais je pense qu'il faudra voir sur la durée,
00:42 pas simplement se dire "voilà, la rentrée scolaire est passée, tout va bien". Et d'ailleurs
00:47 je profite de ça pour dire qu'il faut éviter, si vous voulez, de considérer cette rentrée
00:54 scolaire uniquement sous le prisme de cette interdiction. Il y a bien d'autres enjeux
01:00 pour cette rentrée 2023, notamment le manque d'enseignants face aux élèves.
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