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Chaque jour dans la matinale de Dimitri Pavlenko, un éditorialiste vient au micro d'Europe 1 mettre la lumière sur un sujet de son choix. Ce mercredi, Charlotte d’Ornellas s’attarde sur la rencontre d'Emmanuel Macron avant le XV de France à l'approche du début de la Coupe du monde.

Retrouvez "Le zapping d'Europe 1" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-zapping-deurope-1

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Transcription
00:00 - Le zapping politique européen.
00:02 - Europe 1 Matin.
00:04 - Et le zapping le mercredi, c'est avec vous Charlotte Dornelas. Bonjour Charlotte.
00:08 - Bonjour Dimitri, bonjour à tous.
00:10 Alors après la rentrée des classes dont on a beaucoup parlé ces derniers jours, c'est celle des rugbymen qui se préparent évidemment en France.
00:15 Emmanuel Macron s'est évidemment invité auprès des joueurs pour leur demander de nous rendre heureux ces prochains jours.
00:21 Et il a glissé un petit message au passage, comme il a essayé de rester discret, on l'entend mal, donc je vais le citer pour lui.
00:26 "Il ne faut pas se laisser aller aux polémiques", dit-il à Fabien Galtier.
00:31 Alors de quelle polémique parle-t-il encore ?
00:33 Alors on a d'un côté la France Insoumise, jamais à court d'une traque à organiser,
00:37 et Bastien Chalureau de l'autre, joueur du 15 de France.
00:40 Entre les deux, une condamnation pour violences et insultes à caractère raciste sur laquelle le joueur a fait appel.
00:45 Mais le voilà au tribunal médiatique quand même.
00:48 - Ça touche pas que moi, ça touche ma famille.
00:55 Et c'est pour ça que j'ai voulu parler devant vous pour totalement clarifier la situation et dire que je suis pas raciste.
01:07 Alors voilà, ni vous, ni moi, ni les députés de la France Insoumise n'étions présents le jour de cette baston.
01:13 Personne ne peut donc savoir ce qui s'est passé.
01:15 La seule chose qui est sûre, Bastien Chalureau nie depuis le premier jour.
01:19 Et un appel est suspensif en France.
01:21 - Bastien Chalureau est donc présumé innocent, comme on dit dans le débat public.
01:25 Or, personne, par ailleurs, ne l'a jamais condamné à ne pas jouer au rugby.
01:28 Alors on va écouter Mélenchon qui nous parlait il y a quelques temps d'Adrien Quatennens.
01:32 - La loi s'applique, elle s'est appliquée à lui.
01:35 Il a été assez puni, j'ai été assez puni, tous les Insoumis ont été assez punis.
01:39 Toute personne condamnée a le droit d'être réhabilité.
01:43 D'accord ? Tout le monde y a droit.
01:45 Il n'a pas été condamné à l'inéligibilité, il fait donc son travail de député.
01:50 - Voilà, et Bastien Chalureau fera donc son travail de rugbyman,
01:53 n'ayant pas été condamné à ne pas le faire.
01:55 On a bien compris, LFI a une doctrine, quand c'est l'un des nôtres.
01:57 On réfléchit, quand c'est en dehors du groupe, on cogne comme des sourds, aucune cohérence.
02:02 Et comme LFI est particulièrement en forme ces derniers temps,
02:05 il nous ressort un vieux débat.
02:07 Non à l'argent des riches, oui à la justice sociale,
02:09 comme s'il était impossible de vouloir les deux.
02:12 - Je suis pour la solidarité, pas la charité.
02:15 - Et ce Bernard Arnault va donner 0,004% de sa fortune personnelle.
02:21 - Alors on l'a reconnu, c'était Alexis Corbière.
02:23 Et quel que soit le pourcentage de la fortune de Bernard Arnault qu'on retrouve dans ce don,
02:26 ça représente surtout un tiers de ce dont les Restos du Coeur disent avoir besoin ces derniers jours.
02:31 Et dans l'actualité, nous avions également le procès de Rédouane Faïd.
02:35 Alors forcément, les vadés professionnels intriguent,
02:37 et comme d'habitude, certains sont tentés de se demander
02:39 si le criminel ne serait pas un peu la victime quand même.
02:43 On parle de ces conditions de détention partout dans le débat public.
02:46 Et qui se souvient du seul prénom de la policière Aurélie Fouquet,
02:49 tuée pendant l'un des braquages de la fratrie Faïd ?
02:52 Qui se souvient dans le débat public des vraies victimes des années après ?
02:56 Et justement, un autre procès aura lieu dans dix jours,
02:58 celui de ceux qui ont tué Philippe Monguilhau.
03:01 Sa femme n'a rien braqué, elle ne s'est pas échappée,
03:03 elle a simplement perdu son mari sauvagement battu à mort,
03:06 et elle témoigne dans 7 à 8.
03:08 - Je ne ferai jamais mon deuil.
03:10 Parce que c'est celui que j'avais choisi jusqu'au bout.
03:14 Jusqu'au bout, on a tout construit tous les deux.
03:17 On m'a arraché ma moitié, donc c'est une survie, c'est plus une vie.
03:21 Et avec elle derrière, il y a trois filles,
03:23 mais pour elle, ni trac, ni polémique, ni comité réclamant la justice.
03:26 Son calvaire n'intéresse malheureusement pas tellement les justiciers du moment.
03:30 - Philippe Monguilhau, c'était ce chauffeur de bus,
03:33 qui avait eu malheur de signaler à deux personnes
03:36 qui étaient montées à bord sans payer, qu'il fallait prendre un ticket,
03:39 et il l'avait payé de sa vie.
03:41 - Et mettre un masque, puisque c'était à l'époque Covid,
03:43 et il l'avait battu à mort sur le trottoir.
03:45 - Merci beaucoup Charlotte Dornalas, c'était votre Zapping politique sur Europe 1.
03:48 Merci à vous, à la semaine prochaine.
03:50 7h57 sur...

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