Assailli de questions autour de l'affaire Rubiales, Dani Carvajal s'est exprimé sur le sujet ce mercredi en conférence de presse. Le défenseur espagnol refuse de condamner le président de la Fédération, sans attendre "une décision de justice".
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00:00 de l'hôpital de Londres.
00:02 Je défends uniquement la présomption d'innocence
00:07 dans ce pays, qui est un droit constitutionnel
00:09 de toutes les personnes.
00:11 Je me règle avec ça.
00:13 Au final, tu ne peux pas victimiser ou culpabiliser
00:17 personne sans une sentence firme.
00:21 Notre communiqué, comme l'a dit César,
00:27 a été très compliqué, car il y a 24 opinions
00:31 dans le vestiaire.
00:33 Nous avons fait cela avec la meilleure intention
00:36 pour elles, pour nous,
00:39 pour tous les fans de la sélection.
00:42 Je crois que c'était un communiqué qui a été
00:45 communiqué en fonction de la situation
00:47 et de ce que nous représentons.
00:49 Il est clair que, à ce niveau médiatique,
00:52 de la football, tant pour le bon que pour le mauvais,
00:54 la répercussion est très élevée.
00:57 Je n'ai jamais donné mon avis sur ce sujet.
01:02 Et c'est comme ça.
01:05 Je ne vais pas m'opiner.
01:07 Chacun peut faire ce qu'il considère convenable.
01:11 Et moi, dans ce cas, je préfère ne pas le faire.
01:14 La mienne, en tant que joueur et président,
01:20 a toujours été un excellent traité professionnel.
01:25 Comme joueur, tout ce qui nous a pu aider,
01:30 sur le thème des championnats, des familles,
01:34 des voyages, a été exceptionnel.
01:38 Je ne suis pas quelqu'un pour nettoyer,
01:42 nettoyer, dénouer ou faire,
01:44 dans la fédération.
01:46 Je parle de la part qui me touche,
01:48 de la part du joueur.
01:50 Et je ne peux pas mettre un coup de main.
01:53 Je n'ai jamais dit que Jenny n'était pas la victime.
01:56 Je n'ai pas dit qu'il fallait préserver
01:59 la présumption d'innocence de toutes les personnes.
02:02 Je n'ai pas catalogué de victime
02:04 ni de culpable à personne.
02:06 Je peux comprendre que si Jenny
02:09 est en train de passer un mauvais moment,
02:11 il faut s'amuser avec elle.
02:15 Comme avec n'importe qui.
02:17 Je ne crois pas que le président
02:19 vit de bons moments.
02:22 Je ne suis pas ici pour juger
02:24 ni cataloguer de personne.