PSG : "On s'identifie plus facilement au club aujourd'hui", Rothen félicite Campos

  • l’année dernière

Ce mercredi soir, Jérôme Rothen s'est agacé de toutes les personnes qui critiquent systématiquement Luis Campos. Selon lui, le directeur sportif du PSG fait du bon travail et grâce à lui on "s'identifie beaucoup plus facilement au club" aujourd'hui.
Transcript
00:00 ont été nombreux. 11 arrivées, 10 départs. On attend dans celui de Marco Verratti, on donnera les infos dans une seconde.
00:05 Les gros salaires, certains gros salaires sont partis et beaucoup d'argent a été investi. 200 millions d'euros de balance négative entre arrivée et départ.
00:12 Alors Jérôme, tu peux te chauffer contre ceux qui critiquent systématiquement Louis Scampo, parce que son Mercato est pleinement réussi. 32/16 pour débattre.
00:21 Non mais les gens veulent sa peau Jean-Louis, depuis le début. Donc automatiquement, ça n'a pas plu qu'il soit arrivé comme ça, dans ces conditions-là.
00:30 On lui a mis sur la tronche beaucoup de choses. Bien sûr qu'il est responsable de l'arrivée de certains joueurs qui n'ont pas été épanouis l'année dernière.
00:41 Dans ce vestiaire, tu étais gangréné depuis bien longtemps avant l'arrivée de Louis Scampo. Le tri n'a pas été fait. Il a voulu, on lui a mis dans les pattes un certain Antero-Henriquet l'année dernière.
00:56 Je ne vais pas refaire l'histoire, mais il a fallu que ce soit Nasser qui tranche dans le vif et qui mette un petit peu à l'écart Antero-Henriquet du Paris Saint-Germain.
01:03 C'est pour ça qu'il l'a envoyé sur Braga et sur les choses à régler directement au Qatar.
01:10 Cette année, il l'a laissé un peu plus tranquille à prendre ses responsabilités, à être suivi par la direction.
01:18 Le virage que devait prendre le club l'année dernière, ils ont pris un an de retard, mais il a été pris.
01:24 Et moi, ça, c'est bien au mérite de Louis Scampo. On ne peut pas le mettre de côté et dire "oui, c'est le président qui a décidé ceci".
01:35 Non, c'est en interne, il s'est passé des choses. Il y a des choses qu'il fallait faire évoluer.
01:39 Et je peux te dire que j'étais au courant de beaucoup de choses. J'ai été très critique l'année dernière, tu le sais Jean-Louis, sur le Paris Saint-Germain, sur la façon de fonctionner du vestiaire, sur certains joueurs.
01:49 Et à l'arrivée, il m'a toujours plus ou moins rassuré sur cette nouvelle direction du club au niveau sportif, en me disant "oui, on va ramener plus de Français dans le vestiaire pour que déjà la langue soit respectée et qu'on ne parle pas que portugais dans le vestiaire, mais qu'on parle surtout français".
02:10 À l'arrivée, il y a des internationaux, des champions du monde qui sont arrivés. Et ça, moi je le remercie parce qu'on s'identifiait beaucoup plus facilement à l'équipe du PSG aujourd'hui que sur les dernières années et surtout sur l'année dernière.
02:24 Là, on sent des joueurs investis d'une certaine mission et fiers de mettre le maillot du PSG. Le directeur sportif, on ne peut pas le mettre de côté de tout ça.
02:35 Il est aussi responsable de cette nouvelle ambiance dans le vestiaire, cette nouvelle direction. Et donc moi, je tiens à le féliciter.
02:43 Et tous les sceptiques qui nous ont dit "oui, mais il a double casquette parce qu'il est au Celta Vigo, parce qu'il est ceci, parce qu'il travaille avec l'écurie Mendes et pas avec d'autres écuries".
02:54 Franchement, le recrutement aujourd'hui, il ressemble à quelque chose. Tout le monde lui a mis sur la tête Ugarté. Mais Ugarté, c'est la satisfaction du PSG depuis le début de saison.
03:06 Donc moi, je le découvre. Je ne le connaissais pas, je n'avais pas de critique avant. Je trouve que pour un joueur que je ne connaissais pas, 60 millions, c'était beaucoup.
03:13 A l'arrivée, Ugarté en très peu de temps, il fait l'unanimité. Donc c'est aussi la responsabilité de Luis Campos. On lui a dit "reconstruis une équipe".
03:24 Lui, alors, on a bien rigolé sur son fameux puzzle, la pièce du puzzle qui est importante et tout ça.
03:31 Oui, c'est vrai que l'année dernière, quand il est venu nous expliquer la pièce du puzzle, il y en avait beaucoup, ça n'allait pas, le puzzle, ça n'a pas pris.
03:38 Ça, il l'a pris dans la tronche, mais je pense que l'autocritique, il se l'est fait aussi. Aujourd'hui, on a l'impression quand même que ce puzzle, il est quand même bien rempli.
03:46 Alors, il y a encore des cases et ça, moi, j'aimerais bien le recevoir un jour pour qu'il nous explique des cases peut-être où il manque encore.
03:53 Donc, ce n'est pas pleinement réussi. Mais attends, chaque chose en son temps. On ne peut pas prendre ce virage-là.
03:58 Le club n'a pas pu prendre ce virage-là comme ça, qui est quasiment à l'opposé de ce qui se faisait avant, pour dire "voilà, l'effectif aujourd'hui, il est au complet".
04:07 Non, l'effectif, il est en train de se former. Cette équipe, elle se forme et c'est pour ça que moi, sur les résultats, dans un premier temps, j'arriverai à trouver de l'indulgence.
04:15 Moi, c'est juste que ce club et cette équipe va dégager avec une direction forte.
04:20 Et aujourd'hui, j'en ai marre d'entendre, avant la fin du Mercato, "Eh, Luis Campos, il est sur la sellette".

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