TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00 Woody Allen fait des très bons films, mais c'est pas une référence en matière de consentement.
00:02 Lui, il a été lui-même accusé d'agression sexuelle par sa propre fille.
00:05 - Woody Allen ? - Il a jamais été condamné.
00:07 - Oui, mais il a quand même été agressé, il a quand même été accusé.
00:09 - Mais en parlant de Woody Allen !
00:11 - Oui, mais en le disant. - Non, mais Guy Augent, tu ne peux pas substituer à la vérité.
00:14 - C'est ça, exactement. - Non, mais très bien.
00:15 - Aujourd'hui, il y a plein de résultats, justement, où les hommes sont condamnés médiatiquement.
00:20 - Elle a raison, j'y étais.
00:21 - Moi, j'étais la première à monter au créneau. Typiquement, par exemple, le footballeur.
00:25 - Bien sûr. - Benjamin Nundy. - J'ai eu des roses. - Bravo, Géraldine.
00:30 - Moi, j'ai été la première à aller condamner. J'ai eu des procès très longs avec beaucoup de femmes.
00:33 Écoutez, tout ça, à la fin, c'est des non-liens.
00:35 - Donc ton argument, il ne tient pas, là, Guillaume. Là, c'est un argument à la Gilles Verne.
00:38 - Alors qu'il n'a même pas été mis en examen, il n'y a pas eu de procès.
00:41 - Bravo, Géraldine.
00:42 - Tu ne peux pas dire non plus que c'est OK d'embrasser une femme de force sur la bouche.
00:45 Je suis désolé. - Je n'ai pas du tout dit ça.
00:47 - Cet homme-là, il doit donner l'exemple.
00:48 Et l'exemple en 2023, c'est de ne pas embrasser une femme sur la bouche.
00:50 Imaginez-vous faire ça dans la vraie vie, dans la rue.
00:52 T'embrasses une femme sur la bouche que tu ne connais pas, tu te prends une tarte et à juste titre.
00:55 - Après cette déclaration de Woody... - Tu n'as pas le droit de dire
00:57 "Woody Allen n'est pas exemple". - Il a été accusé.
00:59 - S'il vous plaît, s'il vous plaît. - C'est bon, c'est bon, Guillaume.
01:01 - Tout le monde est accusé à ce moment-là. - Merci.
01:03 - Jacques. - Alors, c'est vrai que venant de Woody Allen, c'est...
01:06 - Alors, est-ce que vous pensez que la société a trop de problèmes ?
01:09 - La société a mauvaise haleine ?
01:11 - Vous voulez la préciser ? - Alors, oui, dites-vous.
01:13 - Je n'ai pas compris, non. - Non, mais c'est bon.
01:15 - D'accord. Non, je trouve que Woody Allen défend Ruby Alice.
01:19 Je trouve que c'est... Voilà.
01:22 Venant de lui, ça me gêne beaucoup.
01:24 Après, Ruby Alice, c'est un grossier personnage.
01:27 Ça, on l'a bien compris. Mais moi, je ne suis pas d'accord avec
01:30 cette façon qu'on a de l'accabler.
01:32 Je crois qu'il va être interdit 15 ans d'exercer.
01:35 En tous les cas, c'est ce qu'on réclame. - Il a été remplacé, aujourd'hui.
01:37 - Il y a la plainte qui a été déposée aujourd'hui par la joueuse.
01:41 Sur ce combat-là, évidemment qu'on donne raison aux femmes.
01:46 Il y a des exemples à donner.
01:48 Et on ne fait pas ça aujourd'hui, en 2023.
01:50 On le faisait peut-être dans les années 80.
01:52 Ça ne se fait plus. Mais en revanche...
01:54 Et tu as cité le cas de Benjamin Mendy. Merci de le dire.
01:57 - Merci. - Parce qu'il y a eu un procès.
02:00 On a suivi ça avec beaucoup de passion.
02:02 Beaucoup de détails ont été donnés.
02:04 Au final, c'est la justice qui a rendu les blanchis les blanchis.
02:07 Tout le monde doit réfléchir à ça.
02:09 - Il nous a trouvé un réhabitant aussi.
02:11 - Rubialès, qu'est-ce qui va se passer ?
02:13 - Rubialès, c'est la fin de sa carrière ?
02:15 - Exactement, tu as raison.
02:17 - Est-ce que son entreprise doit le sanctionner pour autant ?
02:20 Je ne suis pas sûr qu'il faille aller jusqu'à ce tribunal médiatique
02:23 qui fasse que, au final, l'homme est abattu avant même d'avoir été jugé.
02:27 - Delphine.
02:29 - Oui, en 2023, on ne fait plus de bisous non consentis.
02:32 Les politiques ne mettent plus les mains aux fesses aux miss.
02:34 Je parle par expérience.
02:36 Il y a 10 ans, ça se faisait beaucoup.
02:38 Je ne sais pas si mes copines...
02:40 - Toi, c'était en 2012.
02:42 - En 2012, quoi ?
02:44 - En fait, c'est les bises hyper collées.
02:47 - C'est Delphine qui est miss là.
02:49 C'est Raymond qui intervient.
02:51 - Non, non, parlez-moi.
02:53 - Delphine.
02:55 - Attendez, je peux vous tenir pour la photo ?
02:57 Oui, bien sûr, on peut me tenir.
02:59 Mais comme par hasard, à la fin de la photo, ça glisse.
03:01 Ça se faisait beaucoup, beaucoup, il y a 11 ans,
03:03 personnellement, pendant mon année.
03:05 - C'est vrai que tu disais quoi, toi ?
03:07 - Les premières fois, je ne disais rien parce que j'étais tellement choquée, en fait.
03:10 - Après, quand tu étais dans la voiture, tu ne disais pas
03:12 "Mais qu'est-ce qu'il a fait, l'autre, là ?"
03:14 - Si, si, si, mais en fait, j'étais tellement choquée.
03:16 Puis ensuite, ça s'est passé, quoi.
03:18 Et après, par la suite, pendant mon année, j'ai commencé un peu à me forger.
03:20 Et donc, quand il mettait la main comme ça et que je sentais que ça descendait,
03:22 moi, je faisais juste "tac", je la remontais.
03:24 - Il n'y en a pas un que tu as remis en place, tu lui as dit...
03:26 - Non, je ne disais pas oralement.
03:28 Mais par contre, quand je sentais que la main descendait,
03:30 je la remontais et je la mettais sur la hanche, quoi.
03:34 - Oui, ça, oui, mais bon...
03:36 - Et c'est dommage parce que sous couvert de silence
03:38 et sous couvert de politique ou de choses comme ça,
03:40 on le fait et puis ça passe.
03:42 Il ne faut plus que ça passe.
03:44 - Il ne faut plus que ça passe. Bon, c'est bien, on ne va pas tous réagir là-dessus.
03:46 Je vais vous faire réagir sur un autre truc avant d'accueillir Patrick.
03:48 Dans les infos du jour, on va revenir sur une vidéo
03:50 qui a fait le tour des réseaux ces derniers jours.
03:52 C'est le buzz du moment. Il y a une vidéo d'un peu plus d'une minute
03:54 dans laquelle un chauffeur de bus vante la ligne 177 du réseau ATP
03:58 en raison de la présence de nombreux meufs, de femmes.
04:00 Il dit, voilà, il y a plein de meufs, voilà,
04:02 donc c'était le truc qu'il a dit.
04:04 Ça ne passe pas pour tout le monde.
04:06 Il s'est fait défoncer.
04:08 Et chérie, excusez-moi, j'ai l'impression qu'on ne peut plus rigoler.
04:10 - Exactement. - C'est moi qui vais vous dire ça.
04:12 Non mais sans déconner, je ne sais pas ce que tu en penses, Alex.
04:14 - Les gens sont humains, on fait tous des conneries, voilà, ça nous arrive.
04:16 On apprend et puis on reproduit. - Regardez la vidéo.
04:18 - Moi, je n'ai jamais vu autant de meufs que sur cette ligne-là, 177.
04:22 C'est incroyable.
04:24 C'est un four à meufs.
04:26 Il n'y a que des meufs qui montent sur cette ligne-là.
04:28 Tes yeux, tu sais, tes yeux, j'en pouvais plus.
04:30 J'étais comme ça. Heureusement, alhamdoulilah, j'ai ma petite bague ici.
04:34 Alhamdoulilah, ça a mis une petite distance.
04:36 T'es fou. J'ai failli faire quatre crises.
04:39 Quatre crises d'épilepsie dans le bus.
04:41 Quatre crises.
04:43 - Il est drôle en plus. - Franchement, il est drôle.
04:45 Je suis désolé. Il y a plein de gens qui lui tombent dessus aussi.
04:47 Les donneurs de leçons, c'est insupportable.
04:49 Ça va ? Gilles Verdez.
04:51 Bon, alors...
04:53 [Rires]
04:55 - C'est son émission.
04:57 - Je le défends juste dans la mesure où il a été enseveli
05:00 sous des insultes racistes inadmissibles.
05:02 Mais Cyril, on ne peut pas dire ça. C'est du sexisme.
05:04 - Mais si, tu peux dire ça. - C'est du sexisme.
05:06 Les meufs, aller sur la ligne. Même lui s'est rendu compte.
05:08 - Une meuf aurait fait ça. Moi, j'aurais rigolé aussi.
05:11 Une meuf aurait dit, il y a plein de beaux gosses sur cette ligne.
05:13 Ça arrive. - Il y a une procédure disciplinaire, Cyril.
05:15 - Arrête un peu. - La procédure est en réaction.
05:18 Elle a super réaction. - C'est hyper compliqué de dire ça
05:20 aujourd'hui, Cyril, quand même. - T'es hypocrite sur ce coup-là.
05:23 Tu ferais cette blague en privé, tu ferais une barre.
05:26 - Je ferais pas ça, moi. - Bien sûr que tu ferais.
05:28 - Tu fais jamais rien, toi. Mais t'as plein de casserole au cul.
05:30 - Quand tu les fais en privé, tout le monde se tape des barres.
05:32 Et dès que c'est dit en public, tout le monde prend ça pour du sexisme.
05:34 C'est n'importe quoi. Il faut arrêter. - C'est vrai.
05:36 - C'est de l'hypocrisie complète. - J'ai envie d'avoir ton avis.
05:38 - On a le droit, quand on est un homme, de dire qu'on aime bien les femmes,
05:40 les belles femmes. - Mais attends, une fille aurait fait ça ?
05:43 - Tu aurais dit que c'était marrant. - Et quand Cyril vous dit,
05:45 t'es un chroniqueur, vous êtes bien entouré, quand il est par exemple
05:47 entre Valérie et Delphine, c'est pas pareil. - C'est pas pareil.
05:49 - Il y a rien de... - Même entre Valérie et Daniel.
05:51 - C'est très bien. Il y a rien de mal et rien de méchant.
05:53 - Mais en tout cas, c'est pas pareil. Tu te lèves pas et tu pars pas, Gilles.
05:55 Alors que tu peux considérer que c'est une sorte de sexisme aussi.
05:58 - Non, mais il dit pas que c'est un parc à meufs.
06:00 - C'est pareil. Géraldine, s'il te plaît, parle-lui.
06:03 - Je trouve que la formule, elle est pas très heureuse de la condamner.
06:06 - Mais bien sûr. - Le problème, c'est qu'il est victime
06:08 de l'institution RATP, il a le petit logo RATP.
06:10 Et donc, comme c'est un service public, il se doit un petit peu d'être irréprochable.
06:14 Et aujourd'hui, ils ont tellement peur des bad buzz et tout ça
06:16 que la procédure, elle est un peu systématique.
06:18 Voilà, j'ai pas envie que ce pauvre garçon perde son goût.
06:20 - Et si c'était une fille qui l'avait dit ?
06:22 Il y a plein de gens qui disent ça. Ça passe ou pas ?
06:24 - Bah oui, bien sûr. - Ça passe si c'était une fille
06:26 qui l'avait dit. - Y a plein de beaux gosses sur cette ligne ?
06:28 - Oui, ça passe. Mais dans la réalité, c'est...
06:30 Dans la réalité, nous, les filles, on est harcelées dans la rue.
06:33 Donc oui. Donc si ce gars-là, il te dit ça en soirée,
06:36 en vrai, c'est drôle, il y a plein de meufs sur la ligne.
06:38 Le problème, c'est qu'il le dit comme ça, sur son téléphone.
06:40 Et donc, il va y avoir, c'est clair, plein de relous.
06:43 Et à partir de demain, il y aura plein de relous
06:45 qui vont venir pour chiner, pour chiner.
06:47 Donc toi, t'es une meuf, t'es là, t'es assise et tout ça.
06:49 Et tu sais qu'en fait, t'es dans un traquenard.
06:51 - Là-dessus, elle a pas tort. - Là-dessus, t'as raison.
06:53 - Et ça, c'est gênant. - Y a plein de frotteurs dans les bus.
06:55 - Là-dessus, elle a raison. Moi, je suis...
06:57 - Ça donne un repère. - Là-dessus, elle a raison.
06:59 - Il a donné la ligne. - Après, Raymond...
07:01 - Y a déjà des relous dans le bus, dans le métro.
07:03 C'est pas parce que le mec, il a fait ses vidéos qu'il y en a pas de relous.
07:05 Allez prendre le métro, prenez le bus, vous allez voir,
07:07 y a des frotteurs, y a des relous. Faut...
07:09 - Non mais la raison, ça peut donner un rendez-vous.
07:11 - Tu crois que le mec, il va aller dans le 177
07:14 juste pour voir s'il y a des meufs ?
07:16 - Oui, mais les relous, c'est toujours les mecs.
07:18 - Déjà, il va nous braouler.
07:20 - Les relous, c'est toujours les mecs envers les nanas.
07:22 Voilà pourquoi l'inverse ne fonctionne pas encore aujourd'hui, malheureusement.
07:24 Et c'est pour ça que, Cyril, si ça avait été...
07:26 Si c'était dans le sens... - Moi, j'ai enloisé des livreurs
07:28 qui disent "moi, j'aime bien livrer dans le 8e, j'aime bien livrer dans le 16e,
07:30 j'aime bien livrer aux Invalides parce qu'il y a des belles nanas.
07:32 Il y a des belles nanas qui sont en tailleur,
07:34 qui vont au boulot." - Oui, mais là, le problème,
07:36 c'est qu'il a dit avec le logo de la RATP.
07:38 - Oui, voilà, c'est ça. Donc la RATP se défend.
07:40 Et quand tu dis à un mec "oui, j'aime bien aller dans cette boîte
07:42 parce qu'il y a plein de meufs", tu vas plus dans la boîte, alors.
07:44 Et les meufs qui disent "oui, je vais dans cette boîte
07:46 parce qu'il y a que des beaux mecs qui sont des blindes",
07:48 alors qu'est-ce qu'on dit ? Rien. - Quand tu cherches
07:50 des beaux mecs qui sont des blindes, oui.
07:52 - Oui, monsieur. - C'est ça.
07:54 - Donc un homme n'a plus le droit de dire qu'il trouve les femmes belles,
07:56 qu'il aime les femmes. - Si, t'as raison.
07:58 - C'est un bien RATP. - Bien sûr.
08:00 - Mais c'est débile, on a le droit d'être un homme.
08:02 - Il est logoïdé. - Mais alors, il peut avoir un logo
08:04 RATP, Air France, McDonald's, tout ce que tu veux,
08:06 il a le droit de dire qu'il aime bien les femmes.
08:08 - Parce qu'il est dans le cadre de son boulot, c'est pour ça que là,
08:10 on le lui reprend. - Mais qu'est-ce qu'il y a de vulgaire,
08:12 là-dedans, qu'est-ce qu'il y a de fançon ? - Mais même, c'est juste une connerie.
08:14 Le mec, il mérite pas d'être mis au pilleri. Voilà, c'est tout.
08:16 - D'accord. - À la limite, OK, il avait son logo,
08:18 et c'est sympa.
08:19 [Musique]