• l’année dernière

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, il reçoit Cyril Hanouna en invité spécial.

Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d’Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.


Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00 - Le carillon d'Europe 1 à 12h, Cyril Hanouna est avec nous, vous avez resté jusqu'à 13h, vous êtes bien là ?
00:10 Il y a plein de questions à poser. - Avec plaisir, je suis bien avec vous.
00:13 - Vous n'avez pas grand chose à faire ? - Non ça va, je suis plutôt tranquille.
00:17 - Vous prenez l'antenne à quelle heure ? - 18h40, jusqu'à 21h15.
00:21 - 21h15, 21h10, 21h20, c'est plus... - 21h15 maintenant, 21h15, 16.
00:27 - C'est nos concurrents qui vont plus tard maintenant, vous savez ils ont dépassé le maître.
00:31 - Oui. - Emilie Deyse rappelle l'éthique, Emilie.
00:35 - Bonjour à tous, faut-il craindre un regain de tension un peu plus de deux mois après la fin des émeutes ?
00:41 Selon les informations d'Europe 1, la CRS 8, unité spécialisée dans les violences urbaines,
00:45 est envoyée à Elancourt après la mort d'un jeune de 16 ans hier.
00:48 L'adolescent aurait percuté une voiture de police après un refus d'obtempérer,
00:52 deux policiers sont en garde à vue.
00:54 Elle a fait de la lutte contre le harcèlement scolaire un de ses combats.
00:57 Brigitte Macron va rendre visite cet après-midi à la famille de l'adolescent
01:01 qui s'est suicidé mardi à Poissy dans les Yvelines, adolescent de 15 ans, victime de harcèlement scolaire.
01:06 Selon le ministre de l'éducation, Gabriel Attal, ses parents avaient dénoncé au printemps dernier
01:11 une insuffisante prise en compte de la situation de leur fils.
01:15 Dès cette rentrée, un référent sur le harcèlement doit être installé dans chaque établissement.
01:19 Emmanuel Macron propose aux chefs de parti de les revoir à l'automne.
01:23 En attendant, il leur a adressé une lettre de six pages,
01:26 compte rendu de leurs échanges de la semaine dernière à Saint-Denis.
01:29 Le chef de l'État qui pourrait simplifier le recours au référendum,
01:32 un outil qu'il n'exclut pas d'utiliser sur le thème de l'immigration.
01:36 Il fera une proposition aux chefs de parti en ce sens dans les semaines qui viennent.
01:40 Emmanuel Macron qui préside ce matin la troisième session plénière du Conseil national de la refondation.
01:46 Rendez-vous destiné à trouver des consensus pour faire avancer le pays.
01:50 Bruno Le Maire demande à Total Énergie de prolonger son plafonnement des prix des carburants au-delà du 31 décembre.
01:56 Le gouvernement écarte en revanche toute nouvelle ristourne généralisée.
02:00 En attendant, la SNCF enregistre un record.
02:03 24 millions de billets ont été vendus cet été, c'est 4% de plus que l'année dernière.
02:08 Plus 10% pour le trafic des TER.
02:11 200 millions d'euros seront mis sur la table dès le 1er janvier prochain
02:14 pour revaloriser les professionnels des crèches.
02:17 Pas un euro n'ira au compte privé s'il n'y a pas des engagements forts sur la qualité d'accueil des enfants,
02:23 annonce la ministre des Solidarités, Aurore Bergé.
02:26 Deux livres pointent du doigt les dérives de certaines crèches privées
02:29 dans ce qui ressemble à une course à la rentabilité.
02:32 Ce sont eux qui décrochent quand vous appelez le 15.
02:35 Les assistants de régulation médicale sont en grève aujourd'hui.
02:38 Ils ont prévu de se rassembler devant le ministère de la Santé
02:41 pour réclamer plus de personnel et de meilleurs salaires.
02:44 Et puis c'est la quatrième fois seulement depuis 1998
02:47 que les Bleus reviennent au Parc des Princes.
02:49 L'équipe de France affronte l'Irlande ce soir dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2024.
02:54 Le Stade de France est indisponible en raison de la Coupe du monde de rugby qui débute demain.
02:58 France-Irlande en foot, c'est à suivre ce soir dès 20h45.
03:02 Merci Mélidaez !
03:04 Bon début d'après-midi sur Europe 1, Pascal Praud est avec vous jusqu'à 13h.
03:11 Pascal Praud et vous au téléphone, n'hésitez pas à vous appeler au 01 80 20 39 21,
03:16 l'appel est non surtaxé, pour aussi poser vos questions à notre invité ce matin sur Europe 1, Cécile Hanouna.
03:21 Et dans cette deuxième partie, on va peut-être écouter davantage d'auditeurs
03:24 que nous l'avons fait dans cette première heure.
03:26 Jacques est avec nous, bonjour Jacques !
03:28 Bonjour Pascal !
03:29 Et merci, vous habitez le Jura, vous êtes télévendeur !
03:33 Tout à fait !
03:34 Je suis super heureux de pouvoir parler à Cyril,
03:38 que je suis pratiquement depuis ses débuts,
03:41 et j'ai essayé d'ailleurs de venir plusieurs fois sur son plateau,
03:44 ça s'est pas fait, bon bah c'est pas grave.
03:47 Je vais vous inviter Jacques !
03:48 Quelqu'un d'autre ça sera !
03:49 Je vais vous inviter Jacques !
03:50 Comment ?
03:51 Vous voulez venir, je vous invite la semaine prochaine !
03:53 Ouais, faut qu'on en parle, y'a pas de problème !
03:57 Bon bah je vais voir ça, je vais prendre votre numéro.
03:59 On voit ça ensemble, y'a pas de soucis !
04:01 Et moi je vous suis, est-ce que je peux me permettre de vous tutoyer Cyril ?
04:05 Bien sûr, avec plaisir !
04:06 Ça sera plus facile pour moi, parce que bon, je suis un petit peu plus vieux que vous,
04:10 et moi j'ai eu dans ma vie un malheur, je suis devenu handicapé en 2009,
04:15 et j'ai passé plusieurs mois à l'hôpital et en mesure de covalescence.
04:21 Et mon bonheur c'était le soir de vous regarder,
04:24 avec toute votre troupe, faire des conneries, rigoler,
04:28 et franchement c'était mon bonheur tous les soirs de regarder votre émission,
04:32 et ça m'a fait beaucoup de bien,
04:34 et depuis je vous ai toujours regardé,
04:37 alors c'est vrai que votre émission a changé,
04:39 elle me plaît un petit peu moins, parce que moi je suis gavé d'impôts,
04:43 et je suis l'information, j'ai regardé votre émission hier soir,
04:48 qui était très intéressante, mais vous êtes devenu un peu plus sérieux,
04:52 bon, et ben c'est comme ça, c'est la vie, parfois il faut changer,
04:56 et moi je vous aime bien, vous êtes un mec que j'aime bien,
04:59 j'ai horreur quand on vous critique, c'est totalement injuste,
05:04 et pour moi vous faites partie, vous êtes vraiment le numéro 1 actuellement,
05:09 et je comprends que les personnalités politiques veuillent venir à votre émission,
05:15 parce que chaque soir vous rassemblez à peu près 2 millions de personnes,
05:19 en gros, peut-être plus des moments,
05:22 et je comprends que tout le monde veuille venir chez vous,
05:24 parce que vous êtes une des rares émissions aussi en direct,
05:28 et on sait bien que le direct, à tout moment, ça peut basculer,
05:32 ou d'un côté ou de l'autre, et pour ça vous êtes très très fort.
05:35 - Merci Jean-Jacques. - Moi je vous admire,
05:37 et je serais très très heureux un jour de vous serrer la main,
05:42 et de venir vous voir.
05:44 - Ça me touche beaucoup Jacques, et ben franchement,
05:45 ça me ferait très plaisir que vous veniez, que même vous fassiez une émission avec nous,
05:48 voilà, vous savez qu'on a un chroniqueur, voilà, qui vient,
05:51 du public, qui vient tous les vendredis autour de la table,
05:55 ça serait super que vous en fassiez une avec nous.
05:57 - Ah oui, moi je vous dirais, j'ai été super content,
06:01 la fois où vous aviez fait une émission qu'avec des personnes handicapées,
06:05 et ça avait été une émission formidable,
06:08 car vous êtes une personne qui avait du cœur,
06:13 vous aimez les gens, et on le ressent,
06:16 ce n'est pas de l'artifice, c'est vraiment que vous aimez les gens.
06:20 Vous avez aidé des centaines de personnes,
06:23 sans faire de publicité,
06:25 sans vous étaler dans les journaux ou à la télé,
06:28 vous avez fait ça discrètement parfois,
06:30 et il y a des gens qui vous doivent beaucoup,
06:33 et moi je vous remercie pour ces personnes,
06:35 qui souffrent, et qui grâce à vous, sont sorties de la merde.
06:39 - J'espère vous voir bientôt, vous êtes sur le plateau,
06:42 et on va rigoler quand même un peu, on va rigoler.
06:44 - Mais c'est vrai que ce lien que vous avez,
06:46 qu'on certain, tout le monde n'a pas ça,
06:49 à la télévision, c'est un lien parfois très particulier,
06:51 lorsque Jacques dit, voilà, j'étais en souffrance,
06:54 j'étais à l'hôpital, et que je vous regardais tous les soirs,
06:57 ça crée un lien très très fort, qui peut d'ailleurs,
06:59 parfois faire peur.
07:00 - C'est le plus beau compliment qu'on puisse me faire,
07:03 parce qu'il y a plein de gens qui me disent aussi,
07:04 j'ai passé des moments compliqués,
07:06 et je vous attendais tous les soirs,
07:08 même cet été, il y a plein de gens que je croisais dans la rue,
07:10 qui me disaient, Cyril, franchement,
07:12 c'est mon rendez-vous du soir,
07:14 en ce moment j'ai beaucoup de soucis,
07:16 et c'est vrai que tu me fais oublier mes problèmes quotidiens,
07:18 et de vous voir toute la bande tous les soirs,
07:20 ça me fait oublier mes problèmes,
07:21 donc c'est vrai que c'est ça, c'est le plus beau compliment,
07:24 qu'on puisse me faire Jacques, en tout cas, je vais prendre vos coordonnées,
07:26 et j'espère qu'on va se voir très vite.
07:27 - Et bien on va vous les donner, parce que Jacques est un auditeur régulier,
07:30 qui intervenait régulièrement sur une autre antenne,
07:33 et on a beaucoup de plaisir, il y a beaucoup de tendresse,
07:36 toujours dans sa voix, et beaucoup d'émotions,
07:38 donc on va vous donner ses coordonnées.
07:40 - Merci beaucoup Jacques.
07:41 - Le 23 septembre, vous allez célébrer votre anniversaire,
07:45 l'année prochaine vous aurez 50 ans.
07:46 - L'année prochaine ?
07:47 - L'année prochaine.
07:48 - Pas celle-là.
07:49 - Est-ce que le temps qui passe, pour l'animateur que vous êtes,
07:53 est un sujet ?
07:54 - Ah bien sûr, bien sûr le temps est un sujet.
07:57 Après c'est vrai que moi, je suis un vrai gamin,
08:01 donc c'est vrai que je ne me rends pas compte,
08:03 mais bien sûr que le temps qui passe est un sujet,
08:05 mais après moi je ne suis pas un croqueur d'antenne.
08:07 C'est-à-dire que, voilà, moi j'adore,
08:10 parce que je m'amuse vraiment énormément d'en toucher pas mon poste,
08:13 mais voilà, c'est le rapport avec les gens aussi,
08:16 quand j'ai des témoignages comme celui de Jacques,
08:18 c'est un plaisir.
08:19 - Non mais c'est une drogue dure, on ne va pas se raconter de salade,
08:21 c'est une drogue dure le public.
08:22 Michel Drucker a repris,
08:25 et c'est peut-être parce qu'il avait cet objectif
08:27 de retrouver son canapé rouge,
08:29 qu'il a fait les efforts,
08:31 l'a remis en forme,
08:33 et il l'a retrouvé.
08:34 Michel, il a...
08:35 - 82 jours.
08:36 - Oui, il est de 1943 ?
08:40 - Oui.
08:41 - C'est une drogue dure.
08:42 Est-ce qu'il y a une vie après la télévision ?
08:45 - Moi je pense qu'il y a une vie, oui.
08:46 Mais convenez que,
08:48 puisqu'on est dans le même milieu,
08:52 lorsqu'on croise parfois
08:54 ceux qui ont été au sommet de la gloire télévisuelle,
08:57 et qui n'y sont plus,
08:59 on voit une forme de ressentiment,
09:01 de rancœur, de tristesse.
09:02 - C'est vrai, c'est vrai.
09:03 - Vous êtes d'accord ?
09:04 - C'est vrai.
09:05 - Qui nous fait, nous, qui nous interroge,
09:07 d'abord sur quel que soit le niveau d'ailleurs,
09:09 les grands stars, les moyennes stars, les petites stars,
09:12 mais tous ceux qui...
09:13 En fait, Philippe Labreau a une expression merveilleuse,
09:15 il dit "il faut être sur le manège".
09:16 Et le manège, il tourne.
09:18 Mais parfois, il y a des gens qui descendent du manège,
09:20 et puis ils ne remontent plus.
09:21 Et ceux-là, parfois, ils en souffrent.
09:22 - Oui, vraiment, j'ai vu des animateurs, moi,
09:24 qui ont souffré énormément.
09:25 Moi, vraiment, je ne suis pas sûr que j'en souffrirais autant.
09:29 C'est vraiment le public.
09:30 Moi, j'écouterais le public.
09:32 C'est un moment où je vois vraiment qu'il n'y a plus d'adhésion,
09:34 et que je ne m'amuse plus aussi,
09:36 et que je n'arrive pas...
09:37 Je ne sens plus les choses.
09:38 C'est un moment où je me dis "je ne sens plus les choses,
09:40 je ne sens plus les sujets qui intéressent".
09:41 Et je ne sens plus le public avec moi.
09:44 Tous les matins, moi, quand je choisis mes sujets,
09:46 je me dis "si ça m'intéresse, ça va intéresser le public".
09:49 Si à un moment, je ne sens plus ça,
09:51 je pense que je m'arrêterais.
09:54 Je m'arrêterais, et j'ai d'autres choses.
09:58 J'ai envie de faire du sport aussi, encore plus, peut-être.
10:01 Mais en tout cas, c'est vrai que ma passion, c'est la télé.
10:03 Je m'éclate tous les jours.
10:04 Mais à un moment, si je sens que je suis un petit peu en déclin,
10:07 je vais arrêter.
10:08 - Mais vous ne ferez jamais une carrière d'acteur ?
10:10 Vous avez vu, dans "La Vérité", si je mens,
10:12 c'était vraiment des one-shot.
10:14 De la même manière, monter sur scène,
10:16 ce n'est pas quelque chose qui est au programme.
10:19 La production, vous pourriez produire, évidemment.
10:21 - Je produis beaucoup d'autres choses.
10:23 - Ne s'occuper que de cela, de jeunes talents.
10:26 Parce que moi, ce qui me frappe aussi,
10:28 c'est que vous êtes sorti jeune,
10:31 Arthur est sorti jeune,
10:33 et qu'aujourd'hui, manifestement,
10:36 je ne vois pas, dans la jeune génération,
10:38 de 25 ans, de talent comme Arthur,
10:41 ou vous, au même âge, pouvez l'être.
10:43 - Je vais vous dire, et ça c'est un truc aussi,
10:45 vraiment, qui est jamais dit,
10:47 mais c'est vrai que moi, ce que j'aime dans le métier,
10:50 c'est la reconnaissance.
10:51 Et c'est vrai qu'aujourd'hui, quand on voit
10:53 le paysage audiovisuel,
10:55 Julien, c'est le seul, Julien Courbet,
10:57 qui a eu une reconnaissance vers moi,
10:58 et qui me dit, c'est vrai que Cyril, à un moment,
11:00 m'a relancé, et aujourd'hui, il est sur M6,
11:02 ça cartonne pour lui.
11:03 On a Jean-Luc Lemoyne aussi,
11:05 il le dit à chaque fois,
11:06 et merci à Jean-Luc Lemoyne,
11:07 qui est parti sur France 3, qui était chez moi.
11:09 Après, c'est vrai qu'on a, aujourd'hui,
11:11 on a Bertrand Chameroy, sur France 5,
11:13 qui, quand on lui parle de TPMP,
11:16 de Cyril Hanouna, on a l'impression qu'on a la gale,
11:19 alors que c'est nous qui l'avons fait,
11:20 mine de rien, Bertrand Chameroy, il faut arrêter,
11:22 voilà, maintenant, c'est vrai que pour l'instant,
11:24 c'est pas encore, il commence à...
11:27 - C'est pas le même niveau.
11:28 - Voilà, c'est ça, il commence à...
11:29 - Il est passé d'ailleurs par cette maison,
11:30 mais il n'a pas...
11:31 - C'est pas Arthur, c'est pas Arthur,
11:33 c'est pas Nico, ça n'a rien à voir.
11:34 Voilà, mais c'est un animateur en devenir,
11:36 on espère pour lui que ça va marcher.
11:37 - C'est peut-être plus un chroniqueur, d'ailleurs,
11:38 qu'un animateur, ce qui n'est pas la même chose.
11:41 - Moi, Camille Combal, la dernière fois,
11:42 m'a remercié sur France 2.
11:44 - Parce que lui, il est passé par...
11:45 formé par vous.
11:46 - Ah oui, c'est vrai que lui,
11:47 il m'a remercié chez Léa Salamé,
11:48 donc je le remercie aussi,
11:49 mais c'est vrai que, voilà,
11:50 moi, j'aime la reconnaissance,
11:51 et c'est vrai que quand je vois
11:52 un Bertrand Chameroy nous critiquer,
11:54 et la dernière fois, il a fait un papier,
11:55 je me suis dit "c'est incroyable",
11:56 après l'histoire avec Louis Boyard,
11:58 il a fait un papier où il incite l'Arkhom
12:00 à nous mettre une grosse amende,
12:02 alors que c'est nous qui l'avons fait.
12:03 Ça, pour moi, c'est vraiment...
12:05 c'est vraiment...
12:06 les gens qui crachent dans la soupe,
12:08 je déteste.
12:09 Camille Combal, il m'a remercié,
12:10 Jean-Luc Lemoyne, Julien Courbet,
12:11 voilà, c'est des gens, voilà,
12:12 qui ont eu vraiment un comportement.
12:14 Et quand je vois ça, je me dis,
12:15 à un moment, ça va bloquer quelque part,
12:19 c'est qu'il y a un problème quelque part.
12:20 - Et vous, Cyril, qui remercieriez-vous
12:24 dans la profession ?
12:25 - Dans la profession, j'en ai plein.
12:26 Déjà, Jean-Pierre Foucault,
12:27 parce que Jean-Pierre,
12:28 j'ai démarré avec lui sur une radio,
12:30 et c'est vrai que c'est lui qui m'a accueilli
12:31 vraiment à mains ouvertes.
12:33 Après, je vais vous dire,
12:34 je remercie Stéphane Courbet,
12:36 qui est mon associé aujourd'hui,
12:37 avec qui ça se passe très bien,
12:38 et moi, je vous le dis,
12:39 j'ai quelqu'un qui a toujours été auprès de moi,
12:41 qui m'a toujours défendu,
12:43 et qui m'a toujours poussé,
12:45 même quand j'étais rien du tout,
12:46 c'est Vincent Bolloré, que je remercie,
12:48 qui est vraiment quelqu'un que j'aime,
12:51 il le sait, et qui a toujours été auprès de moi,
12:53 et qui est quelqu'un d'une fidélité incroyable,
12:55 tout comme Yannick,
12:56 qui est dans le groupe aussi,
12:57 qui est mon ami.
12:58 - On va marquer une pause,
12:59 il est 12h14,
13:00 vous pouvez interroger,
13:01 bien évidemment, Cyril Hanouna,
13:04 jusqu'à 13h,
13:05 et lui poser toutes les questions possibles.
13:07 A tout de suite.
13:08 - Europun, Pascal Praud.
13:10 Merci de nous rejoindre sur Europun jusqu'à 13h
13:12 avec Pascal Praud et votre invité,
13:13 Cyril Hanouna, aujourd'hui.
13:14 - Cyril est là,
13:15 mais je vais remercier quand même Jacques Vendreau
13:16 et Dominique Grimault,
13:17 parce que vous savez,
13:18 d'abord il faut qu'ils aillent à la cantine,
13:20 et puis après ils ont une petite sieste,
13:21 l'après-midi.
13:22 - 12h20, on a réservé à 12h20 une table
13:24 avec Dominique,
13:25 qui est l'une des meilleures du monde.
13:26 - Bien sûr, elle est excellente.
13:28 - Délicieuse.
13:29 - Bon.
13:30 - Pas chère.
13:31 - 3 euros le repas.
13:33 - Bon, Jacques, votre programme,
13:34 c'est demain soir,
13:35 vous êtes à l'antenne à 20h.
13:37 - 20h, 23h30, spécial,
13:40 France Nouvelle-Zélande, du Réau.
13:41 - Et Dominique, c'est quoi votre programme,
13:44 ces prochaines heures ?
13:45 - Mon programme, je m'occupe,
13:47 Jean Laludi, vache.
13:48 - D'accord.
13:49 - Je ne sais pas, je ferai le Jeannot.
13:50 - Bon, vous allez écrire peut-être quelque chose ?
13:52 - Oui, peut-être.
13:53 - Bon, écoutez.
13:54 - Il n'est pas du tout à la retraite.
13:55 - Non.
13:56 - On s'est sortis assez vite, finalement.
13:57 - Bon, ben merci.
13:58 Merci à tous les deux.
14:00 - On t'embrasse Cyril.
14:01 - Merci, ma chère.
14:02 - On continue, ne change rien.
14:03 C'est tout ce qu'on te demande.
14:04 - Vous non plus, merci beaucoup.
14:05 - Mais non, mais c'est un plaisir,
14:06 cette émission permet, moi j'aimerais que ce soit un forum,
14:10 et que chacun puisse intervenir, passer, pourquoi pas,
14:13 comme Dominique et l'ami Jacques.
14:16 - C'est ce qui se passe un petit peu déjà,
14:18 parce que c'est la maison.
14:19 - C'est la famille.
14:20 Bon, monsieur Boubouk.
14:21 - Oui, Pascal.
14:22 - Qu'est-ce qu'on nous dit sur les réseaux ?
14:23 - Ah, il y a des réseaux.
14:24 On a Laurent qui nous dit qu'on aime ou pas Cyril Hanouna,
14:27 il est incontournable.
14:28 Et Véronique qui écrit le service public audiovisuel,
14:31 est-il toujours bien pensant, selon vous, Cyril ?
14:34 - Alors après, il y a des très bonnes choses sur le service public,
14:37 après moi j'ai parlé surtout de France Inter,
14:39 je vous dis la vérité, quand j'en ai parlé,
14:40 aujourd'hui tu peux pas avoir une radio
14:42 qui fait 4 chroniques sur 5
14:44 sur un animateur d'un groupe concurrent,
14:45 c'est pas possible.
14:46 Voilà, et qui critique toute la journée la concurrence.
14:50 Après, je trouve que la nouvelle direction de France Inter
14:54 a pris des décisions éditoriales qui sont plutôt bonnes,
14:57 donc j'ai l'impression qu'eux aussi, apparemment,
14:59 ça les choquait qu'il y avait une émission qui...
15:02 - En même temps, c'est la rançon de la gloire.
15:05 C'est-à-dire qu'ils sortent sur votre notoriété,
15:07 ils sortent sur vos audiences,
15:09 et que vous êtes, je disais en commençant l'émission,
15:12 vous êtes un phénomène de société.
15:14 Cette émission sera un phénomène de société,
15:16 c'est pas si fréquent vraiment en télévision,
15:19 je disais De Chavanne il y a quelques années
15:21 qui avait marqué son époque avec "Coucou c'est nous",
15:23 moi je me souviens très bien,
15:24 il y en a eu 88, 89, 90, "Coucou c'est nous".
15:26 - "Ciel mon mardi" aussi.
15:27 - "Ciel mon mardi" effectivement était peut-être moins
15:31 dans ce domaine-là de phénomène de société,
15:34 et c'est la rançon de la gloire d'être critiqué.
15:37 - Non mais après moi ça me fait rire le plus souvent,
15:39 après c'est vrai que voilà,
15:40 après voilà eux c'est vrai que c'est tous les jours,
15:42 donc à un moment, et puis parfois c'est pas drôle.
15:43 Moi j'aime bien quand c'est drôle,
15:44 je dis si c'est drôle ça me fait...
15:46 - Je suis d'accord avec vous,
15:47 le problème de la jeune femme auquel on pense tous les deux,
15:50 c'est qu'elle n'est pas drôle.
15:51 - C'est ça, c'est le souci.
15:52 - C'est ça le problème.
15:53 C'est qu'elle est absolument pas drôle,
15:55 c'est souvent méchant, et c'est pas drôle.
15:57 Et c'est politiquement très engagé.
16:00 Autre question monsieur Boubou.
16:01 - Oui c'est plus une vanne la dernière,
16:02 vous n'êtes pas obligé de répondre.
16:03 Bonjour Cyril, est-ce qu'un jour Louis Boyard
16:06 pourrait être votre coéquipier au Padel ?
16:08 - Ah bah franchement, si je veux perdre un tournoi,
16:11 oui, avec plaisir.
16:12 Avec plaisir, au Padel on se réconcilie tous,
16:15 y'a pas de problème.
16:16 - Vous l'avez dit Louis Boyard,
16:17 vous regrettez sans doute les mots
16:19 que vous avez utilisés ce jour-là,
16:21 mais disons-le, y'a quelque chose de fou,
16:23 c'est cette amende de l'Arkhom,
16:25 3 millions et demi d'euros.
16:27 Y'a 25 je crois, amendes de l'Arkhom
16:30 contre votre émission.
16:32 On a envie de dire parfois
16:34 qu'ils s'intéressent à d'autres programmes
16:36 sur lesquels il y aurait aussi des choses à dire,
16:38 mais cette somme de 3 millions et demi d'euros
16:41 est folle.
16:42 - C'est incroyable, vous savez, Pascal,
16:44 si vous vous insultez, et c'est pas bien,
16:45 il faut pas le faire du tout,
16:46 un député dans la rue,
16:48 vous avez une amende maximale
16:50 de 12 000 euros.
16:52 L'Arkhom, c'est 3 millions et demi d'euros.
16:55 Aux Etats-Unis, je l'ai dit la dernière fois,
16:58 quelqu'un peut commettre les pires crimes,
17:00 une caution, c'est maximum 1 million, 2 millions d'euros.
17:04 Nous c'est 3 millions et demi d'euros.
17:06 Donc c'est complètement arbitraire,
17:08 je vous le dis, c'est une somme qui sort,
17:10 on sait pas comment, 3 millions et demi.
17:11 - Qui a payé ?
17:12 - Pourquoi ? C'est le groupe,
17:14 donc voilà, on a fait appel
17:16 je crois à la décision là, voilà.
17:18 Mais c'est vrai que 3 millions et demi d'euros,
17:20 je comprends tout à fait, je vous l'ai dit,
17:21 j'aurais pas dû l'insulter, oui.
17:23 Mais quand quelqu'un prend en otage l'antenne
17:26 pour complètement sortir du sujet,
17:28 parce qu'il était complètement hors sujet,
17:30 il était venu pour faire un coup d'éclat,
17:32 comme je l'ai dit, et un buzz,
17:34 et asseoir sa notoriété sur notre dos,
17:36 je suis désolé.
17:37 Un moment où ils comprennent une amende,
17:40 d'accord, mais 3 millions et demi,
17:42 là c'est inadmissible.
17:43 C'est comme là, on a pris une autre amende sur les marques.
17:45 Vous savez, parce que j'ai mis quelques marques à l'antenne,
17:47 et voilà, mais je vous jure,
17:49 allez voir sur les émissions concurrentes,
17:51 il y a des, comment je vois des crocodiles,
17:53 je vois sur notre émission concurrente,
17:55 il y a des rubriques entières sur la mode,
17:57 où ils citent les marques.
17:59 Ils en citent une, ils peuvent, voilà,
18:00 où ils se mettent des mains.
18:01 Je pense pas qu'ils aient eu d'amende.
18:03 Donc, c'est vrai qu'il y a quand même un acharnement
18:05 sur TPMP, donc on doit faire plus attention que les autres,
18:08 mais j'espère qu'à un moment ça va se calmer,
18:10 et qu'il y aura une impartialité.
18:12 - Les auditeurs sont avec nous, bien sûr,
18:15 pour échanger avec Cyril Hanouna,
18:17 et nous sommes avec Laurent.
18:19 Bonjour Laurent !
18:21 - Bonjour Pascal, et bonjour Cyril !
18:23 - Quel âge vous avez Laurent, vous êtes étudiant ?
18:25 - Oui, j'ai 19 ans.
18:27 - Bon, vous avez repris les cours ? Non, pas encore étudiant ?
18:30 - C'est un peu plus tôt là, c'est dans quelques jours.
18:32 C'est dans quelques jours encore, maintenant.
18:34 C'est lundi en 8, normalement.
18:37 - D'accord, et vous êtes dans quelle école,
18:39 ou dans quelle filière ?
18:41 - Là, je fais du droit et de la science politique.
18:44 - Ah, fort !
18:45 - On pourrait être un jour chroniqueur,
18:47 pourquoi pas, chez Hanouna ?
18:49 - Avec plaisir Laurent !
18:50 - Ah, ça me ferait plaisir !
18:52 - Je cherche toujours, moi, si c'est pas cher,
18:54 tu viens tout de suite !
18:56 Tu peux me tutoyer hein Laurent !
18:58 - Ah, bah je vais vous tutoyer, y'a pas de soucis !
19:00 En fait, moi j'avais une question, parce que j'ai 19 ans,
19:02 et moi, je dis la vérité, les amis autour de moi,
19:04 ils regardent plus vraiment la télévision,
19:06 ils sont plus sur Netflix, TikTok, Amazon Prime, Disney+,
19:09 la télé ça leur parle pas.
19:11 Donc, en 2040, Cyril, en 2050, en 2060,
19:14 quel avenir tu vois pour le média télé ?
19:16 Est-ce que tu penses que les 15-24, les 15-34, comme moi,
19:18 ils vont revenir vers la télé ?
19:20 Est-ce que peut-être que ça te rend plus exigeant,
19:22 vis-à-vis de tes équipes ?
19:23 Tu peux moins te permettre de faire une mauvaise séquence ?
19:25 Est-ce que la télé, elle est condamnée à rester un média 4+, tu penses ?
19:28 - Alors, c'est une très bonne question, bravo Laurent,
19:30 parce que c'est vrai, parce que, en fait,
19:32 en fait, je vais te le dire, moi c'est ce que je dis à mes équipes,
19:34 quand t'as dit une exigence, c'est vrai que,
19:36 vraiment, qu'est-ce qui se passe Pascal ?
19:39 On doit partir en...
19:40 On est bien au niveau du timing ?
19:42 - On est parfait, on est parfait.
19:43 - D'accord, tu me dis, parce que je te vois faire des signes,
19:44 je veux pas te mettre dans la panade.
19:46 - On est absolument parfait, et la réponse va être intéressante.
19:49 - Laurent, je te dis, en fait, c'est vrai qu'on est en direct,
19:52 et c'est ça qui fait beaucoup de choses,
19:54 c'est-à-dire qu'aujourd'hui, la télé en enregistré,
19:56 je n'y crois plus.
19:58 Je te le dis, je n'y crois plus, parce que ça sert à rien,
20:00 sinon on a envie de... la télé délinéralisée,
20:03 on va aller plus là-dessus, parce qu'aujourd'hui,
20:05 c'est n'importe quoi.
20:06 Aujourd'hui, si t'as pas une émission en direct,
20:08 t'es le seul talk en direct avec Pascal,
20:10 et y'a Pascal qui est en direct, y'a nous qui sommes en direct,
20:12 les autres sont pas en direct.
20:14 - C'est à vous, c'est pas en direct le soir, à Nélisabeth ?
20:16 - Y'a un time delay, y'a un time...
20:18 - Alors, c'est-à-dire qu'ils enregistrent,
20:20 c'est diffusé, en différé, d'une dizaine de minutes,
20:23 et c'est vrai notamment pour Quotidien.
20:25 - Quotidien, je crois que c'est plus une demi-heure.
20:27 Et c'est vrai que, je suis d'accord avec toi,
20:29 aujourd'hui, les gens regardent plus,
20:32 y'a beaucoup de gens aussi qui regardent TPMP,
20:33 par des séquences sur Snap, sur TikTok, sur Insta,
20:37 et c'est vrai qu'ils parlent de séquences, voilà.
20:39 Mais des gens qui regardent toutes les émissions,
20:41 aujourd'hui y'en a énormément,
20:43 et je pense qu'aujourd'hui, TPMP continue à marcher,
20:45 parce que c'est une émission en direct, on se dit,
20:46 il se passe quelque chose, on a envie d'être là à l'instant T.
20:49 C'est-à-dire, se dire, il est en même temps que nous, à la télé,
20:52 on le regarde, et il peut se passer quelque chose,
20:54 voilà, en même temps, on veut le voir en direct, l'événement.
20:57 C'est comme les événements sportifs,
20:59 ça va toujours marcher à la télé.
21:01 Après, toutes les émissions,
21:03 vraiment, enregistrées,
21:05 les deux divertissements enregistrés en télévision,
21:07 je pense que ça va être de plus en plus compliqué,
21:09 d'ailleurs on le voit, y'a des très très grosses marques en télévision
21:11 qui dévissent, je le vois,
21:13 aujourd'hui, même si The Voice marche toujours bien,
21:15 The Voice, ça faisait 10 millions de téléspectateurs,
21:17 aujourd'hui ils en font 3.
21:19 Koh-Lanta, qui cartonne, marche toujours bien,
21:21 Koh-Lanta, c'était 7 à 8 millions de téléspectateurs,
21:23 aujourd'hui on a encore, on est à 3, et voilà.
21:25 Et aujourd'hui, c'est vrai qu'on le voit,
21:27 les gros divertissements...
21:29 - Et puis les nouveaux ont du mal à s'imposer,
21:31 je pense à M6, qui n'a pas réussi à imposer
21:33 une nouvelle marque,
21:35 ces derniers temps, ou un nouveau concept,
21:37 ces derniers temps,
21:39 et qui, effectivement,
21:41 essuie quelques échecs. - Y'a les traîtres, qui ont bien marché
21:43 sur M6, c'est le seul format,
21:45 et c'est vrai qu'ils l'ont mis l'été, je pense qu'ils devraient le mettre aussi pendant l'année,
21:47 parce que c'est leur gros format du moment,
21:49 et sinon, sur le reste, c'est vrai que c'est compliqué,
21:51 je suis d'accord avec toi, en 2040, 2050,
21:53 la télé est linéaire, ça va être compliqué,
21:55 de se dire, voilà,
21:57 on va regarder tel programme, surtout s'il n'est pas en direct.
21:59 - Mais dans la question de Laurent, et on le voit bien
22:01 dans votre réponse, si un jour
22:03 vous avez envie de quitter l'antenne,
22:05 vous pourriez diriger complètement, évidemment, un média,
22:07 parce que vous connaissez par cœur
22:09 à la fois la coulisse,
22:11 la fabrication, mais aussi
22:13 les animateurs et leur psychologie.
22:15 - Mais vraiment, c'est ma passion,
22:17 c'est vraiment vers ça que je veux aller après,
22:19 je pense qu'ils le savent tous,
22:21 tous ceux qui sont dans le groupe avec moi, et vraiment,
22:23 c'est vrai que j'attends les chiffres tous les matins,
22:25 je connais les chiffres de tout le monde, je connais
22:27 les grilles de toutes les chaînes,
22:29 c'est ma passion de toutes les radios,
22:31 et voilà, c'est vraiment mon truc,
22:33 et c'est vrai qu'aujourd'hui, la télé, je pense qu'il va falloir
22:35 créer une révolution en télé,
22:37 et moi je pense qu'il faut aller de plus en plus
22:39 vers le direct et vers les talents. Aujourd'hui, ce qui manque
22:41 aussi en télé, c'est qu'on ne met pas
22:43 assez de talents à l'antenne, et je pense
22:45 qu'il va falloir arriver, je pense que les talents
22:47 peuvent sauver la télé linéaire.
22:49 - Il est 12h28, on va marquer
22:51 une pause, vous revenez dans
22:53 une seconde avec Cyril,
22:55 vous allez pouvoir de nouveau lui poser
22:57 des questions, on sera avec Fabienne.
22:59 - Et vous appelez au 0180 20 30
23:01 9 21, à tout de suite.
23:03 - Europun. - Pascal Proévaut.
23:05 - Vous êtes bien sûr Europun jusqu'à 13h,
23:07 avec Pascal Proévaut, et votre invité aujourd'hui,
23:09 Pascal Cyril Hanouna.
23:11 - Le générique, évidemment,
23:19 ne couche pas à mon poste,
23:21 le soir, il y a combien de personnes autour de
23:23 vous le soir dans le public ?
23:25 - 150 à peu près,
23:27 on est bien, on adore le public, c'est primordial.
23:29 À un moment on faisait l'émission sans public,
23:31 au moment du Covid, c'est vrai que ça change complètement.
23:33 - C'est-à-dire que vous, vous dépissez.
23:35 - Oui, c'est ça.
23:37 - C'est votre carburant,
23:39 c'est votre énergie.
23:41 - Pascal, je vais vous raconter une anecdote, je vous jure qui est vraie.
23:43 Un jour je suis arrivé, j'étais dans le couloir,
23:45 et j'entends le public,
23:47 et je dis à la jeune fille qui s'occupe
23:49 du public, je lui dis
23:51 "il n'y a pas 150 aujourd'hui".
23:53 "Ah si, il y a 150". Je lui dis à mon avis
23:55 il doit manquer 5 à 6 personnes.
23:57 Je te le jure, elle revient me voir après,
23:59 elle me dit "t'as raison,
24:01 il y a 6 personnes qui sont parties".
24:03 Je te le dis, au son, je le sens,
24:05 je te jure que je le sens, et quand j'arrive,
24:07 c'est un truc de fou.
24:09 Quand il y a le public,
24:11 ça me transcende, vraiment.
24:13 C'est un truc de... ce que tu disais tout à l'heure, est-ce que c'était écrit ou pas ?
24:15 Non, mais quand j'arrive,
24:17 j'ai une énergie qui est incroyable.
24:19 - Et cette énergie, effectivement,
24:21 c'est ce que ça demande lorsqu'on est tous les jours
24:23 en direct, et on a
24:25 parfois une sorte de...
24:27 non pas de stress, mais de se dire
24:29 "est-ce que demain, je retrouverai
24:31 cette énergie ?" Parce qu'il y a peut-être
24:33 et évidemment, vous en parlez pas,
24:35 et puis on va pas faire
24:37 radioscopie, mais il y a peut-être
24:39 des inquiétudes,
24:41 des choses que vous ne dites pas,
24:43 des choses qui vous angoissent,
24:45 sur ce métier, en tout cas,
24:47 et qui contaminent parfois
24:49 l'antenne ? - Alors moi, non,
24:51 mais j'ai toujours la peur de...
24:53 de pas intéresser les gens, de faire un sujet
24:55 qui marche pas, c'est vrai que je suis un...
24:57 J'ai vraiment envie d'être en communion
24:59 avec le public et de leur apporter
25:01 des trucs qui les intéressent. Je me dis "si moi ça
25:03 m'intéresse, ça va les intéresser", après c'est vrai
25:05 qu'à un moment, quand il y a eu
25:07 l'affaire Boyard, tout ça, c'est vrai que voilà,
25:09 moi, ça m'a pas impacté,
25:11 moi, mais j'étais triste
25:13 pour le groupe, en fait, voilà.
25:15 Et comme j'ai une relation incroyable avec
25:17 tous les dirigeants du groupe,
25:19 ça me faisait de la peine qu'ils soient
25:21 en difficulté par ma faute.
25:23 Après, moi, c'est vrai que c'était un truc,
25:25 je me suis dit "bon, voilà, je voulais
25:27 passer à autre chose". - Ce qui me frappe en vous regardant
25:29 et vous écoutant, c'est la régularité de vos performances.
25:31 Vous semblez
25:33 toujours plutôt au top.
25:35 Il n'y a jamais d'écart
25:37 d'un jour à l'autre. Il n'y a pas...
25:39 On dit ça parfois
25:41 d'un animateur onithien, aujourd'hui, il n'était pas en
25:43 forme comme un sportif de haut niveau.
25:45 Et vous, ça n'arrive pas.
25:47 - Alors, moi, je prends toujours l'émission
25:49 "Jour Pascal" comme si c'était la première.
25:51 Je me dis vraiment, j'ai envie d'être là, le soir,
25:53 j'attends, 18h40,
25:55 comme un fou. Ça veut dire qu'en loge, je dis "c'est dans combien
25:57 de temps ? J'ai envie d'y aller, j'ai envie d'y aller".
25:59 Je suis content tous les soirs d'y aller,
26:01 et quand j'aurai plus ça, c'est à ce moment-là que j'arrêterai.
26:03 Mais là, vraiment, j'ai des conneries qui me viennent
26:05 en tête, je me dis "j'ai vite envie de les dire aux téléspectateurs,
26:07 j'ai envie de leur parler, j'ai envie de faire tel sujet,
26:09 c'est vrai que j'ai envie d'y être". Tous les soirs, j'ai envie d'y être,
26:11 donc je suis vraiment heureux, je suis content
26:13 d'être sur le plateau. - Bon, il y a quelque chose de plus constant
26:15 également, c'est le look. J'ai l'impression que
26:17 vous avez beaucoup changé de look,
26:19 de cheveux, de barbe
26:21 et de vêtements. J'ai l'impression que
26:23 là, il y a quelque chose de plus stabilisé.
26:25 - Oh, ça, ça peut changer. Mais c'est vrai que
26:27 ça aussi, ça fait partie, je vous jure,
26:29 ça fait partie aussi des lieux chaussés que le public
26:31 attend de savoir si je vais faire une couleur, si je vais avoir
26:33 les cheveux longs, les cheveux courts,
26:35 la barbe, de quelle manière. Et c'est vrai que c'est aussi, c'est devenu
26:37 aussi un gimmick
26:39 dans l'émission. Et voilà, donc ça, j'adore aussi.
26:41 Moi, j'adore changer de look, de mettre des...
26:43 Même ma tenue du soir, c'est
26:45 un rituel, je vous le dis. On est tous
26:47 dans la loge et puis on se dit "comment je vais m'habiller
26:49 ce soir ?" Vraiment, c'est un événement
26:51 aussi pour nous. - Bon, Fabienne
26:53 est avec nous et Fabienne va pouvoir vous interroger.
26:55 Bonjour Fabienne, vous vous appelez d'où ?
26:57 - Bonjour, monsieur Proud, de Châtellerault.
26:59 - Châtellerault, qu'est-ce que vous faites dans la vie, Fabienne ?
27:01 - Employée de maison.
27:03 - Bon, est-ce que vous êtes fan de
27:05 Cyril Hanouna ? Parce qu'on a eu que des fans,
27:07 ça aurait été pas mal peut-être d'avoir quelqu'un
27:09 qui dit "moi j'aime pas du tout Cyril Hanouna,
27:11 il me fatigue, je trouve qu'il a pas de talent,
27:13 que sais-je... - Non, non, il me fatigue pas.
27:15 - Merci Fabienne.
27:17 - Non, non, non, non, non, je regarde ses émissions,
27:19 pas toujours parce que je suis quand même pas
27:21 mal employée, mais oui, oui, je regarde.
27:23 Sûr, non, non, il me fatigue pas. - Merci Fabienne.
27:25 - Non, non, il a beaucoup d'énergie. - Oui, c'est vrai, c'est vrai.
27:27 - Ça c'est sûr. - Un peu trop, hein.
27:29 - Non, faut jamais avoir... Non, non, non, c'est bien l'énergie.
27:31 C'est bien.
27:33 - Est-ce que vous avez une question peut-être,
27:35 ou une analyse à nous donner ?
27:37 - Eh ben voilà,
27:39 moi, M. Pro, je voulais demander à M. Hanouna,
27:41 moi je suis...
27:43 Je sais qu'il reçoit
27:45 beaucoup de personnes,
27:47 qu'il est à l'écoute
27:49 des gens qui ont
27:51 quand même des petites situations, des petits salaires,
27:53 moi je suis employée de maison.
27:55 Voilà. Pour m'en sortir,
27:57 actuellement,
27:59 j'ai 9 employeurs.
28:01 Voilà.
28:03 Je fais des ménages, je fais du repassage
28:05 chez moi jusqu'à pas d'heure.
28:07 - C'est quoi votre amplitude d'horaire, à peu près,
28:09 tous les jours ? - Voilà, je commence
28:11 à 8h le matin, je fais en moyenne
28:13 3 employeurs par jour,
28:15 en ménage, et après quand j'arrive
28:17 chez moi, j'ai en moyenne 2 panières
28:19 de linge à repasser,
28:21 je finis en moyenne à 7h30.
28:23 Et je rentre pas jamais manger, je mange pas midi.
28:25 Voilà, ça c'est mon quotidien.
28:27 - Et vous vous en sortez pas ?
28:29 - Et je m'en sors pas !
28:31 Et vous savez combien est le
28:33 taux horaire d'une femme de ménage ?
28:35 - Dites-moi. - 9€.
28:37 - Mais oui. - 9€, 9€.
28:39 - Mais Fabienne, je me souviens, parce que
28:41 vous étiez intervenue l'année dernière,
28:43 moi j'avais piqué un coup de gueule, parce que Fabienne,
28:45 elle travaille
28:47 chez des gens particulièrement aisés.
28:49 Qui sont radiologues, je crois,
28:51 ou oftalmo de mémoire. - Oui, entre autres.
28:53 - Et on a tous,
28:55 en tout cas beaucoup de gens
28:57 dans notre métier, ont les moyens
28:59 d'avoir un employé de maison. - Bien sûr.
29:01 - Et nous savons ce que nous payons
29:03 les employés de maison, parce que
29:05 évidemment on ne les paye pas
29:07 au minimum syndical.
29:09 Et j'avais piqué un coup de gueule avec Fabienne,
29:11 parce que ces gens-là, vous payez 9€.
29:13 Et vous travaillez
29:15 un nombre d'heures assez limité
29:17 chez eux, je crois que c'est
29:19 3h par jour, ou 2h par jour ?
29:21 - 6h par semaine. - Bon, 6h par semaine.
29:23 Donc vous vous rendez compte,
29:25 6h par semaine. - 54€. - Donc voilà,
29:27 si tu passais de 9 à 15€,
29:29 pour eux c'est rien. - Bien sûr.
29:31 - Et j'étais
29:33 scandalisé que Fabienne
29:35 soit payée 9€, parce qu'effectivement c'est le prix
29:37 du SMIC lorsqu'on est déclaré.
29:39 - Bien sûr. - C'est 9€
29:41 pour vous, Fabienne. - Vous êtes dans quelle région,
29:43 Fabienne ? - La Vienne.
29:45 - D'accord. - La Vienne, à côté de
29:47 Toitier. - Donc en fait, ce que vous nous dites, c'est que vous
29:49 travaillez tous les jours de 8h à 19h30
29:51 et que vous n'en sortez pas. - Oui. - Moi c'est vraiment...
29:53 - Bah non. - Mais c'est, je vous dis...
29:55 - Je peux même vous dire, je fais du repassage à domicile
29:57 pour m'en sortir,
29:59 et je regardais ma
30:01 dernière facture, et
30:03 j'ai plus de taxes sur ma facture
30:05 d'EDF que
30:07 de, vraiment,
30:09 d'électricité. Vous vous rendez compte
30:11 au point où on en est ? - Je vous dis, moi,
30:13 quand j'étais petite, ma mère me disait
30:15 toujours "si tu travailles,
30:17 tu seras tranquille". Aujourd'hui,
30:19 on est dans un pays où il y a énormément
30:21 de gens qui travaillent de 8h
30:23 à 19h. Des ouvriers,
30:25 des... des... des... des... des...
30:27 des... des... des... vous, vous, vous... des gens qui font
30:29 votre travail également, et qui ne s'en sortent pas.
30:31 Aujourd'hui, c'est un truc de fou, en fait,
30:33 la priorité du gouvernement,
30:35 ça devrait être d'aider ceux qui
30:37 travaillent et qui ne s'en sortent pas. - Bien sûr. - C'est le problème,
30:39 c'est que ça... et on les aide pas assez,
30:41 on travaille... on aide ceux qui ne travaillent pas
30:43 du tout, mais il faut aider
30:45 ceux qui travaillent et qui ne s'en sortent pas. - Bien sûr. - Pour moi,
30:47 c'est la priorité. Et c'est vrai que quand j'entends
30:49 votre témoignage, j'en ai des centaines, tous les jours,
30:51 des témoignages comme le... comme le... - Voilà, c'est ça.
30:53 - ... d'agriculteurs, de... d'ouvriers... - Voilà, exactement.
30:55 - ... de personnes qui s'en sortent pas,
30:57 qui... ils me disent "Cyril, on travaille ?
30:59 On s'en sort pas, comment on fait ? On va faire quoi ?"
31:01 - Mais alors Fabienne, par exemple, et c'est ça qui est intéressant
31:03 dans les émissions politiques que vous faites,
31:05 c'est que Fabienne, moi je rêve... - J'aimerais bien qu'elle vienne.
31:07 - ... mais je rêve que Fabienne, en fait, elle parle à Emmanuel Macron.
31:09 - Mais je vais... - C'est ça qui est formidable.
31:11 - J'aimerais beaucoup faire une émission avec Emmanuel Macron.
31:13 Je lui ai proposé même qu'on...
31:15 qu'on vienne même à l'Élysée avec des Français
31:17 et qu'on fasse vraiment des questions aux Français. - Et qu'est-ce qu'il vous dit ?
31:19 - Oui. - Ils réfléchissent. - Il a peur. - On va voir.
31:21 - Il réfléchit, après il a... je pense que c'est...
31:23 c'est pas mort, je pense que ça peut arriver un jour.
31:25 Mais pour l'instant, voilà, c'est pas... - Non mais le...
31:27 c'est vrai que pour Emmanuel Macron,
31:29 par exemple, il préfère parfois aller voir
31:31 Hugo Descryptes. - Oui, qui est très bien, Hugo.
31:33 Je l'aime beaucoup, en plus. - Oui. Mais...
31:35 - Il faut faire les deux, pour moi.
31:37 - Voilà. Parce qu'il y a plus d'audience
31:39 sans doute
31:41 chez vous, et il y a quelque chose de plus
31:43 populaire, sans doute. - Et vraiment, être face aux Français.
31:45 C'est-à-dire que voilà, ce que me dit Fabienne,
31:47 je vous jure, c'est...
31:49 Aujourd'hui, il y a une urgence à aider
31:51 les gens qui travaillent et qui ne s'en sortent pas. C'est vraiment
31:53 l'urgence numéro une.
31:55 Je vous jure, c'est vraiment... c'est la plus grosse
31:57 urgence qu'on ait aujourd'hui. Combien il y a de gens
31:59 qui se lèvent tôt, qui se couchent
32:01 tard, et qui me disent "je peux pas
32:03 faire Noël, j'ai aucun
32:05 loisir. Aujourd'hui, je ne vis
32:07 pas, je survis." C'est
32:09 incroyable. Et on est...
32:11 Je sais, je parle
32:13 beaucoup Fabienne, mais parce que vraiment,
32:15 c'est une priorité pour moi.
32:17 D'essayer de trouver un moyen
32:19 que ça bouge de ce côté-là, parce que c'est
32:21 inadmissible. - Voilà, je vais
32:23 vous donner un exemple. Moi, j'ai une voiture,
32:25 elle a 10 ans. Enfin, 10 ans.
32:27 Ça fait 4 mois que
32:29 le radiateur est mort.
32:31 Ça fuit partout, je mets de l'eau à chaque fois que je vais
32:33 travailler. C'est pas normal.
32:35 - Mais je vous dis... - C'est pas normal
32:37 de... - Un moment, c'est un exemple.
32:39 - Avec une veille, de ne pas pouvoir payer
32:41 quelque chose. - Stère, vous ne pouvez pas payer le
32:43 radiateur de votre voiture et faire
32:45 la réparation. - Ah bah, il y en a pour 200 euros. Donc je repousse,
32:47 je mets un peu de sous de côté tout le temps pour
32:49 pouvoir dire "eh ben voilà, je me paye
32:51 jamais un cinéma." Et c'est pas pour
32:53 faire pleurer dans les cheminades, parce qu'on est plein
32:55 comme ça. - Bien sûr. - On est plein comme ça.
32:57 - Je vais vous dire, il y a beaucoup d'aides en France, mais elles sont
32:59 mal ciblées. - Voilà.
33:01 - Et Fabienne, durant les vacances, j'imagine,
33:03 vous n'avez pas eu les moyens de quitter votre
33:05 domicile. - Ah non, non, non, non, j'aimerais bien.
33:07 J'aurais bien... J'aurais adoré emmener mon petit-fils
33:09 dans un parc d'attractions, comme tout le monde.
33:11 Non, moi je peux pas. - Vous avez des enfants, Fabienne ?
33:13 - J'ai une fille et j'ai un petit-fils
33:15 qui a 6 ans.
33:17 - Et votre fille, à quel âge ?
33:19 - Ma fille a 26 ans. - Donc votre fille travaille.
33:21 - Et vous vivez seule ?
33:23 - Oui, je vis seule, ouais.
33:25 Ma fille travaille, mon compagnon...
33:27 - Vous êtes propriétaire ou vous avez un loyer ?
33:29 - Non, je suis locataire. - Et vous payez combien
33:31 de loyer ? - Je paye
33:33 550 euros de loyer. - Et vous avez à peu près
33:35 chaque mois 1100, 1200 euros d'aide ?
33:39 - Tout compris, avec toutes
33:41 les heures que je fais, j'ai à peu près 1350 euros
33:43 par mois. - 1350, donc il y a déjà
33:45 500 euros qui part. La voiture est payée,
33:47 peut-être ? - Oui, la voiture est payée,
33:49 mais après, il y a des temps que...
33:51 - Je suis femme de ménage, donc
33:53 il me faut de l'essence. - Bien sûr, et vous disiez
33:55 que vous n'avez même pas les moyens
33:57 d'aller au cinéma.
33:59 - Ah non, non, non. La dernière fois
34:01 que je suis allée au cinéma, c'est parce que ma fille travaille
34:03 dans une entreprise, et elle a des places
34:05 au cinéma, et voilà. Moi, j'ai pris Netflix
34:07 parce que je ne peux pas aller au cinéma.
34:09 Vous vous rendez compte, je fais peut-être de la pub pour eux,
34:11 mais c'est comme ça. - Il n'y a plus de loisirs. Les Français
34:13 ne... voilà, ils survivent,
34:15 ils ne vivent plus. Et c'est vrai
34:17 qu'on... - Tu m'as dit, on vait griller
34:19 le dernier... - Ah oui.
34:21 - Voilà, je... - Et ce n'est pas quelqu'un qui ne travaille pas.
34:23 Vous travaillez tous les jours.
34:25 - Ah oui, je travaille tous les jours.
34:27 Tous les jours. - Je ne veux pas comme ça,
34:29 mais ça, c'est vraiment...
34:31 Je vous dis, ça, ce n'est pas une priorité,
34:33 ça devrait être la priorité du gouvernement. Vraiment.
34:35 C'est incroyable le nombre de gens qui travaillent
34:37 des 8h à 8h, 10h
34:39 par jour, et qui ne s'en sortent pas.
34:41 Qui sont le 11 du mois à se dire "Qu'est-ce qu'on va manger demain ?"
34:43 - Merci beaucoup, Fabienne. - Voilà, personne ne vous en rend compte.
34:45 - Merci, et courage à vous. - Merci, Fabienne.
34:47 - Vous intervenez régulièrement,
34:49 et vous intervenez régulièrement dans notre émission.
34:51 - Et si je fais une émission
34:53 avec un...
34:55 quelqu'un, un membre du gouvernement, la première ministre,
34:57 ou le chef de l'État, bien sûr, je vous inviterai, Fabienne.
34:59 - Ah oui, mais moi, je suis partante.
35:01 - Effectivement, Fabienne... - Je ne veux pas me fâcher,
35:03 mais je veux m'expliquer. - Très bien.
35:05 - Mais bien sûr, et je pense que, si j'ai bonne mémoire,
35:07 vous m'aviez dit également que vous faisiez
35:09 vos courses le samedi matin
35:11 dans un supermarché avant l'ouverture,
35:13 parce que c'est ce jour-là où les produits...
35:15 - Bien sûr, parce que voilà, il y a les trucs à -30°C,
35:17 dates courtes, et tout ça.
35:19 - De dates courtes, effectivement, c'est ça
35:21 qui est tout à fait saisissant.
35:23 - Merci, Fabienne. - Merci à vous.
35:25 Il nous reste 15 minutes, et d'autres témoignages
35:27 ou d'autres questions à
35:29 Cyril Hanouna pour terminer cette émission.
35:31 A tout de suite.
35:33 - Vous êtes bien sûr heureux, Pain,
35:35 et demain, c'est l'événement, on en parlait tout à l'heure avec Jacques Vendroux,
35:37 c'est le début de la Coupe du monde de rugby.
35:39 Alors, supportez le 15 de France avec
35:41 Eurepain, radio partenaire de la Coupe du monde de rugby.
35:43 Et à cette occasion, demain, Eurepain
35:45 vous fait vivre France-Nouvelle-Zélande.
35:47 Rendez-vous à 20h, donc, avec
35:49 Jacques Vendroux, Serge Blanco, et
35:51 toute la rédaction d'Eurepain, et à 21h15,
35:53 bien sûr, vous suivez le match.
35:55 - On va la pécho !
35:57 - Oh oh oh oh oh oh !
35:59 - Et c'est lela pour la Coupe du monde de rugby, je pense, hein ?
36:01 - Oh oh oh oh oh oh !
36:03 - On va la pécho !
36:05 - Oh oh oh oh oh oh !
36:07 - Vous êtes plus sweet, comme ça, hein ?
36:09 - Vous êtes plus sweet ?
36:11 - Ouais, ouais, je fais pas le rugby aussi, hein.
36:13 - Vous vous restate demain ? Demain soir ?
36:15 - Non, non, non, je ne serai pas demain. Je ne serai pas demain,
36:17 parce que je suis en tournoi à Toulouse.
36:19 - Mais le tournoi, ça a l'air de prendre une place dans votre vie,
36:21 le padel ! J'ai l'impression que c'est vous
36:23 qui avez lancé, tout simplement, le padel en France.
36:25 - Je vous jure, demain, je ne suis pas là, j'ai un tournoi à Toulouse,
36:27 donc je pars demain, et voilà, je ne suis pas là demain.
36:29 - Mais vous êtes à quel niveau, aujourd'hui ?
36:31 - Là, je suis 127ème joueur français,
36:33 sur 40 000.
36:35 - Ah, c'est pas mal ! - C'est pas mal, ça commence à ressembler à quelque chose.
36:37 - Non mais c'est bien !
36:39 - Pardon, mais vous deviez me coacher ce week-end,
36:41 Cyril Hanouna, attention, hein, vous ne l'oubliez pas !
36:43 - Non mais normalement, comme je vais perdre,
36:45 je vais vite revenir de Toulouse.
36:47 - Le vendredi, comment s'appelle le contact avec les Contacts ?
36:49 - Le Ice Contact !
36:51 - Je ne connaissais pas ça, le Ice Contact.
36:53 - Contact par les yeux, c'est bon. - Il y a beaucoup de contacts par les yeux, mais...
36:55 - De très loin, oui. J'ai que des relations
36:57 entre les deux, mais dès qu'il faut s'approcher,
36:59 il n'y a plus rien, c'est ça ? - Oui, parce qu'il est timide,
37:01 délicat... - Et pas très bon,
37:03 on va être honnête, pas très bon, je n'ai pas les techniques.
37:05 Vous en avez une, de technique, un conseil à me donner dans la séduction ?
37:07 - Justement, il ne faut pas de technique. Si on a une technique,
37:09 c'est qu'on n'est pas bon. - C'est mort.
37:11 - C'est mort, bah oui, ça se fait naturellement, normalement.
37:13 - Voilà, voilà. - L'argent.
37:15 On est en train de me dire l'argent, Régine, n'importe quoi.
37:17 - Qui a dit ça ? - Qui a dit ça ? - En fait, il faut y aller en pro.
37:19 - Comment ça, l'argent ? - À l'improvisation,
37:21 Cyril Hanouna. - C'est ça, c'est le feeling.
37:23 - Naturel, c'est ça. - Et voilà,
37:25 mais je pense que là, ça va se décompter
37:27 pour toi ce week-end, je le sens. - Merci beaucoup.
37:29 - Merci à vous. - Vous voyez, en fait.
37:31 - Que nous dit-on sur le réseau. - Allez, c'est parti.
37:33 Pour Gégé, il y a peu de spectacle
37:35 en direct le soir, comme le font Pascal
37:37 Pro et Cyril Hanouna, et ça fait du bien.
37:39 Yann écrit, moi je regarde le début
37:41 de son émission qui est drôle, ensuite c'est trop sérieux,
37:43 je vais me coucher, et on finit avec Aude.
37:45 Ce qui est incroyable avec Hanouna,
37:47 c'est que moins il travaille, meilleur il est.
37:49 - Non mais ça fait deux personnes qui parlent de sérieux,
37:51 c'est marrant d'ailleurs, parce qu'effectivement
37:53 l'émission, c'est ce qu'on a dit tout à l'heure,
37:55 elle a changé. Alors, en termes d'audience,
37:57 c'est mieux, c'est incontestable, parce qu'il y a
37:59 une demande d'actu aujourd'hui, je pense que ces générations
38:01 Twitter, c'est ce que vous avez dit, les gens
38:03 ont envie, d'abord de
38:05 discussion, d'actualité,
38:07 mais c'est drôle
38:09 d'entendre ce mot "sérieux". - C'est vrai que c'est faux,
38:11 parce qu'il y a une première partie vraiment
38:13 divertissante, et puis après
38:15 on est dans des sujets d'actu, après
38:17 voilà, sérieux, c'est vrai qu'on
38:19 rigole quand même, voilà. - Parce que vous êtes là,
38:21 vous, pour... - Voilà, c'est ça, c'est vraiment,
38:23 il peut toujours se passer quelque chose, après quand on est dans des sujets
38:25 bien sûr, dramatiques,
38:27 on va pas sortir des vannes, ou des choses comme ça,
38:29 mais c'est vrai qu'on est sur l'actu du jour.
38:31 Voilà, c'est vrai que
38:33 moi c'est ce qui m'intéresse aussi, et puis je pense que ça
38:35 m'intéresse aussi les téléspectateurs,
38:37 et puis ce mélange entre divertissement et actu
38:39 qui fait aussi le succès de l'émission, je pense.
38:41 - Je pense que vous avez pas tout à fait
38:43 tort là-dessus, c'est-à-dire que les gens ont envie
38:45 d'une actualité, mais qu'elle soit traitée
38:47 d'une manière un peu enlevée,
38:49 un peu joyeuse.
38:51 Jonathan, bonjour Jonathan !
38:53 - Bonjour Pascal Proulx,
38:55 bonjour Cyril, et je suis très content...
38:57 Bonjour, je suis
38:59 très content d'avoir Cyril au téléphone,
39:01 depuis le temps que vous attendez.
39:03 - C'est-à-dire, vous attendiez
39:05 depuis combien de temps ?
39:07 - De l'avoir au téléphone, pas forcément
39:09 à la radio sur Europe 1, mais j'essayais de le contacter,
39:11 enfin je l'ai, ça me fait trop plaisir.
39:13 - Merci Jonathan, tu habites où ?
39:15 - J'habite à Saint-Etienne.
39:17 - Très bien, j'aime beaucoup,
39:19 j'adore le chaudron vert.
39:21 - Alors moi j'avais
39:23 deux questions à te poser. - Dis-moi John, dis-moi.
39:25 - Alors la première, c'est
39:27 comment tu fais pour
39:29 te tenir en forme avec un show
39:31 de deux heures à faire tous les soirs ?
39:33 Parce que TPMP c'est vraiment
39:35 un show en plus en direct,
39:37 et comment tu fais pour tenir en forme ?
39:39 - Mais vraiment, je te jure... - C'est vrai qu'on l'a évoqué
39:41 plusieurs fois depuis onze heures, mais c'est une question qui
39:43 revient régulièrement, parce que les gens sont étonnés
39:45 de votre énergie, bien sûr. - Alors, en plus, c'est vrai que
39:47 déjà j'ai un truc, j'anime debout, donc ça me permet
39:49 de ne pas m'endormir, donc vraiment, ça c'est aussi un truc
39:51 de ne pas baisser de rythme, donc j'anime
39:53 debout, et puis c'est vrai que... Non, non, mais
39:55 je m'éclate en fait, c'est comme si j'étais avec des potes,
39:57 et que les téléspectateurs,
39:59 je leur parle comme si c'était
40:01 des potes tous les soirs, je leur raconte un petit peu
40:03 ce qui m'a intéressé dans la journée, ce qui m'a fait rire,
40:05 et vraiment, pour moi, ça passe à une vitesse
40:07 folle. Je suis vraiment...
40:09 Ce que je disais à Pascal tout à l'heure, quand j'arrive
40:11 sur le plateau, je suis transformé,
40:13 vraiment je suis... - Mais dans la vie, par exemple,
40:15 dans un dîner... - Dans la vie, je suis un peu comme ça aussi,
40:17 c'est vrai que, voilà. - Vous êtes un peu Zébulon
40:19 dans un dîner, à la table ? - C'est vrai qu'en fait,
40:21 c'est un peu la continuité,
40:23 dans la loge aussi, avant,
40:25 on n'arrête pas de rigoler,
40:27 c'est vraiment... En fait, je change
40:29 pas, je suis exactement pareil à l'antenne
40:31 que dans la vie, c'est ça le truc aussi.
40:33 C'est comme si j'étais en discussion
40:35 avec des potes, et en plus je suis porté par le public,
40:37 donc là, c'est décuplé, mais je m'éclate,
40:39 vraiment, c'est parce que je m'amuse
40:41 beaucoup, en fait, donc vraiment,
40:43 il y a plein de gens qui me disent "ouais, c'est dur ce que tu fais",
40:45 je dis vraiment, c'est pas dur du tout,
40:47 c'est vraiment, c'est tranquille,
40:49 je m'amuse pendant deux heures et demie. - Et une autre question,
40:51 peut-être, Jonathan, une deuxième question.
40:53 - Oui, j'avais une deuxième question,
40:55 comment tu recrutes tes chroniqueurs, parce que
40:57 moi, par exemple, Cyril, je t'avais lancé
40:59 un appel sur d'autres radios, parce que
41:01 j'aime la télévision, et je sais pas comment
41:03 tu recrutes tes chroniqueurs,
41:05 parce que moi, ouais, c'est un rêve
41:07 de travailler dans les médias,
41:09 donc je sais pas trop comment. - Alors, comme, tout à l'heure, on a eu Gilles
41:11 Verdet au téléphone, Gilles Verdet, je l'ai recruté au physique,
41:13 c'est magnifique,
41:15 je l'ai croisé dans la rue, j'ai vu un flash,
41:17 - Non, mais je pense que vous écoutiez
41:19 Agence Sacramento, et on fait le match. - Exactement.
41:21 - Vous l'aviez vu. - Bien sûr, le procureur.
41:23 - Voilà, vous écoutiez tout,
41:25 et dès que vous voyez une personnalité un peu
41:27 atypique, vous dites "oh celui-là". - C'est ça.
41:29 - C'est pour ça que je vous ai parlé de Gilles Favard, tout à l'heure.
41:31 - C'est ça, Gilles Favard, j'adore aussi.
41:33 Pascal Latour-Dupin, je l'ai regardé sur BFM,
41:35 ça fait trois ans que je l'ai en ligne de mire,
41:37 et que je me dis, il faudrait falloir que je
41:39 fasse le transfert, et j'ai réussi
41:41 cette saison.
41:43 Jacques Cardoze aussi, je le regardais,
41:45 je voyais sur Complément d'Enquête,
41:47 j'avais besoin, je voulais un journaliste vraiment
41:49 bien assis. - Il y a des gens qui vous disent non ?
41:51 - Franchement, cette saison,
41:53 personne. On n'a pas eu de refus
41:55 cette saison, et Ségolène Royal,
41:57 quand je l'ai recrutée au plateau, c'est elle qui m'a
41:59 demandé, c'est elle qui m'a proposé Chronique,
42:01 donc j'ai dit "avec plaisir", mais sinon
42:03 je recrute beaucoup aussi des gens qui ne sont
42:05 pas connus, et avec qui j'ai eu
42:07 un feeling comme ça, et voilà,
42:09 je teste aussi beaucoup d'anonymes,
42:11 je dis "chroniqueur anonyme"
42:13 entre guillemets, le vendredi, et parfois il y en a qui restent,
42:15 donc peut-être que tu viendras en
42:17 chroniqueur un jour le vendredi, et peut-être que tu resteras
42:19 avec nous, John ? - En fait, on rêve
42:21 tous d'avoir des chroniqueurs
42:23 anonymes, et la difficulté
42:25 c'est que la télévision est une technique,
42:27 la radio aussi,
42:29 et que parfois, celui qu'on avait rencontré
42:31 dans la vraie vie n'est pas aussi
42:33 performant à la télévision.
42:35 - C'est ça, il y a Raymond, Raymond arrive à le faire.
42:37 - Alors Raymond est un génére.
42:39 - Raymond, c'est un transfert,
42:41 un réussi, de la vie
42:43 à la télé. C'est un truc de fou, parce que
42:45 souvent, j'ai plein de potes aussi qui sont
42:47 très drôles, qui me disent "tu vas voir, essaye-moi,
42:49 tente-moi", je les ai testés, et en
42:51 télé, bizarrement, ça
42:53 prend pas. Et alors Raymond, qui était un pote,
42:55 lui je l'ai mis en télé, et même au départ il me disait
42:57 "mais t'es sûr que je vais ?" Et bien il a
42:59 réussi le transfert, et c'est un...
43:01 Aujourd'hui c'est un des piliers, c'est peut-être le...
43:03 C'est un des vrais très gros piliers de l'émission.
43:05 - Il y a une part de technique,
43:07 bien sûr, d'antenne, et c'est un métier
43:09 qui s'apprend, c'est-à-dire que disons-le aussi,
43:11 l'animation, ça s'apprend.
43:13 - Et Raymond, pourquoi il a réussi ? C'est parce qu'il a
43:15 beaucoup regardé, il écoute tout,
43:17 il regarde tout, et c'est vrai que
43:19 je pense qu'il a été imprégné
43:21 des autres animateurs, donc voilà.
43:23 Et c'est pour ça que la greffe a pris.
43:25 - Bon, ben vous avez fait pareil que Nicolas Sarkozy.
43:27 - Ça me fait plaisir. - Vous avez fait...
43:29 Vous partagez au moins un point commun, c'est que vous êtes supporter du PSG ?
43:31 - Exactement. Nicolas...
43:33 - Ah, vous imitez aussi un peu ? - Un petit peu, ouais, j'aime bien.
43:35 J'aime bien imiter Nicolas Sarkozy, c'est le seul que je sais imiter.
43:37 - Un petit peu refait pour voir ?
43:39 - Je suis très heureux de voir Céline Giroux,
43:41 j'aime énormément, qu'elle fait beaucoup de bien
43:43 en judo français,
43:45 et c'est avec des gens comme ça qu'on fait avancer
43:47 une radio comme Europe 1. Merci Céline.
43:49 - S'il vous plaît.
43:51 - Le PSG, la nouvelle orientation du PSG,
43:53 vous êtes pote avec Mbappé ?
43:55 - Écoutez, Kylian, c'est
43:57 quelqu'un que, bien entendu, j'ai croisé 3-4 fois
43:59 dans les mustières, je lui ai donné 2-3 conseils
44:01 bien entendu au niveau du pied gauche et du pied droit,
44:03 aujourd'hui c'est quelqu'un qui va rester au PSG
44:05 et qui va faire ce que je lui dis.
44:07 - Il viendrait,
44:09 Kylian,
44:11 n'en touche pas à mon poste ?
44:13 - Alors j'adorerais, Kylian Mbappé
44:15 et Nicolas Sarkozy aussi, j'aimerais beaucoup qu'il vienne aussi.
44:17 - Il est là, il a l'actu,
44:19 Nicolas Sarkozy,
44:21 le temps des combats.
44:23 - Mais si vous l'invitez, il va venir non ?
44:25 - Je vais l'inviter, je l'invite.
44:27 - Franchement, c'est un bon invité pour vous, au contraire même.
44:29 - Céline Giroux, elle a fait Fort Boyard avec moi.
44:31 - Ah oui ? - C'est vrai ?
44:33 - On a passé une nuit dans le fort de Fort Boyard ensemble.
44:35 - Ah génial !
44:37 - On n'était pas sur un tatami.
44:39 - Et on a bien rigolé.
44:41 - C'est vrai Céline.
44:43 - Céline, c'est toujours un bonheur de vous voir.
44:45 - C'est un amour, elle.
44:47 - Toujours souriante, c'est des sportifs ça aussi.
44:49 - Nous partageons,
44:51 nous avons les mêmes valeurs.
44:53 - Écoutez, dans ce journal de 13h,
44:55 on va déjà avoir un témoignage exclusif,
44:57 celui du papa Adrien, du papa de cet adolescent
44:59 qui s'est donc suicidé,
45:01 vous le savez, à Poissy, mardi.
45:03 Et sinon,
45:05 dans les débats, on va parler de la prolifération
45:07 des punaises de lits. Je change complètement de sujet.
45:09 C'est un fléau. Après les cinémas,
45:11 ça ne vous a pas échappé. Et bien les hôpitaux,
45:13 figurez-vous qu'à dans le Nord,
45:15 un service des urgences a dû fermer à côté des piscines.
45:17 - Moi j'ai des voisins qui sont intéressés là en ce moment.
45:19 - Et c'est un business très juteux. On va s'intéresser...
45:21 - Oui mais si des punaises arrivent chez toi,
45:23 elles ne sortent plus de Paris. C'est l'enfer.
45:25 - Il faut se mettre au congélateur
45:27 ou dans une grande chaleur. Vous choisissez quelle option, Pascal ?
45:29 - On peut dormir dans une chambre froide.
45:31 - M. Boubouk, ça vous fait sourire ?
45:33 - Oui, la manière dont vous parlez des punaises de lits, oui bien sûr.
45:35 - Est-ce que vous avez toujours des fantômes au-dessus de chez vous ?
45:37 - J'ai toujours des fantômes.
45:39 Je me fais réveiller la nuit à cause des esprits qui rôdent
45:41 chez moi. Non mais oui, c'est vrai.
45:43 - C'est sûr que ce n'est pas vos ex ? - C'est possible.
45:45 - Elle est ex, si on n'a pas beaucoup de sous.
45:47 - Je n'en ai tellement peu, oui. Sinon je dormirais bien.
45:49 - Je veux dire, elle pourrait être...
45:51 - Bon ben c'est un plaisir. Merci Fabrice.
45:53 - Merci de m'avoir reçu.
45:55 - Merci vraiment. Vous êtes formidables.
45:57 - Merci. - On peut parler de tous les sujets pendant deux heures.
45:59 A demain ! - A demain, c'était Pascal Praud sur Europe 1.
46:01 - C'est ça, le repas.

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