Laurent Pichon est à Québec et Montréal. Rencontre à quelques heures du départ du Grand Prix cycliste de Québec au Canada avec Laurent Pichon, le sympathique coureur de l'équipe Arkéa-Samsic. La page compétition va bientôt se tourner et Laurent qui fut notamment le vainqueur de la Coupe de France en 2017 se prépare sereinement à tourner une belle page de sa "première vie". Remportés l'an passé par Benoît Cosnefroy (AG2R Citroën Team) et Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) après trois ans d'absence, les Grands Prix Cyclistes de Québec et de Montréal (GPCQM) reviennent les 8 et 10 septembre pour leur 12e édition ! Seules épreuves du WorldTour disputées sur le continent américain, ces deux classiques canadiennes se sont rapidement fait une belle réputation dans le calendrier international depuis leur création en 2010. Au point désormais d'attirer régulièrement les plus grandes stars du cyclisme au départ des ces deux courses d'un jour difficiles (201,6 km pour Québec et son final en faux plat montant / 221,4 km pour Montréal avec près de 5000 mètres de dénivelé).
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00:00 Laurent Pichon, on est à quelques heures du départ de l'une de vos dernières courses.
00:05 Quel est votre état d'esprit en ce moment ?
00:07 Déjà très content d'être ici à Québec pour deux belles courses.
00:13 J'ai toujours beaucoup d'envie de venir ici.
00:17 C'est une ambiance un petit peu particulière.
00:19 Ça change les courses qu'on peut connaître le reste de l'année.
00:21 On est très content et on profite un maximum,
00:24 comme les dernières courses qui restent à faire dans ma carrière.
00:29 Au cours du Tour de France, vous avez émis beaucoup de téléspectateurs,
00:32 surtout le message de votre épouse.
00:34 Maintenant, elle est contente, elle va vous avoir à plein temps à la maison.
00:37 Oui, à plein temps.
00:39 Après, elle travaille aussi.
00:41 On ne sera pas 24/24 ensemble.
00:44 Il y aura moins d'entraînement, ça va changer de rythme.
00:49 Je n'apprends pas du tout.
00:52 Au contraire, je suis impatient de ça, de profiter un peu plus de ma famille.
00:55 Quel est le meilleur souvenir de votre carrière ?
00:58 Il y en a plusieurs.
01:01 Je pense que c'est ma première victoire, mais aussi mon premier Tour de France.
01:07 L'an dernier, Paris-Roubaix.
01:09 Il y en a plein.
01:11 Mais aussi, mon super souvenir, mais qui était difficile.
01:19 C'était le Trobro-Léon, l'an dernier.
01:21 C'était ma course de cœur que je pensais enfin pouvoir gagner.
01:26 J'ai crevé tout près de l'arrivée.
01:29 C'était difficile, mais ça reste un très bon souvenir.
01:34 Parce que, je crois que ce jour-là, j'étais quelque part le vainqueur moral.
01:39 J'avais été applaudi plus que le vainqueur.
01:42 C'était difficile, mais agréable de sentir tout ce soutien et cette compréhension locale.
01:48 On l'oublie très souvent, vous avez été le vainqueur de la Coupe de France.
01:52 Oui, c'est sûr. La Coupe de France en 2017, c'était une belle régularité.
01:56 C'est vrai que 2017, c'est ma meilleure année en termes de résultats.
01:59 Mon premier Tour de France en 2017, ça restera une belle année.
02:03 Et puis aussi mon retour au sein de l'équipe, maintenant, qui est à Samsic.
02:07 Donc voilà, mon équipe qui m'avait fait passer professionnel.
02:10 C'était vraiment une très belle année 2017.
02:12 Vous avez des plans de reconversion dans le vélo ? Vous allez rester dans le monde du vélo ?
02:15 Clairement, le vélo, c'est ma passion.
02:18 Je baigne dedans depuis une petite trentaine d'années.
02:22 C'est ce que j'aime.
02:25 J'ai passé mon Dégeps il y a déjà deux ans pour continuer dans le vélo.
02:31 Cette fois-ci, c'est de continuer à guider au mieux les coureurs.
02:35 On est en pleine discussion, il n'y a rien encore de fait.
02:39 Mais mon envie est de rester dans le vélo.
02:43 J'ai aussi toujours cet esprit de compétition.
02:46 Et puis, alors, on va continuer là-dedans.
02:49 Bonne retraite cycliste et bonne deuxième vie.
02:52 Merci beaucoup. À bientôt.