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Transcription
00:00 L'actualité de ce vendredi, c'est aussi le quatrième jour du procès de l'évasion spectaculaire en hélicoptère du braqueur multirécidiviste
00:07 Redouane Faïd. Bonjour Guillaume Dominguez.
00:10 Guillaume Dominguez avec nous, vous suivez ce procès pour repas à la cour d'assises de Paris et ce matin Redouane Faïd a pris la parole Guillaume.
00:19 - Oui et c'est un Redouane Faïd visiblement très ému qui a pris la parole ce matin, debout dans le box des accusés, le crâne rasé,
00:25 vêtu d'un suite vert sapin, l'ancien braqueur a commencé par présenter ses excuses à sa famille et au parti civil.
00:31 "Cet appel de la liberté que j'ai eu a eu des conséquences que je regrette, je suis un drogué de la liberté, je l'assume,
00:37 elle me consume et je n'arrive pas à en guérir."
00:40 L'évasion de 2018, une connerie, reconnaît Redouane Faïd, et qui tient à assumer seul les responsabilités de ses actes.
00:46 Tête baissée, il ajoute même "regretter son passé de bandit", puis le ton change. Au moment de parler de sa vie en prison,
00:52 Redouane Faïd s'emporte, s'énerve même, dénonçant des conditions inhumaines.
00:56 "Je suis mis dans un sarcophage en béton où tu respires et tu fermes ta gueule" s'emporte-t-il.
01:01 "Je n'ai pas la lumière dans la cellule, pas de contact avec personne, on m'entraide comme le pire des criminels."
01:06 Des conditions qui justifient selon lui ses évasions. "Je ne suis pas un suicidaire, quelle est l'autre alternative ?"
01:11 Redouane Faïd qui reconnaît songer encore aujourd'hui à l'évasion. "J'ai mis mes baskets, on ne sait jamais" s'amuse-t-il.
01:18 Un trait d'humour moyennement apprécié par la présidente et les dizaines de gendarmes présents dans la pièce.
01:23 Guillaume Dominguez à la cour d'assises de Paris pour Europe TV.

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