Vainqueur en 2022, le Français Benoit Cosnefroy a failli récidiver dans les derniers kilomètres avant d'être repris. C'est finalement le Belge Arnaud De Lie qui a surgi au sprint et s'est imposé au Canada.
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00:00:00 On a donc une échappée de 4 coureurs avec 1 minute 30.
00:00:06 Oui, je le disais, les World Team sont bien représentés dans l'échappée.
00:00:09 Il faut dire que dans ce peloton de 23 équipes, bien sûr les World Team sont majoritaires.
00:00:16 Les 18 équipes de première division sont toutes présentes, comme c'est le cas sur toutes les grandes épreuves du calendrier.
00:00:23 Viennent s'ajouter 4 équipes qui sont ce qu'on appelle des Pro Team, donc de deuxième division.
00:00:31 Parmi lesquelles d'ailleurs 2 équipes qui ont été reléguées en deuxième division depuis le début de l'année.
00:00:37 La formation L'Autodestiny et la formation Israël Premier Tech.
00:00:42 Ajouté à cela l'équipe Tudor, l'équipe de Fabienne Cancelara et la formation américaine Novo Nordisk.
00:00:51 Et puis il manque encore une équipe pour atteindre le nombre de 23 formations.
00:00:56 C'est tout simplement la sélection canadienne qui a été composée pour la circonstance, c'est-à-dire ce Grand Prix de Québec et ce Grand Prix de Montréal.
00:01:05 On peut peut-être rappeler les chances françaises qui sont présentes sur ce Grand Prix de Québec.
00:01:11 Les mêmes que l'on retrouvera bien sûr dimanche pour le Grand Prix de Montréal.
00:01:15 Elles sont présentes et elles sont très sérieuses. On voit la météo là, c'est pas bon.
00:01:20 On le retrouve assez soudainement parce qu'auparavant on avait un ciel couvert mais on ne peut pas dire que le temps était aussi maussade.
00:01:26 Là c'est bouché, on espère que l'hélico va pouvoir continuer de nous relayer des images.
00:01:31 Mais concernant les chances françaises, on a dit c'est du concret.
00:01:35 Pour l'équipe AG2R on a Benoit Cosnefroy, pour l'équipe Jumbo-Visma on a Christophe Laporte.
00:01:41 Pour la Soudal Quickstep, Julien Alaphilippe.
00:01:45 Pour la Groupama FDJ, Valentin Madouas, le récent vainqueur du Grand Prix de Plooué.
00:01:51 Pour l'équipe Cofidis, là on a plusieurs cartes du côté bleu, blanc, rouge avec Guillaume Martin, Victor Laffey et Alex Zinglet.
00:02:01 Donc voilà les principales chances françaises et du côté de la team Arkea-Samsic, Warren Barguil, Clément Champoussin qui fait une très belle fin de saison.
00:02:14 Voilà pour les chances françaises, je pense que j'ai oublié personne.
00:02:19 Alors côté étranger, évidemment on peut citer celui qui est probablement le plus grand spécialiste de ce Grand Prix de Québec,
00:02:28 c'est Michael Matthews à la tête de l'équipe Jaico et Lula avec deux très bons coéquipiers, je pense notamment à Simon Yates.
00:02:37 Mais vous avez coché deux équipes qui sont fort bien représentées sur ces courses canadiennes, l'équipe UAE Team Emirates et la formation IF Easy Post.
00:02:49 Dites-nous un petit peu pourquoi Pierre-Roland, ces deux équipes vous impressionnent autant et font un peu figure d'épouvantail dans cette épreuve ?
00:02:56 Tout simplement, on va vous expliquer que quand on prépare nos courses, on a notre petite liste des engagés,
00:03:01 on met des petits coups de marqueur sur nos coureurs favoris et du côté de l'équipe UAE, on a mis des coups de marqueur un petit peu partout.
00:03:08 Donc on va vous expliquer la densité de cette équipe, on a Adam Yates, le récent troisième du Tour de France,
00:03:16 Marc Hirschi qui fait une fin de saison tonitruante, il marche très très fort,
00:03:22 Rafa Machka aussi qu'on a vu sur toutes les courses qu'on a commentées performer, notamment au Tour de Pologne,
00:03:29 Brandon McNulty c'est pareil, c'est un solide rouleur américain, il ne faut pas lui laisser 10 secondes sinon c'est très compliqué de le rattraper.
00:03:39 Diego Ulissi, puncher redoutable, incrovable, timidizable, Tim Williams c'est pareil, c'est un puncher.
00:03:48 Donc tous ces coureurs, ils ont les caractéristiques pour remporter cette course.
00:03:53 Tim Williams qui vient de remporter le Tour du Benelux et en ce qui concerne la formation IF, c'est presque pareil finalement.
00:04:01 En tout cas, là aussi on a coché pas mal de noms.
00:04:03 C'est exactement la même chose avec Alberto Bettiol qui a fait un championnat du monde à couper le souffle,
00:04:08 il a fait près de 50 km tout seul, alors certes il a explosé dans les 20 derniers kilomètres,
00:04:14 mais il a fait un vrai numéro et on sait que les courses en circuit, il l'affectionne particulièrement.
00:04:19 Esteban Chavez, c'est pareil, il est toujours là.
00:04:21 Magnus Kortnilsson, le sniper de cette équipe.
00:04:24 Qui vient de faire 3e du Tour du Danemark d'ailleurs, donc il est en forme.
00:04:27 Quand il coche, il ne l'a pas gagné.
00:04:29 Magnus Kort je ne crois pas. Si, je dis une bêtise, je vais vérifier tout de suite.
00:04:33 Magnus Kort non, 3e du Tour du Danemark, celui qui a gagné c'est Mats Pedersen.
00:04:37 Ah Mats Pedersen pardon, excusez-moi, oui oui, il avait fait un triplé danois.
00:04:41 Exactement, puisque Mathias Schelmose avait pris la deuxième place, d'ailleurs lui aussi est présent,
00:04:47 mais on était en train de parler de l'équipe IF, je vous laisse la parole.
00:04:50 Dans cette équipe, il y a également Ben Illy qui nous a émerveillé au printemps.
00:04:55 On peut dire que c'est l'une des révélations de la saison quand même.
00:04:58 A 22 ans, tel résultat.
00:05:00 Le Giro, toutes les classiques, il a été présent à l'Amstel, à la Flèche-Roi-Penson.
00:05:05 Il a été surprésent, il a crevé l'écran.
00:05:09 Après bon, là on est à une autre période de l'année, on va voir comment il se comporte en fin de saison.
00:05:13 Oui, c'est vrai que c'est moins brillant puisqu'on l'a vu abandonner sur la Bretagne classique,
00:05:17 il l'avait abandonné aussi au championnat du monde.
00:05:19 Donc c'est vrai que depuis finalement son championnat national qu'il a remporté au mois de juin,
00:05:25 on l'a moins vu.
00:05:27 Après le Giro, évidemment, il ne disputait pas le Tour de France.
00:05:29 C'est normal d'être un peu fatigué au vu de son mois d'avril-mai.
00:05:32 Et Nelson Paules, alors lui une autre révélation, c'est clairement un couteau suisse l'américain,
00:05:39 aussi bon sur les pavés du Tour des Flandres que sur des courses plus accidentées.
00:05:44 C'est vraiment des coureurs de très très haut niveau et surtout des coureurs qui ont toutes les caractéristiques,
00:05:53 toutes les qualités pour ce type de parcours.
00:05:56 Et Benilli, on ne peut pas vous répondre sur sa condition actuelle,
00:05:59 mais en revanche, Paules, il a donné des signes rassurants.
00:06:01 Lui aussi, vous l'avez dit, il avait fait un début de saison, Tony Truant,
00:06:05 vainqueur du Grand Prix de la Marseillaise, vainqueur de l'Etoile de Bessèges,
00:06:09 septième de Milan-San Remo, sixième de Paris-Nice.
00:06:12 Mais on l'a vu aussi, rappelez-vous, porter le maillot à poids sur les routes du Tour de France.
00:06:19 Mais récemment, on ne peut pas dire que le niveau se soit affaissé,
00:06:24 puisque Paules a fait quatrième de la Classica sans Sébastien.
00:06:27 Il a eu l'occasion tout récemment, là, ici, non pas au Canada, mais aux États-Unis,
00:06:33 tout près dans l'État de New York, je crois, à Baltimore.
00:06:36 Il a eu l'occasion de terminer deuxième de la Maryland Classique,
00:06:41 remporté par Mathias Schelmose.
00:06:43 Ça m'amène à parler de l'équipe Lidl, qui est représentée dans l'échappée par Mathias Vacek.
00:06:50 Vous le voyez mal, parce que là, il est masqué.
00:06:53 Vacek, un coureur qui était d'ailleurs présenté à ses débuts chez les pros comme un top-class.
00:07:01 Il est champion de la République tchèque, mais c'est un coureur qui a choisi de représenter la formation Lidl,
00:07:07 ou on a choisi pour lui, peut-être, aujourd'hui dans ce Grand Prix de Québec.
00:07:12 Cette équipe Lidl Trek, évidemment, comptera sur Schelmose à l'occasion de ce Grand Prix de Québec.
00:07:21 Schelmose, pareil, une saison redoutable. Il y a un plateau tellement énorme sur cette épreuve.
00:07:30 C'est assez impressionnant.
00:07:32 Alors, on ne va pas tous les citer puisqu'ils sont si nombreux, mais peut-être citer, on va dire,
00:07:37 les hommes que l'on a vus ces derniers temps en forme.
00:07:40 Il y a devant nous Wilder, par exemple, parce qu'on parle beaucoup de Julien Laphilippe chez Soudal Quick-Step.
00:07:46 On parle beaucoup, bien sûr, ici de Maury. Oui, Maury, pourquoi je dis "Morrow", Maury, je me trompe tout le temps.
00:07:51 Maury van Zevenaant, qui est dans l'échappée, mais il a devant nous Wilder.
00:07:55 Il est en forme et il vient de le prouver récemment en s'imposant sur une épreuve que vous avez peut-être suivie sur notre antenne.
00:08:02 C'est bien sûr le Tour d'Allemagne.
00:08:04 Valentin Madouas dans son beau maillot de champion de France.
00:08:08 Imaginez, ce coureur a remporté le Grand Prix de Ploé avec le maillot bleu, blanc, rouge.
00:08:12 Lui, le breton, on est sur un menu 5 étoiles.
00:08:16 Pour lui, ça devait être quand même quelque chose d'énorme d'un point de vue sensation, émotion,
00:08:24 de remporter à une course aussi importante chez lui avec ce maillot.
00:08:28 Valentin Madouas, champion de France, mais également deuxième cette saison d'Estrade Bianche.
00:08:33 Après avoir l'année dernière pris la troisième place du Tour des Flandres,
00:08:39 on voit que sur les courses d'un jour, Valentin Madouas, qui s'était plutôt révélé d'abord dans les courses par étapes
00:08:46 et qui continue d'ailleurs de bien figurer dans les courses par étapes, y compris les plus grandes,
00:08:51 peut envisager la victoire sur ce type d'épreuve comme celle d'aujourd'hui.
00:08:56 Un coureur français que j'ai oublié Patrick, j'ai oublié Pavel Sivakov.
00:09:01 Le coureur d'Ineos, j'ai oublié de le citer.
00:09:05 Lui qui devait participer à la Vuelta, qui n'a pas été retenu par son équipe.
00:09:12 On avait entendu sa frustration lors du Tour d'Allemagne qu'il a terminé en quatrième position.
00:09:17 Très frustré, mais par contre très performant parce qu'on l'a vu très rarement au Tour d'Allemagne.
00:09:23 On l'a vu également très rarement à la Bretagne classique.
00:09:27 Il ne s'appelle plus le Grand Prix de Plouet, il faut que j'apprenne à dire les bons noms des épreuves.
00:09:32 La question c'est, est-ce qu'il aura toute l'attitude Pavel Sivakov dans une équipe Ineos,
00:09:39 où l'on retrouve l'ancien champion du monde, Michal Wiatkowski,
00:09:43 où l'on retrouve également le sprinter Ethan Haither.
00:09:48 Sprinter, puncher, Ethan Haither. Je ne sais pas, on verra.
00:09:54 Alors que se passe-t-il avec Valentin Madouas à l'arrière de son peloton ?
00:09:57 Il a appelé sa voiture Valentin, il a montré à la voiture neutre le bidon.
00:10:02 Donc voilà, c'est pour faire signe, pour dire on veut un bidon.
00:10:07 Il prend, bidon, gel, 54 km de l'arrivée, c'est le dernier moment pour redescendre à la voiture.
00:10:13 En plus là, ils vont attaquer la côte de la montagne, 400 m à 8,2 % de moyenne.
00:10:19 Alors au début c'est un petit faux plat montant, quand il tourne tout de suite sur la gauche,
00:10:23 au début ça ne monte presque pas, mais après il y a un passage très très raide à près de 13 %,
00:10:29 donc il ne faut pas trop traîner à l'arrière, parce qu'après ça redescend un tout petit peu,
00:10:34 un petit kilomètre, et on remonte tout de suite et on est rapidement à 2 km de l'arrivée.
00:10:39 Il ne faut plus traîner à l'arrière, c'est le dernier moment pour Valentin Madouas.
00:10:44 Une minute exactement d'avance pour les échapper.
00:10:47 On voit que le tempo imposé par les équipiers de Michael Matthews
00:10:53 permet au peloton de se rapprocher des quatre coureurs de tête.
00:10:58 Et Ten Eiter, il est à l'arrière du peloton, et ce n'est pas une grosse surprise de retrouver,
00:11:03 une fois de plus, ce coureur de 24 ans qui n'aime pas frotter, lui qui est pourtant sprinter.
00:11:10 Il y a des choses qui sont un peu bizarres, mais ça arrive,
00:11:12 et qu'on avait vu vainqueur notamment sur le Tour de Romandie cette saison,
00:11:17 ou sur le Tour du Pays Basque.
00:11:19 Là, on va voir s'il est capable de briller dans les courses d'un jour.
00:11:24 On le voit peut-être moins à son avantage que dans les courses par étapes.
00:11:31 Oui, je n'ai pas à me souvenir de l'avoir vu beaucoup de fois sur des courses d'un jour ou sur des classiques,
00:11:38 donc on va voir, mais en tout cas, il va falloir remonter à un moment donné,
00:11:41 parce que là, quand la course va se tendre à l'arrière, ça ne va pas être agréable.
00:11:44 Après, il est tellement fort qu'il est capable de rester à l'arrière et d'être quand même présent dans le final,
00:11:50 mais ce n'est pas donné à tout le monde, ce qu'il fait, courir à l'arrière sur un circuit comme celui-ci.
00:11:55 Les ventes se menant, il secoue toujours la machine.
00:11:58 Il secoue le vélo, il est très généreux, il passe énormément de temps en danseuse,
00:12:02 le premier coureur, le coureur de saut d'alpes, qui steppe.
00:12:08 Ils sont à 2 km de l'arrivée, les coureurs de tête, vous allez découvrir ce final.
00:12:13 Donc là, il y a un petit classement de la montagne, ils vont tourner sur la gauche,
00:12:18 il y a une petite rue, c'est presque une rue piétonne avec un petit pavé de ville.
00:12:23 Au milieu, il y a une petite bande, si mes souvenirs sont bons, vous allez voir,
00:12:28 ils vont arriver sur la gauche sur les petits pavés.
00:12:30 Il faut dire, il faut rappeler que Pierre-Roland n'a disputé qu'une seule fois le Grand Prix de Québec et le Grand Prix de Montréal
00:12:37 et ce n'était pas vraiment hier, c'était un peu plus vieux.
00:12:42 C'est là qu'on se rend compte que même Pierre-Roland qui vient d'arrêter la compétition,
00:12:46 il a quand même fait une longue carrière.
00:12:48 C'était en quelle année ?
00:12:49 Je ne sais plus, c'était en 2011 ou 2012.
00:12:51 Je ne pensais pas que vous posiez une colle quand même.
00:12:54 Je sais que j'étais fatigué quand j'ai participé à cette course, ça a été très difficile pour moi.
00:13:00 C'était en 2011.
00:13:01 Ce circuit m'a bien marqué du coup.
00:13:04 Oui, je vois ça effectivement. Ça veut dire quoi DNF ?
00:13:07 Ça veut dire qu'il n'avait pas terminé tout simplement ni le Grand Prix de Québec ni le Grand Prix de Montréal.
00:13:11 Il vient de nous dire qu'il était fatigué.
00:13:13 Bah oui, forcément.
00:13:14 Et d'ailleurs, il était tellement fatigué qu'après il a fait un long sommeil et il ne s'est réveillé que la saison suivante.
00:13:21 Je me suis bien réveillé la saison suivante, si vous voulez regarder mon début de saison 2012.
00:13:26 Parce que les premières courses de 2012, effectivement, ça commence par une quatrième place
00:13:32 et surtout une victoire dans l'étape de baissage.
00:13:34 J'ai bien fait de bien me reposer.
00:13:36 Exactement.
00:13:37 Regardez, je vous ai expliqué les petits pavés de ville.
00:13:40 Le peloton y est sur ces petits pavés.
00:13:43 À l'avant du peloton, l'arrière n'y est pas encore.
00:13:49 Parce que Patrick, il va croire que je dis des bêtises.
00:13:51 Et voilà, les petits pavés de ville.
00:13:53 Ça crée encore un petit peu de difficulté.
00:13:56 Il y a des petits pubs sympas là pour le soir de la course.
00:14:01 Oui, d'accord.
00:14:02 Ou alors vous ne finissez pas la course, vous arrêtez au pub, pas à l'hôtel.
00:14:05 L'hôtel, c'est après.
00:14:07 Quand on vous dit que les coureurs apprécient le Grand Prix de Québec.
00:14:13 Mais est-ce que pour beaucoup, ça peut être la fin de saison Québec et Montréal ?
00:14:17 Oui, les coureurs qu'on fait par exemple, je ne sais pas moi, le Giro, le Tour et qui prolongent un petit peu.
00:14:24 Moi, vous voyez, ma saison s'était arrêtée là.
00:14:27 Et j'avais déjà 80 jours de course.
00:14:30 C'est pas mal.
00:14:31 Ça peut être l'occasion de faire venir la famille d'Europe, passer un petit séjour.
00:14:35 Non, c'est peut-être trop tôt pour prendre des vacances.
00:14:37 Mais quoi qu'il en soit, en tout cas, c'est vrai que ça peut permettre aussi de découvrir cette ville.
00:14:43 Et ce continent nord-américain, vous avez vu ici un certain nombre de monuments.
00:14:50 Champlain, quand on aperçoit, on aperçoit sa statue, le navigateur qui avait découvert la province de Québec.
00:15:01 Samuel de Champlain.
00:15:03 C'était au début du 17e siècle.
00:15:06 C'est un navigateur qui était né à Rouage.
00:15:11 En France, bien sûr.
00:15:15 Et on repasse devant les assistants.
00:15:18 Les assistants sportifs qui tendent bidon, gel, petite barbe, céréales.
00:15:24 A 50 kilomètres de l'arrivée, ça va être bidon gel.
00:15:28 On va prendre des choses qui s'assimilent très rapidement pour avoir un maximum d'énergie.
00:15:35 Ces coureurs de tête, ils ont commencé à pu en avoir de l'énergie.
00:15:38 Ça fait 150 kilomètres qu'ils sont devant.
00:15:41 Ils ont 40 secondes d'avance.
00:15:43 C'est bientôt fini pour eux.
00:15:46 Le peloton est juste là, derrière.
00:15:49 4 tours de l'arrivée.
00:15:51 Le public commence à se réveiller, à encourager de plus en plus fort les coureurs.
00:15:58 Et à l'arrière du peloton, c'est moins empaqué.
00:16:01 Ça commence à s'étirer.
00:16:03 La fatigue commence à être vraiment présente.
00:16:06 Et cette zone de ravitaillement, c'est toujours un petit peu la guerre.
00:16:10 On frôle les assistants.
00:16:12 On frôle les assistants qui nous tendent les bidons.
00:16:15 Il y a une petite chute d'ailleurs.
00:16:18 Une petite chute dans le peloton.
00:16:20 Un petit accrochage.
00:16:22 J'ai cru voir un coureur.
00:16:24 Un coureur de Groupama qui repart.
00:16:26 C'est Gignet.
00:16:27 Un coureur d'Arkea.
00:16:29 C'est un coureur de Bahreïn.
00:16:31 Tous ne sont pas encore repartis.
00:16:33 Le 56, c'est Van Wilder.
00:16:35 Ilan Van Wilder, le vainqueur du Tour d'Allemagne.
00:16:38 Il y a un autre Groupama qui lui apparemment s'est fait mal.
00:16:42 Regardez la chute.
00:16:44 Les coureurs se retournent.
00:16:46 Ils cherchent les assistants.
00:16:48 Là, il y a Gignet au milieu.
00:16:50 Mais il y avait un autre coureur par terre de l'autre côté.
00:16:52 Là, c'est Van Wilder qui va pouvoir repartir.
00:16:55 Ça, c'est pas terrible.
00:16:57 Le Bora, c'est Jungels.
00:17:00 Et c'est Stewart qui a du mal à repartir.
00:17:04 Jake Stewart qui se relève avec ce coureur de Bora.
00:17:09 Jungels.
00:17:10 Bob Jungels, le luxe en bourgeois.
00:17:13 C'est terminé pour ces coureurs.
00:17:16 On va vérifier qu'on n'a pas de bobo.
00:17:19 Puis on va se concentrer sur la course de dimanche.
00:17:22 Tu repars. Je ne suis pas sûr.
00:17:24 Jake Stewart qui s'interroge.
00:17:25 Je pense que c'est terminé.
00:17:27 Il n'a pas envie de repartir.
00:17:30 Enfin, il va repartir, mais pas pour rejoindre le peloton.
00:17:34 Il va finir le tour.
00:17:36 Puis il va aller tranquillement à l'hôtel.
00:17:38 Prendre sa douche.
00:17:39 Regardez s'il n'y a pas de bobo.
00:17:41 Le staff médical va vérifier tout ça ce soir.
00:17:45 C'est dommage.
00:17:49 On suit le Grand Prix de Québec à trois jours du Grand Prix de Montréal.
00:17:58 Ces deux classiques canadiennes magnifiques
00:18:01 qu'on vous propose désormais tous les ans sur la chaîne d'équipe.
00:18:04 On entre dans les 50 derniers kilomètres de course
00:18:07 avec un peloton qui se rapproche à moins de 40 secondes
00:18:11 désormais des quatre hommes de tête.
00:18:13 Ça nous promet un final explosif.
00:18:16 On a eu peur tout à l'heure parce que la pluie a fait son apparition.
00:18:19 Et finalement, heureusement, la pluie ne s'installe pas.
00:18:23 Elle n'a pas a priori rendu la chaussée glissante.
00:18:27 Même s'il y a quelques instants, une chute a jeté au sol
00:18:30 un certain nombre de coureurs comme Ilan Van Wilder
00:18:33 qui est en train de revenir à l'arrière du peloton.
00:18:37 Là, c'est Dries Deveneys que l'on a à l'arrière du peloton.
00:18:40 Mais justement, Dries Deveneys, il est peut-être vigilant
00:18:42 en attendant le retour de Van Wilder
00:18:45 qui va faire d'abord l'effort pour recoller au peloton.
00:18:49 Il doit être dans les voitures. Il se retourne Deveneys.
00:18:52 Et puis une fois qu'il aura recollé au peloton,
00:18:54 Deveneys lui permettra de venir se replacer aux avant-postes
00:18:58 sans qu'il ait à dépenser trop d'énergie. C'est bien ça ?
00:19:01 Oui, c'est son rôle d'équipier.
00:19:04 Dries Deveneys est un équipier modèle toute sa carrière.
00:19:08 Surtout depuis qu'il a rejoint Julien dans cette équipe.
00:19:11 Il se met constamment et sur chaque épreuve
00:19:14 auquel il participe au service du collectif.
00:19:17 Là, l'info est passée. Van Wilder est par terre.
00:19:20 Tu l'attends en queue de peloton. Dès qu'il réintègre le peloton,
00:19:23 tu le ramènes à l'avant de Deveneys
00:19:25 qui dispute l'une de ses dernières courses de sa carrière.
00:19:29 Il a débuté en 2007 parce qu'il a annoncé
00:19:33 qu'il se retirait à la fin de la saison.
00:19:36 Une brillante carrière au service des hôtes.
00:19:40 Il a brillé.
00:19:42 Burratti est tombé aussi. Vous le voyez avec ce dossard qui volette.
00:19:45 Il a, lui, pu repartir rapidement et il a déjà recollé au peloton.
00:19:51 Juste avant la chute, on était en train de parler de la dangerosité.
00:19:56 Oui et non, mais cette zone de passage de bidons,
00:20:02 de ravitaillement, elle est étroite.
00:20:05 Les assistants sont les uns sur les autres.
00:20:07 Forcément, quand tu as 180 coureurs,
00:20:10 je ne sais pas combien ils sont exactement,
00:20:12 qui veulent se ravitailler en même temps
00:20:14 parce qu'on est à une heure et demie de la fin de la course,
00:20:17 ça crée ce genre de petit accrochage.
00:20:20 Rien de méchant. Il n'y a aucun coureur qui s'est fait mal,
00:20:23 jamais à grave, de tomber de son vélo.
00:20:26 Bob Jungels, on sentait un petit peu des arrois.
00:20:34 Les quatre coureurs, ils continuent à leur rythme.
00:20:40 Ils attendent que le peloton les rattrape.
00:20:44 Bob Jungels, qui depuis le Tour de France, n'a disputé que trois courses.
00:20:50 La Classica sans Sébastien,
00:20:52 le circuit de Gaëtcho et la Bretagne classique.
00:20:55 Il a abandonné les trois courses.
00:20:57 Il va entretenir ses stats.
00:20:59 Il n'y a pas le choix, c'est un abandon,
00:21:04 un quatrième abandon consécutif.
00:21:07 Ce n'est pas sa faute.
00:21:09 Il sera encore la saison prochaine chez Boran Hansgrohe.
00:21:13 Un transfert négocié en fin de saison dernière
00:21:16 après sa victoire d'étape sur les routes du Tour de France.
00:21:19 Julien, encore à l'arrière du peloton.
00:21:22 Oui, on le voit effectivement ici,
00:21:24 aux côtés d'Adam Jetz, de sa 11 sur la droite.
00:21:28 Julien Laphilippe, qui confiait dans une interview
00:21:31 à la veille de cette classique, qu'il était motivé,
00:21:35 mais qu'il n'était probablement pas dans sa meilleure forme.
00:21:38 J'ai vu cette interview.
00:21:41 J'aime les courses au Canada.
00:21:43 Le Grand Prix de Ploie, il était très content d'y avoir participé,
00:21:46 parce qu'il a été offensif, il a mis quelques attaques,
00:21:50 mais dans le final, c'était un peu plus compliqué.
00:21:52 En tout cas, il est content d'être là.
00:21:54 On a senti de l'envie dans son interview.
00:21:59 Mais par contre, il nous disait très clairement
00:22:01 qu'il n'avait pas les jambes de sa vie.
00:22:03 Mais nul doute que Julien donne le maximum,
00:22:06 comme il le fait à chaque fois.
00:22:08 Pour lui ou pour le collectif, on va vite être fixé maintenant.
00:22:11 46 km de l'arrivée.
00:22:13 La deuxième descente du parcours.
00:22:15 Virage à droite.
00:22:17 Après, on va arriver sur une grande courbe sur la gauche
00:22:21 qui ramène les coureurs au bord du Saint-Laurent.
00:22:24 Vous allez voir, si on continue de filmer l'arrière du peloton,
00:22:27 comment ça va s'étirer à l'arrière.
00:22:29 Et si on voit toujours Devenaïns en dernière position,
00:22:32 c'est probablement parce que Ilan Vanwielder n'est pas
00:22:34 dans son meilleur état.
00:22:36 Il est en train de faire un bon travail.
00:22:38 Il a fait un bon travail.
00:22:40 Et si on voit toujours Devenaïens en dernière position,
00:22:43 c'est probablement parce que Ilan Vanwielder n'est pas
00:22:45 encore rentré.
00:22:47 Ce virage, vous allez vous apercevoir à quel point
00:22:49 le peloton est étiré à la sortie de ce virage.
00:22:52 Et à l'avant, on fait une grosse relance pour user
00:22:55 déjà des petites cassures.
00:22:57 Ce n'est pas pour se tester.
00:23:00 C'est vraiment pour faire mal à tout le monde derrière.
00:23:03 Regardez, la différence n'est plus que de 17 secondes
00:23:06 par rapport aux quatre coureurs de tête.
00:23:09 Donc, ici en première position, le coureur de la formation
00:23:12 de Venordisque, l'Espagnol Daniel Lozano.
00:23:17 Derrière, Mathias Vacek, qui est un ancien skieur de fond
00:23:22 qui a eu l'occasion de choisir entre faire une carrière
00:23:26 l'hiver ou une carrière l'été.
00:23:28 Vous me direz, si c'est bien fait le calendrier,
00:23:31 qu'on pourrait peut-être faire les deux.
00:23:32 Non, ce n'est pas si simple que ça.
00:23:34 Et puis finalement, après avoir été champion de ski de fond
00:23:37 chez les juniors, champion national, il a fait mieux.
00:23:40 Il a été champion d'Europe chez les juniors
00:23:43 sur un vélo de contre la montre.
00:23:45 Puis vice-champion du monde lors de l'épreuve en ligne
00:23:48 d'un championnat du monde réservé aux espoirs.
00:23:51 Et surtout, c'est un coureur qui a eu des débuts chez les pros,
00:23:54 comment dire, perturbés, puisqu'il avait signé
00:23:57 pour l'équipe Gazprom, qui allait rapidement disparaître
00:24:00 en raison des sanctions internationales prises
00:24:02 contre les équipes sportives en raison du conflit russo-ukrainien.
00:24:08 Cette équipe russe a donc interrompu son activité
00:24:11 alors qu'il venait de remporter une première victoire
00:24:14 sur le Tour UAE, une étape de course qui fait partie du World Tour.
00:24:20 Et finalement, après être retourné chez les amateurs
00:24:23 pendant quelques mois, l'équipe Trek,
00:24:25 devenue l'équipe Lidl, lui a donné une deuxième chance.
00:24:29 Et ma foi, ça a l'air de très bien se passer au sein de cette formation
00:24:32 parce que c'est un coureur de grands talents.
00:24:35 On voit également Maury van Sevenent,
00:24:38 le coureur de stand qui ne ménage pas sa peine,
00:24:42 lui qui a eu l'occasion en début de saison
00:24:45 de terminer deuxième également d'une grande course,
00:24:48 enfin une course sérieuse avec un beau plateau,
00:24:50 le Tour d'Oman, remporté par Matteo Jorgensen.
00:24:53 Il y a enfin Gianmarco Garrofoli,
00:24:57 qui n'a que 20 ans, le coureur italien d'Ancona,
00:25:00 qui lui aussi a eu des débuts difficiles
00:25:04 parce qu'il avait un petit problème de santé,
00:25:06 problème cardiaque, qui heureusement a été réglé,
00:25:08 qui lui permet d'entamer une carrière professionnelle,
00:25:11 mais chez Astana.
00:25:12 - Ah, ça fuse !
00:25:14 - Il est quatre échappés,
00:25:16 mouette, rattrapé, avalé,
00:25:19 et certainement digéré par le peloton.
00:25:21 - Digéré, ça veut dire qu'ils ne vont pas rester dans le peloton.
00:25:24 - Ah oui, ils vont se faire évacuer.
00:25:26 - Et en plus, ils se font rattraper au pied de la côte la plus pentue.
00:25:31 Regardez, ils se sont fait aspirer par le peloton.
00:25:34 - Alors, on parlait de Van Wilder.
00:25:37 - Il est toujours pas rentré, c'est pas lui ça ?
00:25:39 Le 52.
00:25:41 - Non, c'est Steym, le 52.
00:25:43 Et voici Van Wilder.
00:25:45 Il a été attendu par un équipier.
00:25:47 On croit vraiment dans les chances
00:25:49 de ce coureur belge de 23 ans.
00:25:54 - Il a bien rayé.
00:25:56 Hop, est-ce que ça va remonter ?
00:25:59 C'est vraiment, il a réussi à remettre sa chaîne.
00:26:01 - Oui, ça ne l'a pas perturbé longtemps.
00:26:05 Van Wilder, qui est un coureur
00:26:07 qui a vraiment une belle classe,
00:26:12 qu'on avait vue...
00:26:15 - ... au sein de la formation Sunweb,
00:26:18 avant qu'il ne rejoigne l'équipe de Kenink.
00:26:22 Enfin, formation Sunweb DSM.
00:26:25 - Des équipes qu'on n'avait jamais vues
00:26:27 à l'avant du peloton qui apparaissent.
00:26:29 La Bahrein Victorius, la IF qu'on a parlé longuement.
00:26:33 La Bahrein Victorius, très clairement,
00:26:36 elle est articulée autour de Teio Bilbao et Matej Maoric.
00:26:40 - Oui, on a cité, moi je vous ai écouté, attention,
00:26:45 vous m'avez cité deux équipes fort bien représentées.
00:26:49 C'est vrai que sur le papier, c'est impressionnant.
00:26:51 Bahrein, c'est pas mal quand même.
00:26:53 Pas mal aussi par rapport à l'état de forme de ses coureurs.
00:26:56 Maoric a gagné une étape sur le Tour du Benelux,
00:26:59 c'était la dernière, en faisant top 10 du classement général.
00:27:04 Bilbao, on a l'impression qu'il a pris une nouvelle dimension
00:27:07 sur les routes du Tour de France,
00:27:10 qu'il a terminé, je le rappelle, à la 6ème place.
00:27:13 Et on l'a vu récemment sur le Tour d'Allemagne,
00:27:15 il avait de beau reste après avoir fait, rappelez-vous,
00:27:18 après avoir disputé la victoire à Remco Evenepoel
00:27:21 sur la Classica sans Sébastien, il avait dû se contenter
00:27:23 de la 2ème place derrière le champion de Belgique.
00:27:26 Donc, une équipe qui peut jouer les premiers rôles,
00:27:30 surtout quand autour d'eux, il y a, je ne sais pas moi,
00:27:33 un mec comme Jack Haig, c'est pas mal non plus.
00:27:38 Bahrein, attention dans le final à cette équipe.
00:27:43 En tout cas, leur présence en tête du peloton
00:27:46 nous laisse penser qu'évidemment, ils ont des ambitions.
00:27:49 Est-ce qu'on va assister au premier mouvement ? Non.
00:27:54 On s'est battus pour le positionnement,
00:27:56 maintenant on temporise dans cette ascension
00:27:58 et, rentre se venant, distancé.
00:28:00 Voilà, ça n'a pas traîné, c'est tout à fait normal
00:28:04 au vu des efforts consentis.
00:28:05 Tout comme Lozano qui était en sa compagnie échappée,
00:28:08 alors que là, lui, il n'était pas échappé, c'est Betiol.
00:28:11 Et voilà, Betiol, imprévisible.
00:28:13 Les masques tombent, mais c'est vrai que Betiol,
00:28:15 c'est souvent tout bon ou pas beaucoup.
00:28:17 Il est capable d'abandonner la course aujourd'hui
00:28:20 et d'être dans le final.
00:28:22 Darryl Impey.
00:28:23 Impey, au poids des années, commence à se faire sentir.
00:28:26 Darryl Impey, ancien vainqueur d'étapes
00:28:28 sur les routes du Tour de France.
00:28:33 C'était à Brioude.
00:28:36 Le 52 pour la Stemle, distancé pour la Soudal Quick-Step.
00:28:43 J'ai vu d'autres coureurs se faire distancer.
00:28:48 Les premiers coureurs lâchés.
00:28:54 L'équipe du vainqueur sortant, tout simplement.
00:28:58 AG2R Citroën qui roule en tête de peloton
00:29:01 avec Miki Schär en tête.
00:29:04 Dans sa roue, je n'ai pas réussi à l'identifier,
00:29:06 en troisième position, Benoit Kosnefroy.
00:29:08 Donc voilà, on est déjà bien présent à l'avant du peloton.
00:29:12 Les 40 derniers kilomètres de cette belle épreuve
00:29:16 qu'on vous propose sur la chaîne d'équipe.
00:29:19 Le Grand Prix de Québec,
00:29:20 trois jours avant le Grand Prix de Montréal.
00:29:23 Deux épreuves que vous pourrez vivre sur la plateforme live,
00:29:27 mais en direct, mais également, bien sûr,
00:29:29 sur la chaîne d'équipe.
00:29:32 Dans un mois de septembre largement consacré
00:29:36 au vélo, sur notre antenne,
00:29:39 avec le Tour de Grande-Bretagne également,
00:29:41 avec à venir le Tour du Luxembourg
00:29:44 et les Championnats d'Europe à la fin du mois.
00:29:48 Pour l'instant, rien n'est fait évidemment
00:29:50 dans ce Grand Prix de Québec,
00:29:53 où l'échappée matinale composée de quatre coureurs,
00:29:55 avec Váček, avec Van Sevenant,
00:30:02 avec Lozano et avec un quatrième coureur
00:30:06 dont j'ai oublié le nom, ont été repris.
00:30:09 Et maintenant, ça va peut-être commencer à se jouer.
00:30:11 Oui, effectivement.
00:30:13 C'est Masnada pour la Soudal Quick-Step qui démarre.
00:30:16 Fausto Masnada qui s'est retourné,
00:30:19 qui a constaté derrière que le peloton était très étiré
00:30:22 à la suite de son accélération.
00:30:25 Le coureur de Movistar qui répond
00:30:27 avec un coureur d'A.G. De Zerci, Troen,
00:30:30 c'est O'Connor.
00:30:32 C'est déjà des beaux noms qu'on entend.
00:30:36 Ben O'Connor, c'est un coureur qui a quand même eu l'occasion
00:30:40 de terminer quatrième du Tour de France il y a deux ans.
00:30:43 Regardez le sacrifice.
00:30:45 Micky Scher, avant cette ascension, il était devant.
00:30:48 L'effort fait pour remonter Benoît Cosnefroy,
00:30:51 ça le propulse à l'arrière, sa course est finie,
00:30:54 il a fini son travail.
00:30:55 S'il y a un temps mort, il va remonter,
00:30:57 il va essayer de redonner un coup de main.
00:30:59 Le travail des équipiers est vraiment à souligner.
00:31:01 Micky Scher.
00:31:03 Allez, petit souci d'image,
00:31:06 mais on va retrouver ça très vite, je l'espère.
00:31:09 Au pied de la basilique cathédrale, ici à Québec,
00:31:22 vous le voyez, le peloton secoué
00:31:25 par les premières attaques importantes.
00:31:28 Je ne parle pas, bien sûr, de l'échappée de Baroudeur
00:31:30 qui a animé les premières heures de course,
00:31:34 mais là, on durcit effectivement désormais
00:31:37 ce Grand Prix de Québec.
00:31:40 Robin Thomson pour la Groupe Amas,
00:31:43 qui va à son tour,
00:31:45 qui veut durcir du côté de Valentin Madouas.
00:31:48 Flamme rouge, dernier kilomètre.
00:31:55 On ne laisse pas partir, évidemment,
00:31:58 mais le but du jeu n'est pas tant de développer une échappée
00:32:01 que d'effectivement durcir le rythme,
00:32:03 maintenir un rythme élevé.
00:32:05 Regardez, ça va se prolonger
00:32:07 avec l'attaque à nouveau d'un coureur de la formation.
00:32:11 Lidl.
00:32:13 C'est Baroncini, il me semble.
00:32:16 Filippo Baroncini, jeune coureur de 23 ans.
00:32:20 Maintenant, il va y avoir du mouvement, ça va être incessant.
00:32:24 Il réagit du côté de la Arkea, qui n'est pas présent.
00:32:29 Vous voyez cette échappée,
00:32:31 cette arrivée, ce long faux-plat-montant.
00:32:34 Jets, on l'a eu à eux.
00:32:42 Champoussin, Arkea.
00:32:48 Les visages sont marqués
00:32:50 après les 165 kilomètres
00:32:53 qui ont déjà été couverts
00:32:55 dans ce Grand Prix de Québec,
00:32:58 même si ça n'a pas été une course extrêmement animée,
00:33:01 même si la moyenne n'est pas non plus extrême.
00:33:04 On voit bien quand même qu'il y a une grande différence
00:33:07 entre certains visages et d'autres.
00:33:10 Julien Alaphilippe, toujours à l'arrière,
00:33:13 à l'arrière du coureur.
00:33:15 Très, très loin dans le coureur.
00:33:17 Vous apercevez le trophée
00:33:19 qui sera remis tout à l'heure au vainqueur
00:33:22 de ce Grand Prix de Québec.
00:33:24 Il reste encore 3 tours à couvrir.
00:33:27 3 tours de circuit.
00:33:29 Avant l'arrivée, bien sûr.
00:33:32 L'équipe Jaiko Alula,
00:33:35 ici, qui continue de réjanter
00:33:38 les visages de la Arkea.
00:33:41 Et Tannhäiter, toujours en train de fermer la marche
00:33:44 à l'arrière de ce même peloton.
00:33:47 Il y a des petites cassures.
00:33:50 136, terminé.
00:33:53 Encore le Movistar.
00:33:56 Roméo, Ivan Roméo.
00:34:09 Chez Movistar, l'année dernière,
00:34:12 Ivan Garcia Cortina avait pris la 5e place
00:34:15 de ce Grand Prix de Québec.
00:34:18 Alors on verra si cette année,
00:34:21 ils font mieux.
00:34:24 Avec une formation dans laquelle
00:34:27 on retrouve l'américain Jorgensen
00:34:30 et l'espagnol Alex Aramburu
00:34:33 comme tête de gondole.
00:34:36 - Il y a des équipes qui sont très discrètes
00:34:39 depuis le départ.
00:34:42 Notamment la Jumbo-Visma.
00:34:45 Qui est à l'arrière du peloton ?
00:34:48 Le coureur de Sudal Quick-Step.
00:34:51 C'est Van Wilder, qui est distancé du peloton.
00:34:54 Peut-être paye-t-il l'effort qu'il a dû concéder
00:34:57 après la chute dont il a été victime ?
00:35:00 Ou bien peut-être souffre-t-il des conséquences
00:35:03 de la chute ?
00:35:06 - C'est une déception pour Sudal Quick-Step.
00:35:09 - Il va rentrer au freinage.
00:35:12 - Ce n'est pas bon signe pour la suite.
00:35:15 - Steymle et Van Sevenhent
00:35:18 ne sont plus dans le peloton.
00:35:21 Van Sevenhent a animé la 1re partie
00:35:24 dans l'échappée de Baroudeur.
00:35:27 Julien Laphilippe est à l'arrière.
00:35:30 - C'est un peu le débat de Masnada.
00:35:33 Je ne suis pas sûr que chez Sudal Quick-Step
00:35:36 on arrive à dominer les débats aujourd'hui.
00:35:39 - On avait évoqué le fait de voir
00:35:42 Mauro Van Sevenhent dans l'échappée.
00:35:45 C'est un petit aveu de faiblesse
00:35:48 de la part de Sudal Quick-Step.
00:35:51 On ne se sentait pas en mesure
00:35:54 de peser dans le final.
00:35:57 - Je vous ai contaminé.
00:36:00 C'est Mauro Van Sevenhent.
00:36:03 - Il y a les 2 prénoms qui existent.
00:36:06 - Il y a Mauro Schmidt.
00:36:09 - On a quand même quelques circonstances atténuantes.
00:36:12 - On met des bâtons dans les roues.
00:36:15 - On aperçoit Tom Skynes.
00:36:18 - Ce qui m'intéresserait de savoir
00:36:21 c'est si Julien va remonter
00:36:24 à un moment ou à un autre.
00:36:27 - En ce qui concerne les Français,
00:36:30 au-delà de Julien Laphilippe
00:36:33 et de...
00:36:36 De qui parliez-vous à l'instant ?
00:36:39 - De Van Sevenhent.
00:36:42 - Je voulais que vous me parliez
00:36:45 des Français de ce qu'on a vu.
00:36:48 - On l'a pas vu.
00:36:51 - On a vu Julien Laphilippe remonter.
00:36:54 - On a pas vu les coureurs de l'équipe Cofidis.
00:36:57 - Il y a Pierre-Luc Périchon
00:37:00 qui fait le travail.
00:37:03 Derrière lui, il y a Alex Zinglet.
00:37:06 On commence à se concentrer
00:37:09 du côté de la Cofidis.
00:37:12 Sur la droite, on a Guillaume Martin.
00:37:15 - On a vu les coureurs de l'équipe.
00:37:18 - On a Guillaume Martin sur la droite.
00:37:21 - Alex Zinglet qui a fait 4e
00:37:24 de la Maryland Classic.
00:37:27 Cette épreuve disputée il y a quelques jours
00:37:30 pour les coureurs qui voulaient
00:37:33 s'acclimater au continent nord-américain
00:37:36 avant de disputer ces 2 grandes classiques du World Tour.
00:37:39 - Kiper Kea en plein centre de l'écran.
00:37:42 - Cherkea avec Warren Barguil,
00:37:45 avec Laurent Pichaud qui dispute
00:37:48 l'une de ses dernières courses.
00:37:51 - C'était Anthony Delaplace qui faisait le travail.
00:37:54 - Ici, c'est un coureur canadien
00:37:57 qui avait été l'un des premiers attaquants du jour.
00:38:00 Félix Hamel qui voulait animer
00:38:03 et figurer dans cette échappée de baroudeur
00:38:06 mais qui avait rapidement été repris.
00:38:09 - C'est un coureur qui a été champion du monde.
00:38:12 - C'est un coureur qui a été champion du monde.
00:38:15 - C'est un coureur qui a été champion du monde.
00:38:18 - C'est un coureur qui a été champion du monde.
00:38:21 - C'est un coureur qui a été champion du monde.
00:38:24 - C'est un coureur qui a été champion du monde.
00:38:27 - C'est un coureur qui a été champion du monde.
00:38:30 - C'est un coureur qui a été champion du monde.
00:38:33 - C'est un coureur qui a été champion du monde.
00:38:36 - C'est un coureur qui a été champion du monde.
00:38:39 - C'est un coureur qui a été champion du monde.
00:38:42 - C'est un coureur qui a été champion du monde.
00:38:45 - C'est un coureur qui a été champion du monde.
00:38:48 - C'est un coureur qui a été champion du monde.
00:38:51 - C'est un coureur qui a été champion du monde.
00:38:54 - C'est un coureur qui a été champion du monde.
00:38:57 - C'est un coureur qui a été champion du monde.
00:39:00 - C'est un coureur qui a été champion du monde.
00:39:03 - C'est un coureur qui a été champion du monde.
00:39:06 - C'est un coureur qui a été champion du monde.
00:39:09 - C'est un coureur qui a été champion du monde.
00:39:12 - C'est un coureur qui a été champion du monde.
00:39:15 - C'est un coureur qui a été champion du monde.
00:39:18 - C'est un coureur qui a été champion du monde.
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00:45:48 - Je pensais qu'il allait se faire distancer,
00:45:51 - Je pensais qu'il allait se faire distancer,
00:45:54 - parce qu'on l'a vu à un moment en posture délicate.
00:45:57 - parce qu'on l'a vu à un moment en posture délicate.
00:46:00 - Il est bien là.
00:46:02 - Il est bien là.
00:46:04 - Il est bien là.
00:46:06 - Il est solide quand même, le coureur belge.
00:46:09 - Il est solide quand même, le coureur belge.
00:46:12 - Ce final très technique, il n'y a qu'une seule trace.
00:46:15 - Ce final très technique, il n'y a qu'une seule trace.
00:46:17 - Il va retenter d'attaquer, le coureur soudal sur la droite.
00:46:20 - Il va retenter d'attaquer, le coureur soudal sur la droite.
00:46:21 - Et oui, c'est Masnada, il y retourne devant Tosh van der Zandt
00:46:25 - Et oui, c'est Masnada, il y retourne devant Tosh van der Zandt
00:46:26 - pour la Jumbo-Visma et le 82.
00:46:29 - C'est Nicolas Conchi.
00:46:34 - Et vous avez vu juste derrière, le 82.
00:46:37 - Et vous avez vu juste derrière, le 82.
00:46:38 - Le 182 par lancé, Encorne, Pascal Encorne.
00:46:41 - Julien Laphilippe, il a vu son équipier passer, attaquer,
00:46:44 - Julien Laphilippe, il a vu son équipier passer, attaquer,
00:46:46 - en même position, il laisse faire pour l'instant, Masnada.
00:46:49 - Masnada, il est là pour créer de la difficulté,
00:46:52 - il ne fait pas des attaques comme ça pour gagner,
00:46:55 - c'est clairement pour durcir.
00:46:56 - Donc Van Wilder et Julien Laphilippe ont donné quelques garanties.
00:47:00 - Du moins le plan c'est de rendre la course difficile.
00:47:03 - Et à l'arrière du peloton, le ménage continue de se faire.
00:47:06 - Avec Simon Guglielmi pour l'Arkea Samsic, distancé.
00:47:13 - Trois coureurs de l'équipe Nouveau Nordisque, également en difficulté,
00:47:16 - enfin distancés à leur tour.
00:47:18 - Là on voit que ça devient vraiment difficile pour un grand nombre de coureurs.
00:47:24 - Le 73, c'est Mathieu Ladanius, ici à l'image.
00:47:30 - Ah c'est difficile, c'est difficile pour tous ces coureurs.
00:47:33 - Kwiatkowski, et Léo Haither, je rigolais,
00:47:37 - et Tana Haither était toujours dernier.
00:47:39 - Il en a doublé 20.
00:47:41 - Rafa Majka pour la UAE, devant Michael Kwiatkowski, Michal.
00:47:46 - L'équipe UAE Team Emirates de Rafa Majka ici en tête,
00:47:57 - dont on dit le plus grand bien puisqu'ils ont dans cette équipe quasiment que des grands noms.
00:48:01 - On a juste vu Yves Oliveira se faire distancer,
00:48:04 - ou en tout cas être noté vraiment à l'arrière du peloton.
00:48:07 - Je crois qu'il a été distancé.
00:48:09 - Mais on a toujours dans cette équipe Adam Yates, Marc Hirschi, Brandon McNulty, Diego Ulissi et Tim Wellens notamment.
00:48:15 - Donc c'est pratiquement l'équipe au complet que l'on retrouve pour la formation UAE dans ce peloton.
00:48:22 - Pour l'instant on s'accroche, en ce qui concerne ces coureurs,
00:48:35 - Mathieu Ladanius, Mathis Askens,
00:48:41 - mais c'est vrai qu'on sent que certains coureurs sont à la limite.
00:48:46 - Et on a vraiment l'impression, comme les courses en circuit,
00:49:03 - comme un championnat du monde, qu'il y a une course d'attente.
00:49:06 - A la fois l'intensité augmente, mais ça reste malgré tout une course d'attente.
00:49:11 - C'est un travail de sape, une course en circuit.
00:49:14 - On voit, il y a des coureurs qui sont en queue de peloton,
00:49:17 - ils n'attendent qu'une chose, c'est que ça ralentisse ou que ça se termine.
00:49:20 - Mais voilà, il y a une usure qui se crée, c'est très difficile.
00:49:25 - C'est vraiment la particularité de ces courses en circuit,
00:49:29 - c'est des courses d'attente, il faut être patient, c'est des courses longues.
00:49:33 - C'est particulier, on en fait très peu dans l'année.
00:49:37 - Il y a vraiment des spécialistes de ces courses.
00:49:41 - Allez, on est passé à côté des assistants pour attraper Gels et Bidon,
00:49:50 - avant d'aborder les deux derniers tours de circuit.
00:49:53 - On a vu passer le champion de France, il y a quelques instants,
00:49:58 - et voilà, il est en train de se replacer.
00:50:01 - Victor Laffey, là aussi, sur l'Aquophilie, c'est la première fois qu'on le voit se projeter à l'avant du peloton.
00:50:07 - Il reste deux tours de circuit.
00:50:15 - 25 km exactement, on vous donne la moyenne du tour.
00:50:19 - Ça a augmenté un petit peu.
00:50:21 - D'ailleurs, tout à l'heure, on avait une moyenne inférieure à 41 km/h,
00:50:25 - vous voyez maintenant, la moyenne générale est pratiquement de 41 km/h et demi.
00:50:30 - 45 km/h de moyenne sur circuit, sachant qu'en ville, c'est limité à 50, ça roule quand même.
00:50:37 - Et Van Wilder, il fait le yo-yo, il est à l'arrière du peloton désormais.
00:50:41 - Et on n'abandonne pas le soldat Van Wilder, Morrow Schmidt est là, à ses côtés.
00:50:53 - Benoît Cousmefroy, toujours aussi discret, ça c'est très bien, si on n'arrive pas à l'apercevoir,
00:50:59 - c'est qu'il est bien caché au milieu du peloton, qu'il ne prend pas de vent, il n'est pas trop à l'avant, pas trop à l'arrière.
00:51:05 - Valentin Madouas qui revient tout doucement.
00:51:08 - Oui, Benoît, qu'on a vu revenir à un très bon niveau, notamment sur les routes du Limousin,
00:51:15 - où il était tout à l'heure, il est à l'arrière du peloton, il est à l'arrière du peloton,
00:51:20 - du Limousin, où il était tous les jours, tous les jours, placé dans le top 5,
00:51:25 - et même, oui, mieux que ça, deuxième au classement final,
00:51:30 - mais pas de victoire sur ce tour du Limousin, le plus important, on lui pardonnera,
00:51:34 - s'il gagne évidemment à nouveau ce Grand Prix de Québec dans quelques minutes.
00:51:38 - Allez, encore une demi-heure de course à peu près.
00:51:41 - Bonne demi-heure.
00:51:45 - On va vivre la dernière demi-heure passionnante de ce Grand Prix de Québec qu'on vous propose sur la chaîne L'Équipe,
00:51:52 - avant de voir également un peu plus tard dans le week-end, dimanche, dimanche en fin de soirée évidemment,
00:51:59 - puisqu'il y a le décalage horaire, le Grand Prix de Montréal, deux épreuves,
00:52:05 - deux épreuves qui vont se faire en ce moment, le Grand Prix de Montréal,
00:52:09 - le décalage horaire, le Grand Prix de Montréal, deux épreuves que les coureurs viennent disputer en cette fin de saison.
00:52:20 - Actuellement, à Québec, il est un peu plus de 15h, 15h18, et au cœur de l'après-midi, d'une après-midi épargnée par la pluie,
00:52:30 - eh bien on attend maintenant évidemment le dénouement de cette course d'attente.
00:52:36 - Alors on espère évidemment côté français une bonne performance, pourquoi pas de Julien Laphilippe,
00:52:41 - parce que c'est un parcours qui sur le papier lui convient à merveille, pourquoi pas du français en forme,
00:52:47 - Valentin Madouas qui vient de remporter la Bretagne classique, Benoît Coste-Froid le vainqueur sortant,
00:52:52 - ou un Christophe Laporte qui pourrait très bien d'ailleurs être considéré comme le leader de cette formation Iumbo-Visma,
00:52:59 - même s'il y a également dans cette équipe Tige Benote.
00:53:02 - En tout cas, évidemment, on ne peut pas être indifférent par rapport au comportement des français,
00:53:06 - n'oublions pas également la belle force collective des coureurs de l'équipe Cofidis avec Guillaume Martin, Victor Laffey,
00:53:12 - ou le jeune Axel Zinglet qui est également en bonne condition actuellement,
00:53:17 - et puis la formation Arkea avec Warren Barguil et Clément Champoussin notamment.
00:53:22 - Les Cofidis sont là, bien représentés aux avant-postes, on fait la course en tête et on maintient un rythme élevé.
00:53:31 - Il y a quelques beaux atouts du côté de la Cofidis avec Yann Nysagiré, Victor Laffey, le puncher,
00:53:38 - après avoir son état de forme actuel.
00:53:42 - En tout cas sur le papier, il y a des bons éléments au sein de la Cofidis,
00:53:48 - la Iumbo-Visma, on ne les avait pas trop vus, ils étaient très discrets,
00:53:52 - là ils se sont bien regroupés à 22 km de l'arrivée, ils sont à l'avant,
00:53:56 - ils sont dans un mode défensif, ils sont bien présents.
00:54:00 - Et cette équipe, Wanti, Intermarché Circus Wanti qu'on a vu rouler derrière les échappées,
00:54:10 - maintenant ils ne sont plus que deux pour aider William Guirmet.
00:54:21 - Et bien Luc Périchon en tête, le coureur de la Cofidis.
00:54:26 - Et l'équipe Tudor qu'on avait vue dès les premières heures de course aux avant-postes, toujours là,
00:54:33 - bon elle n'a pas passé tout ce Grand Prix en tête du peloton bien sûr,
00:54:38 - mais en tout cas on a gardé apparemment des forces vives pour la course.
00:54:44 - Et bien le groupe de la Cofidis, c'est un groupe qui a été très bien organisé,
00:54:49 - donc on a gardé apparemment des forces vives pour ce final.
00:54:53 - Allez, Julien Laphilippe, ici aux côtés d'Ilan Vanwielder,
00:55:00 - est-ce que vous croyez justement qu'on se pose la question de savoir pour qui on va rouler ?
00:55:04 - Alors tu te sens comment et toi, c'est un peu ça finalement à ce moment de la course ?
00:55:08 - Là pour moi, on roule pour Vanwielder, parce que Julien s'il serait intéressé par la course à 21,5 km de l'arrivée,
00:55:17 - il serait à l'avant du peloton.
00:55:20 - L'équipe Cofidis aux avant-postes, avec la formation Jumbo-Visma en embuscade,
00:55:41 - ça va se décanter où ? Dans le dernier tour ?
00:55:45 - Ou est-ce que même là, dans cet avant-dernier tour, au moment où l'on va revenir sur la ligne d'arrivée,
00:55:50 - on peut avoir déjà les premières véritables attaques entre favoris ?
00:55:56 - Ça c'est difficile comme question.
00:55:58 - C'est ça, on est sur... Christophe Laporte veut attendre la dernière ligne droite,
00:56:03 - donc il y a des équipes qui sont fortes mais qui ne veulent pas forcément déclencher,
00:56:08 - mais il faut regarder les équipes qui n'ont pas forcément un coureur très rapide,
00:56:13 - mais ils en ont quasiment tous un, c'est ça le problème.
00:56:16 - Je verrais bien quand même des petites attaques dans la prochaine ascension.
00:56:21 - Notamment, je ne sais pas, les coureurs de Cofidis, ils n'ont pas de coureurs ultra rapides.
00:56:30 - Guillaume Martin, s'il veut s'imposer, il ne va pas falloir attendre la ligne droite finale.
00:56:36 - Bien sûr, ce sera le cas aussi de Benoît Kosnefroy,
00:56:40 - qui n'avait pas attendu le dernier tour pour attaquer l'année dernière.
00:56:44 - On verra s'il agit de la même façon ou s'il se montre un peu plus patient cette fois-ci.
00:56:52 - Ce coureur ne fait pas partie du Grand Prix de Québec.
00:56:58 - Non, pas du tout, il va suivre pendant quelques hectomètres un peloton lancé à pleine vitesse,
00:57:03 - qui aborde maintenant les 20 dernières bornes de cette belle classique canadienne qu'on vous propose sur la chaîne L'Equipe.
00:57:10 - C'est parti pour le final de ce Grand Prix de Québec, avec l'équipe Cofidis, fort discrète auparavant,
00:57:18 - et qui depuis une dizaine de kilomètres, avec Pierre-Luc Périchon notamment, a décidé de se poster en tête, d'imprimer à tempo élevé.
00:57:25 - Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que Guillaume Martin ou Axel Zinglet sont en grande forme actuellement.
00:57:31 - Victor Laffey, où en est-il après cette belle victoire d'étape remportée sur le Tour de France ?
00:57:35 - Il est présent en tout cas lui aussi au Québec.
00:57:38 - On a également Yonis Aguirre présent lui aussi dans cet effectif,
00:57:43 - qui a fait le déplacement, qui a traversé l'océan pour venir disputer cette classique.
00:57:48 - Mais bien sûr, l'équipe Cofidis ne concentre pas les seules chances des coureurs français.
00:57:52 - Le champion de France est bien présent, même si là il est un petit peu en retrait pour l'instant.
00:57:57 - En tout cas, il a encore autour de lui un équipier au minimum, que l'on voit juste derrière.
00:58:03 - Et puis on a aussi les autres favoris qui sont là.
00:58:06 - Attention, cette formation UAE est toujours impressionnante.
00:58:09 - La formation de Christophe Laporte, parfaitement en ligne, les maillots jaunes et noirs de l'équipe Jumbo-Visma.
00:58:15 - Une équipe euphorique en ce moment, surtout aujourd'hui d'ailleurs.
00:58:18 - Alors on va voir comment ça se passe dans le final.
00:58:21 - Et là c'est une guerre de placements maintenant, avant d'aborder la fin de cet avant dernier tour de circuit.
00:58:28 - Ça frotte fort à l'avant du peloton, le long du Saint-Laurent.
00:58:33 - Il faut jouer des coudes, il faut réussir à se glisser à l'avant.
00:58:37 - C'est souvent le travail des équipiers, mais là on voit en plein centre de l'écran Valentin Madois, il se débrouille un petit peu tout seul.
00:58:44 - Mais c'est pas grave, on va vite être au pied de l'ascension.
00:58:47 - Le principal c'est d'être bien positionné, quitte à faire un petit effort soi-même.
00:58:51 - Et à l'avant, l'équipe Jumbo-Visma, très bien organisée.
00:58:57 - Donc j'essaie de regarder un petit peu dans la file.
00:58:59 - J'ai un petit doute sur le fait qu'on roule pour Christophe Laporte.
00:59:03 - Il est quand même assez en avant dans la file, il est en deuxième position.
00:59:08 - J'ai quand même l'impression qu'on protège Tige Benote.
00:59:12 - Donc on va voir, c'est vrai que Christophe Laporte depuis le Tour de France, il a participé au Championnat du Monde qu'il a abandonné.
00:59:19 - Après c'était un circuit au Championnat du Monde très particulier, les trois quarts de peloton qu'on a abandonné.
00:59:26 - Et puis la classique, Bretagne classique, où il a terminé assez loin, donc on ne sait pas exactement où il en est.
00:59:34 - En tout cas c'est eux les mieux organisés.
00:59:37 - Actuellement à 17 km de l'arrivée, les Jumbo-Visma sur la droite désormais de l'écran.
00:59:44 - Alors quand je vous disais que Benoit Coste-Froid avait attaqué de loin, il avait d'abord attaqué de loin,
00:59:50 - mais l'attaque décisive ne s'était produite pour lui que dans le dernier tour à 2 km de l'arrivée.
00:59:56 - Là il est évident qu'on doit de toute façon tenter de semer une partie quand même de ses favoris.
01:00:05 - Si l'on veut pouvoir jouer les premiers rôles plus facilement lorsque l'on se présentera pour la dernière fois dans la partie décisive de ce circuit.
01:00:12 - Est-ce que ça suffira ? Il y a moins de dénivelé que sur le Grand Prix de Montréal.
01:00:18 - Et pour l'instant on a encore un peloton quand même assez fourni, même si bien sûr des coureurs ont été distancés.
01:00:25 - Et on pense notamment à Alberto Bettiol, parce que si on cite un grand nom qui à coup sûr n'est plus présent,
01:00:31 - évidemment l'ancien vainqueur du Tour des Flandres est celui que l'on va citer en premier.
01:00:36 - Magnus Kort-Nielsen pour l'AIF en tête de peloton désormais.
01:00:49 - Oui, si Bettiol n'est plus là, il reste quand même Benilli et Paul S. dans ce peloton avec bien sûr Magnus Kort.
01:01:00 - Une attaque de Chavez, non c'est pas Chavez ça c'est Benilli avec son nouveau jubi.
01:01:05 - Benilli, son maillot de champion d'Irlande. Benilli, ben justement on en parlait, il agit immédiatement.
01:01:10 - Alors que l'on voit des coureurs à nouveau en difficulté, là c'était Ericsson mais Benilli, une attaque qui va faire mal.
01:01:18 - Benilli quand il attaque, c'est pas des demi-attaques, il y va, on va se poser des questions sur son état de forme,
01:01:25 - mais visiblement ça va plutôt pas mal pour l'irlandais.
01:01:29 - Perichon terminé avec le travail qu'il a fait, c'est normal, Driede Venijs terminé.
01:01:36 - Ben Swift également.
01:01:38 - Allez on est en train de remonter mais j'aimerais bien qu'on retrouve quand même la tête de la course,
01:01:46 - parce qu'on a vu effectivement cette accélération de Benilli, est-ce que ça va permettre à un groupe de se détacher ?
01:01:54 - Allez, nouvelle attaque cette fois-ci, un coureur de la formation UAE qui tente de sortir.
01:01:59 - McNulty, alors là c'est du sérieux également.
01:02:03 - Et ça va faire mal cette nouvelle attaque après l'accélération de Benilli.
01:02:06 - Et là on arrive dans la partie très technique du circuit, c'est vraiment sur une file.
01:02:13 - Avec un coureur de Jumbo, Wismar.
01:02:18 - C'est de Juan Denis qui est sorti en poursuite.
01:02:23 - J'ai cru voir en tout cas le Dossard 24.
01:02:28 - Toutes nos excuses pour cette interruption d'image.
01:02:34 - Brandon McNulty attaqué et les attaques se prolongent.
01:02:41 - Ciracoff, le Français.
01:02:43 - Première attaque d'un Français finalement sur ce Grand Prix de Québec.
01:02:46 - Et à l'arrière le ménage continue de se faire.
01:02:49 - Allez, on va revenir justement sur les favoris avec Pavel Sivakov qui a pris quelques mètres d'avance.
01:02:56 - Zagiré qui emboîte le pas pour la Cofidis derrière avec Yetz ou Machka dans l'unreau pour la UAE.
01:03:04 - L'attaque pour aller chercher la victoire de Benoit Costefroy, c'était ici même mais au dernier tour.
01:03:11 - Et là on est dans l'avant dernier tour.
01:03:13 - Contre de l'Alpecin.
01:03:16 - On va faire par déduction, ce n'est pas Quintin Hermans, c'est sûr.
01:03:24 - Et Yann Zagiré, Sivakov, Machka.
01:03:29 - Tout va se jouer dans le dernier tour.
01:03:35 - C'était vraiment une épreuve de pur puncher.
01:03:39 - Ce n'était pas Michael Gogol qui a attaqué.
01:03:42 - Peut-être bien pour la formation.
01:03:44 - Peut-être bien pour la formation Alpecin.
01:03:47 - Alors que l'on voit cette file désespérante pour ceux qui ne sont pas bien.
01:03:54 - A l'arrière de laquelle sont en sursis un certain nombre de coureurs.
01:03:58 - Allez, à nouveau le coureur d'Alpecin qui attaque.
01:04:01 - J'ai bien l'impression que c'est Gogol.
01:04:03 - Oh là là, il est sorti large.
01:04:09 - Il s'est passé sur ce petit pavé de ville.
01:04:14 - Petite cassure derrière les deux hommes de tête parce qu'un coureur de l'équipe Movistar s'est glissé.
01:04:19 - On a l'impression que ce sont deux équipiers, pas du tout.
01:04:28 - Movistar et Alpecin, on revoit l'attaque de ce coureur.
01:04:32 - Ah, c'était limité.
01:04:40 - Pour l'instant, est-ce qu'ils ont été repris ?
01:04:43 - Oui, ils ont tous été regroupés.
01:04:45 - C'est très étiré.
01:04:47 - Et là on éprouve le besoin de souffler un peu, j'ai l'impression en tête, non ?
01:04:50 - Oui, il y a eu un temps fort depuis l'ascension de la côte de la montagne.
01:04:55 - Ça n'a pas arrêté, des attaques incessantes de toutes parts.
01:04:58 - Ça va refaire un petit peu la boule et certainement des coureurs qui vont revenir un petit peu de l'arrière.
01:05:03 - Pour la Gjeko Alila, on essaye de temporiser pour favoriser le dessin de Kyle Matthews.
01:05:10 - Michael Matthews, deuxième encore l'année dernière après avoir obtenu deux fois le succès dans cette classique.
01:05:16 - Paré peintre à l'arrière du peloton pour AG2R Citroën.
01:05:20 - On va voir un peu, on va faire l'état des lieux.
01:05:24 - 500 mètres de la ligne pour un dernier passage avant d'aborcer le dernier tour de circuit.
01:05:31 - Majka, Hirschi, l'UAE très bien positionnée à l'avant. Ben Ely.
01:05:38 - Tamadouas un petit peu plus à l'arrière.
01:05:42 - Et l'équipe UAE quand même là, aux avant-postes, ils sont quand même très nombreux, encore présents.
01:05:52 - Mais on s'en doutait que cette équipe allait être incontournable dans le final cette année du Grand Prix de Québec.
01:06:00 - Ce sera le dernier bidon de la journée. Un tour de l'arrivée et Guillaume Martin qui remonte à la Coupe U10 au centre de l'écran.
01:06:09 - Scaramose qui s'arrose un petit peu pour la Little Trek.
01:06:14 - Et on essaye de remettre un petit peu d'ordre du côté de la J-Equalou là.
01:06:20 - L'idéal c'est que ça arrive groupé pour Michael Matthews.
01:06:25 - C'est l'un des coureurs les plus rapides de ce peloton. En plus c'est un excellent grimpeur.
01:06:30 - Binyam Girmay pour la intermarchée Circus Wanti. On a reculé un petit peu. Le dénivelé commence à peser dans les jambes.
01:06:39 - Regardez, deux coureurs de la formation Jaikwa et Ulula. Derrière, quatre coureurs de la formation UAE.
01:06:53 - Et là quand même, dans ces conditions, il est peut-être difficile de sortir. Ce n'est pas non plus le meilleur moment sur le circuit pour sortir de toute façon de ce peloton.
01:07:04 - La course n'est pas assez désorganisée. Ça a été trop figé.
01:07:11 - Sur la partie haute maintenant, ça va faire que descendre pendant un petit moment.
01:07:16 - Donc ça va se jouer dans le final du dernier tour.
01:07:19 - Dans les quatre derniers kilomètres, des attaques. Ça va être un final haletant, intense, où les meilleurs punchers vont pouvoir tenter de sortir.
01:07:32 - D'abord dans la première ascension, après dans cette partie de transition entre les deux.
01:07:37 - Et puis après tout ce final en montée, il y a les meilleurs sprinters qui vont tenter de rester en embuscade et de sortir à la toute fin.
01:07:46 - Encore le record du tour sur cette édition battue, vous le voyez. 45 km/h 91. On n'avait jamais roulé si vite auparavant.
01:07:56 - On est sur un positif split. On accélère.
01:08:00 - Attention au Québec. À Montréal, on vous autorisera à parler en anglais, à faire des anglicismes. Mais dans la ville de Québec, faites un effort s'il vous plaît.
01:08:12 - Ils accélèrent petit à petit. Ils ont bien géré le début de course.
01:08:17 - Mathieu est en deuxième position. Dans la roue de... - Non, non, non.
01:08:29 - C'est pas Mathieu. - Mathieu est un peu plus loin dans la file.
01:08:32 - Parce que là, il prend des frais quand même bien exposés.
01:08:34 - Non, non. Je vais vous dire le prénom des coureurs qui roulent.
01:08:39 - Alors il y a Luca Hamilton et Alexander Balmer qui roulent en tête, qui régulent.
01:08:50 - Balmer. Le Suisse, Alexander Balmer, effectivement, qui est là aux avant-postes.
01:08:58 - Et regardez, on est en train de venir se replacer. Attention, c'est Skelmose qui est venu se placer dans les toutes premières positions avec son maillot, bien sûr, de l'autre côté.
01:09:08 - Avec son maillot, bien sûr, de champion du Danemark.
01:09:10 - Avec Matteo Fabbro pour l'équipe Bora-Hansgrohe.
01:09:17 - Sur le côté gauche, pour l'équipe Lotto-Destini, Ariane Levis.
01:09:23 - Qui se retourne, qui essaye probablement de chercher Arnaud Delie, son leader.
01:09:34 - Non, non. - Ça va être important de bien se positionner avant cette descente.
01:09:40 - Et puis après, il y aura un autre point stratégique.
01:09:45 - Et là, on voit Benoît Kosneufroie avec le peloton qui a quand même bien réduit. On a perdu près de la moitié des éléments du peloton.
01:09:51 - Regardez, tout à l'heure, on a vu effectivement... - Arnaud Delie.
01:09:55 - Levines qui cherchait son leader. Il est complètement à l'arrière, Arnaud Delie, à l'arrière de ce peloton.
01:10:01 - Donc il va aller à ses côtés et probablement lui proposer de le remonter.
01:10:06 - Vous avez vu, AG2R Citroën... Ah, voilà, il y a Zingley qui nous fait un peu de cyclocross. Il n'a pas attendu le début de la saison.
01:10:13 - Je ne sais pas si on a le droit de rouler ici sur les pelouses. Il faudra quand même qu'il se méfie.
01:10:18 - Oui, oui, oui. On va voir le communiqué ce soir.
01:10:21 - Et là, AG2R Citroën, ils ont fait un mouvement de course intéressant.
01:10:25 - C'est-à-dire qu'ils sont venus à l'arrière, ils se sont regroupés, ils se sont mis en équipe et en 200 mètres...
01:10:32 - À 200 mètres, en 200 mètres de temps, ils sont revenus à l'avant.
01:10:35 - Donc il vaut mieux faire ça, se souffler, revenir à l'arrière, se regrouper et agir en équipe que d'essayer de remonter individuellement.
01:10:44 - On perd beaucoup moins d'énergie, même si c'est des fois un petit peu compliqué psychologiquement de se laisser redescendre.
01:10:53 - Les dix derniers kilomètres de ce Grand Prix de Québec avec un peloton groupé.
01:10:59 - On a parfois des attaques, mais on n'arrive pas à sortir.
01:11:03 - Benilli a été l'un des premiers attaquants. Eh bien, il est pour l'instant à l'arrière de ce peloton.
01:11:07 - Alors on a un petit peu moins de coureurs, évidemment, dans ce peloton.
01:11:10 - Et c'est l'équipe de Benoît Costefroy qui roule actuellement en tête parce que nous sommes dans le dernier tour.
01:11:15 - Et bien sûr, tout va se jouer dans les quatre derniers kilomètres de ce Grand Prix de Québec.
01:11:21 - Là où se trouvent les reliefs qui emmèneront les coureurs jusqu'à la ligne d'arrivée de cette douzième édition.
01:11:28 - On le sait, les Français se sont imposés lors de la première édition grâce à Thomas Vauclair.
01:11:33 - Lors de la dernière édition disputée l'an passé avec Benoît Costefroy.
01:11:37 - Et évidemment, vous êtes nombreux à attendre le dénouement de cette belle classique.
01:11:43 - Benilli, vous le voyez à l'arrière avec son maillot de champion d'Irlande de Sarsang 4.
01:11:47 - Juste devant Luke Plapp, le champion d'Australie.
01:11:51 - Pour ces coureurs, ce n'est pas forcément fichu.
01:11:54 - Mais en tout cas, Luke Plapp, ça fait un petit moment qu'on le voit à la limite.
01:11:57 - Benilli, il a peut-être aussi jeté son venin un peu trop tôt puisqu'on l'a vu attaquer tout à l'heure.
01:12:02 - À ce moment de la course, on ne peut plus rester à l'arrière.
01:12:06 - Si on en a les moyens, il faut évidemment tout de suite remonter.
01:12:09 - Il y aura la grande ligne droite pour aller au pied de la côte de la montagne.
01:12:13 - Mais c'est sûr que l'idéal, c'est d'être quand même plus à l'avant.
01:12:17 - Oui, surtout que vous nous avez dit que dans cette grande ligne droite, ça roulait quand même aussi très vite.
01:12:22 - Donc ce n'est pas forcément l'endroit le plus facile pour venir se replacer.
01:12:26 - Adam Jets aussi est fort mal placé, vous le voyez avec le 2 Sars 11 dans cette équipe UAE
01:12:32 - où on a également Brandon McNulty, Marc Hirschi, Diego Ulissi et Tim Wellens.
01:12:39 - Cette grande courbe et la relance derrière.
01:12:43 - Avec Mashka à nouveau.
01:12:45 - Mashka qui s'y colle.
01:12:47 - Mashka se met au service des autres coureurs de son équipe.
01:12:52 - Dans l'ordre, il y a Hirschi, Tim Wellens.
01:12:59 - Là, vous parlez uniquement des coureurs d'UAE.
01:13:01 - Oui, du AE.
01:13:04 - On va miser sur ces deux coureurs, sachant qu'on a déjà vu attaquer Brandon McNulty.
01:13:11 - Et qu'on voit Raphaël Mashka au service et Adam Jets un peu plus à l'arrière du peloton.
01:13:18 - C'est un Michael Honoré pour la IF.
01:13:26 - Oui, un maillot rose effectivement qui est là.
01:13:31 - Et en ce qui concerne l'équipe intermarchée, Dries De Potter.
01:13:39 - Allez, ça va devenir nerveux là.
01:13:42 - Maintenant, tous ceux qui ont les moyens doivent venir se replacer.
01:13:46 - On a vu Skelmoz qui était sur le côté gauche.
01:13:50 - Là, ça va être la guerre.
01:13:52 - Là, il n'y a plus de copains.
01:13:53 - Même si on a des copains dans les équipes adverses, là, il va falloir jouer des coups.
01:13:57 - On va entendre dans le peloton, on entend des petits cris.
01:13:59 - On se manifeste, on est à gauche, on est à droite.
01:14:01 - En tout cas, on a replacé Arnaud Delis qui musardait à l'arrière de ce peloton tout à l'heure.
01:14:05 - Et bien maintenant, regardez sur le côté droit de l'écran.
01:14:08 - Il est à droite et Valentin Madouas également se fait remonter avec deux équipiers devant lui côté gauche.
01:14:13 - Skelmoz dans la route du champion de France.
01:14:16 - Oui, là, c'est le moment le plus important.
01:14:20 - Le positionnement, le travail des équipiers, il est primordial.
01:14:25 - On ne peut pas remonter tout seul.
01:14:27 - Ça demande trop d'énergie, on a besoin d'équipiers à ce moment-là.
01:14:30 - Avec Ruben Thomsen, avec Kevin Genietz qui sont là pour favoriser justement Valentin Madouas.
01:14:37 - Arnaud Delis, lui, il va laisser faire.
01:14:40 - Arnaud Delis, il a trois équipiers devant lui encore à cet instant de la course.
01:14:46 - Ils ont été très discrets, mais ils interviennent au bon moment.
01:14:49 - Et pareil pour la Groupe Amas, Valentin Madouas, on ne l'a jamais vu se positionner devant.
01:14:53 - Mais là, c'est le bon timing, il ne faut pas se faire remonter par contre.
01:14:56 - Là, le travail des équipiers, c'est un travail total.
01:14:59 - Et là, il y a Gogol de la Alpecin qui y va à son tour avec Quinten Hermans dans la roue.
01:15:05 - Regardez le visage de Kevin Genietz devant Valentin Madouas.
01:15:14 - Et regardez là maintenant les coureurs de l'équipe AG2R Citroën avec Benoit Coste-Froid.
01:15:20 - Benoit, il a flotté un peu avec Tosh Vanderson.
01:15:22 - Il lui a manifesté, il lui a fait voir qu'il était là et qu'il était dans la route ses équipiers.
01:15:26 - Benoit, il est en deuxième position dans la file. C'est Stan De Vulf qui est juste derrière lui.
01:15:31 - Oui, on va peut-être tenter d'attaquer pour Benoit et De Vulf d'attendre le sprint. C'est une possibilité.
01:15:38 - On va bientôt arriver à la petite chicane avec cette courbe à droite, avec cette courbe à gauche qui va étirer encore un petit peu.
01:15:48 - De Vulf, il va prendre le relais d'O'Connor. O'Connor terminé.
01:15:52 - Il faut quand même arriver à tenir ce rythme très élevé sans se faire déborder.
01:16:00 - Et regardez justement le danger maintenant, il vient de l'arrière avec les Jumbo-Visma qui vont essayer de placer Christophe Laporte dans les meilleures dispositions.
01:16:09 - C'est Tosh Vanderson qui s'y colle. De Vulf, il fait un gros travail parce que rouler à cette vitesse, ça roule à 60 km/h.
01:16:17 - C'est terminé pour Aurélien Paré-Paintre.
01:16:21 - Voilà la courbe à droite, la courbe à gauche et après ça va être le grand virage sur la gauche pour être au pied de cette ascension à Côte de la Montagne pour la dernière fois.
01:16:31 - Là, ça y tire.
01:16:35 - Ah bah là, si vous n'êtes pas bien placé à ce moment de la course, évidemment, ça sera beaucoup plus difficile par la suite.
01:16:41 - Et voilà, c'est parti, on est au pied de la dernière ascension, les 4 derniers kilomètres.
01:16:48 - Une montée, une petite descente et après le final, tout en montée et de Vulf qui lance Benoît Cosnefroy.
01:16:55 - Cosnefroy, il apporte très bien placé.
01:16:58 - Derrière, on voit un peu plus loin Arnaud Delis. En revanche...
01:17:05 - Allez, c'est parti ! Et bien exactement comme l'année dernière, l'attaque de Benoît Cosnefroy.
01:17:11 - On va voir s'il est capable de faire la différence.
01:17:13 - Regardez, personne n'a pu suivre cette attaque. Avec Arnaud Delis peut-être qui va réagir maintenant.
01:17:18 - Voilà, quelle attaque, quel punch de Benoît Cosnefroy sur le grand plateau.
01:17:24 - Dans une course qu'il apprécie, on vous rappelle que c'est le vainqueur sortant.
01:17:27 - Il faut être capable de relancer, c'est l'endroit le plus dur.
01:17:30 - Ça ne descend pas tout de suite, il y a cette partie plate qui dure 300 mètres, 400 mètres.
01:17:35 - Et après, il va plonger dans une partie plus technique où ce sera plus en sa faveur.
01:17:39 - Derrière, il faut voir les équipes parce qu'il y avait quand même deux jumbo vismas.
01:17:43 - Est-ce qu'il y en a un des deux qui va se sacrifier pour Christophe Laporte ?
01:17:46 - En tout cas, quel écart creusé par le Français.
01:17:48 - Regardez, il a creusé 150-200 mètres en une montée aussi courte.
01:17:53 - Et il a attaque dans la côte de la Potasse alors qu'il avait attaqué l'année dernière dans le final,
01:18:00 - c'est-à-dire à deux kilomètres seulement de l'arrivée, l'attaque décisive de Benoît Cosnefroy.
01:18:06 - Derrière, est-ce qu'on va s'organiser ?
01:18:08 - Regardez, on voit un autre Français qui est là, c'est bien sûr le champion de France Valentin Madouas,
01:18:13 - et qui suit le mouvement en poursuite derrière Benoît Cosnefroy.
01:18:17 - Cette partie, elle est très bien pour lui, c'est signeux.
01:18:20 - Il faut que ça se réorganise derrière.
01:18:23 - Il va vite réarriver dans une partie montante, il va falloir être capable de remettre la même accélération,
01:18:30 - de faire un double kick en quelque sorte.
01:18:32 - C'est Simon Yates qui roule actuellement en poursuite, Simon Yates avec juste derrière lui, Yann Izaguirre.
01:18:39 - Il faut être capable de relancer fort là, il y a 500 mètres à tenir.
01:18:43 - Voilà, c'est reparti.
01:18:47 - On a Arnaud Delis qui est juste derrière également.
01:18:51 - Yates, il fait le travail pour Michael Matthews, j'ai l'impression qu'il va condamner les chances du Français.
01:18:57 - Ça va être très compliqué de tenir face à Yates.
01:19:00 - Parce que là, maintenant, on va se présenter cette nouvelle difficulté.
01:19:03 - Voilà, là, c'est de nouveau à son avantage.
01:19:06 - C'est Guillaume Martin qui accélère.
01:19:08 - Attaque de Guillaume Martin avec Nelson Poles maintenant à ses côtés.
01:19:12 - Marc Hirschi dans l'arrow.
01:19:14 - Marc Hirschi, Valentin Madouas est là avec également Maxime Van Riels.
01:19:20 - Tout à l'heure, j'ai dit Arnaud Delis et Van Riels qui est là pour l'équipe l'auto-destin.
01:19:25 - C'est terminé pour Benoît Kosnefroy qui a tout donné.
01:19:28 - Et il est repris à 2 km de la ligne par Nelson Poles devant Marc Hirschi et Valentin Madouas.
01:19:36 - Il y a un autre coureur, il y a Greg Van Avermaet pour AG2R Citroën.
01:19:41 - Donc on avait bien deux cartes dans cette équipe.
01:19:44 - Et on va voir si l'ancien champion olympique est capable de surprendre tout le monde.
01:19:48 - Allez, petit moment de temporisation parce que la poursuite a été tellement intense derrière Benoît Kosnefroy
01:19:53 - que là, on éprouve le besoin de souffler.
01:19:55 - Attention si un coureur est en mesure d'attaquer maintenant.
01:19:58 - Avec Sivakov qui se porte à l'avant.
01:20:01 - C'est pas une attaque franche, non.
01:20:04 - Toujours Poles dans les premières positions, enfin en deuxième position.
01:20:08 - Et où Delis ? Delis est passé, il a passé cette difficulté.
01:20:11 - Attention à Arnaud Delis.
01:20:13 - C'était Van Riel qu'on avait pour l'équipe Lotto-Destiny bien placé.
01:20:19 - Là, on en voit un deuxième.
01:20:21 - On se retourne, on doit le chercher.
01:20:23 - Victor Laffey pour la Cofidis.
01:20:28 - C'est Vermeer qui est là également pour Lotto-Destiny.
01:20:31 - Ça temporise un petit peu, ça va favoriser les coureurs les plus véloces.
01:20:38 - Il arrive cette dernière ligne droite.
01:20:41 - Et on va arriver à la Flamme Rouge.
01:20:43 - La Flamme Rouge, effectivement, le dernier kilomètre de ce Grand Prix de Québec.
01:20:47 - Et toujours l'équipe Cofidis aux avant-postes.
01:20:50 - Dionys Aguirre devant Victor Laffey.
01:20:53 - Derrière un coureur de la formation Israël Premier Tech, est-ce que c'est Hugo Houlle ?
01:20:58 - C'est off la porte, très bonne position.
01:21:05 - Schelmose, Quintin Hermans, voilà tous les coureurs qu'on avait cités, ils sont présents.
01:21:10 - Alors c'est Michael Woods qui est là.
01:21:13 - Mais je pense que Hugo Houlle est juste derrière, pas très loin derrière, 2 ou 3 places après Marc Hirschi.
01:21:18 - Et voici, effectivement, Corbyn Strong, pardon, qui est là, alors que l'on est en train de remonter Christophe Laporte.
01:21:24 - Ce sera bien pour Christophe Laporte.
01:21:26 - Et regardez, on va se battre pour se mettre dans la roue du courant Varroa, avec Schelmose qui a pris cette roue.
01:21:32 - Victor Laffey a l'air de promener son vélo, attention, il est redoutable le coureur français,
01:21:38 - quand il est dans une bonne journée, il est très difficile à manœuvrer.
01:21:41 - Mais pour l'instant c'est surtout Christophe Laporte qui est idéalement emmené par ses coéquipiers.
01:21:49 - Allez, le sprint qui va être lancé avec Christophe Laporte qui se fait maintenant déborder.
01:21:54 - Ah, Laporte, ce ne sera pas pour aujourd'hui.
01:21:56 - Et c'est un coureur de la formation Israël Premier Tech qui est en train de sortir maintenant.
01:22:02 - Peut-être Michael Woods qui se bat pour aller chercher cette victoire.
01:22:06 - Avec Arnaud Delic qui est en train de remonter.
01:22:08 - Et puis Arnaud Delic.
01:22:09 - Arnaud Delic qui va s'imposer. Oh là là, quelle victoire !
01:22:13 - Arnaud Delic qu'on n'avait pas vu, qui s'était caché justement dans ces derniers moments,
01:22:18 - et qui a réussi à devancer tous ses adversaires pour remporter au sprint cette victoire.
01:22:25 - Michael Matthews le félicite parce que c'est effectivement une victoire marquante.