Dans "Morandini Live", Cyril Hanouna s’en prend à France Inter: "Il y a un groupe de donneurs de leçons qui pensent avoir la bonne parole. Ils veulent tout contrôler" - Regardez
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00:00 Il y a deux types de journalistes. Il y a les journalistes qui disent "moi je suis pour que les politiques fassent Cyril Hanouna et nos émissions plus conventionnelles"
00:10 et il y a d'autres journalistes qui passent leur temps à interroger les politiques sur la question "pourquoi vous allez chez Cyril Hanouna ?"
00:17 J'en ai parlé la semaine dernière, je ne savais plus comment elle s'appelait la jeune fille, je crois que c'est Émilie, qui est sur France Info.
00:22 Je crois que c'est Émilie Tran-Huyen. Donc elle a passé une heure d'interview, elle a demandé à Ségolène Royal "pourquoi elle allait chez moi ?"
00:29 Elle re-bolote hier, puisque Ségolène, j'ai encore eu, parce qu'elle arrive dans mon émission cette semaine, elle me dit qu'elle a fait une interview sur France Inter.
00:35 Elles ont passé une heure à lui demander pourquoi elle allait chez Cyril Hanouna.
00:39 Moi, ce que je demande aux invités, aux gens de France Info, pourquoi les invités y vont ?
00:45 Alors qu'on sait très bien que France Info, encore France Info, ils font leur travail.
00:50 Moi je trouve, à part cette jeune journaliste qui démarre et qui a voulu faire un coup d'éclat, je la comprends, je ne savais même pas qui c'était.
00:58 - Et vous tapez souvent sur France Inter en revanche, par exemple.
01:00 - France Inter, France Info, ils font leur boulot, et France Info, ils sont indispensables. Moi j'écoute France Info.
01:05 France Inter, voilà, vous allez sur France Inter, on vous demande pourquoi vous allez chez Hanouna pendant une heure d'émission.
01:11 Parce qu'on leur demande pourquoi ils vont chez France Inter.
01:14 - C'est une radio partisane pour vous ?
01:15 - Bah oui, il n'y a même pas de débat. France Inter, oui, c'est une radio partisane. Après c'est très bien.
01:20 - Partisane de gauche ?
01:21 - Oui, de gauche, mais voilà, de gauche, et voilà, on sait que, j'ai jamais vu France Inter, voilà, on sait très bien sur qui ils vont taper ou sur qui ils ne vont pas taper, c'est clair.
01:33 Donc quand on y va, on le sait aussi, on joue le jeu, voilà, c'est tout.
01:36 - Comment vous expliquez qu'il y a une partie des gens qui de toute façon ne vous aiment pas par principe ?
01:40 Même si vous faites une super émission, ils diront le lendemain que c'est de la merde. Pourquoi vous suscitez ça ?
01:46 - Ah mais alors déjà, ça ne me dérange pas du tout. Et deux, c'est vrai qu'il y a, je vous le dis, moi c'est ceux que j'appelle les DDL, les donneurs de leçons.
01:53 Donc c'est vrai qu'il y a un groupe de donneurs de leçons dont voilà, c'est ces humoristes de France Inter, etc., qui pensent avoir la bonne parole, qui pensent que le public, il les écoute à fond.
02:06 Et c'est ces gens-là qui veulent nous dire qu'est-ce qu'il faut écouter, qu'est-ce qu'il faut regarder, où il faut sortir, ce qu'il faut manger, pour qui il faut voter.
02:14 Ils veulent tout contrôler. Donc à un moment, moi, j'ai jamais, comme je l'ai dit dans mon émission, je ne donne pas de leçons.
02:22 Pendant les élections, je n'ai jamais dit "il faut voter pour un tel ou pour un tel". Chacun a ses problèmes, chacun vote pour celui qui pense être celui qui va l'aider au quotidien.