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L’humoriste Jamel Debbouze était en direct sur BFMTV ce lundi, depuis Marrakech, après le séisme qui a frappé le Maroc dans la nuit de vendredi à samedi. 

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Transcription
00:00 ce qui se passe ici c'est qu'il y a un élan de solidarité.
00:02 Ce qui se passe ici dans la ville de Marrakech, c'est que la vie reprend son cours.
00:05 C'est très important que la vie reprenne à Marrakech.
00:12 Évidemment, en dehors de la ville, dans les villages, vous l'avez dit, on l'entend partout,
00:17 c'est un drame et c'est là qu'il faut véritablement intervenir,
00:20 mais ici à Marrakech les choses se sont plus ou moins calmées
00:24 et la vie reprend son cours.
00:27 On s'aperçut sur place qu'il y avait un élan de solidarité absolument incroyable.
00:31 Tout le monde est surpris, en même temps non,
00:34 parce que c'est ce qui fait la particularité des Marocains,
00:38 mais pas seulement, il y avait des gens de toutes les origines.
00:40 C'était très touchant de voir cette longue queue,
00:42 des gens pouvaient attendre parfois 6 heures, 7 heures pour donner leur sang.
00:46 Et d'une certaine manière, oui, c'était une manière de dire qu'on était solidaires.
00:49 Le Maroc n'est pas en train de démontrer quoi que ce soit,
00:51 le Maroc fait simplement ce qu'il est contraint de faire,
00:54 c'est-à-dire tenter de sauver des vies.
00:56 On a vu la réaction de la France en ce pays,
00:58 on a vu comment le Maroc a réagi, comment il a géré la crise du Covid.
01:01 C'était un des premiers pays à distribuer des masques,
01:05 à vacciner toute sa population.
01:07 Il y a un numéro qui est en train de se mettre en place,
01:09 je sais qu'il y a un fonds qui est en train de se mettre en place par l'État,
01:11 qui va être géré non seulement par l'État,
01:13 mais par toutes les ONG et les associations locales
01:16 qui œuvrent sur le terrain, et pas seulement aujourd'hui, depuis des années,
01:19 qui connaissent parfaitement le territoire et qui savent comment procéder.
01:23 Il y a, je crois, une hiérarchie dans la solidarité.
01:27 Il ne faut pas que ça s'annule, il faut réguler cette solidarité
01:31 pour justement que tout soit bénéfique et que ça ne se disperse pas.
01:36 Alors évidemment, moi je ne suis pas au fait de ce qu'il faut faire dans le détail.
01:39 Je sais aujourd'hui que tout le monde dit qu'il faut d'abord
01:41 secourir des gens qui sont ensevelis,
01:43 faire en sorte de pouvoir accéder à ces villages
01:46 qui manquent cruellement de choses basiques
01:48 comme de pouvoir dormir et se nourrir,
01:51 c'est-à-dire qu'il nous faut des tentes, des couvertures,
01:53 il nous faut à boire et à manger.
01:55 Et ça c'est la première urgence.
01:57 Ensuite viendra une deuxième temporalité,
01:59 cette seconde urgence dont vous parlez, qui sera la reconstruction.
02:01 Et là je suppose que des fonds vont être mis en place
02:04 et qu'il y aura une organisation concrète et précise.
02:07 Vous savez, tout le monde ici travaille du mieux qu'il peut,
02:10 tout le monde donne son corps et son âme pour pouvoir être utile.
02:13 Faire du tourisme dans un pays aujourd'hui meurtri, c'est aider ce pays.
02:17 C'est aider ce pays.
02:18 Alors évidemment, je conseille à tout le monde de faire attention.
02:20 Forcément, probablement, on entend parler de retour sismique.
02:22 Il y en a eu une légère dimanche,
02:25 donc on imagine que ça va s'estomper, on l'espère tous.
02:28 Mais bien sûr, il faut revenir au Maroc,
02:30 il faut soutenir le Maroc de cette manière-là.
02:32 Si on déserte ce pays, c'est une double peine.
02:35 Je me tiens à la disposition de toutes les initiatives, moi personnellement.
02:38 Bien sûr, tout ce qui peut aider le Maroc, j'y suis parti prêt.
02:42 Que ce soit un clip, un concert, un sourire.
02:46 Soutenir psychologiquement le peuple marocain, c'est extrêmement important.
02:49 Il va y avoir la reconstruction, mais il va y avoir aussi l'aspect psychologique.
02:53 Il y a tellement de chantiers après ce séisme que tout est bon à prendre.
02:57 Donc si on me sollicite, je serai là, évidemment.
02:59 ♪ ♪ ♪

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